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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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D'ailleurs, meme si je trouve que notre premier Ministre du Quebec gere bien les choses pendant cette crise hors du commun, Utiliser le terme "mettre sur pause le Quebec" n est absolument pas approprie car en effet a la fin d une pause, les choses reprennent leurs cours d avant et bien là tout sera changé apres cette "pause"  et si on parle du secteur de l economie, elle sera tellement loin de ce qu on a connu avant cette "pause", c est a dire, tres deteriorée et ce pour une periode de plusieurs années

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Le 2020-04-24 à 17:13, Matt a dit :

D'ailleurs, meme si je trouve que notre premier Ministre du Quebec gere bien les choses pendant cette crise hors du commun, Utiliser le terme "mettre sur pause le Quebec" n est absolument pas approprie car en effet a la fin d une pause, les choses reprennent leurs cours d avant et bien là tout sera changé apres cette "pause"  et si on parle du secteur de l economie, elle sera tellement loin de ce qu on a connu avant cette "pause", c est a dire, tres deteriorée et ce pour une periode de plusieurs années

Eh oui! On nage encore en plein inconnu, parce qu'en dépit de plusieurs semaines d'arrêt, le virus demeure aussi menaçant, puisqu'il conserve sa pleine capacité de nuisance si la contagion reprend du terrain. Quand on regarde ce qui se passe ailleurs dans le monde, on réalise que personne n'a la solution véritable et que chaque pays improvise ses actions en fonction de ses spécificités propres et ses moyens du bord. 

A mon avis tant qu'on n'aura pas un médicament qui pourra rassurer la population, il sera difficile d'avancer avec confiance. Car ici la confiance est le nerf de la guerre. En fait l'élément le plus crucial dans cette histoire c'est qu'on n'a aucun exemple d'une situation similaire sur laquelle s'appuyer pour établir un scénario sécuritaire. Nous sommes en fait sur un champ de bataille sans arme et face à un ennemi invisible qui peut frapper de n'importe où. Comme stratégie, difficile d'imaginer pire cauchemar.

Toutefois jamais le milieu scientifique n'aura travaillé aussi fort en temps de paix, pour trouver une piste qui permettra de juguler les pires effets du coronavirus. En attendant les mesures de distanciation et de bonnes pratiques d'hygiène nous permettront probablement de sortir la tête de l'eau, en attendant un sauvetage définitif.

On peut donc présumer que les effets de cette pause auront des conséquences économiques qui s'étireront dans le temps et feront mal à nos finances publiques, comme privées. D'où l'impossibilité de bien mesurer les retombées sur l'ensemble de la société à plus long terme. Raison de plus de demeurer vigilant et d'avancer avec grande prudence, afin d'atténuer le plus possible les risques de retour en arrière.

Reconnaissons que nous vivons un moment historique planétaire qui marquera les annales du monde. J'ose espérer que dans le processus nous en retirerons les bonnes leçons. Car plus que jamais nous devons réaliser que l'union fait la force et que le chacun pour soi national est la pire réponse face à un problème commun. Non seulement vis à vis de la pandémie actuelle, mais aussi pour le prochain défi qui nous attend dans le détour, le fameux réchauffement climatique.

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Construire pour reconstruire

« On sait qu’il va y avoir une reprise… Oui, on a besoin de projets. Mais on sait qu’on va en avoir. »

Publié le 27 avril 2020 à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/202004/26/01-5270987-construire-pour-reconstruire.php

Marie-Claude Lortie
La Presse

L’homme d’affaires à qui je parle est optimiste. 

Il ne doute pas que le Québec va repartir.

Il ne doute pas qu’on va tirer les bonnes leçons de la crise. 

Il ne doute pas qu’on va avoir de nouvelles capacités, après ce cauchemar, parce que le Grand Confinement nous aura forcés à nous remettre en question et à apprendre plus sur nous-mêmes et sur notre capacité d’adaptation.

« “Faut pas gaspiller la crise” est le mot d’ordre », dit-il. Et il y croit.

Et la reconstruction, une fois que le pire de la pandémie sera traversé, passera par la construction. 

L’homme d’affaires à qui je parle s’appelle Pierre Pomerleau. Il dirige le géant de la construction homonyme fondé par son père en 1964. Et il est prêt à activer tous les chantiers qu’il faut pour faire travailler les Québécois, ses équipes, ses sous-traitants et tous ceux, des designers aux fabricants de douches ou de poignées de porte, qui sont liés de près ou de loin au bâtiment.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Pierre Pomerleau, PDG de Pomerleau

Ce secteur constitue à lui seul 15 % du PIB. 

Quand la construction va, tout va. Ou quelque chose comme ça.

Préparez-vous à voir des grues.

Ce qui est clair, c’est que ça va bouger du côté des investissements publics, explique le chef de la direction de Pomerleau, dont les activités dépassent largement les frontières de la province.

Il s’attend en effet à voir des échéanciers devancés. Des écoles, des centres pour aînés, des ports… « C’est une superbe façon de relancer l’économie », dit-il. Et il sait l’écoute du gouvernement actuel. « On sent énormément de volonté. » 

Pour avoir une idée de ce qui s’en vient, il faut aller voir le Plan québécois des infrastructures. Le but était de construire pour 130 milliards sur 10 ans. Ça va peut-être aller plus vite que prévu.

Du côté des chantiers privés, c’est plus dur à prédire. Est-ce que les gens voudront encore s’empiler dans des gratte-ciel résidentiels, ou, au contraire, vendront-ils tous leurs maisons pour simplifier leur vie et faire ainsi exploser le secteur du locatif ? Est-ce que les tours de bureaux seront les mêmes, maintenant que l’on connaît les joies et les difficultés du télétravail ? Et les effets des virus en milieux tricotés serré ? Est-ce que l’essor de la vente en ligne va précipiter la transformation radicale de l’univers de la vente au détail  ? « Le nouveau normal sera comment ? Difficile à dire », répond le constructeur. Mais chose certaine, dit-il aussi, « tous les marchés vont être affectés », et « je ne doute pas qu’on va rebondir ».

Parce que la crise ne laissera rien intact. Nos façons de travailler, de manger, de faire nos courses, de veiller sur les autres, que ce soient nos aînés ou nos enfants, de sortir, d’être à l’intérieur, d’être ensemble ou pas.

Or, le secteur de la construction se nourrit du changement, de la nécessité de réaménager nos activités, nos réalités, nos vies.

***

Quelles leçons tire-t-il de la crise ?

D’abord, il dit son admiration pour la capacité d’adaptation rapide et efficace aux nouvelles normes du quotidien montrée partout. Il cite la société Shan, qui du jour au lendemain est passée de la fabrication de maillots de bain de luxe à la fabrication de masques et de vêtements hospitaliers. Mais les exemples sont innombrables.

Autre grand constat : cette crise a révélé la définition réelle de l’ADN des entreprises, notamment en ce qui touche la façon dont elles traitent leurs employés. Soudainement, on n’était plus dans les slogans, les beaux mots sur les brochures et les pages web des services de ressources humaines pour dire combien les employés et leur bonheur sont importants au sein des équipes de telle ou telle société. « On était dans l’action. Pas juste les mots… La façon dont on a traité les gens de son entreprise ? Ça va rester longtemps. Autant le positif que le négatif. » Les mises à pied, l’aide d’urgence…

Pour la fidélisation de la main-d’œuvre, c’est crucial. Au retour de la pandémie, on ne sera certainement pas dans le marché de plein emploi et donc de pénurie qui prévalait au début de 2020, mais il faudra avoir des équipes prêtes à embarquer rapidement. 

Autre grande constatation : « la mort du silo ». La crise a obligé les équipes à accélérer un processus qui traînait de la patte et est maintenant incontournable : la transformation des façons de faire pour que toutes les expertises des grands projets soient à la table en même temps, à toutes les étapes, de la conception à la mise en œuvre. « La collaboration est l’ami de la performance », dit-il. La crise a montré que ça marche. Que ce n’est pas mettre les gens en concurrence qui permet d’aller chercher la productivité et l’excellence. Avec la crise, tout le monde coincé à la maison, « on n’a jamais autant communiqué », explique le constructeur. Ni autant travaillé ensemble. Et la technologie qui permet à tous de collaborer à distance a montré son efficacité. 

« Il y avait beaucoup de résistance au changement », dit l’homme d’affaires.

Mais le virus a fait fondre l’inertie.

Et il a permis aussi, autre constatation, aux constructeurs et aux politiques de passer à une autre ère de discussion.

Avec tous les scandales du passé, ce n’était plus facile de se parler.

Actuellement, le secteur se sent écouté. 

Et autant du côté des décideurs que des exécutants, tout le monde a le sentiment que les enjeux sont immenses, que les responsabilités sont immenses, et que « manquer son coup » n’est juste pas une option.

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il y a 49 minutes, vanylapep a dit :

Est-ce que le ralentissement va faire en sorte que les projets se construisent plus vite et moins cher car il y aura plus de main d'oeuvre disponible?

Impossible à dire, car les lois du marché sont basées sur une foule de variables qui peuvent évoluer rapidement dans un sens ou dans l'autre, aussi selon les types de projets et aussi bien sûr selon les régions. Si déjà on réussit à redémarrer l'ensemble des chantiers à l'arrêt, ce sera certainement un pas dans la bonne direction.

Ensuite c'est la demande dans chaque segment qui fera la différence pour les projets à venir. Or pour l'instant le tableau demeure flou pour le présent et encore trop hypothétique pour déterminer des tendances à court et moyen terme.

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Un restaurant sur 2 pourrait fermer

La crise actuelle frappe de plein fouets les restaurants, et un grand nombre d'entre eux ne pourront sans doute jamais rouvrir. Discussion avec deux restaurateurs : Graziella Battista et Jérome Ferrer.

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8258513/un-restaurant-sur-2-pourrait-fermer?fbclid=IwAR0nzz_hJKqrukJZ2oreVtNve6_kcnly4oxFQSWjhkz4xbYdyF7J9E_fbuc

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1 hour ago, IluvMTL said:

Un restaurant sur 2 pourrait fermer

La crise actuelle frappe de plein fouets les restaurants, et un grand nombre d'entre eux ne pourront sans doute jamais rouvrir. Discussion avec deux restaurateurs : Graziella Battista et Jérome Ferrer.

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8258513/un-restaurant-sur-2-pourrait-fermer?fbclid=IwAR0nzz_hJKqrukJZ2oreVtNve6_kcnly4oxFQSWjhkz4xbYdyF7J9E_fbuc

Le probleme avec ca c'est les tours a condos qui misent sur avoir des restaurants dans leur RDC vont avoir la vie difficile..

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1697622/congres-conventions-retombees-nuitees-economie

Tourisme d'affaires : vague d'annulations à cause de la COVID-19

montreal-2.jpg
Les événements reportés jusqu'à présent représentent des dépenses directes estimées à 55 millions de dollars, selon Tourisme Montréal.
PHOTO : GETTY IMAGES / JOSIE DESMARAIS

La Presse canadienne
Publié hier à 14 h 52

Habituée à accueillir des réunions d'affaires, des congrès internationaux et autres rendez-vous sportifs, Montréal a vu au moins 70 de ces événements être annulés depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Des quelque 140 conférences d'affaires prévues dans la métropole d'ici la fin juin, près de 50 ont aussi été reportées, alors que l'on ignore toujours ce qu'il adviendra de 21 autres événements, selon des données fournies par Tourisme Montréal à La Presse canadienne.

Le tourisme d'affaires ratisse large, puisqu'il englobe par exemple les congrès réunissant des professionnels ainsi que des rendez-vous comme le repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) – qui devait avoir lieu dans la métropole en juin, mais qui a été reporté.

On sous-estime parfois l'impact d'accueillir 2000 délégués à la fois pour une conférence, a expliqué en entrevue téléphonique le président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière.

Par exemple, l'annulation des mondiaux de patinage artistique, ça nous a fait mal, parce que c'était en mars, dans un moment où les restaurants et les hôtels sont un peu moins fréquentés par rapport à la saison estivale, a-t-il souligné. On devait accueillir l'International Society for Heart and Lung Transplantation en avril, ce qui représentait 10 000 nuitées. C'est reporté en 2024.

Bon nombre de reports

Selon Tourisme Montréal, les événements reportés jusqu'à présent représentent des dépenses directes estimées à 55 millions de dollars – dont 70 000 nuitées réservées à l'hôtel – qui vont s'évaporer. Le repêchage du circuit Bettman représentait jusqu'à 8000 nuitées dans la métropole.

La plupart des événements ont été déplacés en 2023, ou même en 2024, a précisé M. Lalumière, en soulignant que le calendrier du Palais des congrès de Montréal était déjà bien rempli pour les deux prochaines années. Toutefois, un rendez-vous d'envergure comme la Conférence de Montréal, qui devait se tenir en juin, aura quand même lieu cette année, mais en décembre.

En 2019, 14 % des touristes, soit environ 1,5 million de personnes, sont venus à Montréal pour affaires. Ils ont dépensé près de 930 millions de dollars, ce qui représente 21 % du total des dépenses touristiques de 4,5 milliards de dollars.

Si la chaîne Germain Hôtels n'accueille pas de rendez-vous internationaux dans ses établissements, les gens d'affaires représentent néanmoins entre 60 % et 65 % de sa clientèle, selon sa cofondatrice et coprésidente Christiane Germain.

« L'avantage, c'est sa fidélité », a-t-elle expliqué au cours d'une entrevue téléphonique. « C'est important parce qu'ils ont tendance à vouloir retourner dans les hôtels où ils se sentent confortables. Ce n'est pas toujours facile de voyager, alors quand on trouve un endroit où l'on se sent un peu comme chez soi, c'est agréable. »

Alors que les autorités gouvernementales parlent de plus en plus de déconfinement, Mme Germain ne s'attend pas à une reprise immédiate des déplacements au sein de la communauté d'affaires. À son avis, cette clientèle devrait continuer à faire l'objet de restrictions en ce qui a trait aux déplacements, contrairement à la clientèle de loisir.

Encore de l'espoir?

En dépit d'une vague d'annulations et de reports, M. Lalumière a indiqué que le portrait est encore intéressant pour septembre et octobre, deux mois où le nombre de nuitées est demeuré stable, du moins pour l'instant.

« Ce qui est très important pour nous, c'est d'avoir un protocole sanitaire », explique le président-directeur général de Tourisme Montréal. « La ville peut être encore relativement pleine (en septembre et octobre). Il faut cependant que les autorités gouvernementales nous donnent les règles du jeu. »

Selon lui, il sera possible, dans des hôtels et des endroits comme le Palais des congrès, de s'assurer que l'on respecte la règle de distanciation de deux mètres. On peut par exemple également distribuer des masques sur place et s'assurer qu'il y a suffisamment de stations de lavage des mains.

À l'échelle nationale, c'est au Québec que l'on retrouve la majorité des cas de COVID-19 et des décès liés au nouveau coronavirus, alors que Montréal est particulièrement touchée.

Est-ce que cela pourrait nuire à Tourisme Montréal? « Ça ne me tracasse pas, mais c'est sûr que cela m'agace un peu de voir que nous sommes en train de [nous] forger [cette réputation], poursuit M. Lalumière. Du côté corporatif, je ne crois pas que cela aura d'impact. Au niveau individuel, peut-être ».

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il y a 28 minutes, ScarletCoral a dit :

Foodora ferme ses opérations au Canada le 11 mai. Avec tous les restos qui ont fait le virage vers la livraison, c'est un peu étonnant.

https://montreal.eater.com/2020/4/27/21238705/foodora-canada-closure-cease-operations-may-2020

Une nouvelle tendance émerge peut-être où les consommateurs évitent de passer par ce type d'application (Uber Eats, Foodorama, etc.) pour éviter de faire payer au restaurant la commission dont le % est hallucinant. C'est d'autant plus vrai en cette période de crise. En ce moment, la plupart des restaurants ont mis en place leur propre service de livraison. 

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