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Économie de Montréal


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a 10 minutes, santana99 a dit :

Je serais plus prudent que toi. Affirmer que les emplois au centre-ville de Montréal seront moins nombreux au cours des prochaines années parce que le nombre de gens en télétravail aura augmenté, c'est jouer au prophète. Au jour d'aujourd'hui, on n'en sait rien !

Au pire ça risque de répartir la richesse sur l'ensemble du territoire plutôt que de la concentrer. Il y a de fortes chances que dans les prochaines années, le combat va être de trouver des façons de garder les travailleurs dans la province pour récolter les taxes et impôts. On pourrait même voir des compagnies bénéficier de baisses de taxes et impôts s'ils peuvent trouver des employés vivant au Québec. Une grosse compagnie pourrait aussi avoir un bureau en région, exemple à Drummondville, qui pourrait agir comme bureau principal pour ceux qui habitent à l'extérieur de la RMR, les coûts seraient plus bas et tu pourrais aller chercher des travailleurs du centre de la province qui ne désirent pas aller à Montréal.  Au lieu d'avoir un gros bureau qui coûte une fortune au centre-ville, une compagnie pourrait avoir un bureau régional sur la Rive-Nord et un sur la Rive-Sud, avec parking. 2 jours de bureau par semaine, mais plus besoin d'aller downtown.

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https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/amazon-games-ouvre-un-studio-de-developpement-a-montreal/

Amazon Games annonce aujourd’hui l’ouverture d’un studio de développement de jeux à Montréal. Le studio canadien, qui s’ajoute à ceux de Seattle, Orange County et San Diego, se concentrera sur la création d’une toute nouvelle marque de jeu AAA. Amazon Games recrute activement pour renforcer l’équipe, et plusieurs postes sont ouverts.

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Le 2021-03-22 à 18:51, vivreenrégion a dit :

Au pire ça risque de répartir la richesse sur l'ensemble du territoire plutôt que de la concentrer. Il y a de fortes chances que dans les prochaines années, le combat va être de trouver des façons de garder les travailleurs dans la province pour récolter les taxes et impôts. On pourrait même voir des compagnies bénéficier de baisses de taxes et impôts s'ils peuvent trouver des employés vivant au Québec. Une grosse compagnie pourrait aussi avoir un bureau en région, exemple à Drummondville, qui pourrait agir comme bureau principal pour ceux qui habitent à l'extérieur de la RMR, les coûts seraient plus bas et tu pourrais aller chercher des travailleurs du centre de la province qui ne désirent pas aller à Montréal.  Au lieu d'avoir un gros bureau qui coûte une fortune au centre-ville, une compagnie pourrait avoir un bureau régional sur la Rive-Nord et un sur la Rive-Sud, avec parking. 2 jours de bureau par semaine, mais plus besoin d'aller downtown.

La Roumanie est un tres bon endroit pour trouver des employés qualifié en informatique pour faire du teletravail.

D'ailleurs le phénomene avait déja commencer avant la pandémie.

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La montréalaise eStruxture avale les centres de données d’un compétiteur torontois

eStruxture, fournisseur montréalais spécialisé en infonuagique, passera de 6 à 14 centres de données avec l’acquisition des installations canadiennes de sa rivale torontoise Aptum Technologies.

Karim Benessaieh - La Presse

La transaction qui sera annoncée ce mardi, d’une somme qui n’a pas été dévoilée et payée comptant, fera d’eStruxture la plus importante entreprise canadienne dans ce domaine, avec une capacité informatique totale de 100 mégawatts. Seule l’américaine Equinix, avec ses 15 centres, dont les 13 achetés à Bell en juin dernier, la surclasse au pays. 

Quant à Aptum, connue jusqu’en 2019 sous le nom de Cogeco Peer 1, elle abandonne ce segment de ses activités au pays pour se concentrer sur les services aux entreprises, au Canada et dans quatre autres continents. 

« Nous doublons notre capacité et financièrement, avec l’acquisition des activités d’Aptum, nous triplons nos activités, précise Todd Coleman, président et chef de la direction d’eStruxture. Avec 14 centres à travers le Canada, nous avons maintenant une capacité massive de répondre à la demande de nos clients. » 

Accès aux « hôtels » 

Pour eStruxture, qui comptait des installations à Montréal, Vancouver et Calgary, la transaction permettra notamment de mettre la main sur cinq centres dans la grande région de Toronto, où elle était absente. 

L’entreprise montréalaise aura également accès à deux infrastructures cruciales, mais peu connues du commun des mortels, des « hôtels transporteurs » à Toronto et à Vancouver. Il s’agit essentiellement d’édifices, appelés « carrier hotels » en anglais, dans lesquels les fournisseurs en télécommunications permettent l’interconnexion entre leurs réseaux. Concrètement, les clients d’eStruxture auront accès à la totalité des fournisseurs de réseaux canadiens, plus de 200, en ayant leurs entrées au 151, Front Street West à Toronto et au 555, Hastings à Vancouver. 

Pour les entreprises québécoises, souligne M. Coleman, il s’agit d’un accès alléchant à de nouvelles possibilités, du fait des racines québécoises d’eStruxture. « Les Québécois aiment faire affaire avec des Québécois. Nous leur offrons une possibilité significative de s’étendre dans le reste du Canada. Cette possibilité existait, mais elle est maintenant plus robuste. » 

Demandes urgentes

eStruxture se spécialise dans un domaine qui connaît une croissance exponentielle depuis une décennie, l’infonuagique, qui repose sur ces centres de données. Pour 80 % de ses quelque 900 clients, des petites entreprises aux géants comme Amazon, Google et Microsoft, on loue ces installations qui offrent connectivité, électricité, climatisation et services techniques. Les clients y installent eux-mêmes leur équipement, ce que M. Coleman appelle la « colocation ». 

En outre, 20 % des clients utilisent les serveurs d’eStruxture, qui se trouve ainsi à assumer, en impartition, tout le volet informatique. 

« Il y a 15 ou 20 ans, les entreprises avaient leurs propres serveurs, ce qui demande beaucoup d’expertise qu’elles n’ont pas toujours, explique le PDG. Nos clients ont fait migrer leur infrastructure vers nous. Nous leur louons nos infrastructures, leur donnons accès aux réseaux, un support 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et leur permettons de profiter des espaces physiques. » 

Disposer de plus de centres de données, explique-t-il, c’est également pouvoir répondre aux demandes pressantes de clients qui ont des besoins informatiques accrus. « Ils viennent avec une urgence, ils veulent plus de capacité, c’est très important pour nous de pouvoir les accommoder. »

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-03-30/infonuagique/la-montrealaise-estruxture-avale-les-centres-de-donnees-d-un-competiteur-torontois.php

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  • 3 semaines plus tard...

La nouvelle était attendue et prévisible. ADM a voulu mettre la pression il y a un certain nombre de mois et a eu raison.

YUL aura sa station du REM. Québec et Ottawa contribueront au projet estimé à 600 millions de dollars.

ENFIN !

Fini les maudites navettes en autobus de la CTCUM de l'aéroport au centre-ville ! Et inversement !

https://www.tvanouvelles.ca/2021/04/14/laeroport-international-montreal-trudeau-aura-sa-station-du-rem

J'ai prédit un boom économique au Québec dès le troisième trimestre de 2021, dès que le gros de la vaccination sera complété. Je ne suis pas le seul !

Au Royaume-Uni, les pubs sont maintenant ouverts.

https://www.france24.com/fr/europe/20210412-terrasses-de-pubs-et-coiffeurs-rouvrent-au-royaume-uni-après-un-hiver-confiné

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L’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde

L’entrepreneuriat émergent au plus haut niveau au Québec selon le GEM

Pour la première fois, le consortium du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publie les résultats de leur mesure des écosystèmes entrepreneuriaux. L’analyse effectuée par Étienne St-Jean et Marc Duhamel, professeurs à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), révèle que l’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde. On l’a comparé avec d’autres écosystèmes régionaux comme l’Alberta, Sao Paulo, Madrid et Abu Dhabi.

Dans leur septième analyse consécutive, les professeurs St-Jean et Duhamel, tous deux chercheurs à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME) de l’UQTR, ont appris que dans son ensemble, le Québec démontre une activité entrepreneuriale plutôt dynamique. En effet, d’après l’enquête 2019 du GEM, ils constatent notamment que l’entrepreneuriat émergent est à son plus haut niveau depuis 2013, mais également que l’écosystème entrepreneurial de la métropole québécoise est classé au premier rang mondial.

L’écosystème entrepreneurial est défini comme un ensemble d’acteurs et de facteurs interdépendants coordonnés de manière à permettre un entrepreneuriat productif sur un territoire particulier.

Réseautage et infrastructures favorisent Montréal

Parmi les dix indicateurs utilisés pour comparer les écosystèmes entre les régions, on constate que la qualité des infrastructures et le réseautage sont cités comme étant les meilleurs pour Montréal. Sur le plan des infrastructures, autant les experts que les entrepreneurs soulignent les excellents services en télécommunication leur permettant de faire du commerce électronique efficacement. Les services publics, telles les routes et la gestion des déchets, sont aussi qualifiés comme adéquats pour faire des affaires.

Sur le plan du réseautage, les entrepreneurs semblent se connaître et réseauter efficacement entre eux. On souligne aussi le soutien des organismes publics et privés aux entreprises nouvelles et en expansion. Voilà deux atouts positifs au développement de l’entrepreneuriat.

La métropole, un terreau très fertile

« Montréal semble un terreau très fertile pour stimuler l’entrepreneuriat dans le monde. Certes, la bureaucratie semble freiner les entrepreneurs, mais globalement, l’écosystème entrepreneurial est très dynamique », explique Étienne St-Jean, titulaire de la Chaire de recherche sur la carrière entrepreneuriale. En effet, bien que les programmes gouvernementaux pour soutenir les entreprises semblent efficaces selon les experts, la bureaucratie et les règlementations constituent de sérieux problèmes. Mais cela demeure toutefois un enjeu relativement mineur dans l’ensemble.

« Je veux changer le monde » serait la devise des entrepreneurs du Québec

Une nouvelle contribution dans ce rapport concerne les motivations qui poussent les entrepreneurs à démarrer une entreprise. Selon les résultats de l’enquête du GEM, le Québec est l’endroit dans le monde où la plus grande proportion des entrepreneurs émergents décide de démarrer pour faire une différence dans le monde. Les motivations pécuniaires sont beaucoup moins importantes, dans l’absolu et comparativement au reste du Canada.

L’entrepreneuriat émergent québécois au plus haut niveau

Dans leur analyse des résultats du GEM, les deux chercheurs de l’INRPME de l’UQTR constatent une forte progression de l’entrepreneuriat émergent au Québec. En effet, depuis 2013, elle a atteint dans l’enquête de 2019 son plus haut niveau, avec un taux de 17,3 % de la population adulte. « De plus, quelques indicateurs clés nous poussent à croire que la tendance à la hausse pourrait se poursuivre dans les années à venir. » En effet, les chercheurs notent une augmentation de l’intention d’entreprendre, du sentiment perçu de compétence et une baisse de la peur de l’échec. Autant de facteurs propices au dynamisme de l’entrepreneuriat au Québec.

COVID-19 ?

Toutefois, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 pourrait changer la donne. Le prochain rapport, qui sera dévoilé dans les prochains mois, sera important à cet égard. Comme le souligne le professeur St-Jean : « La pandémie a rebrassé les cartes en créant de nouvelles opportunités, mais aussi en ajoutant des barrières nouvelles au développement des entreprises. Pour celles qui sont naissantes, ce choc a pu être vécu plus difficilement que les entreprises plus établies, du fait qu’elles n’étaient généralement pas admissibles aux mesures de soutien. »

Pérennité en jeu

Aussi, les chercheurs constatent que la pérennité des entreprises québécoises est en jeu, puisque le nombre d’entrepreneurs établis ne cesse de chuter depuis 2013, passant de 7 % à 5,3 % en 2019. Comme le souligne le professeur Marc Duhamel, « le dynamisme entrepreneurial du Québec ne semble pas mener à des entreprises qui passent le cap des trois ans. Le soutien à la pérennité des entreprises naissantes est donc crucial pour que cet élan se transforme en développement économique ».

L’entrepreneuriat hybride, un phénomène qui prend de l’ampleur

L’entrepreneuriat hybride, soit le fait de démarrer ou diriger une entreprise tout en conservant un emploi salarié, attire toujours l’attention des chercheurs. Bien que la proportion de ce type d’entrepreneurs au Québec se stabilise cette année, le phénomène progresse rapidement ici comparativement au reste du Canada. Plus particulièrement chez les femmes, qui adoptent de plus en plus cette forme d’activité professionnelle. Quelles sont les motivations qui poussent les Québécois à s’engager de plus en plus dans l’entrepreneuriat hybride ? Est-ce la précarisation de l’emploi qui les motive à multiplier les sources de revenus ? Est-ce un moyen pour eux de conserver un certain niveau de vie, avant de se consacrer à plein temps à leur activité entrepreneuriale? Est-ce un moyen pour eux de tester leur idée? Ces questions méritent d’être approfondies par des analyses complémentaires.

https://neo.uqtr.ca/2021/04/16/lecosysteme-entrepreneurial-de-montreal-est-le-plus-dynamique-au-monde/

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il y a une heure, Normand Hamel a dit :

L’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde

L’entrepreneuriat émergent au plus haut niveau au Québec selon le GEM

Pour la première fois, le consortium du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publie les résultats de leur mesure des écosystèmes entrepreneuriaux. L’analyse effectuée par Étienne St-Jean et Marc Duhamel, professeurs à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), révèle que l’écosystème entrepreneurial de Montréal est le plus dynamique au monde. On l’a comparé avec d’autres écosystèmes régionaux comme l’Alberta, Sao Paulo, Madrid et Abu Dhabi.

Dans leur septième analyse consécutive, les professeurs St-Jean et Duhamel, tous deux chercheurs à l’Institut de recherche sur les PME (INRPME) de l’UQTR, ont appris que dans son ensemble, le Québec démontre une activité entrepreneuriale plutôt dynamique. En effet, d’après l’enquête 2019 du GEM, ils constatent notamment que l’entrepreneuriat émergent est à son plus haut niveau depuis 2013, mais également que l’écosystème entrepreneurial de la métropole québécoise est classé au premier rang mondial.

L’écosystème entrepreneurial est défini comme un ensemble d’acteurs et de facteurs interdépendants coordonnés de manière à permettre un entrepreneuriat productif sur un territoire particulier.

Réseautage et infrastructures favorisent Montréal

Parmi les dix indicateurs utilisés pour comparer les écosystèmes entre les régions, on constate que la qualité des infrastructures et le réseautage sont cités comme étant les meilleurs pour Montréal. Sur le plan des infrastructures, autant les experts que les entrepreneurs soulignent les excellents services en télécommunication leur permettant de faire du commerce électronique efficacement. Les services publics, telles les routes et la gestion des déchets, sont aussi qualifiés comme adéquats pour faire des affaires.

Sur le plan du réseautage, les entrepreneurs semblent se connaître et réseauter efficacement entre eux. On souligne aussi le soutien des organismes publics et privés aux entreprises nouvelles et en expansion. Voilà deux atouts positifs au développement de l’entrepreneuriat.

La métropole, un terreau très fertile

« Montréal semble un terreau très fertile pour stimuler l’entrepreneuriat dans le monde. Certes, la bureaucratie semble freiner les entrepreneurs, mais globalement, l’écosystème entrepreneurial est très dynamique », explique Étienne St-Jean, titulaire de la Chaire de recherche sur la carrière entrepreneuriale. En effet, bien que les programmes gouvernementaux pour soutenir les entreprises semblent efficaces selon les experts, la bureaucratie et les règlementations constituent de sérieux problèmes. Mais cela demeure toutefois un enjeu relativement mineur dans l’ensemble.

« Je veux changer le monde » serait la devise des entrepreneurs du Québec

Une nouvelle contribution dans ce rapport concerne les motivations qui poussent les entrepreneurs à démarrer une entreprise. Selon les résultats de l’enquête du GEM, le Québec est l’endroit dans le monde où la plus grande proportion des entrepreneurs émergents décide de démarrer pour faire une différence dans le monde. Les motivations pécuniaires sont beaucoup moins importantes, dans l’absolu et comparativement au reste du Canada.

L’entrepreneuriat émergent québécois au plus haut niveau

Dans leur analyse des résultats du GEM, les deux chercheurs de l’INRPME de l’UQTR constatent une forte progression de l’entrepreneuriat émergent au Québec. En effet, depuis 2013, elle a atteint dans l’enquête de 2019 son plus haut niveau, avec un taux de 17,3 % de la population adulte. « De plus, quelques indicateurs clés nous poussent à croire que la tendance à la hausse pourrait se poursuivre dans les années à venir. » En effet, les chercheurs notent une augmentation de l’intention d’entreprendre, du sentiment perçu de compétence et une baisse de la peur de l’échec. Autant de facteurs propices au dynamisme de l’entrepreneuriat au Québec.

COVID-19 ?

Toutefois, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 pourrait changer la donne. Le prochain rapport, qui sera dévoilé dans les prochains mois, sera important à cet égard. Comme le souligne le professeur St-Jean : « La pandémie a rebrassé les cartes en créant de nouvelles opportunités, mais aussi en ajoutant des barrières nouvelles au développement des entreprises. Pour celles qui sont naissantes, ce choc a pu être vécu plus difficilement que les entreprises plus établies, du fait qu’elles n’étaient généralement pas admissibles aux mesures de soutien. »

Pérennité en jeu

Aussi, les chercheurs constatent que la pérennité des entreprises québécoises est en jeu, puisque le nombre d’entrepreneurs établis ne cesse de chuter depuis 2013, passant de 7 % à 5,3 % en 2019. Comme le souligne le professeur Marc Duhamel, « le dynamisme entrepreneurial du Québec ne semble pas mener à des entreprises qui passent le cap des trois ans. Le soutien à la pérennité des entreprises naissantes est donc crucial pour que cet élan se transforme en développement économique ».

L’entrepreneuriat hybride, un phénomène qui prend de l’ampleur

L’entrepreneuriat hybride, soit le fait de démarrer ou diriger une entreprise tout en conservant un emploi salarié, attire toujours l’attention des chercheurs. Bien que la proportion de ce type d’entrepreneurs au Québec se stabilise cette année, le phénomène progresse rapidement ici comparativement au reste du Canada. Plus particulièrement chez les femmes, qui adoptent de plus en plus cette forme d’activité professionnelle. Quelles sont les motivations qui poussent les Québécois à s’engager de plus en plus dans l’entrepreneuriat hybride ? Est-ce la précarisation de l’emploi qui les motive à multiplier les sources de revenus ? Est-ce un moyen pour eux de conserver un certain niveau de vie, avant de se consacrer à plein temps à leur activité entrepreneuriale? Est-ce un moyen pour eux de tester leur idée? Ces questions méritent d’être approfondies par des analyses complémentaires.

https://neo.uqtr.ca/2021/04/16/lecosysteme-entrepreneurial-de-montreal-est-le-plus-dynamique-au-monde/

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Voici ce que je retiens de cette note, et ce que je pense plus généralement du sujet:

"Entrepreneuriat émergent" comparativement élevé oui, mais pérennité faible des entreprises naissantes.  C'est exactement le même phénomène que j'observais il y a 30 ans dans une sphère beaucoup plus réduite.  Les auteurs soulignent l'importance du soutien à ces entreprises naissantes: je suis bien d'accord, mais je pense aussi qu'il faudrait s'attarder sur la fragilité a priori de plusieurs desdites entreprises naissantes: il est relativement facile à Montréal de fonder une petite (souvent micro) entreprise avec souvent l'assistance de l'Etat et/ou des proches, sans que beaucoup d'attention ait été portée 1) aux compétences managériales des fondateurs, 2) au potentiel de croissance du marché (des biens mais souvent des services produits), et 3) à la disponibilité du capital requis pour prendre de l'expansion au cas où les débuts auraient été prometteurs. (Je note que de gros efforts ont été consentis au Québec pour constituer une offre adéquate de capital de risque).  Par ailleurs, si on convient que Montréal est un terroir très fertile pour la création d'entreprises, la prochaine question, qui dépasse un peu le cadre de cette discussion, porterait sur les conditions qui s'offrent aux entreprises existantes qui veulent prendre de l'expansion.  Dans au moins certains cas, je soupçonne que la position de Montréal n'est pas systématiquement aussi favorable, pour une foule de raisons sur lesquelles nous n'avons pas toujours de prise.

Ceci dit, je pense qu'il faut se "libérer" (ça s'applique à moi aussi!) de cette propension à vouloir que tout ce qui est petit doit idéalement devenir gros: les motifs des nouveaux entrepreneurs sont divers; quelques-uns rêvent sans doute d'être à l'origine d'une très grande entreprise rayonnant de par le monde, mais d'autres ont des ambitions plus modérées.  Parfois, c'est simplement de troquer le salariat pour exercer sa spécialité  en tant que propre patron, peut-être avec quelques partenaires.  D'autres fois, c'est encore plus modeste, soit d'exercer une activité rémunératrice en attendant de trouver ou retrouver un emploi, dans un secteur connexe ou pas; dans ce cas, l'objectif n'est même pas d'assurer la pérennité de l'entreprise: c'est volontairement temporaire, même si un succès inattendu peut changer les plans.

Dans un  autre ordre d'idée, je serais intéressé de connaître la définition de Montréal utilisée dans leur étude: s'agit-il de la ville, de la zone urbaine ou de la région au sens plus large?  Manifestement, l'importance du réseautage et des infrastructures varie en fonction du secteur d'activité et de l'ampleur de l'entreprise naissante.   

 

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Laval La Phase Deux du développement de la Cité de la Biotech est lancée

PHOTO FOURNIE PAR LAVAL TECHNOPOLE

Selon la Ville de Laval, la Cité de Biotech a jusqu’ici permis la création de 5500 emplois dans plus de 110 entreprises et institutions opérant dans un rayon de trois kilomètres.

(Laval) La Phase Deux du développement de la Cité de la Biotech est lancée à Laval, avec plus de 100 000 mètres carrés à développer sur les terrains de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Publié le 22 avril 2021 à 6h45

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-04-22/laval/la-phase-deux-du-developpement-de-la-cite-de-la-biotech-est-lancee.php

La Presse Canadienne

Des entreprises du secteur des sciences de la vie pourront s’y installer, principalement dans le domaine des biomédicaments. La Ville de Laval anticipe pour ce développement des investissements de plus de 1 milliard et la création de 7500 nouveaux emplois au cours de la prochaine décennie.

L’expansion permettra de répondre à une forte demande d’espace dans le secteur des biotechnologies qui s’est accentuée depuis l’éclatement de la pandémie de COVID-19.

Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, croit que la seconde phase de la Cité de la Biotech permettra à ses équipes de multiplier les partenariats en recherche dans des secteurs névralgiques.

La Ville de Laval dispose de deux programmes de crédit de taxes offerts aux propriétaires d’immeubles désirant entreprendre d’importants travaux de construction. Les terrains de la Cité de Biotech sont admissibles à ces programmes.

Selon la Ville de Laval, la Cité de Biotech a jusqu’ici permis la création de 5500 emplois dans plus de 110 entreprises et institutions opérant dans un rayon de trois kilomètres.

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Des avions télépilotés construits au Québec ?

PHOTO TIRÉE DU SITE WED DE L3HARRIS

Comptant plus de 900 employés au Québec, L3Harris est bien implantée à Mirabel, dans les Laurentides, où elle effectue notamment l’entretien des avions de chasse CF-18. Elle s’est déjà associée à Israël Aerospace Industries (IAI) et propose une version modifiée de l’appareil conçu par l’entreprise israélienne.

(Montréal) Un consortium dirigé par L3Harris — une entreprise américaine bien implantée au Québec — fait miroiter d’importantes retombées pour la province et d’autres endroits au pays s’il parvient à décrocher un important contrat d’aéronefs télépilotés auprès de l’Aviation royale canadienne.

Publié le 22 avril 2021 à 11h13

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-22/des-avions-telepilotes-construits-au-quebec.php

 

Julien Arsenault
La Presse Canadienne

Assemblage, essais en vol, formation et maintenance pour la durée de vie du programme de plus de 25 ans : l’équipe Artemis se dit prête à mettre le paquet pour convaincre Ottawa.

« Nous nous engageons à créer des emplois et offrir une proposition canadienne, a affirmé le directeur principal, développement des affaires chez L3Harris, Marc Leblanc, au cours d’un entretien téléphonique. On souhaite que le projet soit réalisé au Canada, par des Canadiens. »

Ce consortium a annoncé jeudi l’arrivée de nouveaux membres, soit Airbus Canada, Atco Frontec, Canadian Uav et Lockheed Martin CDL Systems.

Le contrat en question, dont la valeur pourrait varier entre 1 milliard et 5 milliards, concerne l’achat d’avions de reconnaissance sans pilote visant notamment à effectuer de la surveillance, notamment dans l’Arctique, des missions de combat, ainsi que des opérations de recherche.

En principe, l’appel de propositions devrait être publié plus tard cette année. Le choix du consortium devrait être effectué l’an prochain ou en 2023. Les premières livraisons sont attendues pour 2024 ou 2025.

L’autre fournisseur préqualifié est une alliance entre le gouvernement américain et General Atomics Aeronautical Systems.

Comptant plus de 900 employés au Québec, L3Harris est bien implantée à Mirabel, dans les Laurentides, où elle effectue notamment l’entretien des avions de chasse CF-18. Elle s’est déjà associée à Israël Aerospace Industries (IAI) et propose une version modifiée de l’appareil conçu par l’entreprise israélienne.

Celui-ci est propulsé par les moteurs construits par Pratt & Whitney Canada à Longueuil, en banlieue sud de Montréal.

« C’est une plateforme qui a fait ses preuves, a dit M. Leblanc. Nous voulons lui donner une touche canadienne afin de répondre aux exigences canadiennes du programme. Nous ne partons pas de zéro ici. »

L’appareil dont souhaite s’inspirer Artemis peut voler à une altitude maximale de 45 000 pieds, atteindre une vitesse maximale d’un peu plus de 405 kilomètres/heure et être opérationnel pendant plus de 30 heures. Il est d’une longueur de 14 mètres et son envergure est de 26 mètres.

Dans le contexte où le secteur aérospatial a été fortement secoué par la pandémie de COVID-19, M. Leblanc a fait valoir que c’est l’option d’Artemis qui offre le plus de retombées aux fournisseurs canadiens.

« Elle apporte également un savoir-faire à l’armée qui n’existe pas à l’heure actuelle, a-t-il dit. L’autre facette, bien entendu, est qu’elle peut stimuler l’économie canadienne, ce qui est important à l’heure actuelle avec tout ce qui se passe. »

Invité à dire si c’est le Québec qui accueillerait l’assemblage des appareils si l’équipe Artemis décroche le contrat, M. Leblanc a affirmé qu’il était encore trop tôt pour se prononcer, puisque les détails de l’appel de l’appel d’offres ne sont pas encore connus.

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