COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal

[vincethewipet]

1 hour ago, Feanaro said:

En ce moment, la plupart des restaurants ont mis en place leur propre service de livraison. 

C'est ce que j'ai remarqué aussi. Faut dire que les prix sont souvent vraiment bas aussi, ils ne peuvent pas se permettre de perdre beaucoup à une compagnie de livraison tierce. Et ce sont souvent les proprios qui font la livraison eux-mêmes anyway.

[mtlurb]

Il y a 1 heure, ScarletCoral a dit :

Foodora ferme ses opérations au Canada le 11 mai. Avec tous les restos qui ont fait le virage vers la livraison, c'est un peu étonnant.

https://montreal.eater.com/2020/4/27/21238705/foodora-canada-closure-cease-operations-may-2020

Je ne connais pas le taux de foodora, mais c’est pas loin du 30% de la facture!!! 

[ScarletCoral]

En même temps, les livreurs de Foodora à Toronto ont gagné le droit de se syndiquer à la fin février... c'est p-ê juste une coincidence...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1539906/foodora-livraison-repas-travailleurs-autonomes-livreur-syndicat

Pour les commissions, un restaurateur a confirmé que c'est 25-30% de la facture que UberEats, Foodora et les autres chargent.. Il y a DoorDash qui a coupé ses commissions de 50% pour les premiers 30 jours de l'abonnement du restaurateur

Aussi, si vous passez par UberEats, sachez que les livreurs peuvent annuler une commande même s'ils l'ont récupérée au restaurant. UberEats paie le restaurateur pareil, le client n'est par chargé, mais n'a pas sa commande... et le livreur a un repas gratuit.

Un restaurateur de Saint-Henri a publié la vidéo sur Facebook  d'un livreur d'UberEats qui a annulé la commande juste après l'avoir récupérée au restaurant (il y a un bouton dans l'app pour faire ça!).  Une belle commande de 56$ que la client n'a jamais eu. Le livreur s'en est vanté en se filmant... 🙄
Les livreurs ne peuvent pas annuler les commandes avec les autres applications; juste avec UberEats... et c'est un phénomène connu depuis des années! https://www.mic.com/articles/187104/uber-eats-drivers-might-be-stealing-your-food

[acpnc]

il y a 33 minutes, ScarletCoral a dit :

En même temps, les livreurs de Foodora à Toronto ont gagné le droit de se syndiquer à la fin février... c'est p-ê juste une coincidence...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1539906/foodora-livraison-repas-travailleurs-autonomes-livreur-syndicat

Pour les commissions, un restaurateur a confirmé que c'est 25-30% de la facture que UberEats, Foodora et les autres chargent.. Il y a DoorDash qui a coupé ses commissions de 50% pour les premiers 30 jours de l'abonnement du restaurateur

Aussi, si vous passez par UberEats, sachez que les livreurs peuvent annuler une commande même s'ils l'ont récupérée au restaurant. UberEats paie le restaurateur pareil, le client n'est par chargé, mais n'a pas sa commande... et le livreur a un repas gratuit.

Un restaurateur de Saint-Henri a publié la vidéo sur Facebook  d'un livreur d'UberEats qui a annulé la commande juste après l'avoir récupérée au restaurant (il y a un bouton dans l'app pour faire ça!).  Une belle commande de 56$ que la client n'a jamais eu. Le livreur s'en est vanté en se filmant... 🙄
Les livreurs ne peuvent pas annuler les commandes avec les autres applications; juste avec UberEats... et c'est un phénomène connu depuis des années! https://www.mic.com/articles/187104/uber-eats-drivers-might-be-stealing-your-food

Belle publicité pour ce service. Il y aura toujours des gens pour abuser des autres. Ce qui me fait dire qu'en plusieurs circonstances on n'est jamais mieux servi que pas soi-même.

[ScarletCoral]

le professeur Sylvain Charlebois pense que c'est en raison de la syndicalisation

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1697895/foodora-cesse-ses-operations-au-canada

Foodora cesse ses opérations au Canada

L'entreprise Foodora cessera ses livraisons le 11 mai.
PHOTO : RADIO-CANADA

Katherine Brulotte
Publié à 17 h 40

Quelques mois seulement après que le tribunal du travail de l'Ontario ait autorisé la syndicalisation de ses livreurs, le service de livraison de nourriture Foodora annonce la fin de ses opérations au Canada.

Dans un communiqué, le directeur général de Foodora Canada, David Albert, soutient que le contexte canadien de la livraison de nourriture est très compétitif et que l'entreprise n'est pas parvenue à atteindre un niveau de rentabilité soutenable à long terme.

Foodora cessera donc ses opérations au pays le 11 mai prochain et affirme travailler à l'élaboration d’un plan pour venir en aide à ses employés et ses partenaires.

Dans son communiqué, l’entreprise qualifie également de saturé le marché canadien de la livraison de nourriture.

Pourtant, le professeur en distribution et politique agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, croit qu’il s’agit plutôt d’un simple choix corporatif. Selon lui, le marché canadien de la livraison alimentaire est au contraire très intéressant. Le professeur Charlebois a d’ailleurs mené une étude qui évaluait la valeur du marché de la livraison de nourriture à plus de 1,5 milliard de dollars en début d’année.

Une valeur qui, selon lui, est sans doute gonflée par la hausse de la demande dans les circonstances de la COVID-19 en ce moment.

Foodora a pris la décision qu’un syndicat ne cadre pas avec son modèle d’affaires, tout simplement.

— Sylvain Charlebois, professeur en distribution et politique agroalimentaire

Le tribunal du travail de l'Ontario avait autorisé la syndicalisation des livreurs de l'entreprise en février 2020. Une première pour un service de livraison de nourriture au Canada.

Brice Sopher, qui travaille comme livreur pour Foodora depuis l’arrivée du service de livraison à Toronto il y a 5 ans, affirme avoir constaté au cours des derniers mois une diminution du nombre de commandes à livrer pour Foodora.

Il affirme ne pas craindre pour son gagne-pain puisqu'en ce moment les autres services de livraison pour lesquels il travaille sont débordés.

Selon lui l'approche d'Uber Eats, qui offre des salaires plus élevés en période d'achalandage pour encourager les livreurs à travailler a fait en sorte de réduire la fiabilité du service de Foodora.

Foodora est une division de l’entreprise allemande Delivery Hero. La compagnie possède des services de livraison dans 530 villes à travers le monde.

[vivreenrégion]

Les restaurants qui livrent uniquement ne rentrent pas dans leur frais pour la grande majorité d'entre eux.

[Walkscore]

Je me demande ce que cela implique pour les promoteurs ayant déjà vendu l'ensemble des unités et débuté la construction pour leur projet. Ils ont probablement l'intention d'honorer leur contrat puisqu'ils ont vendu à un point haut du marché immobilier à Montréal. Racheter et revendre à des prix plus hauts ne semble pas logique. Par contre, ils doivent honorer leurs contrat malgré le fait que plusieurs pièces vont augmenter en prix. Serait-ce des demandes de dérogation à la Ville en fonction des conditions mondiales et vis-à-vis les règlements d'urbanisme? 

[ScarletCoral]

Triste nouvelle. Une place où j'allais souvent durant mes années à l'UdeM/HEC
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1698071/fermeture-librairie-olivieri-livres-covid19

Fermeture de la librairie Olivieri après 35 ans d’existence

La librairie Olivieri, à Côte-des-Neiges à Montréal
PHOTO : FACEBOOK

Radio-Canada
Publié à 9 h 31

Le Groupe Renaud-Bray a annoncé la fermeture de la librairie Olivieri, qui existait depuis plus de 35 ans dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal. L’entreprise soutient que cette librairie pourrait n'être que la première victime dans l’industrie du livre, durement touchée par la pandémie.

La fermeture temporaire de la librairie et du bistro, comme celles de toutes les autres librairies et des commerces en réaction à la pandémie de la COVID-19, a sonné le glas de cet établissement.

Dans le communiqué, le Groupe Renaud-Bray explique que les prêts proposés par le gouvernement, qui doivent être remboursés, ne constituent pas une réelle solution pour les détaillants québécois.

Renaud-Bray soutient aussi que le groupe n’est pas à l’abri, et sollicite de l’aide gouvernementale supplémentaire. Avec 40 % des ventes de livres au détail dans tout le Québec, on pourrait penser que Renaud-Bray n’a rien à craindre de la crise actuelle, mais sans aide gouvernementale additionnelle à l’industrie québécoise du livre, Olivieri pourrait ne pas être la seule victime de cette crise, peut-on lire dans le communiqué.

Un lieu culturel d'importance depuis 35 ans

Fondée par Rina Olivieri et Yvon Lachance, la librairie Olivieri était un incontournable dans ce quartier montréalais et avait été acquise par le Groupe Renaud-Bray en 2016, alors qu'elle croulait sous des dettes de presque 1 million de dollars. « Ça créera un énorme vide dans la vie culturelle de Côte-des-Neiges et de Montréal, mais aussi dans le quotidien de beaucoup d’habitués qui la fréquentaient depuis 35 ans », ont déclaré Rina Olivieri et Yvon Lachance par voie de communiqué.

Les deux libraires ont aussi écrit un long message sur la page Facebook de la librairie : « Aujourd’hui, nous avons une pensée toute particulière pour notre première cohorte de clients, intellectuels, écrivains, artistes, grands lecteurs qui ont cru en nous dès le début et que nous côtoyions encore il n’y a pas si longtemps. Plusieurs sont aujourd’hui parmi les premières victimes de cette pandémie, reclus plus que les autres, confinés à tenter d’échapper à cette maladie. Bon courage. »

 

[mtlurb]

Les trois types de secteurs économiques qui rouvriront en mai:

-Les magasins au détail à l’extérieur des centre d’achat. 

-Construction en génie civil. 
-Entreprise manufacturière. 

[acpnc]

La construction à Montréal et au Québec reprendra le 11 mai 2020 .