Aller au contenu
publicité

CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

Messages recommendés

publicité

Le CHUM prend du poids

 

Le Devoir

Kathleen Lévesque

Édition du samedi 01 et du dimanche 02 novembre 2008

 

Mots clés : Yves Bolduc, CHUM, Gouvernement, Hôpital, Québec (province)

 

yve_jg_011108.jpg

Yves Bolduc confirme que le projet passe de 700 à 772 lits et de 30 à 39 salles d'opération

 

«À 700 lits, le CHUM pouvait fonctionner, mais ç'aurait été serré», a avoué le ministre de la Santé, Yves Bolduc.

 

Photo: Jacques Grenier

Accusé d'avoir sous-évalué les besoins de la population ou d'avoir cédé à la pression des médecins, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a confirmé hier que le projet du CHUM comptera 772 lits au lieu des 700 prévus. «À 700 lits, le CHUM pouvait fonctionner, mais ç'aurait été serré», a reconnu le ministre qui a été interpellé sur la question du CHUM à l'Assemblée nationale.

 

Yves Bolduc a expliqué que la bonification fait suite à une «évaluation objective» des besoins. Le CHUM aura donc deux autres unités de soins de 36 lits chacune et la possibilité d'une troisième dans l'avenir, ce que le ministre a qualifié de «marge de manoeuvre». Le nombre de salles d'opération est également augmenté: il passe de 30 à 39.

 

Ces changements laissent «perplexe» Éric Caire, député de l'Action démocratique du Québec et critique en matière de santé. «Ç'a l'air d'une négociation [avec les médecins] ou alors, et c'est aussi possible, il y a eu une sous-estimation des besoins», s'est inquiété M. Caire. Selon lui, les affirmations contradictoires du ministre Bolduc ne dissipent pas les doutes qu'entretient la population à l'endroit de ce projet.

 

La direction du CHUM s'est réjouie de «cette remarquable avancée». La nouvelle configuration du CHUM sera soumise au conseil d'administration au début de la semaine pour approbation.

 

Ces ajustements surviennent alors que la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) avait entrepris à la fin de l'été une bataille médiatique importante pour tenter d'obtenir gain de cause dans le dossier du CHUM. Le nombre de lits et de salles d'opération était au coeur des critiques de la FMSQ.

 

Le ministre de la Santé s'est défendu hier d'avoir plié devant l'insistance des médecins. Il a plutôt présenté la situation comme une «ouverture d'esprit» de sa part.

 

Il n'a toutefois pas été question de préciser le calendrier d'ouverture du futur CHUM, ni les coûts du projet ainsi révisé. Les partis d'opposition n'ont pas caché leur irritation face à cette situation. «C'est les silences, les omissions qui alimentent la perception négative», a indiqué M. Caire. Le député péquiste Bernard Drainville s'est également montré très critique. «Un moment donné, il va falloir des coûts, un échéancier, des précisions. Pour l'instant, il y a un énorme scepticisme», a-t-il fait valoir.

 

Par ailleurs, la direction du CHUM continue de chercher des solutions au casse-tête du stationnement dans la planification du futur hôpital. Pour y parvenir, les employés sont invités depuis deux semaines à préciser le mode de transport qu'ils utilisent pour se rendre au travail et leur ouverture à d'autres façons de faire pour l'avenir.

 

La nouvelle direction de la promotion de la santé, active depuis un 2007, a mis en ligne ce sondage pour les 10 000 employés du CHUM (sans compter les médecins) dont 54,24 % ont une adresse sur l'île de Montréal. Il s'agit de vérifier leur volonté de faire du covoiturage, d'utiliser les transports en commun ou le vélo, ou de marcher pour ceux qui habitent à proximité du centre-ville.

 

«La promotion de la santé passe entre autres par le transport durable. On veut donner l'exemple», a affirmé la Dre Michèle de Guise, directrice de la promotion de la santé au CHUM. Les résultats seront connus d'ici la fin de l'année, à la suite de quoi il devrait y avoir une campagne de promotion. Jusqu'à maintenant, quelque 1200 employés ont répondu au sondage.

 

Mme de Guise refuse de faire un lien direct entre cette initiative et la construction du futur hôpital. Mais, pour le responsable du projet, Sylvain Villiard, ce sondage devrait donner un éclairage sur les solutions à mettre sur pied.

 

Le CHUM manque de places de stationnement. Une fois l'hôpital construit, il manquera 600 places de stationnement, estime M. Villiard. Mais durant les travaux d'excavation, de démolition et de construction, il ne veut pas s'avancer sur l'ampleur du problème. Il mise sur des navettes qui transporteront les employés de stationnements situés dans le Vieux-Montréal vers le CHUM, ainsi que sur la volonté de ces mêmes travailleurs à délaisser leur voiture pour le métro.

 

 

http://www.ledevoir.com/2008/11/01/213694.html (1/11/2008 9H50)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Publié le 05 novembre 2008 à 06h38 | Mis à jour à 06h40

 

Plus rien n'arrêtera le CHUM

 

22448.jpg

Le CHUM sera construit en deux phases. La nouvelle partie sera tout d'abord bâtie. L'hôpital Saint-Luc sera ensuite démoli puis recontruit.

 

 

Ariane Lacoursière

La Presse

 

Le conseil d'administration du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a adopté à l'unanimité, hier soir, toutes les propositions de bonification du futur hôpital. Un peu plus tôt dans la journée, l'Université de Montréal et les médecins du CHUM ont également appuyé les modifications. Plus rien ne semble donc pouvoir empêcher le lancement officiel du projet du CHUM d'ici la fin de l'automne.

 

Les modifications qui seront apportées devraient coûter entre 50 et 75 millions, selon des estimations sommaires. La construction était tout d'abord évaluée à 1,8 milliard. «Ce n'est pas hors de prix. Surtout qu'on a enfin un projet qui convient à tout le monde (...). Il n'y a plus de doutes. Tout est bien structuré», affirme le président du conseil d'administration du CHUM, Me Patrick Molinari.

 

Comme l'a annoncé La Presse la semaine dernière, le nouveau CHUM aura 772 lits et 39 salles d'opération. Chaque médecin aura son bureau privé. Et 2000 mètres carrés supplémentaires seront consacrés aux soins ambulatoires.

 

Toutes ces modifications seront possibles parce que l'actuel hôpital Saint-Luc sera démoli et reconstruit plutôt que simplement rénové. Cette annonce devrait être faite sous peu par le gouvernement, qui décidera aussi si l'opération se fera en mode conventionnel ou en partenariat public-privé.

 

Comme prévu initialement, le CHUM sera construit en deux phases. La nouvelle partie sera tout d'abord bâtie. L'hôpital Saint-Luc sera ensuite démoli et reconstruit.

 

Appuis au projet modifié

 

Le futur CHUM devait au départ s'étendre sur 160 000 mètres carrés. Mais au cours de l'été, les médecins spécialistes ont critiqué le manque d'envergure du projet. Après avoir discuté avec eux, le Dr Guy Breton, conciliateur pour le CHUM, a apporté des modifications. «Nous avons maintenant un excellent projet de calibre international», assure le Dr Breton, qui estime qu'environ 15 000 mètres carrés de superficie seront ajoutés.

 

Hier matin, le conseil des médecins, dentistes et pharmaciens et la Table des chefs de départements cliniques du CHUM ont donné leur appui aux modifications du Dr Breton.

 

L'Université de Montréal a aussi appuyé le projet pour la première fois en 15 ans. «Nous donnons notre appui enthousiaste au projet considérablement bonifié du CHUM au centre-ville», a dit le recteur de l'UdM, Luc Vinet.

 

Le conseil d'administration du CHUM a fait de même en soirée. Membre du C.A., Claude Benjamin a fait remarquer hier que «ça a pris beaucoup de temps avant d'avoir un peu de souplesse dans le projet». Mais il a reconnu que le CHUM tel que proposé est «un projet fort acceptable».

 

Selon le Dr Breton, le nouveau projet du CHUM attirera les dons de la communauté d'affaires, qui a été timide jusqu'ici. «On reprochait au projet le fait de rénover l'hôpital Saint-Luc et le fait de ne pas avoir de possibilité d'expansion. Ces craintes sont maintenant envolées», dit le Dr Breton. «Je pense que la communauté d'affaires va se rallier de manière plus forte», ajoute Me Molinari.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

BRavo, Il était temps!!:thumbsup::applause: :applause:

 

:rotfl: Je me joins aux applaudissements, une longue gestation qui aura accouché d'un projet amélioré et mieux adapté à la possibilité de croissance. Contrairement au site du méga hôpital de McGill, sans contraintes d'espace puisque bâti sur un terrain vierge, le CHUM est en plein centre-ville et très limité dans son environnement.

 

Néanmoins les compromis font que ce sera une énorme addition à l'activité de tout le secteur et qu'il aura un effet d'entrainement majeur pour le déblocage de plusieurs projets tout autour.

 

Il n'y a pas d'inertie à Montréal, seulement davantage de contraintes pour bien intégrer de gros projets dans des espaces déjà occupés. On peut comprendre alors qu'il faut davantage de consultations, davantage d'études et de planification pour développer harmonieusement et selon les véritables besoins un projet aussi gigantesque.

 

Dans quelques années cette partie du centre de la ville sera méconnaissable. Elle se sera enrichi d'une population plus dense, de services plus nombreux et d'infrastructures qui contribueront à améliorer, consolider et embellir un quartier qui aura souffert démesurément de négligence et d'erreurs dans le passé.

 

On ne peut que se réjouir de ce dénouement :highfive:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il n'y a pas d'inertie à Montréal

 

Malgré que cette annonce soit une très bonne nouvelle, je ne suis pas prêt à dire qu'il n'y a pas d'inertie à Montréal.

 

seulement davantage de contraintes pour bien intégrer de gros projets dans des espaces déjà occupés.

 

Je comprends que Montréal est plus vieille que la majorité des villes Nord-Américaines. Je comprends aussi que cela peu causer des problèmes, et je comprends que ça nous oblige à faire attention quand on veut construire. Ce qui trop souvent me frustre, c'est qu'il y a trop de contraintes, et des fois c'est pour des maudites niaiseries.

 

On peut comprendre alors qu'il faut davantage de consultations, davantage d'études et de planification pour développer harmonieusement et selon les véritables besoins un projet aussi gigantesque.

 

14,000 études pour un projet(peut importe la grosseur qu'il aura) c'est 13,997 études de trop. Quand t'es rendu que les études et les consultations ont coutés 15% du budget d'un projet, c'est qu'il y a un problème à quelque part. Je ne dis pas qu'il ne devrait pas y avoir des consultations ou d'études, ce que je dis c'est qu'il y a un juste milieu pour tout.

 

Une étude: c'est bien!

Deux études: Bon, il y a des changements, et ça en prend une deuxième.

Trois études: Une fois de temps en temps, ça arrive. Quelqu'un a fvcké et on doit payer pour... Mais il ne faut pas que ça deviennent la norme!

Par contre, quand on est rendu à 4, 5 et 6+ études, nous avons un problème!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est aussi tous les groupes de pressions à qui la ville donne trop d'importance, les processus sont trop étapés, trop de gens veulent donner leur opinions et on essai de plaire à tout le monde.

 

On finit par des projets trop chers qui sont tellement dilués qu'ils n'ont aucun bon sens (je pense tout de suite à l'"autoroute 720".)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Publié le 25 septembre 2008 à 07h54 | Mis à jour le 25 septembre 2008 à 07h56

 

CHUM: «C'est la ligue nationale d'improvisation»

 

Denis Lessard

La Presse

 

(QUÉBEC) Improvisation, cafouillages et fiasco: l'incertitude a assez duré dans le projet du CHUM au centre-ville et le premier ministre Jean Charest a désormais le devoir de tirer un trait et d'indiquer clairement le choix du gouvernement, estime la chef péquiste Pauline Marois.

 

«Après cinq ans de ligne nationale d'improvisation, ce qu'on voit au CHUM est bien pire que ce qu'on a constaté à l'UQAM a-t-elle soutenu, un rappel de la déconfiture financière du projet de l'îlot Voyageur, qui avait donné des munitions au PQ et à l'ADQ, à l'Assemblée nationale en juin dernier.

 

«Après cinq ans de gouvernement libéral, il n'y a toujours rien de construit. L'échéancier est passé de 2010, 2013 et peut être 2016», a soutenu Mme Marois, dans un point de presse, accompagnée de Bernard Drainville, critique péquiste à la Santé, et de Sylvain Simard, critique au Trésor.

 

Cette semaine, La Presse révélait que Québec étudiait le projet de raser complètement l'hôpital Saint-Luc au lieu de le rénover pour l'intégrer au futur CHUM. Quelques jours plus tôt, les responsables du projet, plaidant pour la «transparence», y allaient d'une conférence de presse où ce scénario, un changement considérable au plan de match, n'a même pas été évoqué, s'est indignée hier Mme Marois.

 

On est aussi dans le vague quant aux coûts; le projet initial de 2,5 milliards pour les deux hôpitaux universitaires atteint actuellement au bas mot 4 milliards, sans même tenir compte de la démolition-reconstruction évoquée désormais par Québec.

 

Le PQ «a soutenu le gouvernement dans son choix. À partir de maintenant, on veut avoir réponses à nos questions. Depuis trois semaines, c'est kafkaïen», a lancé la chef péquiste.

 

Mme Marois a toutefois refusé de dire hier si le projet du CHUM lui semblait meilleur avec une reconstruction à neuf. Elle ne s'est pas davantage prononcée sur le nombre de lits, ou la pertinence du choix de l'emplacement. «Je ne dis pas: c'est bon ou pas bon, je dis qu'il faut qu'il y ait transparence dans ce dossier», a-t-elle résumé. Le CHUM devait à l'origine tout réunir sur un même site. Le projet actuel est écartelé entre deux sites, et on ignore combien de cliniques privées viendront se greffer dans le quartier, a-t-elle relevé.

 

Charest doit prendre la relève

 

La chef du PQ estime que M. Charest doit prendre les rênes dans ce dossier confié à un ministre inexpérimenté. Elle reste évasive toutefois quand on lui rappelle les circonvolutions du dossier du CHUM quand elle en était à la barre.

 

Dans l'opposition, Mme Marois s'était dite favorable à Outremont comme emplacement du nouveau CHUM, alors que ses collègues du caucus péquiste maintenaient le cap sur le 6000, rue Saint-Denis, le choix du gouvernement Bouchard. Ce choix avait lui-même succédé à une série d'essais et erreurs, la ministre Marois privilégiant à l'origine un site juste à l'ouest du pont Jacques-Cartier. On l'avait convaincu d'aller dans la circonscription de Gouin, représentée par le péquiste André Boisclair. Ce terrain jouxtait une voie ferrée, ce qui a alimenté la controverse pendant plusieurs semaines.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Créer...