COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal

[vivreenrégion]

il y a 20 minutes, ScarletCoral a dit :

Quelqu'un disait en entrevue à l'émission Le 15-18 qu'il y avait de 20 000 à 25 000 nouveaux logements ou propriétés qui devaient être livrés d'ici le 31 juillet. 

oui mais environ 10,000 d'ici cet été. Dans le sens de, ils sont prévus au printemps.

Citation

Selon les données de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) publiées mercredi par La Presse, entre 10 000 et 11 000 logements qui étaient en construction et dont la livraison était prévue durant les mois d’avril, mai et juin ne seront pas terminés à temps pour recevoir leur nouvel occupant d’ici au 1er juillet.

https://www.lapresse.ca/affaires/202004/08/01-5268640-immeubles-locatifs-une-hecatombe-a-venir-pour-les-constructeurs.php

[Normand Hamel]

La Banque Nationale mise sur une réouverture de l'économie en mai

Craignant un scénario catastrophique pour l'économie québécoise si la province demeure sur «pause» encore plusieurs semaines, la Banque Nationale dit avoir bon espoir de voir le gouvernement relancer une bonne partie de l'économie d'ici quelques semaines.

 

[Né entre les rapides]

il y a 40 minutes, vivreenrégion a dit :

oui mais environ 10,000 d'ici cet été. Dans le sens de, ils sont prévus au printemps.

https://www.lapresse.ca/affaires/202004/08/01-5268640-immeubles-locatifs-une-hecatombe-a-venir-pour-les-constructeurs.php

C'était en supposant une ré-ouverture des chantiers le 4 mai (ou plus tard encore). 

Si la construction résidentielle reprend lundi prochain le 20 avril, ça donne deux semaines supplémentaires  --une différence considérable dans les circonstances.  Ça ne veut pas dire que tous les problèmes sont disparus, mais les calculs et les stratégies   devraient être révisés dans le but de minimiser les désagréments pour les acheteurs ou futurs locataires.

[vivreenrégion]

J'ai hâte de voir si la chaîne d'approvisionnement va pouvoir repartir en 1 jour. Ca va surement prendre quelques temps avant que tout soit bien rodé. Ils vont devoir respecter plusieurs règlements de sécurité, ce qui risque aussi de ralentir un peu la vitesse des chantiers.

[Normand Hamel]

Caricature: André-Philippe Côté - Le Soleil

[ScarletCoral]

https://www.lapresse.ca/covid-19/202004/14/01-5269279-bientot-un-vaste-plan-de-relance-pour-montreal.php

Bientôt un vaste plan de relance pour Montréal

(Montréal) La mairesse Valérie Plante entend présenter un vaste « plan de relance » de la région de Montréal au début du mois de mai.

Publié le 14 avril 2020 à 12h07
SARA CHAMPAGNE
LA PRESSE

L’enjeu principal de cette relance est le respect de la règle de distanciation de deux mètres entre les citoyens, a-t-elle expliqué lors d’une vidéoconférence organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Le deux mètres est majeur, c’est toute la question de la santé publique qui prime. Tout le monde me pose la question. Comment ça va se passer au salon de coiffure, sur les trottoirs, à la banque, dans les transports collectifs ? Chaque secteur est très différent et nous y réfléchissons. Nous, on se demande, par exemple, comment on va occuper le domaine public, les trottoirs, les rues.

« On va devoir repenser l’espace public », ajoute-t-elle. Elle estime entre autres que les entreprises pourraient commencer à repenser les horaires de travail pour ne pas engorger les transports en commun aux heures de pointe.

Lundi, le premier ministre François Legault a annoncé la réouverture des chantiers résidentiels. Dans ce contexte, la Ville de Montréal estime qu’elle pourra tranquillement lancer le nettoyage des rues et le colmatage de certaines artères. La mairesse Plante appréhende également la période de déménagements du 1er juillet.

Selon elle, la pandémie vient confirmer plus que jamais l’importance de favoriser le logement social et abordable.

« Avec la pandémie, on ajoute une couche à une crise du logement qu’on anticipait déjà. Déjà, on invite les gens dans le besoin à appeler la ligne 311. Nous veillons au maintien du bureau pour l’obtention des permis de construction. Mais encore faut-il que d’autres commerces, notamment les entreprises de portes et fenêtres, soient ouverts. »

À l’instar de Vancouver, en Colombie-Britannique, la Ville de Montréal n’écarte pas la possibilité de recourir à de l’aide gouvernementale pour maintenir ses quelque 28 000 employés, cols bleus et cols blancs.

« La dernière chose que je veux, c’est de devoir couper dans les services aux citoyens. Montréal va avoir besoin d’une bonne dose d’amour. »

Valérie Plante se dit également très consciente de l’impact de l’annulation des festivals et de grands événements culturels sur l’économie montréalaise. À cet égard, elle s’engage à « honorer » les engagements financiers de son administration municipale.

La mairesse a fini sur une note d’espoir en déclarant que son équipe se penche sur la possibilité éventuelle d’un « grand événement » qui viendra « célébrer » la relance du Grand Montréal. « Ce ne sera pas pour demain, c’est clair. Ce sera plus beaucoup plus tard. Mais on souhaite un grand événement. Plus que jamais, on veut faire rayonner Montréal. »

[ScarletCoral]

prévisions en décembre : + 5.5% pour 2020
Prévisions maintenant : - 3.5%

https://montrealgazette.com/business/local-business/montreal-property-prices-seen-posting-biggest-drop-in-50-years/

Montreal property prices seen posting biggest drop in 50 years

Frédéric Tomesco
Publishing date: 45 minutes ago 
3 minute read

“Even during the financial crisis of 2008, things never got this bad.” ALLEN MCINNIS / Montreal Gazette

Residential property prices in the greater Montreal area could post their biggest drop in at least half a century if business activity doesn’t resume for another six months amid the COVID-19 pandemic, a new forecast shows.

Sustained job losses and reduced consumer confidence stemming from a prolonged coronavirus-induced lockdown could trigger a 3.5-per-cent decrease in aggregate home prices for Montreal by the end of 2020, Royal LePage said Tuesday in a statement.

The forecast is predicated on Quebec’s economy remaining idle until the third quarter, said Dominic St-Pierre, the real estate company’s top Quebec executive.

Assuming business activity begins to return to normal by late spring, prices in greater Montreal would still fall 0.5 per cent year-over-year by the end of 2020, Royal LePage said.

Royal LePage’s database, which covers five decades of activity, shows no single annual drop of as much as 3.5 per cent, St-Pierre said. Annual price declines during the recessions of the early 1980s and 1990s fell shy of two per cent, he said.

“Even during the financial crisis of 2008, things never got this bad,” St-Pierre told the Montreal Gazette in a telephone interview Tuesday. “What we’re seeing now is not linked to a fundamental problem. It’s a health crisis that means we cannot proceed with transactions. As soon as sales resume, there will be strong demand for property. People still need a place to live.”

Royal LePage’s aggregate home price includes a weighted average of all property types. A 3.5-per-cent dip would cut the aggregate price of a Montreal-area home to $421,400 by the end of 2020, while a decline of 0.5 per cent would push it to $434,500, the data show.

Property sales and new listings in Montreal and elsewhere have shrunk since mid-March, when Premier François Legault ordered all non-essential businesses in Quebec to stop operating as a result of the pandemic. The trend “is expected to continue as long as social distancing measures remain in effect,” Royal Lepage said.

The drop in activity over the past month has been staggering. Property transactions on the island of Montreal plunged about 50 per cent during the week of March 29 compared with the same period in 2019, following weekly drops of nine per cent and 32 per cent, St-Pierre said. Statistics for the week of April 6 “were probably even worse,” he said.

All non-essential businesses in Quebec are closed until May 4, and real estate agencies have stopped in-person property showings. As of now, Quebec is the only Canadian province to exclude real estate brokerage from the list of essential services. Notaries, however, are on the list.

Would-be homebuyers can look forward to better market conditions toward the end of 2020, according to St-Pierre.

Foreign buyers, whose importance grew over the last few years, are unlikely to be around in large numbers, while speculators — including those who were acquiring real estate for short-term rentals such as Airbnb — will probably play a smaller role, he said.

“This is going to give the market some oxygen,” St-Pierre said. “Until the pandemic began, conditions were extremely tight.”

Residential prices in greater Montreal climbed 7.2 per cent in the first quarter to $441,979, according to Royal LePage data. The median price of a two-storey home rose eight per cent to $557,594.

In December, Royal LePage had forecast Montreal real estate prices would climb 5.5 per cent in 2020. At the time, it cited shrinking supply, low interest rates, a booming local economy and a steady influx of foreign and local buyers as contributing factors.

[andre md]

On va voir dans 2 ou 3 mois les vrais dommages. Quand les limites de credit des gens vont etre atteinte.

Les chauffeurs qui font de la livraison online se plaignent d'etre débordés. Je leur dit d'en profiter car cela ne va pas duré si les gens sont sans emplois. 

[vivreenrégion]

Pour que la population décide d'acheter plus près du centre urbain, les maisons construites dans les années 60-70 , qui comptent pour une grande partie du parc immobilier, qui demandent de mettre au moins 100,000$ en rénovations pour les remettre à jour, devront perdre 30%-40% de leur valeur minimum. Une vieille maison de 1962 qui se vend 400,000$, pas rénovée, je suis désolé mais c'est déconnecté de la réalité. Avec une baisse du prix moyen de 40%, l'étalement urbain va diminuer de façon importante. Continuez à vendre vos vieilles cabanes qui seront presque centenaires à la fin de l'hypothèque de 20-25 ans, à des prix de fous et vous allez voir que d'ici 15 ans Saint-Sauveur va être une banlieue de Montréal.

[ScarletCoral]

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1693908/immigration-coronavirus-quebec-legault-cibles

Les seuils d'immigration pourraient être revus à la baisse, annonce François Legault

En raison notamment du bond prévu du taux de chômage, Québec envisage de réduire le nombre d'immigrants admis sur son territoire.

Le gouvernement du Québec avait prévu, d'ici 2022, de revenir à un seuil d'environ 50 000 immigrants admis. Un chiffre qui pourrait être revu à la baisse, selon François Legault.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Romain Schué
Publié à 14 h 31

« C'est quelque chose qu'on va regarder », a admis François Legault, mardi, en conférence de presse.

Selon le premier ministre du Québec, cette décision pourrait être prise en raison, notamment, du taux de chômage élevé qu'on va avoir dans les prochains mois.

On n'est pas rendu là, mais effectivement, c'est quelque chose qu'on va regarder. Je pense qu'il faut tout revoir, entre autres le nombre d'immigrants, a-t-il précisé.

On pourrait effectivement réduire le nombre.

— François Legault, premier ministre du Québec

En mars, le taux de chômage a grimpé à 8,1 % dans la province, contre 4,5 % le mois précédent.

Une hausse initialement prévue

Ces derniers mois, le gouvernement Legault se dirigeait pourtant vers une augmentation du nombre d'immigrants, particulièrement dans la catégorie des immigrants économiques.

Les besoins étaient alors importants, avec des dizaines de milliers de postes vacants. Le milieu des affaires avait d'ailleurs réclamé une forte hausse de ces cibles, en évoquant le chiffre de 60 000 immigrants admis par an.

Au cours de sa campagne électorale victorieuse, François Legault avait dans un premier temps promis de réduire d'environ 20 % les différents seuils d'immigration.

Au printemps dernier, Québec avait revu cette décision, en planifiant de revenir aux cibles du gouvernement de Philippe Couillard.

Nombre d'immigrants admis au Québec, toutes catégories confondues

• 2018 : 51 118
• 2019 : 40 546
• 2020 : 41 500 à 44 500
• 2021 : 44 500 à 47 500
• 2022 : 49 500 à 52 500

Le milieu des affaires en accord avec François Legault

Alors qu'ils se sont régulièrement opposés sur ce sujet ces derniers mois, le milieu des affaires accueille avec compréhension l'éventualité mise de l'avant par le premier ministre Legault.

Les cibles prévues sont complètement bouleversées, chamboulées par la situation actuelle, admet Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec.

Dans un tel contexte, avec beaucoup de pertes d'emploi, la priorité va être de réintégrer tout ceux qui ont perdu leur travail.

— Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec

À moyen terme, cependant, il faut rester prudent, affirme de son côté Véronique Proulx, présidente de Manufacturiers et Exportateurs du Québec. On avait quand même une pénurie de main-d'oeuvre importante. Tout dépendant de quand l'économie va repartir, il pourrait à nouveau y avoir des demandes, souligne-t-elle.

Yves-Thomas Dorval abonde dans le même sens. Ce serait absurde de déjà donner des cibles pour les prochaines années. « On ne connaît absolument pas les besoins pour l'année prochaine et il ne faut pas oublier qu'il y aura beaucoup de départs à la retraite et donc, de postes à combler. Il ne faudra pas se limiter à un chiffre », confie-t-il.

À ses yeux, les gouvernements du Québec et du Canada devraient aussi trouver une solution pour maintenir en emploi les travailleurs temporaires. « Il faudrait prolonger leurs permis pour les garder ici », indique Yves-Thomas Dorval.