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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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Mets-en enculage de fourmis... le problème est justement réglé!

J'utilise la navette CHUM à chaque jour et tout le monde est vraiment impressionné par l'efficacité du service et les économies réalisées.

J'étais moi-même assez outré de l'argent dépensé en taxi (tsé ma boss m'avait donné un carnet de coupons-taxi complet au cas où j'aurais à me déplacer entre les hôpitaux cet été; j'ai été honnête alors je ne les ai pas utilisés pour usage personnel, mais rien ne garantit que ce fut le cas pour tous!), mais la direction a bien agi dans ce dossier, en réalisant le prix des déplacements.

 

Anyway...

 

C'est dommage, y'a un document vidéo super clair dans l'intranet du CHUM, une présentation du projet par le DG avec plein de rendus vidéos dans tous les angles, avec toutes les étapes... Mais je n'ai aucune idée comment le rendre accessible à tous!

Je tâcherai du moins de vous en faire un résumé bientôt, en essayant de vous fournir des captures d'écran (mais c'est l'ordi de la job et c'est pas le plus performant du monde...).

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  • 4 semaines plus tard...

Publié le 14 janvier 2009 à 06h20 | Mis à jour à 06h22

CHUM: une «folie», selon un ex-consultan

 

Ariane Lacoursière

La Presse

La décision du gouvernement de bâtir le futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) en partenariat public-privé (PPP) est basée sur des prévisions «peu rigoureuses» et «irréalistes», dénonce le chercheur en politiques sociales, Stephan A. Brunel. Impliqué autrefois dans le projet du futur CHUM, M. Brunel estime aujourd'hui que construire le nouvel hôpital en mode PPP est une «folie».

 

M. Brunel a été engagé comme consultant indépendant par le CHUM en janvier 2006. Il a aidé l'équipe de planification du CHUM à déterminer si le futur hôpital devait être construit en mode PPP ou en mode conventionnel public. Les résultats de cette analyse sont contenus dans les dossiers d'affaires initiaux (DAI) du CHUM.

 

Selon M. Brunel, les DAI ne sont «ni rigoureux ni fiables». Ils vantent volontairement le mode PPP et dénigrent sans raison le mode conventionnel.

 

Les DAI prévoient que la construction du CHUM en mode conventionnel engendrerait des coûts de 24% supérieurs au mode PPP. M. Brunel estime que ces prévisions sont fausses. «Les risques les plus farfelus ont été imaginés pour le mode conventionnel public et les risques les plus probables ignorés pour le mode PPP», dit-il.

 

Par exemple, les risques d'une faillite de l'opérateur ou d'une récession n'ont pas été considérés dans les calculs du mode PPP, selon M. Brunel. En ce temps de crise économique, M. Brunel explique que si l'une des entreprises impliquées dans la construction du CHUM en PPP fait faillite, le projet sera sérieusement compromis.

 

À l'Agence des PPP, on nuance cette information. «Notre appel de qualification s'assurera de la solidité des entreprises impliquées», explique le porte-parole de l'Agence des PPP, Hugo Delaney. Et puisque non pas une entreprise, mais bien un consortium d'une dizaine d'entreprises obtiendra le contrat du CHUM, les risques en cas de faillite sont minimes, plaide M. Delaney.

 

Mais le fait est que le risque en cas de faillite n'a pas été calculé, martèle M. Brunel. Il est formel: les consultants qui ont préparé les DAI «recevaient beaucoup de pression pour vanter le mode PPP».

 

Il cite en exemple le dossier du stationnement du futur CHUM. Dans la première projection qu'il dit avoir lui-même dressée, M. Brunel a estimé qu'un stationnement construit en mode conventionnel générerait une rentabilité de 15%. Mais des ajustements ont été apportés. «On a changé la prévision pour dire que le stationnement générerait un déficit», déplore-t-il.

 

La Presse a obtenu la version préliminaire des DAI. L'Agence des PPP du Québec refuse de rendre publique la version finale. «Ces documents demeurent confidentiels jusqu'à ce que l'entente finale avec le consortium privé soit signée», explique M. Delaney.

 

L'entente finale ne sera pas signée de sitôt. L'appel de propositions du CHUM, qui devait être lancé avant Noël, est toujours attendu. Les bonifications de dernière minute au projet (augmentation du nombre de lits et de salles d'opération) ont retardé le processus.

 

M. Brunel s'insurge contre le fait que les DAI finaux restent secrets «alors qu'ils ont servi de fondement à la décision gouvernementale d'opter pour le mode PPP». «S'il y a un problème, c'est juste à la fin du processus qu'on va le voir», dit-il.

 

M. Delaney assure que les DAI ont été vérifiés maintes fois. La firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton a signé les DAI finaux. «Un comité consultatif du comité exécutif du CHUM a vérifié le document, dit-il. Et le vérificateur général du Québec les a aussi analysés.»

 

Le cabinet du vérificateur général a été incapable de confirmer cette information. «On l'a sûrement reçu. Mais nous n'avons pas encore émis d'avis officiel là-dessus», s'est contentée de dire la porte-parole du vérificateur général, Raymonde Côté-Tremblay.

 

M. Brunel a quitté le CHUM en décembre 2007. Il dit être le seul à vouloir parler publiquement, car il n'a plus peur de perdre son emploi. «Durant le processus, certaines personnes se sont opposées au mode PPP, dont l'ancien directeur général du CHUM, Denis Roy. Il n'est plus là aujourd'hui», dit-il.

 

Hier, le CHUM a voulu minimiser les propos de M. Brunel. «M. Brunel n'était pas affecté directement au dossier PPP et n'a joué qu'un rôle mineur», a dit la porte-parole du CHUM, Lucie Dufresne.

Des débutants

 

En plus d'avoir des inquiétudes sur le partenariat public-privé du CHUM, Stephan A. Brunel ne comprend pas comment Québec a pu décider de construire un nouvel hôpital universitaire en mode PPP sans avoir tout d'abord expérimenté la formule dans un projet de moindre envergure.

 

M. Brunel s'inquiète aussi du fait que deux projets d'hôpitaux en PPP seront construits simultanément à Montréal, «du jamais vu dans le monde». En effet, l'appel d'offre du nouveau Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est déjà lancé.

 

M. Brunel croit que le fait que deux projets en PPP se déroulent en même temps entraînera une compétition malsaine. Par exemple, la Fondation canadienne pour l'innovation a déjà accordé des subventions de 100 millions au CUSM et pas au CHUM.

Consultations

 

Différentes personnes ont travaillé à l'élaboration des dossiers d'affaires initiaux (DAI) du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Trois consultants indépendants ont été engagés par le CHUM. Des consultants ont également travaillé pour le compte du comité exécutif du CHUM et pour l'Agence des partenariats public-privé. Les avis de toutes ces personnes ont permis de rédiger les DAI finaux, qui ont été signés par la firme Raymond Chabot Grant Thornton.

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Le PPP du CHUM menacé

 

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Ariane Lacoursière

La Presse

 

La société australienne Babcock and Brown, acteur important dans le projet de partenariat public-privé (PPP) du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), vit actuellement des difficultés financières majeures. À un point tel que ses actions ont été suspendues en Bourse. Cette situation précaire remet en question la viabilité du projet du CHUM.

 

Deux consortiums regroupant une dizaine d'entreprises d'ingénierie sont présentement en lice pour obtenir le contrat de construction du futur CHUM. Dans le consortium Accès santé CHUM, on trouve notamment les firmes de construction Pomerleau et Verreault. L'entreprise Babcock and Brown, spécialisée en ingénierie financière, fait aussi partie du groupe.

 

Si le consortium Accès santé CHUM remporte l'appel d'offres, Babcock and Brown devra élaborer le montage financier du projet du CHUM. «Babcock and Brown sera l'interface entre les opérateurs et le financement. Elle devra trouver le financement pour payer», explique le porte-parole de l'Agence des PPP, Hugo Delaney.

 

Mais dernièrement, la situation financière de Babcock and Brown s'est détériorée. La crise économique touche durement l'entreprise. Ses actions sont suspendues depuis le 7 janvier et devraient l'être pour encore deux semaines, selon le Wall Street Journal. Babcock and Brown est en discussions avec ses créanciers pour tenter d'éviter la faillite.

 

Selon M. Delaney, cette situation ne met pas en péril le PPP du CHUM. «Une autre firme du consortium remplacera cette compagnie si elle fait faillite», dit-il.

 

Le président du comité des politiques publiques de l'Association des économistes du Québec, Jean-Pierre Aubry, n'est pas de cet avis. «Si une compagnie fait faillite, les autres ne pourront pas compenser pour elle, dit-il. Les conditions de crédit sont de plus en plus difficiles. Les autres entreprises du consortium devront emprunter, mais ne pourront pas nécessairement.»

 

Si les entreprises se retirent aussi et que le consortium Accès santé CHUM tombe, un seul candidat sera en lice, causant d'importants problèmes de compétitivité.

 

En plus d'être impliqué dans le projet du CHUM, Babcock and Brown fait partie du consortium Accès recherche CHUM, qui participe à l'appel d'offres du futur Centre de recherche du CHUM. L'entreprise est aussi partie prenante du consortium Accès Symphonique Montréal, qui a déposé sa candidature pour la construction en PPP de la nouvelle salle de l'Orchestre symphonique de Montréal.

 

Québec se veut rassurant

 

Mardi, La Presse rapportait les propos d'un ancien consultant du CHUM qui déplorait que les risques associés à une crise financière n'aient pas été calculés dans les dossiers d'affaires initiaux du CHUM.

 

Hier à Québec, le ministre de la Santé et la ministre des Finances ont été contraints de défendre leur décision de choisir la formule en PPP pour le CHUM.

 

«Le PPP, c'est une excellente formule, ça nous permet de savoir avant combien ça va coûter, non pas d'avoir des factures qui vont rentrer par la suite. Deuxièmement, ça va nous permettre d'avoir une économie de temps parce que ça se réalise plus rapidement», a dit le ministre de la Santé, Yves Bolduc.

 

Selon l'économiste Jean-Pierre Aubry, il est vrai que les risques financiers sont relégués aux partenaires privés dans un PPP. «Mais qu'arrive-t-il si les partenaires privés ne sont plus là?» demande-t-il.

 

Le critique de l'opposition officielle péquiste en matière de Conseil du Trésor, Sylvain Simard, a quant à lui affirmé que la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget nuit à l'économie québécoise avec la formule de PPP.

 

«Au moment où nous savons qu'il faut des infrastructures et qu'il faut allouer judicieusement l'argent vers des infrastructures de qualité, est-ce que la ministre n'admet pas que sa formule de PPP est une nuisance pour l'économie québécoise actuellement?» a-t-il demandé.

 

Selon Mme Jérôme-Forget, le dossier du CHUM suit son cours tel que prévu. «Ce qui nuit aux contribuables, ce sont les factures supplémentaires. Ce sont les changements qui arrivent justement parce que les projets sont mal ficelés, a dit Mme Jérôme-Forget. C'est bien important de contrer l'enthousiasme parfois des gens qui veulent aller plus vite que ce qui est nécessaire.»

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200901/15/01-817765-le-ppp-du-chum-menace.php

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Demain je vais vous parler de la proposition de Jean-Francois Lisée, une idée récupérée de Louis Bernard, de nationaliser les PPP's en créant un poste de Gestionnaires des grands projets, pour soustraire ceux-ci des aléas politiques et faire ce qu'un Project Manager ferait normalement en PPP soit évaluer plus en détails les budgets et se donner des "deadlines" plus réalistes.

 

L'idée est que les emprunts redeviennent publiques, car l'état peut emprunter à des taux bien inférieur que le privé. C'est juste que les chiffre sont alors inclus dans la dette.

 

Il a des bonne idées Jean-Francois Lisée: "Pour une Gauche Efficace" éditions Boréal, Parution : 11 novembre 2008 280 Pages isbn-13 978-2-7646-0640-7 27.95 $

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Demain je vais vous parler de la proposition de Jean-Francois Lisée, une idée récupérée de Louis Bernard, de nationaliser les PPP's en créant un poste de Gestionnaires des grands projets, pour soustraire ceux-ci des aléas politiques et faire ce qu'un Project Manager ferait normalement en PPP soit évaluer plus en détails les budgets et se donner des "deadlines" plus réalistes.

 

L'idée est que les emprunts redeviennent publiques, car l'état peut emprunter à des taux bien inférieur que le privé. C'est juste que les chiffre sont alors inclus dans la dette.

 

Il a des bonne idées Jean-Francois Lisée: "Pour une Gauche Efficace" éditions Boréal, Parution : 11 novembre 2008 280 Pages isbn-13 978-2-7646-0640-7 27.95 $

 

On l'a dit et répété 36 fois, l'argument que l'état emprunte pour moins cher que le privé est une gageure. Si l'état a accès a un financement moins dispendieux, c'est que son risque de défaut est supporté par les contribuables ressources de fonds "inépuisable" ;) en cas de dépassement de coûts. Le coût réel pour le contribuable dans le cadre d'un financement plus dispendieux du fait que les risques sont moins bien gérés.

 

Comme on l'a aussi répété 36 fois, ce n'est pas tant sur la construction que sur la qualité durant la phase d'exploitation que la formule du PPP est intéressante, notemment car elle garantit l'entretien adéquat de l'infrastructure durant la durée du contrat.

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Il a des bonne idées Jean-Francois Lisée: "Pour une Gauche Efficace" éditions Boréal, Parution : 11 novembre 2008 280 Pages isbn-13 978-2-7646-0640-7 27.95 $

 

J'ai lu le livre. Il a quelques bonnes idées et d'autres moins bonnes....

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On l'a dit et répété 36 fois, l'argument que l'état emprunte pour moins cher que le privé est une gageure. Si l'état a accès a un financement moins dispendieux, c'est que son risque de défaut est supporté par les contribuables ressources de fonds "inépuisable" ;) en cas de dépassement de coûts. Le coût réel pour le contribuable dans le cadre d'un financement plus dispendieux du fait que les risques sont moins bien gérés.

 

Comme on l'a aussi répété 36 fois, ce n'est pas tant sur la construction que sur la qualité durant la phase d'exploitation que la formule du PPP est intéressante, notemment car elle garantit l'entretien adéquat de l'infrastructure durant la durée du contrat.

 

et qu'est ce qu'on fait quand la compagnie privée qui doit financer le projet fait faillite ???

On accumule encore les retards pour des années ?

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et qu'est ce qu'on fait quand la compagnie privée qui doit financer le projet fait faillite ???

On accumule encore les retards pour des années ?

 

Le plus gros risque dans ce dossier et de se retrouver dans une situation de non-compétitivité plus que dans un cas de faillite. En effet, les soumissionaires sont sujets à des analyses de solidité financière très strictes pour être sélectionné et doivent d'ailleurs fournir des lettres de garantie qui ne sont remises qu'une fois l'infrastructure livrée. Bref, si l'on juge que la soumissionaire n'a les reins assez solides pour mener à bien le projet, il ne sera tout simplement pas sélectionné. Le problème, c'est qu'il n'y a que deux soumissionaires pour le projet en raison d'un manque de compétitivité dans l'industrie de la construction ici au Québec.

 

Un autre point, la société australienne dont on parle dans l'article n'est pas vraiment la même compagnie que le fonds d'investissement éponyme qui investirait dans le CHUM. Ce sont deux entités distinctes et la faillite de l'un n'entrainera pas forcément la faillite de l'autre. Mais c'est une autre histoire...

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L'idée est que les emprunts redeviennent publiques, car l'état peut emprunter à des taux bien inférieur que le privé. C'est juste que les chiffre sont alors inclus dans la dette.

 

juste?!?! non merci, le ratio dette-pib du québec continuer à diminuer et il faut qu'il continue de le faire. C'est une des raisons pourquoi le Québec à reçu de meilleurs cotes de crédits et bénéficie de taux bas... plus de dettes, ça veut dire des taux plus hauts... pas ben ben gagnant son affaire.

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