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Le Carré Saint-Laurent / Le Central - 10,20 étages


mtlurb

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La question n'est pas d'avoir PLUS ou MOINS de réglementations. C'est d'en avoir des bonnes! Trop de tracasseries inutiles et ça tue l'initiative. Mais trop de laxisme, et le free-for-all pogne en décapitant des immeubles historiques et massacrant des trames urbaines viables. Les années 60 ont été un un exemple probant de ce qu'un développement sans balises pouvait faire de mal à la ville. Penser que les lois ou les réglementations sont inutiles est simpliste. D'habitude, quand il y a des restrictions, c'est parce qu'il y a eu de l'abus avant.....

 

Donc, réglementation INTELLIGENTE. C'est dur, oui. Mais c'est ça bien gouverner. On continue d'espérer qu'un bon leader-législateur finira par se présenter.:stirthepot:

 

Intelligente selon qui? Essai de creer un consensus sur la reglementation intelligente! Moins de reglementation favorise le developement organique d'une ville. Si on regarde le patrimoine architecturel protege a Montreal, le penchant actuel est a la suprotection et sert souvent d'excuse au statu-quo. Les annees 60, c'etait il y a de cela un demi-siecle! Faut pas l'oublier.

Je l'ai deja dit, il faudrait faire un inventaire complet de ce qui est a proteger, le reviser a tout les 25 ans, relaxer les contraintes et laisser le champs libre au developement sans entraves (i.e. le building n'est pas sur la liste? Le proprietaire en fait ce qu'il veut de la facon qu'il veut. S'il est sur la liste, le proprio le sait avant l'achat et ca fait partie du contrat).

Moins de regles, plus claires, et pre-etablies et ca va developper plus a Montreal. Ca et, hum, s'il pouvait avoir un environnement fiscal plus attrayant. Mais c'est une autre histoire...

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Intelligente selon qui? Essai de creer un consensus sur la reglementation intelligente! Moins de reglementation favorise le developement organique d'une ville. Si on regarde le patrimoine architecturel protege a Montreal, le penchant actuel est a la suprotection et sert souvent d'excuse au statu-quo. Les annees 60, c'etait il y a de cela un demi-siecle! Faut pas l'oublier.

Je l'ai deja dit, il faudrait faire un inventaire complet de ce qui est a proteger, le reviser a tout les 25 ans, relaxer les contraintes et laisser le champs libre au developement sans entraves (i.e. le building n'est pas sur la liste? Le proprietaire en fait ce qu'il veut de la facon qu'il veut. S'il est sur la liste, le proprio le sait avant l'achat et ca fait partie du contrat).

Moins de regles, plus claires, et pre-etablies et ca va developper plus a Montreal. Ca et, hum, s'il pouvait avoir un environnement fiscal plus attrayant. Mais c'est une autre histoire...

 

je suis bien d'accord... si c'est les vieux buildings qui empêchent le développement, qu'on les désigne et qu'on passe à autre choses.

 

Et pour la trame urbaine c'est vraiment pernicieux... s'il y avais moins d'entraves et un environnement fiscal plus attractif, les trous ne resteraient pas vides longtemps... imaginez le trou béant qu'on a avec la ville marie, si c'étais à New York, ça aurait été bouché il y a bien longtemps.

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Quadrilatère St-Laurent

Débat autour d'un projet difficile

Mise à jour le mardi 19 octobre 2010 à 9 h 58

 

Projet coin Saint-Laurent-Ste-Catherine

 

Le projet de revitalisation du boulevard St-Laurent est englué dans un imbroglio administratif et juridique qui impatiente le promoteur et désole les commerçants du secteur. Quant à la Ville de Montréal, elle rétorque qu'en s'engageant dans ce projet, le promoteur savait à quelles difficultés il ferait face.

 

Tel est l'essentiel du débat qui fait rage depuis quelques jours autour du Quadrilatère St-Laurent, un projet de développement immobilier destiné à revitaliser une portion cruciale du centre-ville, soit le boulevard St-Laurent, au sud de la rue Sainte-Catherine.

 

Le promoteur, la Société de Développement Angus (SDA), a annoncé cette semaine qu'à son avis, le projet ne verrait pas le jour avant quatre ou cinq ans.

 

Selon le président-directeur général de la SDA, Christian Yacarini, le Quadrilatère Saint-Laurent, qui doit notamment transformer des immeubles tels que le Monument national et le Café Cléopâtre, est entravé par des complications telles que le promoteur se dit « complètement paralysé ».

 

Le promoteur dit qu'il se heurte « au chaos ».

 

Au promoteur, qui a fait part de sa frustration au quotidien Le Devoir, la Ville de Montréal rétorque que la Société de développement Angus connaissait les risques et difficultés associés à ce projet avant de le proposer.

 

De plus, l'administration municipale affirme que d'autres projets au centre-ville se réalisent, quoi qu'en dise Christian Yaccarini. Car, selon ce dernier, il est laborieux de mener à bien des projets de développement à Montréal : « Quand tu es sur le terrain à essayer de développer cette ville, tu te heurtes au chaos », d'affirmer Christian Yacarini.

 

Les propos du PDG de la Société de développement Angus font réagir un autre acteur dans ce dossier, soit le directeur général de la Corporation de développement urbain du Faubourg Saint-Laurent et représentant des commerçants, Jérôme Vaillancourt. Celui-ci se dit étonné des propos du PDG de la SDA et déçu « d'en arriver à ce point-là après toutes ces années ».

 

Autrement dit, l'héritage qu'on va avoir c'est une verrue dans le coeur du quartier des spectacles pour les cinq prochaines années à moins qu'un acheteur potentiel se pointe à l'horizon, mais...

 

— Le directeur général de la Corporation de développement urbain du Faubourg Saint-Laurent et représentant des commerçants, Jérôme Vaillancourt

 

Un développement en deux étapes

 

La Société de développement Angus souhaitait mener à bien le projet du Quadrilatère Saint-Laurent en procédant par étapes.

 

Une première phase aurait consisté à rénover les immeubles entre le Monument national et le Café Cléopâtre. Puis, dans une deuxième phase, la SDA aurait développé et rénové un autre tronçon du boulevard Saint-Laurent, cette fois jusqu'à la rue Sainte-Catherine.

 

Mais un règlement municipal rend impossible ce développement par étapes. De plus, un litige juridique fait obstacle au promoteur; le propriétaire du Café Cléopâtre ayant refusé de déménager son commerce. Enfin, le promoteur fait face au défi de devoir préserver les façades de commerces avoisinant le Monument national. Ces façades décrépites sont menacées d'effondrement si les travaux ne sont pas menés avec toutes les précautions requises.

 

En janvier dernier, la SDA avait fait l'acquisition de deux terrains. À ce moment-là, le promoteur parlait de commencer ses travaux dès le mois d'août... Mais, malgré les retards qui affligent maintenant le projet, le promoteur fait preuve d'optimisme. D'autant plus que la construction d'un autre pan de ce projet est en cours, celle du 2-22 Sainte-Catherine, dans le Quartier des spectacles.

 

http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/10/19/002-Mtl-Quadrilatere-StLaurent.shtml

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Désolé de vous contredire, mais ces immeuble pourraient être préservés.

 

Avec le QDS, ces immeubles serait très convoités, j'imagine les cafés et terrasses pleines à craquées. Avec le derrière des immeuble aménagés ça serait fou !

 

Il faudrait une grosse job de réno, mais ça serait mieux que la thermopompe.

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:thumbsdown: J'ai été moi aussi vraiment déçu de la nouvelle, mais cependant pas trop surpris face au parcours ultra chaotique de ce projet et cela dès le départ. Je trouve aussi étrange que les trois projets de SDA, dans le secteur, aient trouvé autant d'embûches sur leur chemin.

 

A part le 2-22 qui enfin, grâce aux pressions politiques, semble vouloir avancer, les deux autres projets sont tombés à plat et il demeure un certain brouillard quant aux négociations et les arrangements avec les différents intervenants. Seul point commun aux trois projets: Yaccarini. Ce qui laisse songeur quant à ses capacités de négociateurs et ses compétences pour bien mener des dossiers aussi complexes.

 

D'ailleurs sa dernière déclaration sur le sujet, dramatise la situation en exagérant les délais de reconversion du quadrilatère et m'apparait comme une conclusion qui vise à mettre de la pression sur tout le monde.

 

On est plus à l'époque du développement spéculatif, il faut avoir des locataires ou des acheteurs sérieux avant de proposer un projet donné. Il faut aussi, bien évaluer les difficultés en présence et s'assurer de la bonne volonté de tous les propriétaires concernés en proposant des solutions réalistes et respectueuses des désirs de chacun. C'est une question d'intégrité et de bonne foi.

 

Maintenant la ville aura, à son tour, à expliquer la raison qui fait que le quadrilatère ne peut pas être développé en différentes phases. On peut comprendre le projet original qui prévoyait une grande surface de bureaux afin de relocaliser certains employés d'Hydro-Québec. Mais puisque les échéanciers prévus ont été dépassés et qu'il est clair qu'il ne semble pas y avoir d'autres locataires éventuels, la vocation du quadrilatère pourrait très bien changer sans nuire au développement harmonieux de la rue St-Laurent et du QDS.

 

Il faudra tout simplement faire un changement de zonage en prévoyant des projets mixtes qui s'insèreront peut-être mieux dans la trame urbaine, avec du résidentiel, commercial, etc. Ainsi le morceau sera plus facile à avaler et moins contraignant qu'un gros projet qui n'aboutit pas. Le Quartier des Spectacles pourra vivre avec un développement moins gigantesque pour ce secteur et aura évité au passage, une énorme thermo-pompe qui l'aurait dévisagé comme une chirurgie qui a mal tournée.

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je suis bien d'accord... si c'est les vieux buildings qui empêchent le développement, qu'on les désigne et qu'on passe à autre choses.

 

Et pour la trame urbaine c'est vraiment pernicieux... s'il y avais moins d'entraves et un environnement fiscal plus attractif, les trous ne resteraient pas vides longtemps... imaginez le trou béant qu'on a avec la ville marie, si c'étais à New York, ça aurait été bouché il y a bien longtemps.

 

N'oubliez pas que du laisser-faire trop large nous a donné du développement qui ne s'est pas soucié de son environnement, comme le rasage d'un quartier pour faire place à Radio-Canada (aujourd'hui on veut RE-construire le coin, et c'est tant mieux), ou l'arrivée d'une autoroute Bonaventure qui a finit de tuer un quartier comme Griffintown (moribond avant, mais c'était le coup de grâce), etc. N'oubliez pas non plus que quand il y a des règlements, c'est d'habitude parce qu'il y a eu de l'abus avant. Non il n'y a pas de consensus sur l'action intelligente. Il n'y a de consensus sur rien!! Une approche intelligente est à mon avis une approche équilibrée. Vous semblez faire de la lutte contre les règlements une question de principe. Je dis seulement que ce n'est pas ça le principe important. C'est plutôt de réglementer pour éviter des aberrations vues dans le passé, tout en n'inhibant pas l'initiative privée. Une approche équilibrée, c'est tout. Et oui, c'est difficile. Pourquoi croyez-vous qu'on passe notre temps à chiâler contre plusieurs politiciens? Les gens à la hauteur de la tâche ne sont pas légion.

 

Une des raisons qui expliquent la relative "laideur" (selon certains. Je suis moins tranché) de l'architecture montréalaise en général, c'est justement le manque de balises en vue d'inciter les développeurs à respecter certains principes dans le passé.

 

Il ne faut pas laisser au public tout faire, ce sera merdiquement bureaucratique. Mais il ne faut pas laisser tout faire aux privé non plus. Celui-ci n'aura pas intérêt à construire "plus beau" ou "plus original" ou en vue d'un développement à long terme de l'ensemble de la Ville. Il voudra construire pour faire un profit immédiat. C'est normal, mais ça peut très bien se transformer en parade de bâtisses banalement fonctionnelles. Il me semble que le juste milieu, dans ce domaine comme dans bien d'autres, est la voie à rechercher ardemment.

 

Et Malek, pour ce qui est de NY, va faire un tour du côté de Ground Zero. Y'a un trou qui traîne là depuis 9 ans....... (et puis, je parlais avec une habitante de NY il y a quelques mois: pour elle, NY est l'endroit où tout semble aller moins vite qu'ailleurs en terme de bureaucratie. Le syndrôme de "l'autre côté de la clôture".......)

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9 ans c'est des pinottes mon ami, surtout avec tout ce qui s'est passé depuis (2 récessions) et l'implication émotif du site même.

 

Pour le reste je suis pas trop d'accord avec toi, avec un environnement fiscal et réglementaire plus avantageux, radio canada n'aurait pas attendu 40 ans pour développer son parking, elle aurait déjà fait il y a belle lurette. Même chose pour griffintown, et tes autres exemples.

 

On parle de terrains "PRIME", dans le centre, c'est pas normal qu'ils restent vagues pendant des générations, c'est pas des terrains à Saint-Jovite là, c'est des terrains centraux, dans une ville centralisée avec une certaine importance.

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T'as raison, ce sont des terrains "prime", mais les avantages fiscaux n'expliquent pas à eux seuls tout le contexte. Il n'y a pas de marché pour les bureaux à Mtl, ce qui explique la vacance continuelle de plusieurs terrains. On a 3 millions de pieds carrés de bureaux vides à combler à l'heure actuelle. Il n'y a donc malheureusement pas de raisons de bâtir tout simplement.

 

Et puis, comme je l'ai déjà dit dans un autre fil, une étude récente de KPMG démontre que Mtl est loin d'être rébarbative aux entreprises en termes d'avantages fiscaux. En fait, elle se classe en haut de peloton.

 

Voici:

 

 

Montréal : deuxième ville canadienne où les entreprises sont le moins imposées et quatrième sur 41 villes du monde, selon une étude de KPMG

 

Un régime fiscal avantageux pour les entreprises place le Canada au deuxième rang, devant d’autres grandes économies occidentales

 

http://www.kpmg.com/Ca/fr/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Press-Releases/Pages/MontrealHasCanadasSecondLowestBusinessTaxCost,PlacingFourthOutof41GlobalCities-KPMGStudy.aspx

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Montréal : deuxième ville canadienne où les entreprises sont le moins imposées et quatrième sur 41 villes du monde, selon une étude de KPMG

 

Et puis?!! Les entreprises c'est une chose, mais les impôts personnels sont affreux poussant beaucoup de gens à l'exode.

 

Pourquoi un PDG et ses VPs mettraient leur bureau à Montréal, quand ils peuvent le faire à Toronto ou Calgary? Comment vont-ils faire pour attirer les gens ici si les conditions fiscales sont désastreuses?

 

Faut pas oublier que la croissance (démographique donc économique) de Montréal, du Québec et du Canada passent en premier par l'immigration et non la croissance naturelle... donc, le dilemme est entier, comment fait-on pour attirer des gens ici quand on est en compétition directe avec nos voisins à l'ouest et au sud?

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Il n'y a pas que les impôts qui sont en jeu. Le coût de la vie aussi est un facteur, et en ce sens, malgré les impôts, je demeure absolument convaincu qu'il est très avantageux de s'établir à Mtl par rapport à, mettons, Toronto ou Vancouver.

 

De plus, une étude de Concordia (il me semble, ou McGill?) montrait récemment que la possibilité d'une carrière internationale n'est pas nécessairement plus facile à Toronto qu'à Mtl. Ce qui dans l'avenir constituera un facteur supplémentaire pour conserver ou attirer des gens ici.

 

Troisièmement, quand, par exemple, des studios de jeux videos s,installent ici, ou des entreprises pharmaceutiques, ou d'autres, ils font remarquer l'abondance de talent local pour expliquer leur choix. Mtl ne se limite donc pas à devoir amener des gens ici de l'extérieur afin de combler les besoins des entreprises. Ces mêmes entreprises font aussi remarquer les avantages fiscaux, pour motiver leur choix. Les impôts personnels ne semblent pas constituer un facteur si rébarbatif, puisqu'en fin de compte, ces entreprises choisissent de s'installer ici et d'y engager des employés, ou d'en faire venir d'autres d'ailleurs. Si d'autres entreprises s'installent dans d'autres villes, je trouve que c'est probablement très réducteur d'en attribuer la faute uniquement aux impôts et taxes.

 

En fin de compte, coût de la vie avantageux, qualité de vie reconnue, avantages fiscaux avantageux, compétence de la main d'oeuvre locale surpassent impôts/taxes + élevés (mais dans quelle proportion? J'aimerais des chiffres précis là-dessus!)

 

There's a far bigger picture here than just personal taxes to take into account:stirthepot:......

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