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Je suis passé tout à l'heure avec des touristes de P.E.I. : les quatre lampadaires sont installés !! Mes touristes étaient impressionnés par la taille de ces lampadaires. Nous allons vraisemblablement recevoir des tas de commentaires très positifs à leur sujet !!

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cette critique du devoir reflète très bien mon opinion de la soirée

 

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STEVIE WONDER A LA PLACE DES FESTIVALS - DROLE DE SITE, DROLE DE SHOW

Sylvain Cormier

Édition du mardi 30 juin 2009

 

Mots clés : Spectacle, Stevie Wonder, Festival de jazz, Montréal

 

Stevie Wonder en spectacle, mardi soir au centre-ville de Montréal.

 

Photo: Jacques Nadeau

Mardi soir. Méga-cadeau d'anniversaire du Festival de jazz de Montréal: Stevie Wonder gratuit, dehors, sur la nouvelle Place des Festivals. Merci le FIJM? Oui, cent mille fois merci. Avec tout de même de sérieux bémols. (texte mis en ligne le mercredi 1er juillet, à 8h40)

 

Témoignons. Ma blonde était sur la Catherine, parmi les dizaines de milliers de refoulés d'un site tout neuf auquel on avait de toute évidence trop demandé. J'étais dans les gradins des privilégiés, me demandant pourquoi diable Stevie Wonder avait choisi pour rendre hommage à feu Michael Jackson de faire jouer ses disques au lieu d'interpréter du Michael Jackson lui-même. Drôle de site, drôle de show.

 

Drôle de site? Les organisateurs avaient beau se péter les bretelles avec leur kyrielle d'écrans géants et relais de sono savamment disposés, le gros bon sens frappait bien plus fort que la pluie sur le pavé: la nouvelle Place des Festivals ne peut pas absorber la foule immense qu'attire un Stevie Wonder. Les événements Paul McCartney et Céline Dion sur les Plaines auraient dû servir de mesure-étalon: ça prend un site vaste. Large. Une sorte de Woodstock. Pas une rue Jeanne-Mance transformée en couloir humain.

 

Sérieusement, j'en témoigne, ma blonde en témoigne, dès 20h, soit deux grosses heures avant le début du spectacle, ça débordait de tous les côtés et on refusait les gens, les envoyant se faire voir plus au nord, direction Sherbrooke, ou alors au sud, vers la Catherine. Ma blonde m'a décrit les mines des dépités, des mal pris, des condamnés à ne pas voir grand-chose (les écrans, même nombreux, ne suffisaient pas à la tâche) et distinguer à peine les chansons entre elles (la musique portait, pas la voix). Aléas inévitables d'un nouveau site jamais testé? Et comment! Avec 200 000 cobayes pour commencer. Combien de gens déçus, voire découragés, en découvrant cette nasse inaccessible? Combien de gens qu'on y reprendra plus?

 

Aux arrivés tôt, aux chanceux des gradins, le sort était certes meilleur, mais les deux heures et demie du spectacle de Stevie Wonder n'étaient pas moins déconcertantes. Généreux, Stevie l'était: plus de 31 titres au programme. Exceptionnels, ses musiciens l'étaient, et pas à peu près, surtout les percussionnistes et les cuivres. Impeccable, l'éclairage de la scène et des alentours l'était itou: projections extraordinaires sur les bâtisses et brillante mise en lumière du Musée d'art contemporain, scène franchement éblouissante avec son habillage de fausses flammes. D'où j'étais, la sono était une merveille de précision, d'autant qu'ils étaient une sacrée bande, sur scène.

 

Spectacle bizarre

 

Drôle de show? C'était, il faut bien le dire, un spectacle carrément bizarre. Certainement pas un spectacle destiné à une telle foule, immense public familial et bigarré qui n'avait en commun que les grands succès de l'artiste. Pour avoir vu Stevie Wonder au Centre Bell en 2007, spectacle d'une extrême efficacité, alternant génialement ses innombrables tubes et les pièces moins universelles, ça confinait à l'incompréhensible. Pas de farce, pendant la première heure et demie mardi soir, Stevie a offert quatre chansons vraiment connues par le grand public. Quatre. Sur dix-neuf. Master Blaster, Higher Ground, Don't You Worry 'Bout A Thing et Overjoyed. Plus une curieuse version de la Michelle des Beatles. Plus du Michael Jackson sur disque. Oui, sur disque. Des morceaux complets. Étrange scène: on était tous là à regarder Stevie Wonder et ses musiciens en train d'écouter des disques.

 

Le reste? Des pièces moins connues, et du jazz. Non sans valeur, au contraire. Régal pour les connaisseurs. Bonheur des amateurs de funk sophistiqué, de jazz fusion de haut vol. La grande classe, précision et cohésion parfaites du jeu d'ensemble. Mais tout ça hors de portée de la majorité des spectateurs, qui ne bougeait ni n'écoutait beaucoup, j'en témoigne derechef. D'où j'étais, on voyait très bien ça aussi.

 

Du Wonder tronqué

 

Il a fallu à 23h30 tapant une salve des succès de la première époque Motown pour que ça lève vraiment sur Jeanne-Mance: My Chérie Amour, puis Signed, Sealed, Delivered I'm Yours, puis Uptight (Everything's Alright), puis Once In My Life. Imparables, formidablement groovy, toutes. Et puis, allez comprendre, un medley de trois titres extraordinaires du catalogue Wonder: un petit bout de Sir Duke, un petit bout d'I Wish, et un petit bout d'Isn't She Lovely. C'était rageant. Tout ce jukebox de Michael Jackson, pour obtenir du Stevie Wonder tronqué. Sir Duke pas complète? En plein Festival de jazz? Pour pouvoir écouter DEUX FOIS The Way You Make Me Feel de Jackson sur disque? Heureusement qu'il y avait Superstition au complet, après.

 

Le spectacle s'est achevé sur un autre medley, celui-là composé d'extraits de succès de Michael Jackson. Des disques aussi. À la fin, Wonder et les siens étaient tous à l'avant-scène, chantant avec les disques. C'était si étrange qu'on en oubliait que c'était un show de Stevie Wonder. Et on se surprenait à vivre une sorte de happening Michael Jackson. Sensation paradoxale. Ce n'était pas désagréable, mais en même temps, c'était frustrant: ça nous privait d'une vraie finale formidable de show formidable de Stevie Wonder. C'était comme si Stevie, généreux à l'excès, avait abandonné son show à Michael Jackson. On ne lui en demandait pas tant. Il aurait pu chanter I'll Be There et on aurait pleuré et ç'aurait été très bien. Eh non. C'était son idée: laisser la place à la musique de son ami décédé. Telle quelle. J'imagine que seul un Stevie Wonder peut se permettre un tel geste et s'en tirer avec une ovation monstre.

 

N'empêche, s'oublier à ce point, c'est quelque chose. Nous oublier en chemin, c'est quelque chose aussi. J'aurais voulu transporter tous les gens présents sur la Place des Festivals mardi soir au Centre Bell de 2007. Pour qu'ils sachent ce que cet hommage si bien intentionné mais si mal avenu leur a fait perdre au change. À savoir: le meilleur show de Stevie Wonder imaginable. Merci quand même au FIJM pour le cadeau. Fut-il trop gros pour l'emballage.

 

ledevoir.com

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cette critique du devoir reflète très bien mon opinion de la soirée

 

 

Drôle de site? Les organisateurs avaient beau se péter les bretelles avec leur kyrielle d'écrans géants et relais de sono savamment disposés, le gros bon sens frappait bien plus fort que la pluie sur le pavé: la nouvelle Place des Festivals ne peut pas absorber la foule immense qu'attire un Stevie Wonder. Les événements Paul McCartney et Céline Dion sur les Plaines auraient dû servir de mesure-étalon: ça prend un site vaste. Large. Une sorte de Woodstock. Pas une rue Jeanne-Mance transformée en couloir humain.

 

ledevoir.com

 

Jamais content. Ces journalistes se sentent toujours obligés de critiqués pour justifier leurs paies. Pathétique.

 

Des shows avec 200 000 personnes, il va y en avoir un ou deux par année. La Place du Spectacle fera la job pour 99% des spectacles qui y seront présentés. Le site est fantastic. J'y étais hier soir.....j'ai adoré l'endroit...même si j'étais loins. Ça paraît que ce foutu journaliste n'était pas au show De Sir Paul à Québec. Mon ami avec qui j'étais hier m'a dit qu'il était encore plus loins à Québec, même en arrivant 7 heures avant le début du spectacle. Hier, nous sommes arrivés une courte heure avant.

 

Maudit jounaliste chilaueux et ignorant en plus. Tu as manqué une belle occasion de te la fermer.

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Je lis pas ça comme une critique de la Place des Festival en tant que tel, mais plus tôt comme une critique de la disposition de la scène, du site du Festival de Jazz.

 

D'ailleur, j'aurais imaginé la scène plus sur Sainte-Catherine et même possiblement en diagonale, de façon à permettre une vue de cette scène à partir de la Place du Festival ET de la Place des Arts.

Je sais pas si ça aurait été possible...

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Il faut pas oublier que le festival as du réamménager la dispositions des différents stages pour conserver une diversité de lieu, il y avait un stage pres de la place de l'adresse symphonique, gonzo à cause des travaux, il y avait un stage sur le terrain vague au coin bleury/maisonneuve, gonzo a cause de la place des festivals, certains services qui étaient sur l'esplanade de la PDA la ou est construit présentement la salle de l'OSM parti également.

 

Possiblement que lorsque la place de l'adresse symphonique sera terminée et réouverte, ils pourront redéménager une scène la bas, et redéplacer la scene principale plus vers ste-cath, tout comme ils en sont à leur première année avec la nouvelle place, ca prend toujours des ajustements.

 

Et il faut pas oublier que pour la majorité des spectacles de la grande scene, la place des festivals va etre grande en masse, c'est pas Stevie Wonder à tout les soirs, tout comme les années précédente, le grand spectacle du festival, tout le coin débordait tjr et c'est pas tout le monde qui pouvait voir la scene en ligne droite de toute facon.

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