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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Investissements étrangers : Montréal attire, même en pleine pandémie

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’année 2019 avait constitué un record pour Montréal International en matière d’investissements étrangers. L’année 2020 devrait se terminer avec une récolte supérieure.

La pandémie n’aura à peu près pas ralenti la capacité de Montréal d’attirer des investissements étrangers. Montréal International, qui a été désignée mercredi meilleure agence du genre au monde pour la deuxième fois en deux mois, prévoit d'arrêter son compteur entre 2,2 et 2,4 milliards de dollars pour 2020.

Publié le 17 décembre 2020 à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-17/investissements-etrangers-montreal-attire-meme-en-pleine-pandemie.php

Jean-François Codère
La Presse

Après l’International Economic Development Council (IEDC) en octobre dernier, c’est FDI Intelligence, une division du prestigieux Financial Times, qui a décerné mercredi à Montréal International le titre d’agence de promotion de l’investissement de l’année.

« Un prix comme celui-là, c’est un étalon important pour nous, explique le PDG de Montréal International, Stéphane Paquet. Il n’existe pas de concurrent auquel je peux me mesurer directement en parts de marché, par exemple. »

Ce type de reconnaissance, accordé après l’analyse du dossier de 55 agences, est donc ce qui valide la qualité du travail.

J’en ai deux en deux mois qui arrivent à la même conclusion, c’est comme si on avait gagné les championnats du monde et les Jeux olympiques coup sur coup.

Stéphane Paquet, PDG de Montréal International

L’année 2019 avait constitué un record pour Montréal International, avec 2,64 milliards d’investissements étrangers attirés. L’année 2020 devrait se terminer avec une récolte de 2,2 à 2,4 milliards.

« Il n’y a pas si longtemps, une année normale chez Montréal International, c’était de 30 à 50 projets, précise M. Paquet. L’an passé, on en a eu 89 et cette année, on devrait en avoir plus. »

Rebond estival

Plus encourageant encore, l’organisme assure ne pas avoir vidé son pipeline de projets, qui s’échelonnent sur 15 à 18 mois en moyenne. M. Paquet estime que 2021 s’amorcera dans des conditions similaires à 2020, sinon meilleures.

« En avril ou mai, j’étais plutôt inquiet, admet M. Paquet. Mais dès juin ou juillet, le monde s’était adapté. Les gens oublient que Montréal était sur une lancée avant la pandémie, nous étions la ville dont la croissance était la plus forte. Et la pandémie a frappé tout le monde. Si ça avait été seulement nous, ça aurait été un gros problème, mais c’était partout. Après quelques mois, les entreprises ont recommencé à investir et Montréal était toujours là. »

La stratégie de l’organisme est de miser particulièrement sur les secteurs où elle estime disposer d’une masse critique, dont l’intelligence artificielle, les jeux vidéo, l’aéronautique, les sciences de la vie, les centres de données et l’agroalimentaire.

« Une usine de caoutchouc, c’est bien, s’ils m’appellent on va les accompagner, mais on ne mettra pas nos efforts là-dessus », résume M. Paquet.

N’y a-t-il pas un risque que ces efforts fassent surchauffer ces secteurs généralement perçus comme étant en pénurie de main-d’œuvre ? Des entrepreneurs l’ont déjà reproché à l’organisme, notamment dans le secteur des technologies.

« Dans ce secteur, les salaires croissent, mais pas tant qu’ailleurs en Amérique du Nord, note M. Paquet. S’il y avait vraiment une pénurie, on verrait les salaires faire des bonds de 10 000 $ ou 20 000 $. Je ne dis pas que ça n’arrive pas de façon anecdotique, mais globalement, ce n’est pas ce qu’on voit. Globalement, la hausse des salaires n’est pas aussi impressionnante qu’ailleurs. »

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  • 2 mois plus tard...

Investissements étrangers

Montréal maintient son attractivité malgré la pandémie

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le président-directeur général de Montréal International, Stéphane Paquet.

Malgré une année compliquée par la fermeture des frontières et la pandémie, les investissements étrangers dans la métropole ont atteint 2,2 milliards de dollars en 2020, entraînant la création de plus de 8000 emplois, selon Montréal International.

Publié le 22 février 2021 à 14h14 Mis à jour à 14h51

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-02-22/investissements-etrangers/montreal-maintient-son-attractivite-malgre-la-pandemie.php

Antoine Trussart
La Presse

« Le Grand Montréal a réussi à maintenir son niveau d’attractivité économique sur la scène internationale » malgré la pandémie, se félicite Jean Laurin, président du conseil de Montréal International (MI), lors d’une conférence de presse lundi midi.

Lors du dévoilement de ses résultats, l’organisme a annoncé avoir accompagné 90 projets, soit un de plus que l’année précédente, qui ont représenté des investissements de 2,2 milliards de dollars, en baisse de 15 % par rapport à 2019.

Stéphane Paquet, PDG de MI, estime qu’il s’agit d’une « performance remarquable », lorsqu’on la compare aux prévisions de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, qui estimait que les investissements étrangers connaitraient une baisse de 35 % en 2020, peut-on lire dans le communiqué de MI.

Montréal International table sur une reprise mondiale de la croissance pour 2021. Se basant sur des chiffres du Conference Board du Canada, un groupe de réflexion, MI prévoit une croissance du PIB de la métropole de 5,43 %, soit le chiffre le plus élevé parmi les grandes villes canadiennes.

« On a 150 dossiers qu’on pourrait qualifier de très actifs » dans le pipeline de projets, a commenté Stéphane Paquet en conférence de presse lundi. « Il reste beaucoup d’incertitudes, mais on est confiants », a-t-il ajouté.

Les 90 projets accompagnés en 2020 ont mené à la création de plus de 8000 emplois à un salaire moyen de près de 84 000 $, estime l’organisme.

Montréal International a également présidé, avec les gouvernements du Québec et du Canada, à la création du Centre d’expertise internationale de Montréal pour l’avancement de l’intelligence artificielle (CEIMIA), qui doit travailler « au développement responsable d’une IA fondée sur les principes essentiels d’éthique, de droits de la personne, d’inclusion, de diversité, d’innovation et de croissance économique », selon le communiqué de MI.

Les restrictions de voyage ont affecté davantage les missions de recrutement à l’étranger de MI alors que ses efforts ont mené à l’embauche de 772 travailleurs qualifiés, dont 237 infirmières et 189 enseignants, en baisse de 31 % par rapport à 2019.

Pour compenser l’impossibilité de rencontres en personne, Montréal International a également mis sur pied le site web talentmontreal.com qui vise à informer les travailleurs qualifiés qui désirent s’installer dans la région métropolitaine.

L’organisme Montréal International est responsable de faire la promotion du Grand Montréal auprès d’entreprises et d’investisseurs étrangers, d’organisations internationales, de travailleurs qualifiés et d’étudiants internationaux. Il est financé par le secteur privé ainsi que les trois paliers de gouvernement.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

Investissements étrangers

Montréal maintient son attractivité malgré la pandémie

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le président-directeur général de Montréal International, Stéphane Paquet.

Malgré une année compliquée par la fermeture des frontières et la pandémie, les investissements étrangers dans la métropole ont atteint 2,2 milliards de dollars en 2020, entraînant la création de plus de 8000 emplois, selon Montréal International.

Publié le 22 février 2021 à 14h14 Mis à jour à 14h51

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-02-22/investissements-etrangers/montreal-maintient-son-attractivite-malgre-la-pandemie.php

Antoine Trussart
La Presse

« Le Grand Montréal a réussi à maintenir son niveau d’attractivité économique sur la scène internationale » malgré la pandémie, se félicite Jean Laurin, président du conseil de Montréal International (MI), lors d’une conférence de presse lundi midi.

Lors du dévoilement de ses résultats, l’organisme a annoncé avoir accompagné 90 projets, soit un de plus que l’année précédente, qui ont représenté des investissements de 2,2 milliards de dollars, en baisse de 15 % par rapport à 2019.

Stéphane Paquet, PDG de MI, estime qu’il s’agit d’une « performance remarquable », lorsqu’on la compare aux prévisions de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, qui estimait que les investissements étrangers connaitraient une baisse de 35 % en 2020, peut-on lire dans le communiqué de MI.

Montréal International table sur une reprise mondiale de la croissance pour 2021. Se basant sur des chiffres du Conference Board du Canada, un groupe de réflexion, MI prévoit une croissance du PIB de la métropole de 5,43 %, soit le chiffre le plus élevé parmi les grandes villes canadiennes.

« On a 150 dossiers qu’on pourrait qualifier de très actifs » dans le pipeline de projets, a commenté Stéphane Paquet en conférence de presse lundi. « Il reste beaucoup d’incertitudes, mais on est confiants », a-t-il ajouté.

Les 90 projets accompagnés en 2020 ont mené à la création de plus de 8000 emplois à un salaire moyen de près de 84 000 $, estime l’organisme.

Montréal International a également présidé, avec les gouvernements du Québec et du Canada, à la création du Centre d’expertise internationale de Montréal pour l’avancement de l’intelligence artificielle (CEIMIA), qui doit travailler « au développement responsable d’une IA fondée sur les principes essentiels d’éthique, de droits de la personne, d’inclusion, de diversité, d’innovation et de croissance économique », selon le communiqué de MI.

Les restrictions de voyage ont affecté davantage les missions de recrutement à l’étranger de MI alors que ses efforts ont mené à l’embauche de 772 travailleurs qualifiés, dont 237 infirmières et 189 enseignants, en baisse de 31 % par rapport à 2019.

Pour compenser l’impossibilité de rencontres en personne, Montréal International a également mis sur pied le site web talentmontreal.com qui vise à informer les travailleurs qualifiés qui désirent s’installer dans la région métropolitaine.

L’organisme Montréal International est responsable de faire la promotion du Grand Montréal auprès d’entreprises et d’investisseurs étrangers, d’organisations internationales, de travailleurs qualifiés et d’étudiants internationaux. Il est financé par le secteur privé ainsi que les trois paliers de gouvernement.

On peut féliciter Montréal International. Ils ont dû travailler toute l'année dans un contexte extrêmement difficile et ils ont su relever le défi. Chapeau ! La reprise à Montréal sera forte et extrêmement rapide, j'en suis convaincu ! Dès le troisième trimestre de 2021, et même un peu avant, donc très bientôt, dans quelques mois !

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Il y a 3 heures, santana99 a dit :

On peut féliciter Montréal International. Ils ont dû travailler toute l'année dans un contexte extrêmement difficile et ils ont su relever le défi. Chapeau ! La reprise à Montréal sera forte et extrêmement rapide, j'en suis convaincu ! Dès le troisième trimestre de 2021, et même un peu avant, donc très bientôt, dans quelques mois !

Je suis d'accord.  Je crois même que la reprise sera plus forte et plus rapide que ce qu'en pense les plus optimistes.  Avant la pandémie, l'économie fonctionnait très, très bien, pas seulement à cause de la conjoncture mais bien de façon structurelle.  On va reprendre là où on a laissé avec la pandémie.  Les seules questions concernent nos exportations (comment nos partenaires commerciaux se relèveront de la pandémie) et la main-d'œuvre; on avait une pénurie, est-ce que l'année aura permis la formation de nouveaux employés et est-ce que les chamboulements de la dernière année au niveaux des emplois laissera assez de candidats de qualité pour pourvoir les postes disponibles (et combien de temps durera la formation des employés qui auront perdus leur emploi et qui auront un nouveau poste)?

Je serais curieux de savoir comment les autres villes ont performées au niveau des investissements étrangers en comparaison avec Montréal.

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15 hours ago, biggybee said:

personal opinion? 

WFH all winter long. **ck walking to the metro / waiting for buses in the cold and shitty weather.

WFH 2-3/5 days between May and November. Yes I miss Old Montreal but not that much.

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  • 4 semaines plus tard...

Les offres d’emploi dans le secteur technologique bondissent à Montréal

Après avoir chuté au printemps 2020, le nombre d’offres d’emploi en technologie à Montréal a considérablement augmenté, dépassant de 29 % le niveau prépandémie, dopé entre autres par le virage vers le télétravail.

Ulysse Bergeron - Le Devoir

Représentant le cinquième de la totalité des offres d’emploi dans le secteur au pays, Montréal se démarque des autres métropoles canadiennes, selon un rapport publié vendredi matin par Indeed Canada, site de recherche d’emploi du même nom. Montréal dépasse les taux de croissance de 24 % enregistrés à Toronto et à Vancouver en comparaison aux niveaux observés avant l’arrivée de la COVID-19.

« La hausse enregistrée à Montréal est en fait le portrait de ce qu’on voit à l’échelle nationale. La présence de nombreuses entreprises en haute technologie et à forte valeur ajoutée, en intelligence artificielle par exemple, est certainement un facteur de différenciation pour Montréal », indique Stephan Arman, directeur principal pour le Québec chez Indeed.

La pandémie a eu un impact « immédiat » et « prononcé » sur les offres d’emplois dans le secteur, note-t-on dans le rapport. Entre le début du mois de février et la mi-mai, les offres « ont chuté de 39 % sur une base désaisonnalisée, légèrement mieux que la baisse de 48 % enregistrée pour le reste de l’économie ».

Le nombre d’emplois affichés est ainsi resté faible une bonne partie de l’été. Cela amène à penser « que de nombreux employeurs ont cessé d’embaucher » au cours de cette période, soulignent les auteurs.

Si les offres d’emplois en technologie ont enregistré une croissance similaire à celles d’autres secteurs entre les mois de mai et de septembre, la dynamique a changé à partir de l’automne. Résultat : en mars 2021, les offres d’emplois en technologie au Canada étaient supérieures de 30 % à celles de février l’an dernier.

L’augmentation est impressionnante, note de son côté François Borelli, p.-d.g de Numana, qui représente la grappe technologique au Québec. « Mais je suis plus ou moins surpris, car la pandémie a propulsé des secteurs comme ceux des technologies liées à la santé, mais aussi tout ce qui relève du télétravail ou du commerce, de l’achat d’un produit à sa livraison. »

Les conclusions du rapport d’Indeed n’étonnent pas Liette Lamonde, à la tête de l’organisme Bonjour Startup Montréal. Elles reflètent ce qui est observé sur le terrain depuis des mois, dit-elle. « Les techs, surtout celles de Montréal, ont été sollicitées fortement par toutes sortes d’entreprises durant la pandémie », effet qui découle de l’accélération du « virage techno et numérique » de bon nombre d’organisations.

Selon Mme Lamonde, ces données dénotent des occasions d’affaires pour les entreprises innovantes de la métropole. « Avec leur flexibilité, les start-ups peuvent rapidement travailler à trouver des solutions innovantes et, nécessairement, cela a amené une augmentation importante du nombre d’offres d’emploi. »

Autre tendance observée : les occasions de travail à distance ont bondi. Elles sont supérieures à ce qui était enregistré avant la pandémie. Les offres d’emploi « à distance » — ou dont les critères géographiques ne sont pas précisés — ont plus que triplé, selon le rapport d’Indeed.

Elles représentent maintenant 6,3 % de l’ensemble des offres. « Ce que l’on constate, c’est que les entreprises mentionnent maintenant dans les offres le “travail à distance” comme une caractéristique recherchée », souligne Stephan Arman d’Indeed.

Un double phénomène est observé. « D’une part, les employeurs peuvent augmenter considérablement leur portée pour chercher des talents, note-t-il. Les entreprises vont davantage chercher les talents là où ils se trouvent. De l’autre côté, on observe une concurrence plus marquée entre ceux qui cherchent des emplois. »

https://www.ledevoir.com/economie/597264/les-offres-d-emploi-en-haute-technologie-a-montreal-depassent-le-niveau-d-avant-la-pandemie

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

Les offres d’emploi dans le secteur technologique bondissent à Montréal

Après avoir chuté au printemps 2020, le nombre d’offres d’emploi en technologie à Montréal a considérablement augmenté, dépassant de 29 % le niveau prépandémie, dopé entre autres par le virage vers le télétravail.

Ulysse Bergeron - Le Devoir

Représentant le cinquième de la totalité des offres d’emploi dans le secteur au pays, Montréal se démarque des autres métropoles canadiennes, selon un rapport publié vendredi matin par Indeed Canada, site de recherche d’emploi du même nom. Montréal dépasse les taux de croissance de 24 % enregistrés à Toronto et à Vancouver en comparaison aux niveaux observés avant l’arrivée de la COVID-19.

« La hausse enregistrée à Montréal est en fait le portrait de ce qu’on voit à l’échelle nationale. La présence de nombreuses entreprises en haute technologie et à forte valeur ajoutée, en intelligence artificielle par exemple, est certainement un facteur de différenciation pour Montréal », indique Stephan Arman, directeur principal pour le Québec chez Indeed.

La pandémie a eu un impact « immédiat » et « prononcé » sur les offres d’emplois dans le secteur, note-t-on dans le rapport. Entre le début du mois de février et la mi-mai, les offres « ont chuté de 39 % sur une base désaisonnalisée, légèrement mieux que la baisse de 48 % enregistrée pour le reste de l’économie ».

Le nombre d’emplois affichés est ainsi resté faible une bonne partie de l’été. Cela amène à penser « que de nombreux employeurs ont cessé d’embaucher » au cours de cette période, soulignent les auteurs.

Si les offres d’emplois en technologie ont enregistré une croissance similaire à celles d’autres secteurs entre les mois de mai et de septembre, la dynamique a changé à partir de l’automne. Résultat : en mars 2021, les offres d’emplois en technologie au Canada étaient supérieures de 30 % à celles de février l’an dernier.

L’augmentation est impressionnante, note de son côté François Borelli, p.-d.g de Numana, qui représente la grappe technologique au Québec. « Mais je suis plus ou moins surpris, car la pandémie a propulsé des secteurs comme ceux des technologies liées à la santé, mais aussi tout ce qui relève du télétravail ou du commerce, de l’achat d’un produit à sa livraison. »

Les conclusions du rapport d’Indeed n’étonnent pas Liette Lamonde, à la tête de l’organisme Bonjour Startup Montréal. Elles reflètent ce qui est observé sur le terrain depuis des mois, dit-elle. « Les techs, surtout celles de Montréal, ont été sollicitées fortement par toutes sortes d’entreprises durant la pandémie », effet qui découle de l’accélération du « virage techno et numérique » de bon nombre d’organisations.

Selon Mme Lamonde, ces données dénotent des occasions d’affaires pour les entreprises innovantes de la métropole. « Avec leur flexibilité, les start-ups peuvent rapidement travailler à trouver des solutions innovantes et, nécessairement, cela a amené une augmentation importante du nombre d’offres d’emploi. »

Autre tendance observée : les occasions de travail à distance ont bondi. Elles sont supérieures à ce qui était enregistré avant la pandémie. Les offres d’emploi « à distance » — ou dont les critères géographiques ne sont pas précisés — ont plus que triplé, selon le rapport d’Indeed.

Elles représentent maintenant 6,3 % de l’ensemble des offres. « Ce que l’on constate, c’est que les entreprises mentionnent maintenant dans les offres le “travail à distance” comme une caractéristique recherchée », souligne Stephan Arman d’Indeed.

Un double phénomène est observé. « D’une part, les employeurs peuvent augmenter considérablement leur portée pour chercher des talents, note-t-il. Les entreprises vont davantage chercher les talents là où ils se trouvent. De l’autre côté, on observe une concurrence plus marquée entre ceux qui cherchent des emplois. »

https://www.ledevoir.com/economie/597264/les-offres-d-emploi-en-haute-technologie-a-montreal-depassent-le-niveau-d-avant-la-pandemie

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LA REPRISE ÉCONOMIQUE EST DÉJÀ LÀ ET ELLE EST FORTE ! Des secteurs comme la restauration et la culture souffrent davantage, mais dans quelques mois, pour ces secteurs aussi, les choses reviendront progressivement et assez rapidement à la normale. Nous allons reprendre, mais avec encore plus de vigueur, là où on a laissé en février 2020 !

Quand François Legault parle d'un BOOM économique pour le Québec à partir du deuxième semestre de 2021, JE LE CROIS ! Et sachez que je ne suis pas du genre habituellement à prendre pour argent comptant ce que nous disent les hommes politiques !

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Il y a 6 heures, santana99 a dit :

LA REPRISE ÉCONOMIQUE EST DÉJÀ LÀ ET ELLE EST FORTE ! Des secteurs comme la restauration et la culture souffrent davantage, mais dans quelques mois, pour ces secteurs aussi, les choses reviendront progressivement et assez rapidement à la normale. Nous allons reprendre, mais avec encore plus de vigueur, là où on a laissé en février 2020 !

Quand François Legault parle d'un BOOM économique pour le Québec à partir du deuxième semestre de 2021, JE LE CROIS ! Et sachez que je ne suis pas du genre habituellement à prendre pour argent comptant ce que nous disent les hommes politiques !

Oui les jobs vont être basées à Montréal, mais les employés ne seront peut-être obligé d'y travailler. Selon l'article, les offres ''WFH'' ont plus que triplé. Donc au lieu d'avoir une concentration des emplois au centre-ville, à part le bureau mère, les emplois vont être éparpillés un peu partout. On l'a répété assez souvent mais pour que le centre-ville fonctionne ça prend une masse critique de travailleurs avec des bons salaires et qui dépensent sur une base constante.

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il y a 4 minutes, vivreenrégion a dit :

Oui les jobs vont être basées à Montréal, mais les employés ne seront peut-être obligé d'y travailler. Selon l'article, les offres ''WFH'' ont plus que triplé. Donc au lieu d'avoir une concentration des emplois au centre-ville, à part le bureau mère, les emplois vont être éparpillés un peu partout. On l'a répété assez souvent mais pour que le centre-ville fonctionne ça prend une masse critique de travailleurs avec des bons salaires et qui dépensent sur une base constante.

Je serais plus prudent que toi. Affirmer que les emplois au centre-ville de Montréal seront moins nombreux au cours des prochaines années parce que le nombre de gens en télétravail aura augmenté, c'est jouer au prophète. Au jour d'aujourd'hui, on n'en sait rien !

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