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Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)


loulou123

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D'autres appuis local pour demeurer sur les lieux...

 

http://www.fugues.com/245317-7237-article-l-avenir-de-radio-canada-est-ici.html

 

RADIO CANADA

 

L'AVENIR DE RADIO-CANADA EST ICI

 

defaut_petit.jpg

Publié le 21 mars 2016 à 14h02

Collaboration Spéciale

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La décision de la Société Radio-Canada de mettre en vente et de quitter le site de la Maison de Radio-Canada suscite de nombreuses réactions, la plupart négatives, devant ce qui constitue, notamment, un abandon de la Société d’État face à ses responsabilités et ses engagements envers la communauté du Centre-Sud.Pourtant, dès 2007, la Société Radio-Canada avait manifesté son ouverture face au milieu en organisant une large consultation sur un projet de redéveloppement du site et en mettant sur pied un comité-conseil regroupant des organismes représentatifs du quartier.

 

Dans le cadre de ses travaux, ce comité-conseil a dégagé cinq grandes recommandations devant guider la réalisation du projet :

 

« Être l’occasion pour Radio-Canada de confirmer son implantation dans l’est du centre-ville, de se donner une mission locale et d’accroitre sa présence et ses retombées dans le quartier;

 

Assurer une diversité des ménages dans le quartier et sur le site, en répondant notamment aux besoins de logements (....);

 

Renforcer le pôle culturel, économique et de service que constitue la Cité des ondes;

 

Assurer l’intégration urbaine du site de la Maison Radio-Canada avec le quartier;

 

Améliorer le cadre de vie dans le quartier de façon à attirer les clientèles, les activités et les investissements visés, ce qui interpelle le secteur privé, les trois paliers de gouvernement et le milieu communautaire. »

 

Suite à une consultation publique sur le projet, tenue en 2009, l’Office de consultation publique de Montréal soulignait dans son rapport que cette vision intégrée du développement du secteur avait suscité l’adhésion d’une grande majorité des quelques 500 participants.

Le dialogue établi alors témoignait de l’engagement de Radio-Canada à l’égard du milieu et constituait une certaine forme de réparation pour la destruction du Faubourg à M’lasse, lors de son implantation sur le site durant les années ‘60.

 

Que la tour et les installations actuelles ne répondent plus aux besoins du diffuseur public, soit. Que Radio-Canada entende réduire ses coûts tout en se dotant d’installations plus adéquates, soit. Mais la Société d’État ne peut le faire sans égard pour le milieu qu’elle a dévasté pour s’y installer, sans considération pour ce quartier qui a travaillé dur pour se reconstituer, bref elle doit se comporter en citoyenne corporative responsable plutôt qu’en souveraine inconséquente.

 

Une conséquence prochaine de son départ sera le démantèlement de la Cité des Ondes, qui entraînera la décomposition d’un pôle économique important du Centre-Sud. Cette industrie et ses travailleurs sont déterminants pour le dynamisme et l’économie du quartier, notamment pour les commerces de la rue Sainte-Catherine.

 

La Société Radio-Canada et ses artisans demeurent une source de fierté et ont valeur de symbole pour de nombreux Québécois et Canadiens, toujours attachés à leur principal diffuseur public. Ils le sont également pour nous, citoyen-ne-s du Centre-Sud.

 

Le retrait de la Société Radio-Canada de l’opération de redéveloppement de son site efface les efforts de planification et de concertation consentis depuis 2007 et, malgré les assurances de Mes. Lacroix et Lalande, compromet sérieusement la mise en œuvre de l’accord de développement intervenu avec la Ville de Montréal, en 2009.

 

De plus, ce projet doit s’insérer dans une vision de développement glo-bale de l’Est du centre-ville (CHUM, Quartier de la santé, réaménagement des berges du fleuve, recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, etc.), dont l’élaboration relève de la Ville de Montréal.

 

À la lumière des impacts anticipés aux plans social, économique et urbain, nous nous attendons à ce qu’un nouveau projet global et concerté suscitant l’adhésion de la communauté soit élaboré par Radio-Canada, qui doit continuer d’assumer le leadership et le rôle de catalyseur qui lui incombe toujours dans les circonstances.

 

Cette lettre est signée par l‘ensemble des organismes suivants :

 

Association des résidents et résidentes des

Faubourgs de Montréal

Centre St-Pierre

Comité logement Ville-Marie

Corporation de développement communautaire Centre-Sud

Écomusée du fier monde

Fédération des coopératives d’habitation intermunicipale du Montréal

Métropolitain

Fédération des OBNL d’habitation de Montréal

Habiter Ville-Marie

Inter-Loge

Société de développement commercial du Village

Table de concertation du faubourg Saint-Laurent

Tous pour l’aménagement du Centre-Sud

Voies culturelles des Faubourgs

 

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http://journalmetro.com/actualites/national/937215/tour-de-radio-canada-joly-refuse-de-sen-meler/

 

OTTAWA – La ministre fédérale du Patrimoine, Mélanie Joly, refuse de se prononcer sur la valeur patrimoniale de la tour de Radio-Canada à Montréal ou sur ses préférences quant à son avenir.

 

Le gouvernement «a une responsabilité historique» face à la bâtisse qui a été mise en vente, mais également «une indépendance», a-t-elle fait valoir en mêlée de presse, mercredi.

 

Ultimement, il reviendra donc à la société d’État de prendre une décision après avoir étudié «tous les scénarios» concernant l’avenir de la tour, a insisté Mme Joly.

 

Lorsqu’on lui a demandé si, comme titulaire du ministère du Patrimoine, elle jugeait que la tour devrait rester debout ou si elle avait une valeur patrimoniale, elle n’a pas voulu commenter.

 

«Pour nous, vraiment, le plus important c’est que ça soit un milieu de travail de qualité, qui puisse répondre aux besoins du numérique», a-t-elle offert.

 

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) a demandé il y a un mois l’intervention du gouvernement fédéral afin qu’il ordonne à la haute direction de la société d’État de mettre de côté son plan de vendre son siège social dans l’est de Montréal.

 

La présidente du SCRC, Johanne Hémond, a dit trouver tout à fait «incompréhensible» de voir la haute direction s’«acharner» à vouloir vendre un patrimoine appartenant à tous les Canadiens alors que le nouveau gouvernement réinvestit dans le diffuseur public.

 

La ministre Joly s’est justement réjouie mercredi de l’injection d’une somme de 675 millions $ sur cinq ans pour Radio-Canada, confirmée mardi dans le budget du ministre des Finances, Bill Morneau.

 

«Ça fait 30 ans qu’il n’y a pas eu un investissement aussi important en arts et en culture et on peut même dire qu’on est un des seuls pays au monde à investir aussi massivement en arts et en culture, alors on est très content», a-t-elle affirmé après la réunion du caucus libéral.

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Est-ce qu'on peut laisser Radio-Canada prendre les décisions qu'elle juge le plus approprié pour son avenir? À ce que je sache, ses dirigeants ne sont pas élus par la population. Ceux-ci peuvent donc prendre les décisions qu'ils croient le plus approprié pour assurer le succès de leur entreprise, tel QU'ILS le veulent. À mes yeux, c'est malsain de demander à une entreprise de rester sur place uniquement pour des raisons «sociales». La mission première de Radio-Canada est de créer du contenu culturel/informatif. Pas de gérer des problématiques sociales. Aussi, à ce que je croit, vous n'avez pas toutes les informations relativement au projet de déménagement. Donc avant de dire que les dirigeants sont pourris, tournez votre langue sept fois...

Modifié par ThinkBig
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Est-ce qu'on peut laisser Radio-Canada prendre les décisions qu'elle juge le plus approprié pour son avenir? À ce que je sache, ses dirigeants ne sont pas élus par la population. Ceux-ci peuvent donc prendre les décisions qu'ils croient le plus approprié pour assurer le succès de leur entreprise, tel QU'ILS le veulent. À mes yeux, c'est malsain de demander à une entreprise de rester sur place uniquement pour des raisons «sociales». La mission première de Radio-Canada est de créer du contenu culturel/informatif. Pas de gérer des problématiques sociales. Aussi, à ce que je croit, vous n'avez pas toutes les informations relativement au projet de déménagement. Donc avant de dire que les dirigeants sont pourris, tournez votre langue sept fois...

Quand on exproprié des familles et commerces pour implanter une service publique, oui il y a une responsabilité sociale après quon change d'idée...ils nous prennent pour qui? C'est comme ils n'ont rien appris avec Mirabel. Coudon c'est juste au Québec qui ça se passe d'meme ?

 

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RADIO CANADA

 

L'AVENIR DE RADIO-CANADA EST ICI

 

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Publié le 21 mars 2016 à 14h02

Collaboration Spéciale

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La décision de la Société Radio-Canada de mettre en vente et de quitter le site de la Maison de Radio-Canada suscite de nombreuses réactions, la plupart négatives, devant ce qui constitue, notamment, un abandon de la Société d’État face à ses responsabilités et ses engagements envers la communauté du Centre-Sud.Pourtant, dès 2007, la Société Radio-Canada avait manifesté son ouverture face au milieu en organisant une large consultation sur un projet de redéveloppement du site et en mettant sur pied un comité-conseil regroupant des organismes représentatifs du quartier.

 

Dans le cadre de ses travaux, ce comité-conseil a dégagé cinq grandes recommandations devant guider la réalisation du projet :

 

« Être l’occasion pour Radio-Canada de confirmer son implantation dans l’est du centre-ville, de se donner une mission locale et d’accroitre sa présence et ses retombées dans le quartier;

 

Assurer une diversité des ménages dans le quartier et sur le site, en répondant notamment aux besoins de logements (....);

 

Renforcer le pôle culturel, économique et de service que constitue la Cité des ondes;

 

Assurer l’intégration urbaine du site de la Maison Radio-Canada avec le quartier;

 

Améliorer le cadre de vie dans le quartier de façon à attirer les clientèles, les activités et les investissements visés, ce qui interpelle le secteur privé, les trois paliers de gouvernement et le milieu communautaire. »

 

Suite à une consultation publique sur le projet, tenue en 2009, l’Office de consultation publique de Montréal soulignait dans son rapport que cette vision intégrée du développement du secteur avait suscité l’adhésion d’une grande majorité des quelques 500 participants.

Le dialogue établi alors témoignait de l’engagement de Radio-Canada à l’égard du milieu et constituait une certaine forme de réparation pour la destruction du Faubourg à M’lasse, lors de son implantation sur le site durant les années ‘60.

 

Que la tour et les installations actuelles ne répondent plus aux besoins du diffuseur public, soit. Que Radio-Canada entende réduire ses coûts tout en se dotant d’installations plus adéquates, soit. Mais la Société d’État ne peut le faire sans égard pour le milieu qu’elle a dévasté pour s’y installer, sans considération pour ce quartier qui a travaillé dur pour se reconstituer, bref elle doit se comporter en citoyenne corporative responsable plutôt qu’en souveraine inconséquente.

 

Une conséquence prochaine de son départ sera le démantèlement de la Cité des Ondes, qui entraînera la décomposition d’un pôle économique important du Centre-Sud. Cette industrie et ses travailleurs sont déterminants pour le dynamisme et l’économie du quartier, notamment pour les commerces de la rue Sainte-Catherine.

 

La Société Radio-Canada et ses artisans demeurent une source de fierté et ont valeur de symbole pour de nombreux Québécois et Canadiens, toujours attachés à leur principal diffuseur public. Ils le sont également pour nous, citoyen-ne-s du Centre-Sud.

 

Le retrait de la Société Radio-Canada de l’opération de redéveloppement de son site efface les efforts de planification et de concertation consentis depuis 2007 et, malgré les assurances de Mes. Lacroix et Lalande, compromet sérieusement la mise en œuvre de l’accord de développement intervenu avec la Ville de Montréal, en 2009.

 

De plus, ce projet doit s’insérer dans une vision de développement glo-bale de l’Est du centre-ville (CHUM, Quartier de la santé, réaménagement des berges du fleuve, recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, etc.), dont l’élaboration relève de la Ville de Montréal.

 

À la lumière des impacts anticipés aux plans social, économique et urbain, nous nous attendons à ce qu’un nouveau projet global et concerté suscitant l’adhésion de la communauté soit élaboré par Radio-Canada, qui doit continuer d’assumer le leadership et le rôle de catalyseur qui lui incombe toujours dans les circonstances.

 

Cette lettre est signée par l‘ensemble des organismes suivants :

 

Association des résidents et résidentes des

Faubourgs de Montréal

Centre St-Pierre

Comité logement Ville-Marie

Corporation de développement communautaire Centre-Sud

Écomusée du fier monde

Fédération des coopératives d’habitation intermunicipale du Montréal

Métropolitain

Fédération des OBNL d’habitation de Montréal

Habiter Ville-Marie

Inter-Loge

Société de développement commercial du Village

Table de concertation du faubourg Saint-Laurent

Tous pour l’aménagement du Centre-Sud

Voies culturelles des Faubourgs

 

Juste une gang de pleurnichards. Eille c'est pas Radio-Can qui a voulu aller là dans les années 60, c'est Drapeau qui l'a forcé à y aller pis yé mort facque on va pas aller le déterrer pour l'engueuler. Et depuis quand Rad-Can a été un plus pour le quartier? Jamais. Elle est tellement fermée sur elle-même qu'elle vit en parallèle du quartier, aucun apport whatsoever. Le quartier va se ressouder en redéveloppant 100% du site et en emménant une nouvelle population résidentielle, qu'on foute la paix à la SRC et qu'on la laisse aller où elle veut. Gang de braillards qui s'apitoient sur leur pôôôvre sort...

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Quand on exproprié des familles et commerces pour implanter une service publique, oui il y a une responsabilité sociale après quon change d'idée...ils nous prennent pour qui? C'est comme ils n'ont rien appris avec Mirabel. Coudon c'est juste au Québec qui ça se passe d'meme ?

 

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Si RC quitte, le terrain sera remplacer par des tours d'habitations. Mirabel, même si l'aéroport international a fail, le complexe est encore utilisé pour les vols cargo et pour Bombardier et cie. Mirabel est/sera un pôle aéronautique de calibre mondial. Oui le plan A a fail, mais le plan B (maintenant), est une réussite. Ils ont réussi la transition, maintenant un hub pour fabrication-réparation, recherches et développements, et centre de formation. 30 compagnies, environ 100,000 tonnes de cargo par année, Montréal-Mirabel est le 3e hub aéronautique au monde. Si on n'avait pas construit l'aéroport de Mirabel, nous n'aurions jamais eu la chance de développer quelque chose de similaire après 1990.

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Elle est pleine de boucane:

 

Mélanie Joly n'entend pas se mêler de l'avenir de la tour de Radio-Canada

 

La ministre fédérale du Patrimoine, Mélanie Joly, refuse de se prononcer sur la valeur patrimoniale de la tour de Radio-Canada à Montréal et sur ses préférences quant à son avenir.

 

LA PRESSE CANADIENNE

Le gouvernement « a une responsabilité historique » par rapport à la bâtisse qui a été mise en vente, mais Radio-Canada a également « une indépendance », a-t-elle fait valoir en mêlée de presse, mercredi.

 

Ultimement, il reviendra donc à la société d'État de prendre une décision après avoir étudié « tous les scénarios » concernant l'avenir de la tour, a insisté Mme Joly.

 

Lorsqu'on lui a demandé si, comme titulaire du ministère du Patrimoine, elle jugeait que la tour devrait rester debout ou si elle avait une valeur patrimoniale, elle n'a pas voulu commenter. Elle a soutenu que le plus important était de s'assurer d'avoir un milieu de travail de qualité « qui puisse répondre aux besoins du numérique ».

 

Pour nous, vraiment, le plus important c'est que ça soit un milieu de travail de qualité, qui puisse répondre aux besoins du numérique.

 

La ministre fédérale du Patrimoine, Mélanie Joly

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) a demandé il y a un mois l'intervention du gouvernement fédéral afin qu'il ordonne à la haute direction de la société d'État de mettre de côté son plan de vendre son siège social dans l'est de Montréal.

 

La présidente du SCRC, Johanne Hémond, a dit trouver tout à fait « incompréhensible » de voir la haute direction s'« acharner » à vouloir vendre un patrimoine appartenant à tous les Canadiens, alors que le nouveau gouvernement réinvestit dans le diffuseur public.

 

675 millions de dollars sur 5 ans

 

Mélanie Joly s'est justement réjouie des investissements de 675 millions de dollars sur 5 ans pour Radio-Canada confirmés, mardi, dans le budget du ministre des Finances, Bill Morneau.

 

« Ça fait 30 ans qu'il n'y a pas eu un investissement aussi important en arts et en culture et on peut même dire qu'on est un des seuls pays au monde à investir aussi massivement en arts et en culture, alors on est très content », a-t-elle affirmé après la réunion du caucus libéral.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/03/23/002-joly-tour-radio-canada-montreal-budget-investissements.shtml

 

 

Faut tu etre plein de vent ou quoi?

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http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/03/23/002-joly-tour-radio-canada-montreal-budget-investissements.shtml

 

C'est sûr que c'est une bataille qui va soulever des passions et qui n'en restera pas là. Personnellement je n'ai absolument rien lu de sérieux qui oblige Radio-Canada à déménager hors du quartier, pour faire un passage réussi au numérique. Je pose donc la question: en quoi la SRC, du fait de construire des installations modernes à la fine pointe de la technologie sur ses propres terrains, manquerait-elle son virage numérique?

 

Ici dès le départ, la SRC ne peut pas invoquer le manque d'espace. C'est clair qu'il y a d'autres motivations derrière tout ça, qui n'ont rien à voir avec l'excuse du numérique. A cela s'ajoute le manque de transparence qui m'inquiète beaucoup. Puisque nous avons déjà été plus qu'éprouvés par toutes sortes de malversations et corruptions, gouvernement-entreprise dans le domaine de la construction. On sera donc nettement plus prudent maintenant avec l'argent public, surtout à voir comment ce dossier a été mené de façon amateur depuis ses débuts, selon plusieurs experts.

 

Une chose est sûre, les gens sur ce forum qui fustigent les défenseurs du quartier centre-sud, avec des commentaires désobligeants, n'apportent comme d'habitude aucun éclairage supplémentaire pour faire avancer les choses. C'est le temps ici justement d'être rigoureux et de poser les bonnes questions, en fouillant profondément pour trouver les bonnes réponses et proposer les meilleures solutions.

 

Je ferais remarquer au passage que certains syndicats à la SRC se sont déjà prononcés contre le déménagement hors du quartier. J'imagine que ces employés ont une vue de l'intérieur assez claire sur la situation. Donc leur prise de position devrait être entendue avec la même attention, surtout qu'ils sont directement concernés par le problème. Allons-nous comme des imbéciles les traiter de braillards? Est-ce la seule réponse intelligente à leur servir? Rendrons-nous service à la communauté toute entière de cette façon? Permettez-moi d'en douter.

 

Si on regarde le plus grand tableau. On a dévitalisé tout un quartier pour faire place à la SRC. Les conséquences de ce désastre urbain se font encore sentir aujourd'hui (on ne peut donc pas seulement dire que c'est du passé), puisqu'on n'a jamais redéveloppé la majorité des espaces laissés vacants. Un coup dure économique qui se poursuit toujours aujourd'hui et qui donnerait le coup de grâce définitif, si rien de concret et d'immédiat n'est proposé en remplacement, dans le processus décisionnel.

 

Les gens du centre-sud ne veulent tout simplement plus être traités comme des citoyens de seconde zone. Ils ont donc raison de s'opposer à cette menace qui plane sur leurs têtes. Parce que personne n'est arrivé avec une réponse satisfaisante, qui leur permettrait d'envisager avec confiance un avenir meilleur. La balle est donc dans le camp de la SRC et politiquement, elle interpelle directement le gouvernement fédéral.

 

Avant toute chose, un terrain abandonné de cette ampleur, même à court terme, aurait des conséquences économiques inacceptables pour les affaires du quartier. En toute logique, cet état de fait contribuerait à créer un déséquilibre majeur dans l'offre et la demande, en noyant le marché, tout en faisant baisser considérablement la valeur foncière de tout le secteur. Or le fédéral ne peut cavalièrement s'en laver les mains, en se cachant derrière l'indépendance de la société d'état.

 

Comme c'est le fédéral qui a installé la SRC sur ces immenses terrains. Il serait aujourd'hui très mal avisé d'invoquer la neutralité. Mais doit assumer pleinement ses responsabilités, puisqu'il est l'initiateur, à la source du problème lui-même.

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Et depuis quand Rad-Can a été un plus pour le quartier? Jamais.

 

La plupart des restos du coin vivent en partie par les employés qui vont luncher le midi. Ce n'est pas négligeable. Dis pas n'importe quoi.

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Encore une fois: en quoi le fait de rester dans l'est du centre-ville nuirait au mandat de Radio-Canada?

 

On a des gens ici qui vont insulter les gens demandant qu'ils restent dans l'est du centre-ville, demandant qu'on laisse à Radio-Canada le soin d'aller où c'est le mieux pour eux. Est-ce que Canada a expliqué en quoi partir quelques centaines de mètres vers l'ouest améliore leur capacité à remplir leur mandat? Il me semble que lorsque qu'on se permet de passer aux insultes, on devrait avoir une justification solide, détaillée, complète. Bref, que son point soit une vérité universelle, ou sinon de laisser les insultes en dehors de la discussion du forum.

 

J'attends toujours cette explication. Cette position géographique change quoi, concrètement?

 

L'organisme est ultra-subventionnée et une société de la couronne. On a tous quelque chose à dire sur la façon que notre argent est dépensée. C'est un débat sain.

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