Aller au contenu

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

https://www.idu.quebec/fr/blogue/covid-19-la-crise-nous-donne-l-occasion-d-ameliorer-nos-processus---stephane-cote-devmcgill---cogir

BLOGUE

COVID-19 : « La crise nous donne l’occasion d’améliorer nos processus » - Stéphane Côté, DevMcGill - Cogir

14 AVRIL 2020

SYLVIE LEMIEUX

Facebook Twitter Plus d'options...

Les dernières semaines ont mis au défi les dirigeants d’entreprise. Cogir n’y a pas échappé, elle dont le portefeuille d’actifs est composé, entre autres, d’espaces à bureaux, d’immeubles résidentiels, de centres commerciaux et de résidences privées pour aînés, qui ont été plongés au cœur de la crise de la COVID-19. Entrevue avec Stéphane Côté président, Développement immobilier chez Cogir et président de DevMcGill.

« Dès les premières heures qui ont suivi l’annonce du gouvernement, l’équipe de direction s’est activée à mettre en place les mesures pour assurer la protection des employés et des clients, explique Stéphane Côté, président, Développement immobilier chez Cogir et président de DevMcGill. On s’est ensuite mis en mode communication avec toutes les parties prenantes pour faire face à une situation qui évoluait parfois d’heure en heure. Il fallait réagir et prendre les décisions qui s’imposaient. »

La fermeture des chantiers de construction le 24 mars a marqué un autre tournant. « Certains de nos projets dont le Beaumont étaient presque achevés. Dans la phase 1 du Noca, on a réussi à livrer quelques condos juste à temps pour que les gens puissent déménager. Il y aura du retard sur tous nos chantiers. » Et ce, malgré la reprise dans la construction domiciliaire le 20 avril pour tout logement devant être livré avant le 31 juillet. « Les dates de livraison seront, dans bien des cas, décalées à cause de l’arrêt de travail de six semaines », précise Stéphane Côté.

Une situation qui plonge les acheteurs dans l’incertitude la plus totale. « Plusieurs clients s’inquiètent que leur condo ne soit pas prêt à temps. Ils nous appellent pour nous dire qu’ils vont être à la rue à la fin avril ou mai. Comme on ne peut rien leur garantir, on leur propose des solutions de rechange, en leur fournissant par exemple une liste de logements qu’ils pourraient occuper en attendant de pouvoir déménager. L’important, c’est qu’ils se sentent accompagnés. On est tous dans le même bateau après tout. »

Réorganiser les opérations

C’est dans les moments critiques qu’il faut mettre en place des solutions innovantes. La vente de condos se poursuit notamment au projet Humaniti. « Les rencontres avec les clients potentiels se font par téléphone ou vidéoconférence. Il est aussi possible de faire une visite virtuelle de l’unité modèle. On a pu conclure des transactions puisque les notaires ont eu la permission de signer les actes notariés à distance. Ce serait d’ailleurs une bonne chose que cette solution reste en place une fois la crise résolue », souhaite Stéphane Côté.

Même si le marché tourne au ralenti, DevMcGill a quand même décidé de procéder au lancement des ventes de la phase 3 du projet Tak Village dans le secteur Angus du quartier Rosemont. « Des gens nous appelaient pour savoir quand on allait démarrer la commercialisation. On organise donc un lancement virtuel sous peu. Cela permettra aux acheteurs de continuer d’avancer dans leur projet d’acquisition. »

Stéphane Côté se dit optimiste et ne prévoit pas une chute du marché immobilier. « Il pourrait y avoir un certain ralentissement, mais pas d’arrêt brutal.  La bonne nouvelle, c’est que les taux d’intérêt sont bas. »

Des outils efficaces

Même si elle amène son lot de problèmes, la crise de la pandémie pourrait entraîner des aspects positifs. « Elle nous donne l’occasion d’améliorer nos processus grâce surtout aux outils virtuels, affirme-t-il. On a des réunions par vidéoconférence que ce soit avec nos investisseurs, nos partenaires d’affaires ou nos équipes de projet, et cela fonctionne assez bien. »

Pour l’heure, la vidéoconférence devient aussi un outil essentiel pour rester en contact avec les équipes. « Parler et voir les membres de l’équipe, c’est réconfortant pour tout le monde. Il y a des personnes qui doivent conjuguer avec la présence des enfants à la maison, d’autres qui vivent seules. Rester connectés, c’est essentiel pour s’assurer que tous vont bien. »

Cette communication régulière lui permet également de préparer l’après COVID-19. « Il faut voir dès maintenant à préparer le retour des chantiers. On se doit aussi de penser à la suite des choses. Cette crise sanitaire aura forcément un impact sur notre industrie. Les besoins vont changer en matière d’habitation. Il faudra adapter la conception des espaces pour inclure une zone travail ou les gens seront peut-être plus portés au jardinage. Même chose pour les immeubles de bureaux. Il faut dès aujourd’hui être à l’affût de ce que sera la demande. »

Retour à la liste des articles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour faciliter la distanciation physique et favoriser l'achat local

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1694988/trottoir-elargi-corridors-sanitaires-commerces-services

Montréal multiplie les « corridors sanitaires » devant les commerces

Radio-Canada

Publié à 16 h 08

Satisfaite par les résultats obtenus depuis la création d’un corridor sanitaire sur l’avenue du Mont-Royal, la Ville de Montréal a décidé de créer des dizaines d’autres espaces piétonniers, répartis dans neuf arrondissements, pour faciliter l’accès aux commerces et aux services.

Les corridors sanitaires sont des trottoirs élargis. Sur l’avenue du Mont-Royal, la Ville avait accru l’espace piétonnier à compter du week-end de Pâques en lui consacrant deux allées de stationnement, une de chaque côté de la chaussée, créant des corridors de 4,5 mètres de large.

L’administration Plante avait alors prévenu qu’il ne s’agissait pas d’un incitatif au magasinage, mais d’une mesure de sécurité pour les citoyens devant se rendre dans une quarantaine de commerces encore ouverts sur l’avenue du Mont-Royal. Vu la coopération des citoyens et les retombées positives, la Ville a décidé de répéter l’expérience à plus grande échelle.

La liste des corridors sanitaires de la Ville de Montréal :

AHUNTSIC-CARTIERVILLE

  • Devant certains commerces essentiels de la Promenade Fleury.

LE PLATEAU-MONT-ROYAL

  • Avenue Laurier Est, entre la rue Brébeuf et l’avenue Papineau;
  • Avenue du Parc, entre les rues Sherbrooke et Prince-Arthur;
  • Rue Rachel, entre les avenues de l’Esplanade et Christophe-Colomb;
  • Devant certains commerces essentiels dans l’arrondissement;
  • (Déjà en place : avenue du Mont-Royal, entre la rue Fullum et l’avenue du Parc).

CÔTE-DES-NEIGES–NOTRE-DAME-DE-GRÂCE

  • Avenue Monkland, entre les avenues Girouard et Draper;
  • Chemin de la Côte-des-Neiges, entre la rue Jean-Brillant et le chemin Queen-Mary;
  • Chemin Queen-Mary, entre les avenues de Westbury et Clanranald.

OUTREMONT

  • Avenue Van Horne, entre les avenues Wiseman et Outremont.

ROSEMONT–LA PETITE-PATRIE

  • Rue Beaubien, entre l’avenue De Lorimier et le boulevard Saint-Michel;
  • Rue Masson, entre les rues Molson et Lafond;
  • Rue Beaubien, entre la rue de la Roche et le boulevard Saint-Laurent.

MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE

  • Rue Ontario, entre le boulevard Pie-IX et la rue Moreau;
  • Rue Hochelaga, entre les rues Honoré-Beaugrand et Taillon;
  • Devant certains commerces essentiels des rues Sainte-Catherine, Sherbrooke, Lacordaire, De Grosbois, De Contrecoeur, Des Ormeaux, Dézéry, De Marseille.

VERDUN

  • Devant certains commerces essentiels des rues Wellington, De Verdun et Bannantyne.

VILLE-MARIE

  • Rue Ontario, entre la rue Alexandre-de-Sève et l’avenue Papineau;
  • Rue Ontario, entre les rues Atateken et Alexandre-de-Sève;
  • Rue Sainte-Catherine Est, entre la rue Cartier et l’avenue De Lorimier;
  • Rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Wolfe et de la Visitation;
  • Rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-Hubert et Saint-Timothé;
  • Rue Sainte-Catherine Ouest, entre les rues Metcalfe et Mansfield;
  • Boulevard Saint-Laurent, entre le boulevard de Maisonneuve et la rue Sainte-Catherine;
  • Rue Du Fort, entre la rue Sainte-Catherine et le boulevard de Maisonneuve.

LE SUD-OUEST

  • Devant certains commerces essentiels des rues Notre-Dame Ouest et Peel.

La multiplication de tels espaces piétonniers permettra aux Montréalaises et aux Montréalais qui doivent effectuer des déplacements essentiels dans les rues commerciales de respecter la distanciation sociale, a expliqué la mairesse Valérie Plante par voie de communiqué. C’est également l’occasion d’encourager l’achat local dans nos commerces de proximité.

L'aménagement des nouveaux corridors débutait vendredi et doit se poursuivre au cours des prochains jours. La Ville a indiqué qu’elle évaluera l’évolution de la situation sanitaire en collaboration avec les autorités de la Santé publique au cours des prochaines semaines. D’autres rues ou tronçons pourraient être ajoutés à cette liste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.journaldemontreal.com/2020/04/17/operation-demenagement-jusqua-7000-chambres-pour-les-nouveaux-acheteurs

Opération déménagement: jusqu’à 7000 chambres pour les nouveaux acheteurs

AGENCE QMI

Vendredi, 17 avril 2020 12:07MISE À JOUR Vendredi, 17 avril 2020 12:07

MONTRÉAL – Pour éviter que les acheteurs d’une nouvelle propriété se retrouvent sans toit à cause d’un retard pris par le secteur de la construction durant la pandémie, l’APCHQ et les associations hôtelières de Montréal et de Québec souhaitent rendre disponibles jusqu’à 7000 chambres d’hôtel à tarif préférentiel. 

Pour ce faire, ces partenaires ont annoncé vendredi le lancement de l’Opération déménagement, qui fait suite à la réouverture, par le gouvernement Legault, des chantiers résidentiels pour les unités devant être livrées d’ici au 1er juillet prochain. 

«Malgré la réouverture prochaine des chantiers résidentiels prioritaires, nous sommes tout à fait conscients du retard accumulé, a indiqué vendredi François Bernier, vice-président principal Affaires publiques à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ). 

«Par conséquent, afin de minimiser les impacts des retards de livraison sur les futurs occupants, l’APCHQ travaille de concert avec les associations hôtelières pour mettre à leur disposition près de 7000 chambres en guise de logement transitoire», a-t-il ajouté. 

Cette mesure permettrait de plus d’aider les hôtels, qui sont sous-occupés depuis la fermeture des frontières. 

«Nous vivons actuellement une période bien particulière et nous nous assurons que les hôtels font de la sécurité des employés et des invités l’unique priorité. En ce sens, nous garantissons que plusieurs mesures ont été mises en place, conformément aux directives de l’Institut national de santé publique du Québec afin d’assurer la santé et la sécurité de tous», a indiqué Ève Paré, présidente-directrice générale à l’Association des hôtels du Grand Montréal. 

«C’est sans surprise que, malgré une situation économique particulièrement difficile pour l’industrie touristique, les établissements d’hébergement souhaitent ainsi contribuer à la solution, en offrant des chambres pour les ménages en attente de leur nouvelle résidence», a ajouté Marjolaine DeSa, directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec. 

La liste des hôtels qui participent à cet effort est disponible en ligne (apchq.com/operation-demenagement).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les ventes de piscines explosent

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Les ventes de piscines hors terre sont en forte hausse ce printemps.

Voyages annulés, frontière canado-américaine fermée, ouverture incertaine des camps de jour, de nombreuses familles québécoises se préparent à passer l’été dans leur cour. L’Association des commerçants de piscines du Québec (ACPQ) révèle que les ventes sont en forte hausse.

Publié le 18 avril 2020 à 11h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202004/17/01-5269899-les-ventes-de-piscines-explosent.php

Isabelle Dubé
La Presse

« C’est en croissance exponentielle, c’est une année record en 10 ans », observe Alex Dubois, directeur de l’Association des commerçants de piscines du Québec, qui représente plus de 200 membres dans la province. Je pense que le budget voyage que les gens avaient vient de passer dans la cour. Comme on ne sait pas encore s’il va y avoir des camps et des activités sportives, les clients confinés veulent une activité familiale à faire à la maison avec les enfants. »

Ce sont principalement les ventes de piscines hors terre qui ont augmenté à cause de leur prix, en moyenne 5000 $, beaucoup plus abordable que celui des piscines creusées, pour lesquelles il faut investir au moins 30 000 $.

Alex Dubois, qui est aussi propriétaire de Piscine Solide, à Repentigny, affirme qu’il a triplé ses ventes comparativement à pareille date l’an dernier.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Alex Dubois, directeur de l’Association des commerçants de piscines du Québec et propriétaire de Piscine Solide

J’installe environ de 500 à 600 piscines par an. Cette année, avec une hausse de 30 à 40 %, l’objectif est à 1000 piscines. Nos équipes sont prêtes, mais on embauche aussi.

Alex Dubois, directeur de l’Association des commerçants de piscines du Québec et propriétaire de Piscine Solide

Explosion des ventes en ligne

Chez Club Piscine, les ventes en ligne ont explosé, affirme le président de la chaîne de magasins, Martin Rathé.

« On n’avait pas le droit d’accueillir de la clientèle en magasin, alors on a mis les demandes de soumission en ligne. Nos ventes ont explosé, soutient-il lors d’une entrevue téléphonique. Après trois semaines, on a eu plus de 2500 demandes de soumission. D’habitude, il y en a trois par année et il n’y a même pas autant de consommateurs quand les magasins sont ouverts. »

Le président de Club Piscine prévient toutefois la clientèle qu’elle devra être patiente. Le gouvernement du Québec a permis la réouverture des magasins et la reprise des services d’ouverture et d’installation de piscines, mais avec un protocole de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

On évalue que ça va prendre au moins 30 % plus de temps pour faire les installations de piscine, parce qu’on ne peut plus être un à côté de l’autre.

 Martin Rathé, président de Club Piscine

« Par le passé, quand on installait un filtreur, explique-t-il, on mettait deux employés, ça allait bien, mais cette année, l’employé va être seul. On fait des formations pour que les employés sachent comment travailler de façon sécuritaire avec le virus. »

Manque de main-d’œuvre

Avec cette hausse des ventes de piscines, les détaillants auront besoin de main-d’œuvre pour les installer. Certains nous ont confié que des employés avaient réclamé un salaire non déclaré afin de ne pas perdre leur Prestation canadienne d’urgence.

Du côté de Piscines Gratton, à Repentigny, ce sont des employés à temps partiel qui ont préféré ne pas revenir travailler cette saison.

« J’ai des étudiants qui sont plus payés assis chez eux avec la PCU à 2000 $ par mois alors que moi, je leur donnais 20 heures au salaire minimum, affirme le propriétaire Ludovic Archambault. Ils aiment mieux être assis et recevoir plus. C’est une réalité. »

« Je comprends aussi l’aide du gouvernement fédéral et je m’estime chanceux d’avoir d’autres employés qui acceptent de faire des heures même si c’est moins payant que la PCU », conclut-il.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les loyers en baisse à Toronto

1,9 million de ménages canadiens vivaient en condo au moment du dernier recensement de Statistique Canada, en 2016.

Photo : La Presse canadienne / Cole Burston

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1695253/immobilier-covid19-location-condo-appartements

Camille Feireisen

Publié à 18 h 09

Moins d'expulsion, moins d'immigration et d'étudiants‚ la pandémie de la COVID-19 a des impacts dans tous les secteurs, et aussi sur le marché immobilier. Selon un tout récent rapport le prix des locations a baissé dans la Ville Reine et il y a aussi plus de logements disponibles.

Un simple coup d’œil sur les sites de locations en ligne suffit pour voir déjà des baisses de prix vertigineuses dans la métropole. Nous avons observé le prix d'un un appartement dont le loyer a baissé de 450 $.

Ce n'est pas le seul.

Selon un rapport national sur les loyers du consultant immobilier Bullpen Research & Consulting et du site web de location Rentals.ca, les premiers effets de la pandémie ont commencé à se faire sentir depuis la mi-mars. Le rapport a été publié mercredi.

Le loyer moyen à Toronto a diminué de 1,2 % entre février et mars.

Si on compare mars 2019 à mars 2020, le prix de location d'un appartement d'une chambre a baissé de 2, 2 %.

Les appartements en copropriété ont aussi enregistré une diminution de 4,1 % au cours de la même période.

 

L'agent immobilier Sunny Singh affirme n'avoir jamais vu ça dans sa carrière. Il dit remarquer des baisses de loyer entre 100 et 250 dollars.

Que ce soient des studios, des appartements une chambre ou deux, tout le marché locatif a pris un coup, dit-il.

Il y a présentement quelque 500 appartements d'une chambre disponibles au centre-ville, et près de la moitié ont baissé leur prix au cours des deux dernières semaines, selon M. Singh.

Il y a de l'offre, et encore plus d'unités de logement meublées, mais la demande a fortement baissé, ajoute-t-il.

Des studios qui se louaient entre 1900 et 2000 $ se trouvent maintenant à 1700 $ et certains restent sur le marché pendant 40 jours.

Entre les visites et les déménagements remis à plus tard, les expulsions interdites, mais aussi la baisse du nombre de nouveaux arrivants, les locataires ont plus d'options.

Les propriétaires sont plus ouverts à faire signer un bail mensuel ou à ne pas faire payer le dernier mois d'avance, dit-il.

Propriétés à louer à Toronto sur le site d'Airbnb.

Des Airbnb qui passent en location longue durée

Les locations à court terme comme sur Airbnb sont interdites pendant la pandémie dans la province, alors certains ont reconverti leurs unités en location longue durée.

Le consultant immobilier Sagar Sharma rappelle toutefois que les récentes restrictions municipales qui ont été mises en place ont aussi porté un coup dans l'aile aux locations Airbnb avant la COVID-19.

Le temps chaud qui règnait à Toronto le 2 avril 2020 a attiré les gens à l'extérieur malgré les avertissements du premier ministre qui demandait de rester à la maison afin d'empêcher la propagation de la COVID-19.

Photo : Radio-Canada / Evan Tsuyoshi Mitsui

Selon lui, certains pourraient d'ailleurs envisager une conversion en location long terme après la crise.

Les nouvelles règles imposant un permis et la location de résidence principale uniquement entrent en vigueur dès le mois de mai dans la Ville Reine.

En revanche, pour ce qui est des loyers en baisse, M. Sharma espère modérer les attentes des gens à la recherche d'un logement.

Les prix vont augmenter de nouveau après la crise, il ne faut pas se faire d'illusion. On va retourner aux sommets d'avant et cela va continuer à augmenter.

Impact sur le marché locatif au pays

En attendant, l'impact sur les loyers se remarque à l'échelle du pays. Entre février et mars, l'augmentation a été minime, de 1 % seulement.

Selon le rapport, les loyers pourraient chuter jusqu'à 20 % au Canada avec toutes les mesures d'urgence mises en place.

Les auteurs du rapport rappellent toutefois qu'il est encore trop tôt pour prédire tout l'impact qu'aura la pandémie sur le marché locatif au pays.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

20 avril 2020 4h00

https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/un-aluminium-resistant-aux-virus-bacteries-et-parasites-3d22fc563bf2b2703f15da47a842aa67

Un aluminium résistant aux virus, bactéries et parasites

Laura Lévesque

Le Quotidien

 

Les virus, parasites et bactéries peuvent survivre plusieurs heures et même des jours sur différentes surfaces, favorisant ainsi les risques de contamination. Et si les poignées de porte, les comptoirs dans les hôpitaux, les robinets de lavabo dans les écoles, les mains courantes dans les métros et autobus pouvaient tuer en quelques secondes ces microbes, dont le coronavirus?

Ce produit révolutionnaire existe et sera commercialisé d’ici quelques semaines ou mois, espèrent les concepteurs, les gens de A3 Surfaces de Chicoutimi.

Inventée il y a près de 10 ans au Saguenay-Lac-Saint-Jean, cette technologie permet de rendre une surface en aluminium autodésinfectante, la seule au monde. Le traitement biocide se fait lors de l’anodisation de l’aluminium.

Grâce à sa technologie révolutionnaire, A3S peut offrir des produits qui réduiront les risques de propagation des maladies infectieuses. Tous les éléments fréquemment touchés peuvent être fabriqués avec ce type d’aluminium autodésinfectant à effet biocide.

LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE

En instance de certification auprès de Santé Canada depuis 2015, les actionnaires ont bon espoir d’avoir le feu vert rapidement. La pandémie mondiale de la COVID-19 pourrait d’ailleurs mettre de la pression sur l’instance. En effet, tout porte à croire que le coronavirus ne survit pas sur les surfaces traitées par la technologie de A3 Surfaces.

« On va tester notre surface avec la COVID-19. Mais le problème, pour l’instant, c’est que le seul laboratoire qui peut tester la souche, c’est un laboratoire de niveau 4 à Winnipeg, et ils sont débordés avec les vaccins et les tests sur les humains. Mais on est pas mal convaincu que c’est un virus qu’on peut tuer. Scientifiquement, c’est connu, ce genre de virus a une membrane facile à tuer. On fera tout de même le test lorsqu’on pourra, les gouvernements sont d’ailleurs au courant et tentent de nous aider en ce sens-là », précise le Dr Guy Leblanc, un des principaux actionnaires de A3 Surfaces et également spécialiste en chirurgie maxillo-faciale.

« Parce qu’en date d’aujourd’hui, pour stopper ce virus, tu as un vaccin qui n’existe pas encore et de la médication pour diminuer les symptômes pulmonaires. L’autre chose, c’est briser la chaîne de contamination et la seule façon de la faire, c’est la distanciation sociale, car on n’a rien sur le marché pour arrêter ça. Il y a des produits qui empêchent la prolifération sur les surfaces, mais le microbe reste quand même sur la surface.

De multiples tests scientifiques indépendants ont été réalisés pour prouver l’efficacité de la technologie. Sur la photo, on voit les résultats des tests sur la surface. Les bactéries ne survivent pas.

COURTOISIE

Le seul produit qui peut changer la donne, c’est le nôtre », pointe M. Leblanc, précisant que l’invention jouit d’une protection mondiale depuis décembre 2019.

En effet, selon les multiples tests réalisés par des laboratoires indépendants et universitaires, dont ceux de McGill et Sherbrooke, l’aluminium traité par la technologie de A3 Surfaces tue en quelques secondes les microbes. La plupart des produits existants, dits bactériostatiques, se contentent de stopper la prolifération des microbes plutôt que de les éliminer complètement.

Le cuivre est à l’heure actuelle un des meilleurs produits, car il est naturellement biocide (autodésinfectant). Mais le virus ou la bactérie peut vivre plus de quatre heures sur le cuivre. Contrairement à quelques secondes sur la surface en aluminium traitée par la technologie A3S.

Le cuivre est le métal actuellement le plus efficace sur le marché, car il est naturellement biocide. Mais les tests démontrent que les bactéries peuvent vivre quelques heures sur les surfaces en cuivre.

COURTOISIE

Pourquoi Santé Canada tarde à donner son accord, alors que les preuves scientifiques se multiplient ?

« Au départ, c’était complexe, car ils ne savaient pas où nous classer. Agence des pesticides ou matériel médical? Finalement, on est médical. Mais le but de Santé Canada est de protéger les Canadiens, donc ce sont des procédures très longues », laisse tomber M. Leblanc.

Une chambre test à l’hôpital

Les gouvernements, qui ne peuvent influencer Santé Canada, sont derrière cette technologie depuis quelques années et souhaitent l’utiliser rapidement. Parce qu’en plus de limiter la transmission des virus et bactéries, cette technologie permettra de sauver du temps dans les hôpitaux.

Les tests ont été effectués sur des produits existants, dont le fini antibactérien Saniguard. Un produit qui affaiblit la croissance des bactéries, sans les tuer toutefois.

COURTOISIE

« La prévention des infections coûte cher à l’État, on le sait. On pense notamment à la C. difficile ou autre éclosion dans les établissements de santé. Quand un patient quitte une chambre, ça prend plusieurs heures pour décontaminer les lieux avant d’accueillir un nouveau patient, et ils utilisent des produits très forts. Tellement qu’ils doivent parfois changer la peinture pour l’époxy. Avec notre produit, tu peux rentrer un patient après 5 minutes », donne en exemple Dr Leblanc.

Le gouvernement du Québec l’a vite compris et a investi, avec Rio Tinto, un des partenaires de longue date de A3S, dans une chambre test à l’hôpital de Chicoutimi. Une chambre conçue avec des produits antibiocides, du lavabo, en passant par la toilette, les murs et même le cabaret de nourriture. Mais la chambre n’a pas encore été testée, car Santé Canada l’interdit sans son autorisation.

Une chambre expérimentale a été aménagée à l’hôpital de Chicoutimi pour valider la technologie en milieu hospitalier. Mais les tests ne peuvent commencer avant l’autorisation de Santé Canada. Le gouvernement du Québec et Rio Tinto ont payé la note pour la conception de cette chambre du futur.

COURTOISIE

« On a beaucoup d’appuis des gouvernements, dont le bureau d’Andrée Laforest. Les gens avaient hâte d’essayer notre chambre test qui a été longue a monter, avec les équipes en éthique, en microbiologie. Notre but était de valider notre technologie en milieu hospitalier. Quelques jours avant qu’on commence les tests, Santé Canada a arrêté le tout, car ça prend leur autorisation. Mais on a bon espoir que ça débloque prochainement », souhaite Dr Leblanc.

Le milieu de la santé n’est pas le seul intéressé par cette technologie qui a été dévoilée dans les salons spécialisés au cours des dernières années.

« On rencontre déjà des architectes pour les écoles, les sociétés de transport aussi. Dans les moyens de transport, ils nettoient chaque matin les autobus. Mais on sait que la COVID-19 reste 3 jours sur le « stainless». Donc, si un utilisateur infecté touche un poteau à 10 h, il va être contaminé toute la journée. Nous, ça ne se contamine pas.»

« Il n’y a pas de limite d’usage avec notre technologie. On a des contacts aussi les compagnies de croisières. Dans les cosmétiques également, on a des clients européens pour la fabrication de tubes de crème antimicrobiens. On est avancé là-dedans.»

« Mettre ce matériau dans les endroits où les gens touchent le plus. C’est la loi de Pareto. Tu contrôles 20 % des endroits, tu contrôles 80 % des infections.»

Première usine à Saguenay

Avec l’autorisation de Santé Canada, la demande explosera pour A3S, s’attendent les actionnaires. Les plans de la première usine sont prêts et elle sera à Saguenay. Les actionnaires souhaitent aussi céder des licences pour les entreprises qui produisent déjà des pièces de quincaillerie en installant une ligne pour rendre leur surface en aluminium antimicrobienne.

« On a une unité de fabrication au Cégep de Chicoutimi, mais nos plans pour notre première usine sont prêts et on serait capable d’être opérationnelle à grande échelle en novembre 2020. On peut aussi produire avec nos partenaires qui ont des usines d’anodisation. On vise également l’implantation d’une deuxième usine à Montréal, un peu plus tard », détaille M. Leblanc, ajoutant qu’une vingtaine de personnes travailleraient au démarrage de la première usine qui sera située dans le parc industriel de Chicoutimi.

Une chambre expérimentale a été aménagée à l’hôpital de Chicoutimi pour valider la technologie en milieu hospitalier. Mais les tests ne peuvent commencer avant l’autorisation de Santé Canada. Le gouvernement du Québec et Rio Tinto ont payé la note pour la conception de cette chambre du futur.

COURTOISIE

L’entreprise compte plusieurs actionnaires, dont les trois principaux, Guy Leblanc, Jean-Pierre Collard et Michel Lavoie. Également actionnaires, les inventeurs de la technologie sont Maxime Dumont et Jocelyn Lambert.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les 1500 employés de CAE au Canada seront rappelés dès cette semaine

CAE est spécialisée dans le domaine de l'aviation civile.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1695494/cae-rappelle-employes-mis-pied

La Presse canadienne

Publié à 7 h 37

La société montréalaise CAE annonce lundi le rappel de quelque 1500 employés qui ont récemment été mis à pied temporairement au Canada à cause des conséquences de la pandémie de la COVID-19.

La plupart de ces personnes travaillent aux installations de la multinationale québécoise dans l'arrondissement montréalais de Saint-Laurent.

L'entreprise, connue pour la formation dans les domaines de l'aviation civile, de la défense, de la sécurité et de la santé, ajoute qu'elle a signé un contrat avec le gouvernement du Canada portant sur la fabrication et la livraison à compter du début du mois prochain de 10 000 respirateurs pour soigner des patients atteints de la COVID-19, sous condition qu'ils soient certifiés par les autorités de la santé.

L'entreprise finalise le design et les essais de son respirateur CAE Air1 et se prépare pour la production.

De plus, CAE utilise sa chaîne d'approvisionnement mondiale pour fournir des masques N95 aux travailleurs de la santé de première ligne. À ce jour, CAE a obtenu 100 000 masques N95 qui seront livrés au gouvernement du Québec.

 

Le rappel d'une partie du contingent de 1500 employés est rendu possible par le programme de Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC). La compagnie affirme que parmi ces employés, plusieurs travailleront de la maison.

Le 9 avril, CAE avait annoncé la mise à pied de près du quart de son effectif, soit environ 2600 personnes, et avait procédé à des réductions salariales.

L'entreprise compte plus de 10 500 salariés à l'échelle mondiale.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Créer...