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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


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Bilan

 

Jeux vidéo au Qc, entre succès et fermetures

 

Agence QMI

24/07/2013 15h02

 

 

Depuis l'arrivée d'Ubisoft, le Québec est devenu une véritable patrie pour l'industrie jeux vidéo. Pourtant, les deux géants THQ et Electronic Arts ont fermé leurs portes cette année. Le Québec est-il toujours un eldorado?

 

La fermeture des deux studios a pris beaucoup de gens de l'industrie de court et a soulevé bien des interrogations. Après des années de croissance, et malgré un savoir-faire désormais reconnu mondialement, est-ce que quelque chose ne va pas au Québec?

 

En fait, l'industrie se porte bien, mais elle est actuellement dans une phase d'importantes transitions. Il faut préparer les jeux de demain sur les nouvelles consoles en restructurant les équipes, afin que les coûts de développement ne s'envolent pas.

 

La transition s'effectue également vers l'industrie du mobile. Avec un investissement de quelques dizaines de milliers de dollars pour des bénéfices qui peuvent se chiffrer en millions, tout le monde cherche à avoir sa part du gâteau.

 

Mais cette bonne santé n'a pas empêché la fermeture de deux gros studios. La source des problèmes provient directement des maisons mères de ces deux entreprises.

 

Electronic Arts a décidé d'éliminer les studios qui perdaient de l'argent. Ils ont donc épluché les comptes. EA Montréal a principalement travaillé sur la série Army of Two, très prometteuses à ses débuts, mais qui n'a pas su se renouveler par la suite. Le studio était en perte, EA l'a donc fermé.

 

THQ de son côté a été tributaire de l'échec monumental de sa tablette Udraw. Après avoir beaucoup investi, l'accessoire est sorti dans la quasi-confidentialité. S'en sont suivi d'énormes pertes qui ont pesé sur le chiffre d'affaires de la compagnie, et l'ont acculé jusqu'à se déclarer en faillite.

 

Malgré ces fermetures, nombreux sont les studios québécois à connaître un succès mondial. On peut citer, par exemple, Ubisoft Montréal et Québec, Eidos Montréal, Beenox, Sarbakan, Gamerizon, Frima, Gameloft et autres Warner Montréal.

 

En ce qui concerne les aides gouvernementales, la situation continue malgré des voix qui s'élèvent ça et là en raison de leur importance. Il faut dire que le Québec subventionne chaque employé à hauteur de 30 000$. Mais quand on sait que pour 100$ investis, c'est 200$ qui reviennent au gouvernement, on mesure mieux l'importance de ce secteur pour l'économie.

 

De nouveaux métiers apparaissent

Alors que l'industrie du jeu est en pleine mutation, la demande en travailleurs demeure forte, même si certains corps de métiers - comme les artistes 2D et 3D - ont désormais plus de difficultés à trouver un emploi. D'un autre côté, l'arrivée de jeux mobiles, «free to play» ou massivement joué en ligne crée des demandes supplémentaires.

«De façon générale, l'ensemble des métiers du jeu vidéo est toujours très demandé. Nous voyons émerger de nouvelles spécialités liées à l'évolution de l'industrie du jeu, je pense notamment à tous les métiers liés à la monétisation, à l'analyse de données et aux opérations dans les jeux qui sont et seront de plus en plus connectés», explique Cédric Orvoine, vice-président ressources humaines et communication d'Ubisoft.

 

Parmi ces nouveaux métiers, il en est un qui ne connait jamais la crise, et pour lequel les compagnies sont prêtes à dérouler le tapis rouge: les programmeurs. La pénurie est parfois telle que les éditeurs vont jusqu'à recruter dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le jeu vidéo, comme dans l'industrie de la scierie.

 

Selon Cédric Orvoine «les métiers liés à la programmation se sont immensément spécialisés avec le temps. Il y a de nombreuses expertises spécifiques liées à la programmation. On parle notamment de programmeurs 3D, de programmeurs engin, de programmeurs réseau, de programmeurs de jouabilité, de programmeurs physiques, de programmeurs généralistes, etc.

 

Il est plus facile de recruter certains types de programmeurs parce que leur expertise est plus facilement transférable d'une industrie à une autre (de l'aéronautique ou des télécommunications vers l'industrie du jeu vidéo, par exemple). Certaines autres spécialisations, par contre, ne peuvent être acquises qu'au sein de notre industrie. Donc, toutes les entreprises du jeu vidéo s'arrachent les mêmes profils rares, ce qui crée une forte pression et un effet de rareté».

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Eidos Montreal Founder Bails, Citing Poor Communication About Company's Future

 

by Patrick Klepek on July 23, 2013

 

Founder Stephane D'Astous didn't waste much time explaining why he was leaving.

 

In a move that does not send encouraging signs about Square Enix or Eidos Montreal, founder Stephane D'Astous has left the company, Polygon reported today.

 

Eidos Montreal was responsible for Deus Ex: Human Revolution, is rumored to be working on a sequel to that very game, and is actively developing Thief (4).

 

"Obviously our last fiscal year was not exactly a great one," said D'Astous. "I think that senior executives at (Square Enix Europe) almost started to panic and it was difficult to know what type of changes we needed to do, and it took a lot of time before some information came out from HQ.”

 

Square Enix reported poor financial results for the past year, resulting in the resignation of Yoichi Wada. Square Enix of America president and CEO Mike Fischer also departed in late May.

 

Critically acclaimed and seemingly solid selling games like Tomb Raider and Hitman: Absolution were cited as financial disappointments, which came as a surprise to D'Astous and others. Hitman sold more than 3.6 million units, and Tomb Raider moved more than 3.4 million copies.

 

D'Astous cited growing frustration over trying to understand what the plan was going forward, and pointed towards a deep divide between the various components of the company, especially the rift between Japan and everyone else.

 

"Square Enix is in a tight spot because there are compromises that are made, investments that are made that should not have been and things that they didn't invest in but should have," he said. "Communication is very lacking."

 

Though D'Astous expressed confidence in the upcoming Thief, my time spent with the game at E3 did not say much about the prospects of that game.

 

 

http://www.giantbomb.com/articles/eidos-montreal-founder-bails-citing-poor-communica/1100-4692/

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  • 2 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Le studio de jeux vidéo français Ankama arrive à Montréal

 

BLOGUE. Le studio de jeux vidéo Ankama, dont le siège social est situé à Roubaix, en France, annoncera son implantation à Montréal lundi prochain.

 

 

On devrait en savoir plus sur l’ampleur de l’investissement d’Ankama dans le cadre d’une conférence de presse à laquelle devrait participer Anthony Roux, directeur général du studio, et Élie Farah, vice-président de Montréal International.

 

 

Tout porte à croire que la branche montréalaise du studio aura pour mission de développer un nouveau jeu massivement multi-joueurs (MMO), une catégorie de jeux nécessitant généralement des investissements substantiels.

 

 

En effet, une consultation de Linkedin nous permet de découvrir qu’au moins deux employés clés de l’entreprise se sont installés à Montréal, où ils disent travailler sur un jeu qui n’a pas encore été annoncé. Il s’agit de Maxime Plantady, chef technique, et Julien Derveeuw, chef développeur, qui ont tous deux travaillé sur WAKFU, le dernier jeu de type MMO lancé par l’entreprise.

 

 

En consultant Facebook et Linkedin, on ne repère que cinq employés travaillant pour le studio à Montréal. Il ne s’agit que d’un indice, puisque rien ne dit que ses employés actuels y ont tous mis à jour leur statut d’emploi. De plus, il serait surprenant que l’entreprise n’annonce pas l’ouverture d’un certain nombre de postes lundi.

 

 

Le studio français, qui compte près de 450 employés, est spécialisé dans les jeux MMO. L’entreprise publie toutefois d’autres de type de jeux et est aussi connu en tant qu’éditeur de bandes dessinées. Son jeu le plus connu, DOFUS, attirerait quelque 2,5 millions de joueurs actifs par mois répartis dans 150 pays.

 

http://www.lesaffaires.com/blogues/julien-brault/le-studio-de-jeux-video-francais-ankama-arrive-a-montreal/561412#.UjINa8asim4

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À ce propos:

 

 

Un entrepreneur français qui se sauve de la France… à Montréal

 

Ce n’est plus à coups d’ouvertures de mégastudios et de centaines d’emplois que progresse l’industrie du jeu vidéo à Montréal. Plutôt à coups de dizaines, dans des studios de moindre envergure.

 

On en a eu deux exemples cette semaine. La société française Ankama a annoncé la création d’un nouveau studio montréalais d’environ 40 personnes avec comme première mission de concevoir un jeu massivement multijoueur (MMO).

 

Et aujourd’hui, c’était au tour du studio québécois Hibernum d’officialiser la création d’une quarantaine de postes, lui aussi, avant la fin de l’année. Hibernum compte présentement un peu moins de 100 employés, contre environ 50 en début d’année.

 

L’annonce d’Ankama a particulièrement retenu mon attention pour des raisons qui ne sont pas montréalaises, mais françaises.

 

En entrevue avec le cofondateur de l’entreprise, Anthony Roux, celui-ci y est allé d’une déclaration pour le moins honnête. Il n’aurait pas détesté poursuivre la croissance de son entreprise de plus de 400 employés en France, mais les lois du travail y sont beaucoup trop restrictives.

 

« Le problème, c’est qu’en France, quand on monte en puissance, on ne peut plus redescendre, m’a-t-il confié. Je ne peux plus évoluer en France, j’ai peur. Il y a plus de souplesse ici. Je peux avoir 50 employés un mois, 10 le mois d’après et 200 le suivant. »

 

M. Roux n’a pas choisi Montréal à cause des subventions. Interrogé à savoir s’il allait bel et bien se prévaloir des bénéfices du crédit d’impôt à la production de titres multimédias, qui pourrait lui faire économiser plus du tiers (37,5%) de ses frais de main-d’oeuvre, il semblait honnêtement un peu dérouté.

 

« Je n’en connais pas encore tous les détails, il faudra regarder. »

 

Un coup de fil chez Investissement Québec a confirmé que l’entreprise n’a pas encore présenté de demande, bien qu’elle doive d’abord être en opération pour le faire.

 

Vous imaginez, un entrepreneur québécois qui irait dire ailleurs ce genre de choses à propos des lois du travail québécoises?

 

 

Ça s'appelle une belle surprise qu'il aura en apprenant à propos des crédits d'impôts! Un homme heureux en perspective!:thumbsup:

 

http://blogues.lapresse.ca/technaute/techno/2013/09/18/un-entrepreneur-francais-qui-se-sauve-de-la-france-a-montreal/

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  • 2 semaines plus tard...

Ubisoft: 500 nouveaux emplois à Montréal

Publié le 30 septembre

 

 

L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft prend encore de l'expansion au Québec. Il annoncera ce matin la création d'un nouveau studio, la création de 500 emplois sur 7 ans et un investissement de 300 millions.

 

Ubisoft souhaiterait faire de ce nouveau studio son centre mondial pour les jeux en ligne.

 

Selon nos sources, le Conseil des ministres du gouvernement québécois a donné son aval au projet mercredi dernier. L'investissement de 300 millions inclut des immobilisations de 60 millions.

 

L'annonce d'Ubisoft se fera lors d'une conférence de presse en présence notamment de la première ministre, Pauline Marois, ainsi que des ministres Nicolas Marceau, Élaine Zakaïb et Jean-François Lisée. Le PDG du studio de Montréal Yannis Mallat et le vice-président des affaires corporatives Francis Baillet seront aussi présents.

 

Il s'agira du troisième projet d'expansion annoncé par Ubisoft en compagnie du gouvernement provincial depuis son arrivée au Québec, en 1997. Et chaque fois, en 2005 et en 2007, on avait annoncé la création de 1000 emplois additionnels au Québec.

 

Contrairement à ces deux occasions, il semble cette fois qu'il n'y aura aucune participation du gouvernement fédéral dans le projet. Aucun délégué du gouvernement Harper ne figure parmi les invités.

 

Tant à Montréal qu'à Québec et même Toronto, où elle a mis sur pied un studio en 2009, Ubisoft s'était jusqu'à présent concentrée sur les jeux à grand déploiement sur consoles.

 

Ses superproductions Assassin's Creed III et Far Cry 3, lancés l'automne dernier, ont connu du succès. Cet automne, Assassin's Creed 4: Black Flag et Watch Dogs sont également très attendus.

 

Mais au cours des dernières années, l'industrie du jeu s'est de plus en plus tournée vers d'autres types de production, notamment les jeux en ligne. C'est le créneau auquel s'attaquera le nouveau studio.

 

Au Québec, les entreprises de développement de jeux vidéo sont admissibles au crédit d'impôt pour la production de titres multimédias, un crédit remboursable qui couvre jusqu'à 37,5% des salaires des employés admissibles.

 

L'an dernier, ce crédit d'impôt a coûté 128 millions de dollars au Trésor québécois.

 

Du point de vue politique, l'annonce survient à point pour le gouvernement Marois, qui a subi les critiques de l'opposition au cours des dernières semaines après des annonces négatives sur le niveau d'emploi au Québec.

 

***

 

UBISOFT

 

Arrivée au Québec: 1997

 

Employés: 3000 au Québec (Montréal et Québec), 315 à Toronto

 

Principales productions québécoises:

 

> Assassin's Creed

 

> Far Cry

 

> Watch Dogs

 

 

Revenus 2012-2013:

 

1,75 milliard de dollars

 

(1,25 milliard d'euros)

 

Profits 2012-2013:

 

90,3 millions de dollars

 

(64,8 millions d'euros)

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201309/29/01-4694553-ubisoft-500-nouveaux-emplois-a-montreal.php

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Ubisoft : investissement majeur à Montréal

Le 30 septembre 2013 à 7h12 | Argent

 

La compagnie française Ubisoft annoncera ce matin la création d'un nouveau studio de jeux vidéo à Montréal qui favorisera la création de 500 emplois.

 

Ce projet représente un investissement de 300 millions $ sur 7 ans, dont 60 millions $ en immobilisation, selon La Presse.

 

L'annonce aura lieu ce matin à Montréal en présence de la première ministre Pauline Marois, en compagnie des ministres Nicolas Marceau, Elaine Zakaib et Jean-François Lisée.

 

C'est la troisième fois depuis 1997 qu'Ubisoft annonce un projet d'expansion en compagnie du gouvernement provincial.

 

Il semble qu'il n'y ait aucune participation du fédéral dans le projet, puisqu'aucun représentant du gouvernement Harper n'est invité à la conférence de presse.

 

http://argent.canoe.ca/nouvelles/ubisoft-investissement-majeur-montreal-30092013

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J'ai appris que Ubisoft va s'installer au dixième étage du 5455 avenue de Gaspé, l'étage est en chantier et la firme d'architecte qui occupait un coin de cet étage déménage ailleurs dans le même édifice.

 

J'imagine donc que c'est le studio de cette annonce.

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