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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


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IndieCamp Montréal: première «anti-conférence» pour le jeu vidéo indépendant.

 

Dans le cadre de sa conférence Élite2012, le centre NAD organise vendredi l'événement IndieCamp, une anti-conférence visant à réunir des entrepreneurs et des investisseurs du milieu de l'édition indépendante du jeu vidéo, secteur émergent de l'industrie montréalaise et internationale du divertissement numérique.

 

Les services de distribution par téléchargement, les plateformes mobiles et les réseaux sociaux sont divers facteurs qui ont contribué, ces dernières années, à l'émergence d'une nouvelle génération de jeunes entreprises indépendantes spécialisées dans la conception de jeu vidéo.

 

Montréal n'échappe pas à cette tendance.

 

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Alors que les secteurs des applications mobiles et des nouvelles technologies liées à internet se regroupent de plus en plus, Alexandre Renaud, qui a fondé IndieCamp, sentait le besoin de venir en aide à ces concepteurs indépendants de jeu vidéo.

 

«On ne fait pas une conférence à proprement parler. Les 14 présentateurs qui animeront l'événement se mêleront ensuite à la foule et il sera possible d'échanger sur tous les thèmes. Ce que je souhaite, c'est que les gens quittent IndieCamp avec une bonne idée de ce que ça prend pour lancer un jeu quand on ne s'appelle pas Ubisoft ou Eidos», dit-il.

 

Les 14 invités proviennent de divers horizons et partageront leur expérience à différents niveaux, que ce soit du côté de la gestion de studio, de la mise en marché ou du financement. Des investisseurs seront d'ailleurs sur place. Certains sont établis à Montréal.

 

«Montréal possède un bon bassin d'éditeurs indépendants qui ont connu du succès sur la scène internationale», ajoute M. Renaud, qui espère bien que leur succès inspirera d'autres professionnels du milieu à se lancer en affaires.

 

Plus axé sur le maillage que sur les conférences, IndieCamp ne désire pas attirer une foule imposante à son premier événement, vendredi, limitant le nombre de places à 80.

 

Les intéressés peuvent encore se procurer des billets, toutefois. Si la demande est assez forte, Alexandre Renaud espère créer ainsi un nouvel événement annuel «dans la tradition des événements comme le StartupCamp», qui se concentrera sur les enjeux et les défis du jeu vidéo montréalais indépendant.

 

http://techno.lapresse.ca/nouvelles/201205/31/01-4530368-indiecamp-montreal-premiere-anti-conference-pour-le-jeu-video-independant.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_boitePourAccueilCbp_10209_accueil_POS2

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Watch Dogs: nouvelle franchise d'Ubisoft Montréal.

 

Nouveau défi de taille pour le studio de jeu vidéo Ubisoft Montréal, qui abrite désormais un héros - un antihéros en fait - de plus dans ses locaux du quartier Mile End.

 

Ubisoft Montréal sera responsable d'une nouvelle série de jeux vidéo à grand déploiement, Watch Dogs, a annoncé l'entreprise française lundi lors de sa conférence de presse à l'Electronic Entertainment Expo (E3), plus importante conférence de jeu vidéo du monde se déroulant cette semaine à Los Angeles...

 

http://techno.lapresse.ca/jeux-video/actualites/201206/04/01-4531691-watch-dogs-nouvelle-franchise-dubisoft-montreal.php

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Warner Bros Montréal donnera vie à Batman sur la Wii U.

 

Le studio montréalais de jeu vidéo de Warner Brothers sera au coeur de la «révolution du salon» que souhaite instaurer Nintendo. WB Games Montréal concevra le premier jeu vidéo de Batman sur la Wii U, la nouvelle console de Nintendo qui sera disponible à Noël.

 

Nintendo a présenté officiellement mardi matin sa Wii U, la principale attraction du E3 cette année.

 

À mi-chemin entre une console traditionnelle de salon et une console portable, la Wii U est essentiellement d'une manette pour jouer sur sa télé (rien de très innovateur là), mais qui possède un écran la transformant en console portable à la maison (impossible toutefois de jouer à l'extérieur de la maison).

 

Dans le salon, la Wii U permettra de jouer sur deux écrans à la fois.

 

«Ce sera une révolution de votre salon», a dit Reggie Fils-Aimé, président de Nintendo of America en conférence de presse.

 

«Ça va changer la façon dont vous utiliserez votre télé», a dit Shigeru Miyamoto, le célèbre producteur de jeu de Nintendo qui a inventé Mario Bros. Nintendo n'a pas annoncé le prix ni la date de sortie de la Wii U, qui sera disponible à temps pour la prochaine période des Fêtes.

 

Le studio montréalais de Warner Brothers sera aux premières loges de la «révolution du salon» de Nintendo.

 

WB Games Montréal travaille actuellement sur une version des aventures de Batman pour la Wii U, Batman Arkham City: Armored Edition.

 

Ce fut le premier jeu d'un éditeur externe présenté par Nintendo en conférence de presse.

 

«C'est un moment merveilleux pour avoir une nouvelle plateforme de jeu vidéo», a dit le Québécois Martin Tremblay, président de Warner Brothers Interactive Entertainment, aux milliers de gens de l'industrie venus assister à la conférence de Nintendo au Nokia Theater de Los Angeles.

 

Le producteur exécutif du studio montréalais de Warner Brothers, Reid Schneider, a ensuite montré un démo des aventures de Batman sur la manette Wii U, qui permettra à Batman et Catwoman d'avoir des armures améliorées et de récupérer de leurs coups plus rapidement avec le nouveau mode «Battle Armored Tech (B.A.T.)».

 

Les joueurs auront aussi accès à un «Batordinateur». «Vous pouvez rendre Batman encore plus puissant», dit Reid Schneider.

 

Martin Tremblay n'est pas le seul à miser sur la Wii U: son ancien studio Ubisoft planche actuellement huit jeux pour la Wii U, soit probablement plus que tout autre studio.

 

Le pdg d'Ubisoft, Yves Guillemot, est d'ailleurs monté sur la scène du Nokia Theater pour féliciter Nintendo de cette «innovation importante qui va amener beaucoup de nouveaux joueurs».

 

«La Wii U est une plateforme intéressante car elle rejoint autant les joueurs occasionnels que les joueurs sérieux (hardcore gamers). Nous aurons une offre qui couvrira tout le spectre : des jeux d'aventures, des jeux familiaux et des jeux occasionnels et sportifs», a dit M. Guillemot en entrevue aux médias plus tôt cette semaine.

 

Ce sont surtout les studios d'Ubisoft en France qui profiteront de la manne du Wii U. Sur les huit jeux, Ubisoft Montréal n'en produira aucun. Ubisoft Québec produira la version Wii U d'Assassin's Creed III.

 

Le directeur des trois studios d'Ubisoft en France, Xavier Poix, a montré hier un démo de la version Wii U de Just Dance 4, Assassin's Creed III et Zombi.

 

Discret sur le prix comme sur la date exacte de lancement, Nintendo n'a pas voulu non plus donner trop de détails techniques sur la Wii U.

 

«Dans le futur, on vous montrera comment la Wii U changera votre monde de divertissement et votre salon», a dit Reggie Aimé-Fils.

 

Deux indices?

 

On pourra éventuellement jouer à deux manettes Wii U en même temps. La Wii U aura aussi son propre réseau social qui permettra de jouer en réseau avec ses amis et de voir leurs états d'âme autant que leurs résultats.

 

 

http://techno.lapresse.ca/jeux-video/201206/05/01-4531985-warner-bros-montreal-donnera-vie-a-batman-sur-la-wii-u.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS3

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Par Jean-Michel Vanasse, MSN Techno, 8 juin 2012

Les Québécois, omniprésents au E3

 

Lorsque l'on fait le tour du Consumer Electronics Show de Las Vegas, on est surpris par le nombre de représentants et d'exposants du Québec.

 

Au salon du jeu vidéo, le E3, c'est encore plus frappant. On sait que le Québec est très actif dans le monde du jeu. Avec le nombre de studios majeurs à Montréal et Québec, il est normal d'entendre parler français au E3. Par contre, ce qui étonne le plus, et qui nous rend très fiers, c'est de voir les projets développés chez nous. On ne parle pas ici de petits jeux, mais de grandes franchises.

 

Évidemment, Ubisoft-Montréal est toujours très actif dans la création de jeux AAA, donc de titres majeurs. Les artisans montréalais ont d'ailleurs dévoilé, cette semaine à Los Angeles, l'un des jeux les plus intéressants du E3. Il s'agit là d'un jeu imposant, massif - et les premières images sont très impressionnantes. Le jeu se nomme Watch Dogs. Il nous place dans la peau d'un pro du piratage, Aiden Pearce. Ce dernier évolue dans un univers rempli de caméras de surveillance, de téléphones cellulaires et donc de technologie. Pearce peut contrôler son environnement en piratant les caméras de surveillance, les feux de circulation ou encore les mobiles. Dans une démonstration diffusée au E3, on voit le joueur changer les feux de circulation pour créer un accident et ainsi piéger son ennemi.

 

Watch Dogs a reçu beaucoup de commentaires positifs cette semaine. Les incroyables possibilités du jeu font de lui un des titres les plus attendus.

 

En plus de Watch Dogs, Ubisoft-Montréal présentait de nouvelles images de ses prochains jeux Assassin's Creed et Far Cry. Le studio montréalais en a également profité pour donner plus de détails sur ces jeux fort populaires.

 

Le studio de Québec d'Ubisoft a de son côté annoncé qu'il allait travailler sur l'adaptation du prochain Assassin's Creed pour la Wii U, la nouvelle plateforme de Nintendo.

 

Warner sur scène avec Nintendo

Le studio Warner Brothers et son dirigeant, Martin Tremblay, était sur scène avec Nintendo pour démontrer quelques jeux pour la nouvelle console Wii U. Parmi ceux-ci, on retrouvait le premier jeu du nouveau studio Warner-Montréal. On a donc pu voir quelques images de Batman: Arkham City Armored Edition. Il s'agit d'une version du populaire jeu adaptée pour la nouvelle machine de Nintendo.

 

Spider-Man québécois

Le studio de Québec Beenox a pour sa part montré de nouvelles images de son nouveau Spider-Man. Le jeu s'inspirera du nouveau film, The Amazin Spider-Man. Beenox s'occupera de la conception des versions pour console et pour 3DS du jeu. Rappelons que les derniers jeux mettant en vedette la célèbre araignée avaient obtenu pas mal de succès.

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  • 3 semaines plus tard...

Montreal's gaming community is booming, making hiring a challenge..

 

 

MONTREAL - Last year, Old Montreal-based video game company Ludia announced plans to nearly double its staff and hire 100 people within two years to expand its production.

 

But the company’s hiring drive has stalled at 20, and as a result, it has had to delay its plans.

 

“We’re suffering from the success story of Montreal,” said Alex Thabet, the CEO of the studio owned by London-based Fremantle Media Ltd. “It’s great we were able to build such a big industry in so little time, but we’re facing other issues that need to be addressed at a given time.”

 

In the next few years, finding qualified employees in Montreal is going to become even more difficult, as local studios have announced plans that would see Montreal’s video gaming sector grow by 25 per cent from 8,000 now to 10,000 in the next five years or so. In an already fiercely competitive industry, some fear that poaching and dirty tricks will become the norm. Worse, industry insiders say a shortage of talent will drive up salaries, and ultimately remove Montreal’s competitive advantage as a place to set up a gaming studio.

 

Among the most recent announcements, last November Tokyo-based Square Enix said it would increase the size of its Eidos Montreal studio, and establish a second studio in Montreal, adding a total of 250 employees. Warner Bros. Interactive Entertainment recently set up its new studio and plans to grow to 500 people. Sava Transmedia, a new locally owned studio, announced its plans last year to hire its first 200 employees by 2016. Los Angeles-based THQ, best known for pro-wrestling games, and war and fantasy-action titles, announced plans to grow from about 180 currently to 500 in the building formerly occupied by The Gazette on St. Antoine St.

 

Until now, Montreal’s growth has been pretty steady. The city’s gaming industry essentially began 15 years ago with the establishment of a local studio by Paris-based Ubisoft. The lure of a relatively bilingual city known for its creativity and an understanding of the European market were among the reasons the company chose to establish its studio here. But one key element put Montreal over the top: a government subsidy for 37.5 per cent of employee salaries. That subsidy has remained in place over the years and has been the driving force behind Montreal’s surge to the top five largest gaming centres in the world.

 

Now, the company that kick-started the city’s gaming industry has signalled concern about its long-term growth prospects.

 

In an interview last year, Ubisoft CEO Yves Guillemot said he would like to increase the production of the Montreal studio, but he doubted the company would be able to hire 500 more employees to reach its goal of 3,000.

 

“If we could recruit them, we would have them already,” Guillemot told La Presse.

 

“There isn’t enough talent available, because a lot of other companies have set up shop in Montreal. The Montreal studio could be developing faster. We have a few projects that are lagging a bit.”

 

Ubisoft is adapting. The company has started to look outside its traditional talent pool for new recruits, said Francis Baillet, the Montreal studio’s vice-president of human resources.

 

“We have started looking at other industries,” Baillet said. “This year, 35 per cent of my hires are not coming from the typical game industry background: we have people from (television network) TVA, Cirque du Soleil and Yellow Pages. They are programmers, and artists, and we can use that talent. However, we have to invest more aggressively in training.”

 

Baillet said last year, the company hired 375 people, though he wouldn’t say how many people left the company over the same period.

 

At Ludia, which specializes in mobile and social games, the popularity of apps for smartphones and Facebook has hurt the company’s hiring drive, Thabet said.

 

“For a while, we were a bit isolated because everyone was working on console games, and when we started five years ago, Facebook and mobile games were not the hottest topic in town. Now they are.”

 

Companies are now looking for the same types of employees that Ludia is after. It makes it both difficult to attract new talent, and to keep current employees from leaving.

 

Thabet said the competition for human resources has been driving up salaries in the industry for several years, and programmers working for video-game companies make significantly more than their counterparts working in other industries.

 

He added salaries are continuing to escalate to the point that they are no longer offset by the generous tax credits offered to gaming companies.

 

“In the last five years, salaries have increased by at least the level of the subsidies, which reduces the interest of running a studio here in Montreal,” Thabet said. “I don’t think the trend is improving. One of the major criteria that was attracting a lot of people originally is fading away in terms of its real value.”

 

That being said, companies continue to choose Montreal as a destination to set up a gaming studio.

 

The city’s large ecosystem of companies that support video game production (like sound editing studios), and its proximity to Europe, both in geography and the mindset of its population are still seen as major advantages.

 

But the disadvantages are becoming more worrisome. Companies must pay a premium for employees, and they must worry about losing them to competing studios – a particularly disruptive prospect for video game companies since most projects are long-term ventures that rely on specialized teams. If one person quits, it could delay the production deadline of a game, and potentially cost millions in lost revenue.

 

Ubisoft has taken an aggressive stance against poaching. Last year, it sued THQ and former Ubisoft employee Patrice Désilets, who jumped ship to lead the development team for THQ’s new Montreal studio.

 

Ubisoft filed an injunction, saying Désilets would be violating a non-solicitation agreement in his Ubisoft contract if he actively recruited other his former coworkers. Although the legal challenge wasn’t successful, this wasn’t the first time Ubisoft resorted to the courts to stop poaching. In 2003, it won an injunction preventing four of its employees from working for rival Electronic Arts – Montreal’s second-largest studio.

 

While court challenges are the rare public face of aggressive recruitment practices, the industry’s senior employees are approached regularly by headhunters offering them positions at rival companies – a practice considered unethical.

 

“A lot of agencies are cold calling, and not respecting people’s privacy,” said Frédérick Brassard, president and talent agent for the recruiting agency 3Pod. “They’re calling people at home, or at the office. It’s unacceptable.”

 

Anne Gibeault, assistant producer of cinematics at Ubisoft said often recruitment takes on a much less formal tone. She said she has been approached twice with serious offers from recruiters, but she hears regularly of job offers through former colleagues working at other studios.

 

“A lot of time, people just contact others that they know,” said Gibeault, who has worked at Ubisoft for eight years. “It’s not a formal approach.”

 

Ubisoft’s Baillet said losing employees to other companies is part of the business, but it’s not something he worries about too much. He said his company’s retention rate hovers around 10 per cent.

 

“Non-solicitation (contracts) are not something new, and we have enforced that,” Baillet said. “The good news is that they are (coming after our employees). I think we have the best developers. If they were not coming after us, I would be suspicious.”

 

Brassard said gaming companies now focus much more on recruiting and retention of employees than they did in the past.

 

When he started in the industry in the late ’90s, he was the lone recruiter working in Ubisoft’s human resources department. Now, Baillet said, Ubisoft has a team of eight people just working on recruiting.

 

“Every company seems to have a big department just looking at recruitment,” Brassard said.

 

While there are a few public stories of poaching, Brassard said he believes there isn’t a huge retention problem in the industry.

 

“People are very dedicated to their projects,” he said. “They’ll often wait until the end of the project to start looking for something else. There aren’t many floaters.”

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/life/Montreal+gaming+community+booming+making+hiring+challenge/6828270/story.html#ixzz1yewPcsD2

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C'est un article assez impressionnant. C'est plutôt un phénomène très impressionnant et je ne crois pas que personne avait vu cela venir il y a 10 ans. Maintenant je crois qu'il est temps que le gouvernement intervienne non pas en subventionnant ou en régularisant davantage mais plutôt en permettant à ces entreprises de regarder ailleurs (surtout en Europe et Asie) pour trouver des candidats intéressants. Le gouvernement pourrait faciliter et accélérer la délivrance de permis, entre autre. Il y a surement du potentiel à Vancouver et à Toronto aussi, ceux-là seraient facile car citoyens canadiens. De plus, un programme de formation spécialisé pour les décrocheurs et chômeurs pourrait aider un peu beaucoup.

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Pourquoi pas une école supérieure en Jeux vidéos et dérivés à MTL?Et aussi regarder du coté de l'Irlande ou beaucoup de sociétés sont installées

mais plutôt dans la gestion des clients des compagnies de gaming, déja un bon début.Idem en France et un peu à Londres.

Modifié par bxlmontreal
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  • 2 semaines plus tard...
C'est une compagnie Japonaise. Elle attend pour les resultats de la prochaine election a ce que j'ai compris la derniere fois que j'ai parler avec le gars investissement Quebec. Comme vous le savez - les Japonais sont tres conscient de les relations entre le gouvernment et les dirigeants Japonais. Si les acteurs changent en vertu de la prochaine election, j'imagine que ca pourrait changer des choses. Je n'ai pas recu de nouvelle depuis fin Mai.

 

Intéressant, merci beaucoup.

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  • 2 semaines plus tard...

L'heureux malentendu à l'origine d'Ubisoft.

 

 

 

Si Ubisoft Montréal a vu le jour, c'est beaucoup en raison du controversé lobbyiste québécois Sylvain Vaugeois. Et de son habitude de regarder TV5 en s'entraînant en plein milieu de la nuit. «Une nuit, il a vu les frères Guillemot (les fondateurs d'Ubisoft) dans une émission de TV5 et il a eu l'idée de créer un studio au Québec», raconte Alain Tascan, l'un des premiers Français envoyés par Ubisoft pour diriger le studio montréalais.

 

S'il ne connaît rien à Ubisoft ni aux jeux vidéo, Sylvain Vaugeois sait que le gouvernement du Québec - et son ami Bernard Landry, ministre des Finances - cherche à moderniser son économie. Il se rend à Paris pour convaincre le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot, de s'installer à Montréal. «On nous promettait des subventions 25 000$ par employé par an, se rappelle Yves Guillemot en entrevue à La Presse Affaires. On est en France, alors on était plutôt habitué aux promesses des politiciens...»

 

Cette fois-ci, le malentendu est double: non seulement Sylvain Vaugeois n'a pas informé le gouvernement du Québec de ses intentions, mais la subvention annuelle de 25 000$ promise à Ubisoft ne fait partie d'aucun programme gouvernemental existant. De retour au Québec, Sylvain Vaugeois se pointe dans les bureaux du ministre des Finances Bernard Landry pour lui faire part de la «bonne nouvelle». «Il avait fait ce voyage sans ma connaissance. Le jeu vidéo n'était pas une cible particulière à l'époque, alors nous n'avions pas eu de discussions avec des entreprises», dit Bernard Landry en entrevue à La Presse.

 

Québec tente alors de réviser son offre sans l'enthousiasme du lobbyiste, mais celui-ci ne se laisse pas faire. Sylvain Vaugeois - surnommé le «cowboy» en raison de ses inséparables bottes western - laisse croire qu'Ubisoft songe à s'établir au Nouveau-Brunswick. C'est du bluff, mais Québec ne cédera pas: Ubisoft obtiendra finalement les crédits d'impôt de 50% sur les salaires. «Les impôts perçus par le gouvernement étaient plus élevés que le coût des crédits d'impôt consentis», dit Bernard Landry. «Ce fut un chantage des deux côtés, mais la mayonnaise a pris», dit Alain Tascan, qui dirige aujourd'hui son propre studio spécialisé dans les jeux mobiles et sociaux, Sava Transmédia.

 

L'acharnement de Sylvain Vaugeois n'est pas désintéressé: comme lobbyiste, il obtient des ristournes sur les crédits d'impôt obtenus par Ubisoft. Bernard Landry défend son ami, décédé d'un arrêt cardiaque en 2003. «Tout travail mérite salaire, dit l'ex-premier ministre du Québec. C'est normal qu'il ait été payé (par Ubisoft) pour son travail de promoteur. L'idée de la Cité multimédia, c'était aussi lui, mais il n'y avait qu'un client sur dix dans la Cité.»

 

Pas de succès instantané

 

Après un accouchement difficile, Ubisoft Montréal s'installe donc dans ses locaux du Mile-End au début du mois de juillet en 1997, après quelques mois à l'Hôtel St-James dans le Vieux-Montréal. L'entreprise française ne manque pas d'ambition, mais les succès ne sont pas instantanés. «Aujourd'hui, Ubisoft est quatrième éditeur de jeu vidéo au monde, mais ils étaient très loin sur la liste à l'époque», dit Alain Tascan.

 

Le premier bébé, Speed Busters, un jeu vidéo de course automobile sur ordinateurs PC, sort en 1998. «Pendant deux ou trois ans, c'était l'école chez Ubi, dit Alain Tascan. Mais les frères Guillemot avaient une vision à long terme. Ils savaient que ça allait prendre du temps.»

 

En 2000, Ubisoft a 350 employés à Montréal quand l'entreprise française achète le studio américain Red Storm, cofondé par l'auteur Tom Clancy. Installé en Caroline du Nord, Red Storm travaille sur le jeu vidéo d'espionnage Splinter Cell. Les nouveaux propriétaires rapatrient le projet à Montréal. Une décision qui change la destinée de son studio montréalais.

 

Deux ans plus tard, Ubisoft Montréal lance son premier jeu vidéo à grand déploiement (catégorie AAA). Le premier opus de Splinter Cell se vend à sept millions d'unités et permet à Ubisoft Montréal de trouver sa niche: les jeux AAA, qui coûtent plusieurs millions de dollars et prennent plusieurs années à produire. En jeu vidéo, les jeux AAA sont les projets à la fois les plus complexes et les plus rentables.

 

L'année suivante, en 2003, le studio montréalais ajoute une deuxième franchise AAA, Prince of Persia. Puis en développant un moteur pour son prochain jeu, l'équipe de Prince of Persia décide de créer une franchise ambitieuse de jeu vidéo d'aventures historiques. «Les résultats du moteur de jeu ont été tellement costaux qu'on a décidé que ce serait plus qu'une suite, que ce serait une franchise en elle-même», se rappelle Yannis Mallat, producteur de Prince of Persia à l'époque et aujourd'hui PDG d'Ubisoft Montréal. Ainsi est née la série Assassin's Creed, la plus importante carte de visite d'Ubisoft Montréal encore aujourd'hui avec quatre jeux et 38 millions d'unités vendues...

 

Le vaisseau amiral

 

Avec ses 2400 employés aujourd'hui, Ubisoft représente 30% des 7966 employés du jeu vidéo au Québec. Son plus proche rival, Electronic Arts, compte environ 700 employés. Avec 2100 employés, le studio montréalais d'Ubisoft n'a pas d'équivalent ailleurs dans le monde. «Le studio est un vaisseau amiral, autant pour Ubisoft que pour l'industrie montréalaise, dit Yannis Mallat, PDG d'Ubisoft Montréal. Nous sentons une énorme responsabilité, mais nous assumons notre rôle de leader avec une dose d'humilité.»

 

Sans le Québec où elle a 35% de ses effectifs, Ubisoft ne serait pas devenu le numéro quatre mondial des développeurs de jeux vidéo derrière Activision, Electronic Arts et Square Enix. Mais sans Ubisoft, le Québec ne serait pas non plus devenu l'un des leaders mondiaux en jeu vidéo, avec la Californie, la Colombie-Britannique, le Japon et la Chine. Et dire que ce mariage transatlantique a commencé dans de drôles de circonstances. «Parfois, les affaires tiennent à peu de choses, dit Alain Tascan, l'un des premiers employés d'Ubisoft Montréal. Dans ce cas-ci, à un gars qui faisait sa gym à 4 h du matin.»

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201207/13/01-4543509-lheureux-malentendu-a-lorigine-dubisoft.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS13

 

Une facture de 652 millions en 15 ans.

 

La visite du lobbyiste Sylvain Vaugeois au siège social d'Ubisoft en 1997 a permis au Québec de devenir l'un des leaders mondiaux du jeu vidéo. Elle a aussi coûté 652 millions en 15 ans en crédits d'impôt sur les salaires des entreprises multimédias.

 

Actuellement, la facture pour les contribuables québécois est d'environ 120 millions par année pour l'ensemble du secteur multimédia, qui inclut en majorité mais pas exclusivement les 55 entreprises de jeu vidéo établies au Québec. Le crédit d'impôt remboursable a été ramené de 50% à 37,5% du salaire par le gouvernement Charest en 2003.

 

S'il n'est généralement pas favorable aux crédits d'impôt pour maintenir des emplois au Québec, l'économiste Claude Montmarquette est moins sévère pour l'industrie multimédia. «En théorie, je suis contre ça, mais en pratique, tous les gouvernements le font dans ce créneau, qui est plus prometteur que d'autres secteurs en déclin comme le manufacturier», dit le professeur émérite de l'Université de Montréal.

 

Dernièrement, les enchères ont monté. En plus du crédit d'impôt sur les salaires, les trois derniers studios étrangers à s'établir à Montréal ont aussi obtenu une subvention directe (7,5 millions pour 300 emplois chez Warner Brothers, 3,1 millions pour 400 emplois chez THQ, 2 millions pour 250 emplois chez Square Enix). L'ex-ministre péquiste Bernard Landry se réjouit de voir que les libéraux ont adopté - et même bonifié - sa stratégie après l'avoir critiquée au départ. «Ça prenait tout aux libéraux pour ne pas dire que c'était du communisme, dit-il. En privé, des députés libéraux me reprochaient en plus d'avoir donné cet argent à des maudits Français!»

 

À défaut d'avoir bénéficié de subventions directes du gouvernement québécois, Ubisoft a profité de plusieurs programmes gouvernementaux et crédits d'impôt autres que le crédit d'impôt sur les salaires. En 2005, Québec a injecté 17,6 millions pour appuyer l'expansion d'Ubisoft ("1000 emplois). En 2007, cette aide a été réévaluée à jusqu'à 19 millions.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201207/13/01-4543494-une-facture-de-652-millions-en-15-ans.php

 

Ubisoft Montréal: à maturité?

 

 

 

Après 15 ans, Ubisoft Montréal est-il rendu à maturité? L'entreprise jure que non, mais son studio montréalais ne grossit plus depuis un an et demi.

 

Lors de son dixième anniversaire en sol québécois en 2007, Ubisoft annonçait son intention de passer de 1500 à 3000 employés au Québec en 2013. Depuis un an et demi, son nombre d'employés est resté stable à 2400 (2100 à Montréal, 300 à Québec). En 2008, Ubisoft a aussi acquis Hydride, une entreprise d'effets spéciaux comptant 85 employés à Piedmont dans les Laurentides. «Le studio de Montréal n'est absolument pas mature, dit le PDG Yves Guillemot. C'est toujours notre objectif (d'avoir 3000 employés). Nous recrutons encore pas mal, mais à chaque fois qu'on trouve un nouvel employé, un autre s'en va.»

 

Pendant que ses effectifs stagnent à Montréal, Ubisoft grossit à vue d'oeil à Toronto. Inauguré en septembre 2010, son studio torontois a déjà 230 employés et en comptera 800 à maturité en 2019, notamment grâce à une subvention directe de 263 millions sur 10 ans du gouvernement de l'Ontario (en plus des crédits d'impôt). «N'importe quelle entreprise qui a du succès grandit. Si on limite la croissance, c'est qu'on décide de limiter la croissance», dit Martin Tremblay, l'ancien patron d'Ubisoft Montréal maintenant à la tête de la division de jeux vidéo de Warner Brothers, qui tient à rendre hommage à son ancien employeur pour ses 15 ans à Montréal. «Les gens d'Ubisoft Montréal sont impressionnants, ils n'ont pas peur d'être créatifs et ils font avancer l'industrie», dit-il.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201207/13/01-4543508-ubisoft-montreal-a-maturite.php

 

Au coeur de la renaissance du Mile-End.

 

 

 

En s'installant dans une ancienne usine de textile il y a 15 ans, Ubisoft a largement contribué à la renaissance du Mile-End, l'un des quartiers aujourd'hui les plus en vue. Mais l'histoire a failli être différente. Au départ, Ubisoft devait s'installer dans le Plateau Mont-Royal.

 

Le bail avec l'édifice du Plateau Mont-Royal (coin Saint-Laurent et Rachel) était presque signé quand Yves Guillemot apprend que Discreet Logic (acheté plus tard par Autodesk) quitte ses locaux de l'édifice Peck dans le Mile-End pour le Vieux-Montréal. Le PDG d'Ubisoft envoie alors son émissaire au Québec, Alain Tascan, voir les locaux en question. Avec le design style loft, le choix est facile, et Ubisoft s'établiera au cinquième étage de l'édifice au coin des rues Saint-Laurent et Saint-Viateur.

 

«Aujourd'hui, on imagine mal le Mile-End sans Ubisoft, dit Yannis Mallat, PDG d'Ubisoft Montréal. On est presque devenu un bien collectif pour Montréal. Les Montréalais s'approprient Ubisoft, un peu comme les Québécois s'approprient le Cirque du Soleil.»

 

Au fil des ans, l'entreprise agrandira ses locaux. Elle occupe aujourd'hui les cinq étages (251 000 pieds carrés) de l'ancienne usine de textile construite en 1903. L'an dernier, Ubisoft a renouvelé son bail dans le Mile-End pour 10 ans, jusqu'en 2023. L'entreprise française a étudié des scénarios de déménagement - à Laval, dans le secteur Chabanel, en bordure de l'autoroute Décarie -, avant de décider de rester dans le Mile-End.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201207/13/01-4543490-au-coeur-de-la-renaissance-du-mile-end.php

 

Un anniversaire occupé.

 

 

 

Aussi important soit-il, les employés d'Ubisoft Montréal n'ont pas beaucoup de temps pour fêter le 15e anniversaire de leur employeur en sol québécois.

 

C'est que le studio vit actuellement la période de travail la plus intense de son histoire. Cette année, Ubisoft Montréal développe simultanément trois jeux à grand déploiement (catégorie AAA). Assassin's Creed III, le cinquième opus de la série, et Far Cry III sont attendus en octobre prochain, à temps pour la lucrative période des Fêtes.

 

Au cours de son histoire, jamais Ubisoft Montréal n'a eu à gérer en même temps deux mandats aussi importants. Par surcroît, Ubisoft Montréal vient d'hériter d'une autre franchise à grand déploiement, Watch Dogs, qui a été dévoilée en juin dernier au E3 à Los Angeles mais qui n'a pas de date de lancement pour l'instant. Yannis Mallat pense que son équipe, réputée pour sa créativité et sa capacité à réaliser des projets complexes, est prête à relever le défi. « Nous sommes le meilleur studio créatif au monde, un studio qui a dans son ADN de refuser le statu quo, de ne pas rentrer dans les rangs», dit le PDG d'Ubisoft Montréal.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201207/13/01-4543513-un-anniversaire-occupe.php

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