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Économie de Montréal


Normand Hamel

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PME Innovation

Les livreurs du troisième type

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Raphaël Gaudreault et Dardan Isufi ont lancé la coopérative de transport Eva.

L’économie de partage est souvent loin de livrer équitablement les bénéfices qu’elle génère. Eva est une petite entreprise de transport qui fait le pari de donner une part plus juste à tous ses usagers.

Publié le 26 avril 2021 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/pme/2021-04-26/pme-innovation/les-livreurs-du-troisieme-type.php

Hélène Baril
La Presse

L’idée

C’est avec l’intention de concurrencer les taxis d’Uber, rien de moins, qu’est née l’idée de la coopérative de transport Eva. Raphaël Gaudreault, étudiant en génie logiciel à l’Université Laval, et Dardan Isufi, étudiant en sciences politiques à McGill, en avaient discuté lorsqu’ils s’étaient rencontrés au cours d’un stage en Saskatchewan.

« C’était quand Uber négociait avec le gouvernement et menaçait de quitter le Québec. On se disait qu’il n’était pas normal de ne pas avoir notre propre technologie et de dépendre d’une entreprise étrangère », se souvient Dardan Isufi.

La graine a germé, et les deux fondateurs se sont rencontrés quelques mois plus tard pour la concrétiser. Eva, l’application de transport, a vu le jour en 2019 et, contre toute attente, a pris son envol pendant la pandémie.

Le produit

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Raphaël Gaudreault et Dardan Isufi, fondateurs d’Eva, ont vu que leur technologie pouvait s’appliquer à tous les sites transactionnels. Les magasins et les commerces de toutes sortes, mais aussi les restaurants pouvaient s’en servir sans payer les frais des entreprises de livraison.

Eva est une application de transport unique en son genre. « Nous avons développé un modèle coopératif, et nos activités sont basées sur la technologie de la chaîne de blocs », explique Dardan Isufi, cofondateur et responsable des opérations.

Contrairement à Uber, qui ne laisse qu’une partie de ses profits à ses chauffeurs, les conducteurs d’Eva font partie de l’entreprise et peuvent s’attendre à toucher une part de ses bénéfices sous forme de ristournes. Eva prélève une commission de 15 % sur le prix de la course, ce qui est inférieur à celle d’Uber.

Eva a connu le succès très rapidement. La petite entreprise s’est constitué un réseau de chauffeurs et d’usagers, et s’est notamment fait une place à l’aéroport de Montréal. Puis est arrivée la pandémie. Ç’a été un choc, puis de nouvelles avenues se sont ouvertes.

Les fondateurs ont vu que leur technologie pouvait s’appliquer à tous les sites transactionnels. Les magasins et les commerces de toutes sortes, mais aussi les restaurants pouvaient s’en servir sans payer les frais souvent astronomiques des entreprises de livraison établies.

D’une entreprise de transport de personnes, Eva est devenue avec la pandémie une entreprise de livraison de repas et de ce qui peut être acheté sur l’internet. « On a pris une place qui était inoccupée », résume le cofondateur.

Magasins de vêtements, microbrasseries, boutiques spécialisées et, bien sûr, restaurants peuvent utiliser ses services sans avoir à payer de frais. En plus de concurrencer les taxis d’Uber, Eva est devenue un concurrent d’Uber Eats, de Skip, de DoorDash et d’autres services de livraison de repas. Un concurrent 100 % local.

« Pour les commerçants, notre service est sans commission et sans limites de distance, précise Dardan. Pour le client, la livraison est instantanée, à un coût établi d’avance, et il peut suivre sa progression en temps réel. »

Le prix de la livraison établi d’avance est composé d’un tarif de base de 5 $, plus 0,50 $ par kilomètre parcouru et 0,25 $ par minute de déplacement. Actuellement, les utilisateurs du service paient en moyenne 8 $ en frais de livraison.

L’avenir

Le réseau d’Eva se compose de 2000 membres conducteurs et de 50 000 personnes qui ont téléchargé l’application à Montréal, à Québec et à Saguenay. L’entreprise ambitionne de reproduire son modèle dans d’autres villes du Canada et des États-Unis. « Des alliances sont possibles avec des entreprises de taxi et des centres commerciaux. Le potentiel de croissance est énorme », assure Dardan Isufi.

À court terme, Eva teste différentes formules qui lui permettraient de fidéliser encore davantage ses conducteurs, comme un salaire minimum garanti et un nombre d’heures minimal.

L’entreprise peut compter sur des partenaires solides, comme Desjardins, pour financer son développement. Elle vise la rentabilité en 2021.

> Consultez le site d’Eva

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Le 2021-04-26 à 07:13, acpnc a dit :

PME Innovation

Les livreurs du troisième type

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Raphaël Gaudreault et Dardan Isufi ont lancé la coopérative de transport Eva.

L’économie de partage est souvent loin de livrer équitablement les bénéfices qu’elle génère. Eva est une petite entreprise de transport qui fait le pari de donner une part plus juste à tous ses usagers.

Publié le 26 avril 2021 à 7h00

https://www.lapresse.ca/affaires/pme/2021-04-26/pme-innovation/les-livreurs-du-troisieme-type.php

Hélène Baril
La Presse

L’idée

C’est avec l’intention de concurrencer les taxis d’Uber, rien de moins, qu’est née l’idée de la coopérative de transport Eva. Raphaël Gaudreault, étudiant en génie logiciel à l’Université Laval, et Dardan Isufi, étudiant en sciences politiques à McGill, en avaient discuté lorsqu’ils s’étaient rencontrés au cours d’un stage en Saskatchewan.

« C’était quand Uber négociait avec le gouvernement et menaçait de quitter le Québec. On se disait qu’il n’était pas normal de ne pas avoir notre propre technologie et de dépendre d’une entreprise étrangère », se souvient Dardan Isufi.

La graine a germé, et les deux fondateurs se sont rencontrés quelques mois plus tard pour la concrétiser. Eva, l’application de transport, a vu le jour en 2019 et, contre toute attente, a pris son envol pendant la pandémie.

Le produit

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Raphaël Gaudreault et Dardan Isufi, fondateurs d’Eva, ont vu que leur technologie pouvait s’appliquer à tous les sites transactionnels. Les magasins et les commerces de toutes sortes, mais aussi les restaurants pouvaient s’en servir sans payer les frais des entreprises de livraison.

Eva est une application de transport unique en son genre. « Nous avons développé un modèle coopératif, et nos activités sont basées sur la technologie de la chaîne de blocs », explique Dardan Isufi, cofondateur et responsable des opérations.

Contrairement à Uber, qui ne laisse qu’une partie de ses profits à ses chauffeurs, les conducteurs d’Eva font partie de l’entreprise et peuvent s’attendre à toucher une part de ses bénéfices sous forme de ristournes. Eva prélève une commission de 15 % sur le prix de la course, ce qui est inférieur à celle d’Uber.

Eva a connu le succès très rapidement. La petite entreprise s’est constitué un réseau de chauffeurs et d’usagers, et s’est notamment fait une place à l’aéroport de Montréal. Puis est arrivée la pandémie. Ç’a été un choc, puis de nouvelles avenues se sont ouvertes.

Les fondateurs ont vu que leur technologie pouvait s’appliquer à tous les sites transactionnels. Les magasins et les commerces de toutes sortes, mais aussi les restaurants pouvaient s’en servir sans payer les frais souvent astronomiques des entreprises de livraison établies.

D’une entreprise de transport de personnes, Eva est devenue avec la pandémie une entreprise de livraison de repas et de ce qui peut être acheté sur l’internet. « On a pris une place qui était inoccupée », résume le cofondateur.

Magasins de vêtements, microbrasseries, boutiques spécialisées et, bien sûr, restaurants peuvent utiliser ses services sans avoir à payer de frais. En plus de concurrencer les taxis d’Uber, Eva est devenue un concurrent d’Uber Eats, de Skip, de DoorDash et d’autres services de livraison de repas. Un concurrent 100 % local.

« Pour les commerçants, notre service est sans commission et sans limites de distance, précise Dardan. Pour le client, la livraison est instantanée, à un coût établi d’avance, et il peut suivre sa progression en temps réel. »

Le prix de la livraison établi d’avance est composé d’un tarif de base de 5 $, plus 0,50 $ par kilomètre parcouru et 0,25 $ par minute de déplacement. Actuellement, les utilisateurs du service paient en moyenne 8 $ en frais de livraison.

L’avenir

Le réseau d’Eva se compose de 2000 membres conducteurs et de 50 000 personnes qui ont téléchargé l’application à Montréal, à Québec et à Saguenay. L’entreprise ambitionne de reproduire son modèle dans d’autres villes du Canada et des États-Unis. « Des alliances sont possibles avec des entreprises de taxi et des centres commerciaux. Le potentiel de croissance est énorme », assure Dardan Isufi.

À court terme, Eva teste différentes formules qui lui permettraient de fidéliser encore davantage ses conducteurs, comme un salaire minimum garanti et un nombre d’heures minimal.

L’entreprise peut compter sur des partenaires solides, comme Desjardins, pour financer son développement. Elle vise la rentabilité en 2021.

> Consultez le site d’Eva

Oui, une belle initiative, surtout pour concurrencer le modèle empoisonné style Uber, qui n'a de partage que celui qui envoie l'essentiel des profits à une nouvelle minorité de wizz profiteurs voraces de calofornicatie......

🙂

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il y a 40 minutes, MtlMan a dit :

Oui, une belle initiative, surtout pour concurrencer le modèle empoisonné style Uber, qui n'a de partage que celui qui envoie l'essentiel des profits à une nouvelle minorité de wizz profiteurs voraces de calofornicatie......

🙂

Effectivement, nous avons les moyens de créer nos propres services et concurrencer les meilleurs, tout en générant de la richesse ici même à Montréal. Voilà l'attitude gagnante qu'il faut développer dans tous les domaines d'affaires et dans la mesure du possible partout au Québec. Surtout que nous avons les moyens financiers, le savoir-faire, la technologie et la volonté d'innover.

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"Le télétravail, à l’inverse, est de moins en moins une réalité pour la population ; 46 % des répondants disent qu’ils n’en font plus."

https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-05-01/analyse/pourquoi-la-troisieme-vague-est-elle-moins-mortelle.php

Dans cet article paru dans La Presse aujourd'hui, une statistique qui semble indiquer que le télétravail est non seulement en train de s'essouffler mais qu'il s'agit d'un phénomène purement conjoncturel lié à la pandémie et non d'une tendance lourde.

Bref, l'activité va rapidement retrouver un niveau normal dans les bureaux au centre-ville dès l'automme prochain. S'il y a des espaces à bureau qui sont libres, ils seront rapidement occupés par des entreprises

Difficile de chiffrer la proportion des gens qui vont demeurer en télétravail après la pandémie, mais je l'évalue pour ma part à pas plus de 10-15%, une fois la pandémie derrière nous.

Le centre-ville de Montréal ne connaîtra ni déclin ni baisse d'activité. La pandémie n'aura été qu'une parenthèse.

 

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NEW REPORT SHOWS MONTRÉAL CAUGHT UP TO TORONTO AS CANADA’S LEADING TECH ECOSYSTEM IN 2020

Quote

 

Venture funding in Montréal reached an impressive $1.15 billion in 2020, solidifying the city as one of the top startup ecosystems in Canada, only just behind Toronto, according to the BDO-Hockeystick Montréal Tech Report.

Montréal saw a handful of megadeals last year that fuelled the high number of total dollars raised. With 110 deals throughout 2020, Montréal demonstrated a healthy distribution of deal volume for early and late-stage startups.

Hockeystick’s Montréal Tech Report looks at how the city’s tech ecosystem fared in terms of deals and dollars, with data sourced through exclusive partnerships with organizations like the Canadian Venture Capital and Private Equity Association (CVCA). Hockeystick also compiles data from startups using its platform, as well as public data sources.

Venture activity in Montréal last year puts the city far ahead of other Canadian ecosystems, including British Columbia, Calgary, and the Waterloo Region. Montréal’s total venture funding also puts the city very close behind Toronto, which typically leads in tech funding.

Over 2020, Toronto startups raised only four percent more funding than startups in Montréal, indicating that the Québec-based city is quickly gaining on the historically dominant tech ecosystem in Canada.

Toronto saw 186 deals last year, maintaining its position as the most active ecosystem by a solid margin. However, some recent Montréal deals, such as Hopper’s $213 million Series F round of funding, could push the city closer to matching or surpassing Toronto’s activity in 2021.

Montréal has also seen some large exits close in recent months, including Nuvei’s record-setting IPO and ServiceNow’s $230 million acquisition of ElementAI. Though these don’t directly impact venture activity, they do demonstrate a robust ecosystem where tech startups can start, scale, and exit.

“What’s interesting in Montréal is that they had 41 percent fewer deals compared to Toronto and 36 percent fewer investors, but they were very close in total funds raised in 2020,” said Rob Darling, research partner at Hockeystick. “We can account for part of this in the three largest deals in Montréal for 2020 that totalled $565.8 million, whereas the three largest deals in Toronto for 2020 totalled $238.2 million.”

Despite the strong year, funding in the fourth quarter of the year dipped 68 percent from Q3.
Hockeystick anticipated this drop, noting that the top deals following a record-setting Q2 and megadeal-fuelled Q3 would likely be much smaller in comparison (AppDirect’s $250 million deal in Q3 accounted for 83 percent of total quarterly deal value.)

 

https://betakit.com/new-report-shows-montreal-caught-up-to-toronto-as-canadas-leading-tech-ecosystem-in-2020/

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il y a 49 minutes, Djentmaster001 a dit :

NEW REPORT SHOWS MONTRÉAL CAUGHT UP TO TORONTO AS CANADA’S LEADING TECH ECOSYSTEM IN 2020

https://betakit.com/new-report-shows-montreal-caught-up-to-toronto-as-canadas-leading-tech-ecosystem-in-2020/

The point in the report which impresses me the most is about the large exits, that "... demonstrate a robust ecosystem where tech startups can start, scale and exit".  -- In other words, not a simple flash in the pan. Solid outcomes.   Pas juste des feux de paille.  

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Big day for Montreal, a little more than $800 million raised today by companies here! I wonder if any more news will trickle in today. 

BDC Capital Launches $200 Million Deep Tech Venture Fund

https://www.newswire.ca/news-releases/bdc-capital-launches-200-million-deep-tech-venture-fund-814436839.html

 

Former Samsung Ads Tech Leadership and Founders of AdGear Close Seed Round for Optable, US$3.6M Raised To-Date

https://www.newswire.ca/news-releases/former-samsung-ads-tech-leadership-and-founders-of-adgear-close-seed-round-for-optable-us-3-6m-raised-to-date-894760346.html

 

ESTRUXTURE SECURES $600 MILLION TO FUND APTUM ACQUISITION, “FAST-TRACK” CANADIAN EXPANSION

https://betakit.com/estruxture-secures-600-million-to-fund-aptum-acquisition-fast-track-canadian-expansion/

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Il y a 7 heures, Djentmaster001 a dit :

Big day for Montreal, a little more than $800 million raised today by companies here! I wonder if any more news will trickle in today. 

BDC Capital Launches $200 Million Deep Tech Venture Fund

https://www.newswire.ca/news-releases/bdc-capital-launches-200-million-deep-tech-venture-fund-814436839.html

 

Former Samsung Ads Tech Leadership and Founders of AdGear Close Seed Round for Optable, US$3.6M Raised To-Date

https://www.newswire.ca/news-releases/former-samsung-ads-tech-leadership-and-founders-of-adgear-close-seed-round-for-optable-us-3-6m-raised-to-date-894760346.html

 

ESTRUXTURE SECURES $600 MILLION TO FUND APTUM ACQUISITION, “FAST-TRACK” CANADIAN EXPANSION

https://betakit.com/estruxture-secures-600-million-to-fund-aptum-acquisition-fast-track-canadian-expansion/

Great! Keep up the good news, I like to hear them. I am counting on you ! Lol !

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