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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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Les compagnies se rendent compte que le télé-travail pourrait leur faire sauver beaucoup d'argent, ce qui est très important dans un scénario où on cherche le change au fond des tiroirs pour faire avec le manque de revenus. Les grosses tours à bureaux vont peut-être se faire rare dans le futur.

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https://www.idu.quebec/fr/blogue/-on-a-485-unites-d-habitation-a-livrer-au-cours-des-prochaines-semaines

« On a 485 unités d’habitation à livrer au cours des prochaines semaines »

17 AVRIL 2020

SYLVIE LEMIEUX

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C’était le branle-bas de combat chez Prével ces derniers jours même si l’équipe est en télétravail. « La réouverture des chantiers pour la construction résidentielle mobilise tout le monde, explique Laurence Vincent, coprésidente de l’entreprise. Au cours des prochaines semaines, nous aurons à livrer 485 unités d’habitation. »

Bien accueillie, la reprise des chantiers oblige néanmoins le promoteur à mettre en place des normes d’hygiène pour assurer la sécurité des ouvriers et à revoir l’organisation du travail. « On sera très rigoureux dans l’application des mesures. Il faut que les travailleurs se sentent protégés et que les clients soient en confiance au moment de prendre possession de leur nouvelle habitation », soutient Laurence Vincent.

Prével rouvrira trois chantiers au centre-ville de Montréal dont Union sur le Parc, dans le Village Shaughnessy, et un autre à Saint-Constant, le projet Au tournant de la gare. « On est chanceux puisqu’on était rendu à l’étape de la finition des unités. On dispose donc d’eau chaude pour permettre aux travailleurs de se laver les mains. Ils auront à leur disposition des gants et des masques. On a aussi établi qu’il n’y aurait qu’une personne à la fois dans les ascenseurs. Les escaliers seront à sens unique, soit pour monter ou descendre, pour éviter les rencontres en face en face. »

Les autres chantiers de Prével soit ceux du Quartier général et de l’Esplanade Cartier, devront attendre la reprise complète des activités dans la construction.

Urgence d’agir

Au début avril, l’IDU et les autres grandes associations des industries de l'immobilier et de la construction soit l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) et l’Association de la construction du Québec (ACQ), ont demandé au gouvernement le parachèvement des chantiers résidentiels pour éviter une crise du logement en vue de la valse des déménagements du 1er juillet. « Tout le monde était convaincu de l’importance de livrer les unités à temps, mais il ne fallait pas que cela se fasse au détriment de la santé publique », explique Laurence Vincent, qui est aussi présidente du comité habitation et membre du conseil d’administration de l’IDU.

Elle le reconnaît d’emblée, la situation actuelle met au défi les dirigeants d’entreprise. « Dans cette crise, il y a beaucoup de décisions difficiles à prendre parce qu’on doit composer avec l’inconnu. En entrepreneuriat, c’est la prévisibilité des choses qui commande les décisions. Aujourd’hui, on vit beaucoup de premières fois. Parfois, cela se traduit par de longues discussions pour évaluer tous les aspects d’une situation », explique Laurence Vincent.

Dans le contexte, elle apprécie particulièrement la solidarité dont a fait preuve l’industrie. « Le fait d’être regroupés au sein de l’IDU a permis de développer de bonnes relations entre promoteurs. Il y a un partage de solutions qui s’exercent entre nous qui contribue à l’intelligence collective. C’est dans une période de crise comme celle que l’on vit actuellement que l’on se rend compte de la valeur de cette collaboration. »

Malgré l’ampleur des bouleversements qu’entraîne la pandémie, elle reste confiante en l’avenir. « S’il y a une deuxième vague de contamination, la situation sera peut-être plus complexe, dit-elle. Dans notre secteur, il y a deux facteurs qui contribuent à la demande, soit le niveau de confiance des consommateurs et la démographie par l’apport de l’immigration. La demande était très forte dans la région de Montréal, elle sera encore réelle. Les gens auront toujours besoin d’un toit. »

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Deux brefs commentaires en passant comme un coup de vent...

1) Les gens qui oeuvrent dans l'immobilier sont très optimistes par nature; en cela, ils se distinguent grandement des disciples de la Dismal Science. 

2) La relation entre le taux de chômage et le niveau (requis/souhaitable) d'immigration n'est pas aussi évidente qu'il n'y paraît.  Des Québécois mis au chômage à cause  de la pandémie et des effets prolongés de celle-ci sur l'activité économique, ne possèdent pas nécessairement les aptitudes et/ou les dispositions requises pour  effectuer des tâches pour lesquelles il y a pénurie de main-d'oeuvre.

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il y a 25 minutes, Né entre les rapides a dit :

Deux brefs commentaires en passant comme un coup de vent...

1) Les gens qui oeuvrent dans l'immobilier sont très optimistes par nature; en cela, ils se distinguent grandement des disciples de la Dismal Science. 

2) La relation entre le taux de chômage et le niveau (requis/souhaitable) d'immigration n'est pas aussi évidente qu'il n'y paraît.  Des Québécois mis au chômage à cause  de la pandémie et des effets prolongés de celle-ci sur l'activité économique, ne possèdent pas nécessairement les aptitudes et/ou les dispositions requises pour  effectuer des tâches pour lesquelles il y a pénurie de main-d'oeuvre.

Il n'y aura plus de pénurie de main d'oeuvre après la crise, il va plutôt y avoir une pénurie d'emplois.

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Pendant ce temps, le gouvernement fédéral se réserve le beau rôle  --distribuer de l'argent aux individus et aux entreprises affectés directement ou indirectement.  

Je dis "beau rôle" parce que c'est une opération qui est comparativement facile à exécuter (bien plus facile que l'organisation des systèmes de santé et de toutes les mesures préventives et palliatives, assumées par les provinces et leurs agences).

De plus, cet argent, le fédéral ne l'a pas.  Pas de problème, la Banque du Canada achètera les obligations émises pour combler le déficit.

Des tours de magie comme actionner la planche à billets dans le but de créer du pouvoir d'achat  ou creuser des trous et les reboucher dans le but de créer des emplois  ne fonctionnent pas longtemps (peut-être le temps d'une élection?).  Il serait temps de réfléchir sérieusement à l'économie de demain (et pas juste dans l'abstrait, avec de beaux slogans); demain, ce n'est pas seulement un futur distant, c'est aussi dans les prochains mois, dans la prochaine année.  Les agents économiques privés,  qui constituent encore la plus grosse partie de l'ensemble, doivent assumer leur rôle.  Ce ne peut pas être seulement de solliciter de l'aide de l'Etat.  Des transformations radicales seront inévitables.  

Certains pensent (ou espèrent) que les choses retourneront comme avant, une fois la pandémie passée ou maîtrisée.  Je ne partage pas cet avis, et voici pourquoi:  les conséquences économiques et financières se feront sentir longtemps après; cela concerne les particuliers, les entreprises et les gouvernements.  Des fonctions, des organisations, des relations d'affaires qui avaient été interrompues durant la crise  ne reviendront pas instantanément, leur pertinence aura souvent disparu.

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La grande famille Mathers de Saint Eustache annonce les fermetures definitives de leur grand SPA, de toutes leurs imtallations sportives et un de leur restaurant. la Covid 19 aura eu raison d une partie de leur petit empire,reputé dans toute la région

bien triste tout cela

j'espere que le cineparc, leur carrière et le marxhe au puce qui est le plus grand du Canada pourront survivre...

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il y a 41 minutes, andre md a dit :

Je n'ai pas hate de voir les chiffres du chomage pour Avril. Ca va faire peur. 

 

Ces chiffres ne réfléteront même pas adéquatement la réalité, parce que des milliers d'emplois sont maintenus artificiellement à l'aide de subventions gouvernementales.  Une donnée plus pertinente porterait sur la valeur des biens et des services produits durant cette période.  Qui peut prétendre fournir une estimation crédible?

 

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