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Palais des congrès de Montréal : discussions générales et actualités


Cataclaw

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il y a 6 minutes, _mtler_ a dit :

This is the price to pay for an “inclusive” society. We are watching the decline of the west à la vitesse Grand V. 

Je ne sais pas pourquoi mais ca semble etre un probleme nord americain. Je suis aller dans plusieurs pays sud americains et je n'ai pas vue autant de homeless intoxiqué. Meme chose en Europe. 

 

 

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  • 2 mois plus tard...

Palais des congrès de Montréal | La crainte d’une « lente marginalisation »

Julien Arsenault La Presse

Une « lente marginalisation » et une performance digne d’un établissement de « seconde zone » : c’est ce qui attend le Palais des congrès de Montréal faute d’un agrandissement, prévient sa présidente-directrice générale Emmanuelle Legault. En attendant Québec, l’endroit refuse par dizaines les demandes pour tenir des évènements parce qu’il est trop à l’étroit.

Publié à 0h46 Mis à jour à 5h00

En informant le gouvernement Legault des retombées économiques potentielles d’un élargissement de l’empreinte du Palais des congrès, sa dirigeante sert également une mise en garde à l’égard des perspectives si rien ne change.

« Le statu quo condamne le Palais à une lente marginalisation accompagnée d’une diminution marquée des retombées économiques générées, des emplois créés et des recettes fiscales pour les gouvernements », écrit Mme Legault.

Ce courriel émane d’une réponse à une demande effectuée en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Celle-ci provient du député et porte-parole péquiste en matière de tourisme, Pascal Bérubé, responsable du Palais des congrès lorsqu’il était ministre dans le gouvernement Marois.

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le Palais des congrès

L’agrandissement de l’endroit ne semble pas susciter l’enthousiasme au sein du gouvernement Legault. Devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), en décembre 2022, le ministre des Finances, Eric Girard, avait publiquement insinué qu’un agrandissement n’était pas nécessaire. Québec a pourtant déjà dépensé plus de 20 millions pour exproprier les terrains nécessaires, à l’est de la rue Saint-Urbain.

Mme Legault ne lâche pas le morceau pour autant. Dans son plaidoyer envoyé à la sous-ministre au ministère du Tourisme, Audrey Murray, et à deux autres personnes dont les noms sont caviardés, la gestionnaire fournit des prévisions sur les « évènements additionnels », les congrès supplémentaires et les retombées fiscales dans l’éventualité d’un agrandissement. Ces données ont également été caviardées. Québec a néanmoins une idée des bénéfices potentiels d’une expansion.

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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Emmanuelle Legault, présidente-directrice générale du Palais des congrès de Montréal

En conclusion : la demande future pour les évènements d’affaires est là. Le Palais, dans les conditions actuelles, ne pourra en tirer parti adéquatement.

Emmanuelle Legault, PDG du Palais des congrès de Montréal, dans son plaidoyer

Ce scénario, s’il se concrétise, aura des conséquences, prévient-elle. Sur deux décennies, les indicateurs « financiers et économiques » du Palais des congrès correspondront à ceux d’un centre de « seconde zone ». Ce que cela signifie ? Une perte d’attrait de la métropole pour les rendez-vous internationaux, affirme la CCMM.

« Progressivement, les plus grands congrès ne viendront pas ici », lance en entrevue son président et chef de la direction, Michel Leblanc, qui qualifie le dossier de « frustrant ». « Être un endroit de seconde zone, cela veut dire que ce n’est pas à Montréal que cela va se passer. »

Les documents diffusés par le Palais des congrès témoignent par ailleurs d’une proximité apparente avec le cabinet de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. À quelques reprises, on constate que des membres de son cabinet figurent dans des courriels internes à propos des réponses médiatiques à envoyer au nom de Mme Legault.

Reprise en marche

La pandémie de COVID-19 avait porté un dur coup aux activités du Palais des congrès en raison des restrictions sanitaires, qui empêchaient la tenue de rassemblements. On semble cependant avoir tourné la page sur cet épisode. La preuve : entre les mois de janvier et de juillet, le complexe a dû refuser 52 congrès et évènements par « manque des disponibilités ou d’espace », est-il précisé dans les documents transmis.

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Une entrée du Palais des congrès

Puisque de nombreuses informations sont caviardées, il n’a pas été possible d’obtenir des détails sur l’ampleur des évènements prévus. Les refus s’échelonnent jusqu’en 2026.

« C’est pas mal plein pour les deux prochaines années », affirme sans détour le président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière.

On travaille sur le moyen terme. À court terme, je ne peux rien faire. Pour environ 40 % des occasions potentielles, il faut dire non. La maison est ouverte, mais dans trois ou quatre ans.

Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal

Pour illustrer les limites du Palais des congrès, ce dernier rappelle le rassemblement de l’American College of Physicians que la métropole n’a pu accueillir en 2020 parce que « notre maison était trop petite ». Pendant ce temps, des complexes rivaux situés ailleurs au pays – comme Vancouver et Calgary – ont pu prendre de l’expansion ou sont en train d’accroître leur empreinte.

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Si Québec ne semble pas juger l’agrandissement du Palais des congrès nécessaire, il a tout de même déjà dépensé plus de 20 millions pour exproprier les terrains nécessaires, à l’est de la rue Saint-Urbain.

Il n’a pas été possible de s’entretenir avec Mme Legault, qui a évoqué un déplacement à Québec, lundi. Par courriel, celle-ci a dit ne pas pouvoir « en dire davantage » en ce qui a trait au dossier de l’agrandissement. Elle a toutefois indiqué que les turbulences pandémiques étaient chose du passé.

« Le Palais des congrès de Montréal a d’ailleurs connu un record historique dans son année financière 2022-2023 au niveau des retombées économiques des évènements d’affaires accueillis, chiffrées à 426 millions pour la métropole et le Québec », a écrit Mme Legault.

Au cours de cet exercice, l’endroit a été le théâtre de 280 évènements, une augmentation d’environ 16 % par rapport à l’année précédente.

Encore à l’analyse

Le constat de la présidente du Palais des congrès est bien différent du portrait brossé par la ministre du Tourisme, Caroline Proulx – responsable du Palais des congrès de Montréal –, lorsqu’elle répondait à une question de M. Bérubé lors de l’étude des crédits budgétaires, le 26 avril dernier.

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le Palais des congrès

Interrogée à savoir si le gouvernement allait mettre de l’avant le projet d’agrandissement avant la fin de son actuel mandat, Mme Proulx avait répondu que l’analyse se poursuivait puisque le tourisme d’affaires avait effectué un « 180 degrés » avec la pandémie.

« Nous sommes passés de 100 % en présentiel à 100 % en virtuel, avait-elle dit. Ce que l’on s’affaire à effectuer présentement, c’est une analyse dans le monde entier pour savoir si le modèle reviendra comme avant ou s’il se modifiera. »

En entrevue téléphonique avec La Presse, M. Bérubé estime que les récents refus enregistrés par le Palais des congrès faute de disponibilité et d’espace témoignent de la nécessité de confirmer l’expansion du complexe. À son avis, c’est une « façon d’aller chercher de l’argent extérieur » pour « l’hôtellerie et le secteur de la restauration » tout en maintenant la compétitivité internationale de la métropole.

Le cabinet de Mme Proulx n’a pas rendu la ministre disponible pour commenter le plaidoyer effectué par Mme Legault en juillet dernier. Dans une déclaration envoyée par courriel, il a reconnu l’année financière « exceptionnelle 2022-2023 » du Palais des congrès, en ajoutant qu’il était toujours « trop tôt » pour parler d’agrandissement.

Avec la collaboration d’André Dubuc, La Presse

Le Palais des congrès de Montréal en bref

Présidente-directrice générale : Emmanuelle Legault

Inauguration : 27 mai 1983

Superficie en location : 508 756 pieds carrés (47 265 mètres carrés)

Nombre d’étages : 7

Salles et espaces  : 113

Visiteurs annuels : Plus de 1 million de personnes

Source : Palais des congrès de Montréal

En savoir plus

  •  

     

    2002
    Année ayant marqué la fin d’une phase antérieure d’agrandissement

    Source : Palais des congrès de Montréal

     

     

    339
    Nombre d’évènements accueillis par le Palais des congrès dans l’année ayant précédé la crise sanitaire

    Source : Palais des congrès de Montréal

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Adaptation Futures 2023 | Montréal reçoit une conférence mondiale sur l’adaptation aux changements climatiques

Stéphane Blais

Les ministres de l’Environnement Steven Guilbeault et Benoit Charette ainsi que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, participent à la conférence Adaptation Futures 2023, la plus grande conférence mondiale sur l’adaptation aux changements climatiques, qui se tient à Montréal cette semaine.

Le Palais des congrès est l’hôte d’un évènement qui réunit des chercheurs, des responsables politiques, des membres de la société civile et des entreprises privées du monde entier, qui échangeront, dans les prochains jours, sur les meilleures pratiques d’adaptation aux changements climatiques, mais discuteront également du point de non-retour, c’est-à-dire du moment où l’adaptation n’est plus possible.

« Il y a 2200 personnes inscrites, alors ça risque d’être un record pour la conférence Adaptation Futures, mais ce n’est pas tout à fait surprenant compte tenu de l’ampleur des impacts des changements climatiques qui semblent s’amplifier d’une année à l’autre », a indiqué Alain Bourque, directeur du consortium Ouranos.

Ouranos organise l’évènement, en partenariat avec le gouvernement du Canada et le Programme scientifique mondial pour l’adaptation (WASP) des Nations unies.

Adaptation et mal adaptation

L’évènement est l’occasion de partager des connaissances sur les bonnes solutions d’adaptation, mais aussi sur les mauvaises.

Par exemple, face à l’érosion côtière dans l’est du Québec, « on a beaucoup eu tendance, dans le passé, à enrocher les zones côtières pour tenter de réduire le risque d’inondation ou de vagues qui viennent frapper sur les maisons […], mais on a appris à plusieurs égards que ça ne faisait qu’accélérer les taux d’érosion de chaque côté des enrochements, donc on faisait juste déplacer le problème », a expliqué Alain Bourque en indiquant que dans certains cas, la solution est plutôt de déplacer des maisons et des villages.

Ailleurs dans le monde, ce sont des populations entières qui devront être déplacées, car il arrivera un point de non-retour où l’adaptation ne sera plus possible.

« Le meilleur exemple des limites de l’adaptation, c’est probablement le cas classique du rehaussement du niveau de la mer qui va mettre à risque certaines îles du Pacifique » et « on commence à parler de solutions qui visent à déplacer l’ensemble des habitants de ces îles-là, en Nouvelle-Zélande par exemple. Ça nous rappelle l’urgence et les bénéfices à atteindre la carboneutralité le plus rapidement possible pour éviter de dépasser les limites de l’adaptation », a souligné le directeur d’Ouranos.

Des représentants de nombreux pays du Sud participent au sommet, car ce sont souvent les régions de l’hémisphère Sud qui sont touchées de plein fouet par les dérèglements du climat.

Dans le futur, « le Bangladesh risque d’être inondé à presque la moitié de sa superficie. En matière d’adaptation, c’est clair que le Bangladesh à lui seul ne sera pas capable de gérer toutes ces problématiques-là », a expliqué Alain Bourque en soulignant que les enjeux liés aux réfugiés climatiques font partie des thèmes qui seront abordés dans différents ateliers.

Adapter l’économie aux changements climatiques

Plusieurs entreprises privées participeront à des ateliers de la conférence Adaptation Futures 2023 qui aborderont le sujet des perturbations des chaînes d’approvisionnement par le dérèglement du climat.

« Des entreprises sont frappées par des évènements météorologiques extrêmes et violents et les chaînes d’approvisionnement sont perturbées par des inondations en Thaïlande ou encore par des tempêtes de neige et de verglas au Texas et au final, ça commence à avoir un impact sur les prix des denrées et des produits, donc il y a une partie des impacts des changements climatiques qui est liée à l’inflation », a expliqué Alain Bourque.

Des représentants de producteurs d’énergie, comme Hydro-Québec, sont également présents pour partager les façons d’adapter leurs activités aux changements climatiques.

« On l’a vu ici au Québec avec Hydro-Québec, qui a eu des problèmes avec le transport et la distribution de l’énergie » lors d’évènements météo extrêmes, a souligné Alain Bourque en faisant référence notamment aux récents incendies de forêt, mais aussi à d’autres évènements météorologiques comme le verglas et les inondations, qui ont perturbé la distribution d’électricité.

Les espèces ne sont pas toutes égales

Toutes les espèces ne sont pas égales devant les changements climatiques. « Il y aura des gagnants et des perdants », a souligné le directeur d’Ouranos.

« C’est une chose pour un oiseau de suivre son enveloppe climatique et de se déplacer davantage au Nord s’il fait trop chaud au Sud, mais c’est une autre chose pour un arbre qui a les deux pieds plantés dans le sol et qui ne peut pas se déplacer comme un oiseau. »

Dans plusieurs régions du monde, « des forêts dépérissent », car les arbres n’ont pu s’adapter à leur nouveau climat et « quand il y a du temps violent, des orages et des éclairs, ces forêts-là sont beaucoup plus propices à passer au feu puisqu’elles ne sont pas en pleine santé à cause des changements du climat qui se déroulent trop rapidement », a expliqué Alain Bourque.

L’adaptation au Québec

Alain Bourque a récemment été nommé coprésident du comité d’experts qui conseillera le gouvernement de François Legault en matière d’adaptation aux changements climatiques.

Selon lui, les principaux enjeux d’adaptation au Québec concernent l’érosion côtière, mais aussi l’augmentation d’inondations dans les villes.

Il faut donc considérer « un retour à l’état naturel de certaines de nos rivières où il y avait autrefois beaucoup de milieux humides autour d’elles qui servaient d’éponge » et « réinstaurer des milieux humides, des milieux naturels pour mieux gérer l’eau ». C’est ce qu’on appelle des solutions d’adaptation climatiques fondées sur la nature.

« On va probablement voir apparaître des enjeux liés aux glissements de terrain » causés par les précipitations extrêmes, a ajouté le coprésident du comité sur l’adaptation.

Il a également mentionné les conséquences de la fonte du pergélisol et « naturellement, il y a, comme partout dans le monde, cette transformation graduelle liée aux changements climatiques de nos écosystèmes, nos forêts, nos rivières qui se réchauffent et donc qui génèrent des enjeux de qualité de l’eau de plus en plus croissants ».

C’est la première fois que le Canada est l’hôte d’une conférence de la série « Adaptation Futures ». Ces conférences sont organisées aux deux ans depuis 2011.

L’édition 2023 se déroule « sous une forme hybride », pour permettre de réduire les GES liés aux déplacements, « tout en offrant une flexibilité pour la participation ».

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