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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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La bataille pour fabriquer du liquide désinfectant québécois

Le recours à du liquide désinfectant représente une alternative pratique au lavage des mains avec de l'eau et du savon.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1695438/ethanol-production-savons-penurie-adfast-sante-canada

Daniel Boily (accéder à la page de l'auteur)Daniel Boily

Jean-Philippe Robillard (accéder à la page de l'auteur)Jean-Philippe Robillard

Publié à 4 h 02

Le manufacturier de scellants AdFast commence sa production de masse de liquide désinfectant ces jours-ci pour les hôpitaux et l’industrie de la construction. L’accès aux matières premières en provenance des États-Unis représente cependant un défi, en particulier pour l’éthanol.

Lorsqu’il a lancé l’idée au mois de mars de produire du liquide désinfectant, le PDG d’AdFast, Yves Dandurand, espérait commencer la production autour du 10 avril. C'est cependant plus complexe que prévu. Dû à la pénurie et les retards des matières premières, nous allons débuter la production la semaine du 20 avril, explique-t-il.

Plus 16 000 litres par jour de solution à base d’éthanol, de glycérine et de peroxyde seront produits à l’usine de Montréal. Une alternative au lavage des mains avec de l'eau et du savon.

Un des défis a été de se procurer les matières premières, dont de l’éthanol de qualité, pour fabriquer ces produits. Tout est en pénurie. C’est la bataille pour prendre les plus grandes parts de ce qui est disponible, admet-il.

Chaque pays essaie de protéger ses quantités. Les Américains font de l’obstruction, ils essaient de garder ce qu’ils ont. Ils invitent leurs fournisseurs à répondre aux besoins internes, ajoute-t-il.

Selon Santé Canada, l’éthanol de qualité est devenu une denrée rare. Une demande sans précédent de produits de désinfection des mains a créé des pénuries mondiales d'éthanol de qualité USP et alimentaire, écrit le ministère.

Il faut dire que Statistique Canada a récemment fait état d'une augmentation 639 % des ventes de désinfectants pour les mains à la mi-mars, par rapport à la même période, l'année dernière. Ces pénuries ont conduit à des recherches d'autres types d'éthanol pour la fabrication de désinfectants pour les mains, estime Santé Canada.

 

M. Dandurand a eu recours à des partenaires, et il a mandaté son équipe de recherche et développement à un projet de purification de l’éthanol fabriqué au Québec.

Nous allons devoir nous questionner sur les causes de cette pénurie d’éthanol de qualité, affirme M. Dandurand. Nous avons de grandes quantités d’éthanol brut fabriqué au Québec et au Canada majoritairement utilisé pour l’essence. La purification de l’éthanol brut doit devenir une plus grande préoccupation pour nos gouvernements et l’industrie de l’éthanol.

Encourager l’achat local

D’autres entrepreneurs à plus petite échelle, comme Louise-Marie Parisien de l’entreprise Eaux St-Léger, s’étonnent aussi des difficultés d’obtenir des matières premières.

J’ai dédié une de mes chaînes de production récemment pour le gel désinfectant. Santé Canada a été très accommodant pour les autorisations. Mais je constate que la plupart des fabricants d’alcool (IPA) sont aux États-Unis. J’ai finalement trouvé un distributeur ontarien et je dois payer d’avance, dit-elle.

Louise-Marie Parisien estime que la pandémie de coronavirus doit entre autres encourager les entrepreneurs à l’achat local.

Entre-temps, Santé Canada a autorisé ces derniers jours le recours à de l’éthanol de qualité inférieure pour la production de liquide désinfectant.

Bien qu’il contienne plus d’impuretés que l’éthanol de qualité alimentaire ou USP, l’éthanol de qualité technique constitue une matière de substitution acceptable pour Santé Canada [...] Santé Canada autorise temporairement l’utilisation d’éthanol de qualité technique dans les désinfectants pour les mains.

52 000 bouteilles pour les hôpitaux

À l’usine, AdFast organise les premières livraisons. Notre première expédition de 16 000 litres de solution Hydro alcoolique ADCLEAN se fera dans les prochains jours, indique M. Dandurand. Nous planifions fournir Sigma Santé pour tous les hôpitaux du Québec.

SigmaSanté est un regroupement d’achats dans le réseau de la santé. Le ministère de la Santé nous a demandé de livrer immédiatement 52 000 bouteilles de liquide désinfectant, précise le PDG.

Yves Dandurand affirme qu’il entend aussi fournir les chantiers de construction. Notre travail ne fait que commencer. Il y aura le retour des travailleurs de la construction qui se plaignaient avant leur départ de ne pas avoir les produits sanitaires sur les chantiers. Nous débutons les discussions avec les plus gros syndicats afin d’organiser la livraison de kits ADCLEAN pour leurs travailleurs dans toutes les régions du Québec, a-t-il affirmé.

L’homme d'affaires envisage aussi de répondre aux besoins des travailleurs dans les épiceries et dans les usines. Selon ce dernier, notre site de commerce en ligne reçoit le double des commandes que nous pourrions produire due à la pénurie d’alcool.

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Prêt de 4 M$ pour la construction accélérée d’une usine de masques à Montréal

Au moment où les besoins en matériel de protection pour les travailleurs de la santé sont criants, le gouvernement du Québec a accordé un prêt de 4 M$ à Medicom afin d’accélérer la construction d’une usine de masques N95 et de masques médicaux.    

L’usine qui sera implantée à Montréal sera en mesure de produire «plusieurs dizaines de millions de masques N95 et de masques chirurgicaux de niveau 3», a fait savoir le gouvernement du Québec par communiqué lundi matin.   

La fabrication des masques chirurgicaux commencera en juillet alors que celle des N95 est attendue pour août.    

Le projet devrait créer 33 emplois permanents.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/04/20/pret-de-4-m-pour-la-construction-acceleree-dune-usine-de-masques

Screen Shot 2020-04-20 at 11.06.08 AM.png

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Il y a 1 heure, Normand Hamel a dit :

Prêt de 4 M$ pour la construction accélérée d’une usine de masques à Montréal

Au moment où les besoins en matériel de protection pour les travailleurs de la santé sont criants, le gouvernement du Québec a accordé un prêt de 4 M$ à Medicom afin d’accélérer la construction d’une usine de masques N95 et de masques médicaux.    

L’usine qui sera implantée à Montréal sera en mesure de produire «plusieurs dizaines de millions de masques N95 et de masques chirurgicaux de niveau 3», a fait savoir le gouvernement du Québec par communiqué lundi matin.   

La fabrication des masques chirurgicaux commencera en juillet alors que celle des N95 est attendue pour août.    

Le projet devrait créer 33 emplois permanents.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/04/20/pret-de-4-m-pour-la-construction-acceleree-dune-usine-de-masques

Screen Shot 2020-04-20 at 11.06.08 AM.png

C'est une excellente nouvelle, car nous devons absolument développer une forte indépendance vis à vis de tous les produits médicaux essentiels de première nécessité. Surtout qu'il n'y a pas de petites économies quand il s'agit de la santé publique. Ainsi pour mieux concurrencer les bas prix de certains pays, robotisons au maximum nos techniques de fabrication. De cette manière nous pourrons répondre à nos propres besoins, puisque les masque N95 sont utilisés dans une foule d'autres activités en dehors des hôpitaux. 

Peut-être développerons-nous aussi le réflexe de nous couvrir davantage en périodes de grippes comme le font les asiatiques. Quant à moi, en dépit de ma forte propension à la bise et la poignée de mains. Je crois bien maintenant que j'abandonnerai ces bonnes manières pour les mois d'hiver, car trop risquées même pour un simple rhume, au profit des joyeux échanges de coups de coudes.

 

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COVID-19 : les prix sont-ils immunisés ?

ILLUSTRATION LA PRESSE

Visites en personne annulées, ralentissement des transactions sur le marché montréalais, vendeurs et acquéreurs dans l’expectative : si certains acheteurs espèrent que la crise de la COVID-19 pourrait mettre un frein à la fièvre des prix de l’immobilier dans la métropole et ses alentours, ils devraient calmer leurs ardeurs. Une baisse des prix s’avère peu probable, surtout si la crise se résorbe rapidement, croient les professionnels du milieu.

Publié le 20 avril 2020 à 12h00

https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/202004/17/01-5269831-covid-19-les-prix-sont-ils-immunises-.php

Sylvain Sarrazin
La Presse

Même si les experts et les courtiers avouent ne pas savoir précisément de quoi demain sera fait, ils ne s’attendent pas à voir les prix du résidentiel pâtir de la crise actuelle, particulièrement à Montréal.

« L’immobilier, c’est un gros paquebot. Ce n’est pas comme la Bourse, ça prend beaucoup de temps avant de virer. Il va y avoir un ralentissement de la croissance du secteur immobilier, mais je ne crois pas que les prix vont diminuer. Ça va peut-être un peu plafonner ou moins s’enflammer, mais il va continuer à avoir des acheteurs », estime Yanick Sarrazin, courtier RE\MAX prépondérant dans le secteur du Plateau-Mont-Royal. Après avoir constaté une surchauffe du marché l’an passé et en début d’année, il remarque que, même si les acheteurs aspirent à se retrouver dans des situations moins concurrentielles, « personne ne lance de low ball », les offres déposées restant élevées pour s’assurer de leur acceptation. Du côté des vendeurs, la grande majorité des clients de M. Sarrazin s’avèrent confiants.

Un sentiment partagé par Claude Savard, professeur à HEC Montréal, qui ne prévoit pas d’impact majeur de la crise sur le marché résidentiel. « Il y aura peut-être un petit impact au niveau des condos dans certains secteurs, car il y avait un surplus de condos sur le marché dans la région de Québec », indique-t-il, précisant que les multilogements pourraient aussi être touchés, leur situation étant liée aux revenus et aux taux de mauvaises créances.

Pour l’instant, les chiffres confortent cette solidité, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec ayant publié cette semaine les statistiques du marché pour le mois de mars. Après deux premières semaines d’activité record, un ralentissement s’est certes fait sentir dans la deuxième moitié de la période ; mais en ce qui a trait aux prix, on a enregistré une forte ascension pour Montréal et sa région, avec des augmentations du prix médian des maisons unifamiliales, des copropriétés et des plex, respectivement de 10 %, 16 % et 22 %.

La firme immobilière Royal LePage note également cette hausse, mais conditionne la stabilité des prix à la durée de la crise sanitaire. Dans une étude publiée mardi, elle prévoit une légère baisse sur le marché montréalais, de l’ordre de 0,5 % d’ici fin 2020, si l’activité économique reprend d’ici la fin du printemps. En revanche, si le moteur économique reste en panne jusqu’à la fin de l’été, le cabinet prévoit un déclin pouvant aller jusqu’à 3,5 %.

Des profils différents

Du côté de Marie-Christine Tremblay, courtière chez Via Capitale, en ce moment, c’est le calme plat : les visites sont en suspens ou se font virtuellement, avec des promesses d’achat conditionnelles à une inspection physique des lieux, une fois la pandémie passée. Mais ce répit annonce peut-être la reprise de la tempête transactionnelle.

C’est comme si j’étais en train de retenir des chevaux, ils ont juste hâte que ça reparte pour recommencer à visiter.

Marie-Christine Tremblay, courtière chez Via Capitale

Mme Tremblay s’attend à voir peu d’effets sur les prix si la crise sanitaire se règle rapidement. Mais si cette dernière s’étire jusqu’en septembre, l’avenir semble beaucoup moins clair.

Serait-ce un bon moment pour lancer des offres d’achat en espérant voir moins de concurrents au portillon ? Cela dépend du profil de l’acheteur, estime Mme Tremblay. « J’ai un client qui a fait une vingtaine de visites, qui sait exactement ce qu’il veut, et pour qui ce n’est pas un premier achat. Dans son cas, on fait une offre assortie d’une visite physique conditionnelle à sa satisfaction. Mais pour un premier achat, je ne leur suggère pas de le faire, et plutôt d’attendre, pour qu’on puisse les accompagner et les aider à trouver ce qu’ils veulent exactement », expose la courtière.

D’autres facteurs rendent toutefois la situation propice à l’achat, selon Claude Savard : « Je considère que dans le résidentiel, c’est une bonne période pour acheter, puisqu’on a des taux d’intérêt très bas et très stables, et que le marché montréalais ne présente pas de bulle comme c’est le cas à Toronto ou à Vancouver », rappelle-t-il.

Et pour les vendeurs ? Certains clients de Mme Tremblay attendent avant de se jeter à l’eau. « Je ne crois pas qu’ils auront la meilleure offre présentement, prévient-elle. Je leur conseille de profiter de ce temps-là pour faire du staging ou pour des réparations. »

Là encore, différents cas se présentent : un vendeur ayant déjà acquis une autre propriété pourrait devoir afficher son bien avec un prix adouci.

« L’immobilier s’est toujours maintenu à travers les crises, fait remarquer Yanick Sarrazin. Dès que ça va repartir, ça va certainement reprendre comme c’était », conclut-il.

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Comme si on vous payait pour faire le plein

Sur le coup, on aurait pu croire à une erreur ou à une « fausse nouvelle ». Quoi, le prix du pétrole est devenu négatif ? Comme c’est étrange ! Pourtant, le phénomène est moins inusité qu’on pourrait le croire et il s’explique assez facilement.

Publié le 21 avril 2020 à 6h30

https://www.lapresse.ca/affaires/202004/20/01-5270205-comme-si-on-vous-payait-pour-faire-le-plein.php

Stéphanie Grammond
La Presse

Faisons une analogie entre le pétrole et le lait.

À cause de la COVID-19, la demande s’est effondrée pour les deux liquides. Les producteurs laitiers ont réagi en jetant leur production au caniveau, soulevant un tollé bien mérité.

Mais les sociétés pétrolières ne peuvent pas en faire autant. « Jeter du pétrole, ça pollue », illustre Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal.

Alors, l’industrie pétrolière est obligée de payer pour se débarrasser de son jus. D’où les prix négatifs.

Bien sûr, les pétrolières pourraient restreindre leur production au lieu de payer pour s’en défaire. Au début du mois, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie se sont d’ailleurs entendues pour éliminer 10 millions de barils par jour. Trop peu, trop tard. L’Agence internationale de l’énergie calcule que la demande a chuté de 30 millions de barils par jour.

Le déséquilibre persiste. Et à force de produire en trop grande quantité, on arrive au bout de la capacité de stockage. Ça déborde !

***

Or, les producteurs ne peuvent pas fermer le robinet si facilement, car les coûts d’interruption de leur production sont très élevés. Espérant que la chute de la demande sera temporaire, ils préfèrent donc maintenir leur production, quitte à payer pour se débarrasser de leur pétrole.

Et ils paient le gros prix !

Lundi, le baril de pétrole a plongé sous zéro. Point de repère du brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), qui valait encore 60 $ US au début de l’année et 18 $ US pas plus tard que la semaine dernière, s’est enlisé à  - 37 $ US le baril à la fin de la journée, devant les investisseurs éberlués. Du jamais-vu.

Mais il s’agit du prix pour les contrats à terme du mois de mai. Ceux du mois de juin restent autour de 20 $ US, signe que les experts ne s’attendent pas à ce que la crise soit éternelle.

Mais dans l’intervalle, les prix négatifs démontrent que l’industrie doit sortir son chéquier pour convaincre de nouveaux acteurs d’entreposer le pétrole.

« Il existe des capacités de stockage qui ne sont pas dédiées au pétrole, mais qui pourraient être adaptées », explique M. Pineau. Sauf que cela a un coût. Pour que ce soit rentable, il faut un prix négatif.

Remarquez, des prix négatifs n’ont rien de totalement extraordinaire dans le monde de l’énergie.

Cela se produit régulièrement en Ontario. Comme les centrales nucléaires ne peuvent être arrêtées durant la nuit, il y a un surplus d’électricité sur le réseau.

« Il faut des prix négatifs pour écouler l’électricité durant les périodes de faible demande », expose M. Pineau. Et c’est encore plus vrai les nuits de grands vents, lorsque les pales des éoliennes tournent à plein régime.

***

Mais pour l’Alberta, les prix du pétrole sous zéro sont catastrophiques. Et le pire est à venir. « S’ils doivent arrêter leur production, ils feront face à d’énormes défis logistiques qui vont leur coûter très cher », avance M. Pineau.

Pour l’instant, le premier ministre Jason Kenney table sur une baisse de 70 000 barils par jour. Mais il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan des 4 millions de barils produits en Alberta.

Si les prix ne se redressent pas, il y aura forcément des faillites et de la consolidation. La province va souffrir. Déjà, l’industrie crie au secours. La semaine dernière, Ottawa a débloqué 1,7 milliard pour nettoyer les puits abandonnés, un plan qui aura le mérite de fournir du boulot aux travailleurs.

Mais le fédéral ne peut pas maintenir l’industrie pétrolière sur le respirateur artificiel. Aider les Albertains à passer à travers la crise, oui. Aider l’industrie à produire du pétrole sans logique financière, non.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Reste à voir comment le prix négatif du pétrole se répercutera sur l’essence à la pompe.

« Ce n’est pas rationnel pour le gouvernement de sauver une industrie qui n’est pas concurrentielle à l’échelle mondiale », estime M. Pineau. Même en innovant, les coûts de production resteront structurellement plus élevés en Alberta qu’ailleurs dans le monde.

« L’Alberta va devoir faire le deuil d’une industrie qui avait grandi sur le dos de l’OPEP qui a maintenu des prix très élevés en contrôlant la production mondiale », ajoute le professeur.

***

Reste à voir comment le prix négatif du pétrole se répercutera sur l’essence à la pompe. En ce moment, les automobilistes québécois paient environ 85 cents le litre pour faire le plein, ce qui est plus élevé que le prix d’un baril entier de brut qui contient 159 litres.

Incongru ? Oui, mais on ne va pas loin avec du pétrole brut. Encore faut-il le transporter, le raffiner, l’entreposer. Présentement, le coût d’acquisition du pétrole s’élève à 39,7 cents le litre, observe la Régie de l’énergie. La marge des détaillants est de 4,9 cents. Mais ce sont les taxes qui forment la plus grande partie de la facture (40,3 cents).

Désolée, chers conducteurs, ce n’est pas demain la veille qu’on vous paiera pour faire le plein.

Mais au moins, j’espère que lorsque les transporteurs aériens recommenceront à vendre des billets d’avion, ils laisseront tomber leur satanée surcharge pour le carburant !

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Vous n'avez rien vu encore des ravages du Covid-19 sur l'économie. Sortez les chapelets de vos grand-mères si vous voulez que tous les projets immobiliers en cours se concrétisent. Il y en aura des faillites, beaucoup.

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Comme dans tous les types de récessions il y a des faillites, rien de surprenant ici. Ce sont premièrement les entreprises les plus fragiles qui dépendent largement d'un roulement d'activités minimum, ou d'un financement maximum, ou qui basent leur succès sur des projets de nature spéculative qui tombent. Ici paradoxalement les plus gros sont souvent les plus vulnérables, parce qu'ils prennent généralement plus de risques ou leur financement est plus complexe, donc plus fragile.

La nature de l'activité est aussi déterminante. Or les chances de faillites en développement commercial sont actuellement plus grandes que les activités résidentielles. On peut d'ailleurs considérer le secteur résidentiel comme nettement plus résilient, puisque le logement demeure une nécessité en tout temps. Finalement la fermeture des chantiers qui en est à sa quatrième semaine complète, commence déjà une lente reprise. Par conséquent il y a déjà un peu de lumière au bout du tunnel.

Ce qui fait qu'il m'apparait présomptueux à ce stade-ci de faire appel à des forces occultes pour endiguer le problème. Ce serait faire fi du sens pratique de la plupart des entreprises, qui sont dirigées par des professionnels et des experts en la matière. Ici aussi les prêteurs auraient gros à perdre, il ne faut donc pas minimiser leur capacité à s'ajuster dans la majorité des cas. 

J'en conclus que la vigilance est de mise comme dans toutes situations difficiles et que la panique (ou les émotions excessives) sont la dernière chose que nous avons besoin dans ce genre de défi. Bien au contraire, la confiance est à la base même des affaires et tout en demeurant réaliste, il faut justement tout faire pour la maintenir afin de ne pas nuire à la reprise. Carpe diem.

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