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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 4 heures, Rocco a dit :

Boutique 🙄 Il fallait un mot en français.. Je suis pour la protection et la primauté du français au Québec, mais là ça commence à être stupide. Oufff

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On devrait savoir que "boutique" est aussi un mot anglais, ayant le même sens qu'en français.  Dans le cas de l'exemple que tu donnes, j'avoue que l'ajout du mot "boutique" est ridicule: si cela suffit à affirmer le "caractère français" de Montréal, je démissionne.  

 

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Le CN commande 50 camions électriques québécois

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

Les 50 tracteurs électriques pouvant tirer jusqu’à 110 000 livres chacun représentent un investissement de plus de 20 millions de dollars pour le CN.

Le fabricant d’autobus et de camions électriques québécois Lion, de Saint-Jérôme, a reçu du CN la plus importante commande de son histoire.

Publié le 31 août 2020 à 11h34

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-08-31/le-cn-commande-50-camions-electriques-quebecois.php

Jean-François Codère
La Presse

Les 50 tracteurs électriques pouvant tirer jusqu’à 110 000 livres chacun représentent un investissement de plus de 20 millions de dollars pour le CN.

Ils seront employés pour des livraisons urbaines, le « dernier kilomètre » dans la stratégie intermodale du CN, acheminant ainsi des conteneurs entre les gares intermodales de Montréal, Toronto et Vancouver principalement et leur destination finale.

Le CN avait commandé 8 de ces camions il y a plusieurs mois et a depuis participé au développement de leur version finale. Il en a ajouté 42 avant même d’avoir pu utiliser le premier.

« Au début, ce n’est pas évident qu’il y aura un avantage économique, a reconnu le président et chef de la direction du CN, Jean-Jacques Ruest. Il faut trouver la bonne combinaison de chargement et de distance. Mais on a confiance de la trouver et que ça va nous emmener à être plus compétitifs que ceux qui vont attendre dans 5 ans. »

Lion emploie présentement environ 360 personnes. D’abord connue pour ses autobus scolaires électriques, elle doit livrer ses premiers camions cet automne.

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This will be significant reduction in retail footprint.   

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-09-08/l-un-des-plus-beaux-immeubles-du-centre-ville-est-mis-sur-le-marche.php

 

L’un des plus beaux immeubles du centre-ville est mis sur le marché

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Une fois la transaction complétée, le magasin La Baie restera ouvert et occupera environ 250 000 pieds carrés au rez-de-chaussée, au deuxième étage et au sous-sol. Le prochain maître des lieux est invité à convertir les quelque 400 000 pieds carrés restants en bureaux-lofts, aux étages 3 à 8.

Vaisseau amiral de la rue Sainte-Catherine, l’édifice patrimonial abritant le magasin La Baie, face au square Phillips, au centre-ville de Montréal, est mis en vente par le plus vieux détaillant au Canada, a appris La Presse.

Publié le 8 septembre 2020 à 7h00

 

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

Que l’on se rassure, le vénérable magasin restera ouvert et occupera environ 250 000 pieds carrés au rez-de-chaussée, au deuxième étage et au sous-sol. Le prochain maître des lieux est invité à convertir les quelque 400 000 pieds carrés restants en bureaux-lofts, aux étages 3 à 8. Ce type de bureaux est prisé par les entreprises de la technologie. Il y a même possibilité d’y ajouter des étages au besoin, si le zonage est modifié en ce sens.

Avant la crise sanitaire, le marché des bureaux connaissait ses meilleurs moments à Montréal depuis des lustres. L’essor de l’intelligence artificielle et la croissance des entreprises technos nourrissaient la demande. Dernièrement, les sociétés Microsoft, Apple, Google et Amazon ont toutes les quatre annoncé une expansion de leurs activités dans la région.

Au 585, rue Sainte-Catherine Ouest, le bâtiment néo-classique de quatre étages date de 1891. Le bâtiment mitoyen de huit étages a été construit en 1923 dans le style beaux-arts, lit-on dans le document de vente du courtier inscripteur. La portion la plus récente, boulevard De Maisonneuve, érigée en 1964, est d’une facture plus moderne, propice à un « redéveloppement », note la plaquette promotionnelle.

Montréal et Vancouver

L’agence CBRE a obtenu le mandat. Elle mise sur la localisation avantageuse de l’immeuble montréalais pour mousser l’intérêt des acheteurs potentiels. Directement situé au-dessus de la station de métro McGill, l’une des stations les plus achalandées du système de transport souterrain de la métropole québécoise, le bâtiment plus que centenaire aura aussi un accès direct au Réseau express métropolitain (REM) quand celui-ci entrera en fonction d’ici 2025.

En parallèle au mandat du magasin de Montréal, CBRE obtient le contrat du magasin La Baie du centre-ville de Vancouver, au coin des rues Granville et West Georgia, autre bâtiment emblématique des centres-villes canadiens. La Baie avait considéré de vendre le magasin de Vancouver en 2018 au milliardaire chinois Zheng Jianjiang, président du conseil de Ningbo Sanxing Electric, mais la transaction n’avait finalement pas abouti.

En choisissant de se défaire de ses biens immobiliers, La Baie emboîte le pas à des détaillants comme Canadian Tire et Loblaws, qui ont décidé de vendre à profit les murs de leurs magasins pour réinvestir l’argent dans leur activité principale, où les défis ne manquent pas, par ailleurs.

 

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Le Tout-Montréal se mobilise pour remettre l’économie sur ses rails

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Un nouveau mouvement baptisé Relançons MTL sera lancé mardi ; son objectif sera de favoriser le partage des meilleures pratiques en temps de pandémie et de proposer des pistes permettant d’accélérer la reprise, notamment.

(Ottawa) Durement touchée par la pandémie, l’économie de Montréal a besoin d’une « étincelle » pour reprendre son élan d’avant la crise. Et les principaux acteurs économiques de la métropole se mobilisent afin de proposer aux décideurs, tant à Ottawa qu’à Québec, le meilleur remède qui permettra au patient de se remettre plus rapidement sur pied.

Publié le 8 septembre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-09-08/le-tout-montreal-se-mobilise-pour-remettre-l-economie-sur-ses-rails.php

Joël-Denis Bellavance
La Presse

Grâce à l’appui financier d’Ottawa, de Québec, d’Investissement Québec et de la Ville de Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) lancera mardi le mouvement Relançons MTL, dont la raison d’être est de favoriser le partage des meilleures pratiques en temps de pandémie, de créer des lieux d’échanges et de proposer des pistes permettant d’accélérer la reprise qui s’amorce.

Pour mener à bien cette mission, Relançons MTL entend cibler les 14 secteurs névralgiques de l’économie de Montréal, notamment l’aérospatiale, l’agroalimentaire, l’aluminium, le commerce de détail, le secteur de la construction et des infrastructures, le développement durable, le secteur manufacturier, les industries créatives, les établissements d’enseignement supérieur, les services financiers, le transport, le tourisme et les technologies de l’information.

L’objectif sera de cibler clairement d’ici novembre les enjeux et les défis auxquels est confronté chacun de ces secteurs, et de déterminer les mesures qu’Ottawa et Québec doivent privilégier afin d’accélérer la reprise. Chaque secteur fera l’objet d’une analyse de l’état des lieux et d’un plan d’action spécifique pour favoriser la relance de ses activités.

 

En six mois de crise, Montréal a perdu 5,7 % des emplois sur son territoire, déplore la ministre Joly.

Montréal devient ainsi la première grande ville canadienne à se livrer à un tel exercice de brassage d’idées en faisant appel aux principaux acteurs de son écosystème économique alors que le gouvernement fédéral et les provinces planchent sur des plans de relance post-COVID-19. D’autres villes canadiennes, notamment Toronto, pourraient lui emboîter le pas, selon nos informations.

Le gouvernement Trudeau entend apporter une contribution de 700 000 $ à l’exercice, tandis que le gouvernement du Québec allongera 200 000 $ et Investissement Québec, 125 000 $. La ministre du Développement économique et des Langues officielles du Canada, Mélanie Joly, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec, Jean Boulet, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le président de la CCMM, Michel Leblanc, annonceront les détails de cette initiative mardi lors d’une conférence de presse.

« Une étincelle »

« Montréal allait tellement bien avant la pandémie. Il ne faut pas se retrouver, à cause de la crise, à revivre des difficultés économiques que Montréal a déjà connues dans le passé. On était sur une belle lancée. Il ne faut pas la freiner. Il faut se donner les moyens de la poursuivre », a indiqué à La Presse lundi la ministre du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly.

Selon la ministre, Relançons MTL est « une espèce d’étincelle qui est nécessaire pour accélérer la relance. On ne peut pas faire cela en vase clos. Il faut le faire ensemble. Il faut le faire avec les entrepreneurs, travailler avec les syndicats aussi. Tout le monde doit ramer dans la même direction », a-t-elle dit, soulignant que de nombreux commerces sont en mode survie au centre-ville.

Elle a rappelé que Montréal, en six mois de crise, a perdu 5,7 % des emplois sur son territoire. Un chiffre qu’elle juge « énorme » et qui requiert une mobilisation importante de tous les acteurs pour le bien-être économique de la métropole.

 

La crise nous a tous frappés. Mais elle n’a pas frappé de la même façon à travers le pays. Nos grandes villes, particulièrement Montréal, ont été plus affectées. Face à ce constat, il faut être là pour aider les Montréalais, aider les entreprises, aider les travailleurs. Notre objectif, c’est d’accélérer la relance.

 

Pour le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, la pandémie de COVID-19 a provoqué une crise sanitaire importante, mais elle a aussi causé des dommages considérables à l’économie. D’où l’importance de mobiliser les représentants des principaux piliers de l’économie de la métropole.

L’idée de lancer un tel exercice est d’ailleurs née en juillet durant une des nombreuses conversations qu’a eues la ministre Mélanie Joly avec Michel Leblanc au cours des derniers mois.

Le gouvernement Trudeau doit lever le voile sur son plan de relance dans le discours du Trône qu’il présentera le 23 septembre. Mais Mme Joly estime que les idées et les propositions des gens d’affaires sont « fondamentales » pour que la reprise soit solide et durable.

« C’est vraiment le coup d’envoi pour la reprise à Montréal. Mais on ne veut pas qu’elle soit désincarnée de la réalité sur le terrain. On part au front, les différents paliers de gouvernement, pour être capables d’être stratégiques. Durant la pandémie, le gouvernement fédéral a été là pour les différentes mesures, la prestation canadienne d’urgence, la subvention salariale, les prêts aux entreprises, entre autres.

« Nous sommes là depuis le début. Nous allons continuer de l’être. »

En entrevue, Mme Joly a par ailleurs écarté l’idée de briguer à nouveau la mairie de Montréal. Ainsi, elle entend demeurer sur la scène politique fédérale. « Je vais être candidate aux prochaines élections fédérales. Il y a plusieurs façons de servir Montréal », a-t-elle affirmé.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-09-26/l-oreal-agrandit-son-entrepot-de-saint-laurent.php

L’Oréal agrandit son entrepôt de Saint-Laurent

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PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL
Le bâtiment original, équipé de 38 quais de chargement, s’est paré d’un toit blanc cette année. L’agrandissement se fera sur le terrain gazonné en haut à droite sur la photo.

La filiale canadienne du géant des produits de beauté L’Oréal agrandit son unique centre de distribution du Canada, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal.

Publié le 26 septembre 2020 à 9h00
ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

« Avec la venue, la percée et la montée du commerce électronique, on se retrouve à devoir repenser l’espace et la façon de fonctionner de notre centre de distribution, explique Valérie Hotte-Dupuis, responsable des relations avec les médias chez L’Oréal Canada. Dans notre projet d’agrandissement, il y a un volet de modernisation de l’entreposage et un volet pour faciliter le commerce électronique qui a connu un boom incroyable avec la pandémie. »

Les consommateurs peuvent acheter directement en ligne et faire livrer les produits à domicile en magasinant sur le site web de certaines des 37 marques proposées par L’Oréal comme L’Oréal Paris, Lancôme et Maybelline. « C’est l’entrepôt de Saint-Laurent qui détient l’inventaire de tous nos produits disponibles au Canada », indique Mme Hotte-Dupuis.

L’annonce de cet agrandissement survient alors que les ventes de produits de beauté ont souffert de la fermeture des bureaux et des lieux de divertissement pendant le Grand Confinement du printemps.

Par exemple, les ventes de cosmétiques avaient chuté de 46 % pour les deux semaines terminées le 11 avril au Canada, selon Nielsen. Les produits coiffants avaient aussi connu une baisse ; en revanche, les teintures pour les cheveux avaient explosé en avril.

Établie à Montréal depuis 1958

Situé au 3500, rue Douglas-B.-Floreani, près du parc régional du Bois-de-Liesse, l’entrepôt de L’Oréal construit en 2001 et d’une superficie de 330 000 pieds carrés sera agrandi de 95 000 pieds carrés en 2021. La rallonge sera dotée de plafonds pouvant atteindre 50 pieds. On ne connaît pas le montant de l’investissement.

Le bâtiment original, équipé de 38 quais de chargement, s’est paré d’un toit blanc cette année.

Présent à Montréal depuis 1958, L’Oréal vient d’ailleurs de renouveler son bail à Saint-Laurent jusqu’en 2031. Le propriétaire de l’actif immobilier, Divco, en profite pour le mettre sur le marché. L’agence CBRE est le courtier inscripteur.

Outre son siège social canadien, au 1500, avenue Robert-Bourassa, au centre-ville, et son centre de distribution, L’Oréal Canada exploite une usine de produits capillaires à Montréal, située également dans l’arrondissement de Saint-Laurent.

Au plus fort de la première vague d’éclosions de la COVID-19, l’usine s’est mise à fabriquer un gel désinfectant pour les mains à l’intention des hôpitaux. Depuis, le gel est vendu dans les pharmacies sous les marques La Roche-Posay et Garnier.

L’Oréal emploie 1450 personnes au Canada, dont 800, au Québec.

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Beaucoup de points communs entre les deux villes:

Genève, une ville touchée au coeur par la crise liée au coronavirus.

Hôtellerie, tourisme, aéroport ou voyage d'affaires, la ville de Genève est touchée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Dans tous ces secteurs, on craint de devoir fermer boutique et la solution passe peut-être par des changements de stratégie.

Les conséquences économiques du Covid-19 sont nombreuses, mais diffèrent passablement d'une région à l'autre. Alors que les Grisons et le Jura ont plutôt tiré leur épingle du jeu cet été, le constat est lourd pour les villes. Et particulièrement pour Genève, où, sur les 15'000 emplois que compte le secteur de l'hôtellerie, 12'000 sont en RHT aujourd'hui.

 

https://www.rts.ch/info/regions/geneve/11631578-geneve-une-ville-touchee-au-coeur-par-la-crise-liee-au-coronavirus.html

 

 

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  • 1 mois plus tard...

Les nouvelles ne sont pas toutes negatives voici un peu de positif.  It's not gaming, AI or finance but we'll take it.   

https://financialpost.com/news/retail-marketing/heinz-bringing-ketchup-production-back-to-canada-with-quebec-plant-expansion

Heinz bringing ketchup production back to Canada with Quebec plant expansion

Comes six years after exit from Ontario's tomato belt pushed some Canadians to lash out and switch brands

Author of the article:

Financial Post Staff

Publishing date:

Nov 17, 2020  •  Last Updated 1 hour ago  •  3 minute read

Kraft Heinz is planning to make ketchup in Canada again. PHOTO BY SCOTT OLSON/GETTY IMAGES FILES

Article content

Kraft Heinz Co. is planning to make ketchup in Canada again, six years after its controversial exit from Ontario’s tomato belt pushed some Canadian shoppers to lash out and switch brands.

Av Maharaj, chief administrative officer at Kraft Heinz Canada, said on Monday the company will start producing Heinz ketchup at its facility outside Montreal, pumping out the equivalent of 13 million one-litre bottles each year starting in 2021.

“There has been an unprecedented demand for Heinz ketchup across North America,” he said, adding that the increase was part of a broader uptick in the sauces category that the company has been tracking for several years.

The Quebec government announced on Tuesday morning that it will loan $2 million of the total $17-million cost to add a ketchup production line at the Kraft Heinz factory in Mount Royal, Que.

The new line is scheduled to start running next summer and will create 30 new jobs, part of a $100-million capital investment in Kraft Heinz’s Canadian operations, Maharaj said. The Mount Royal line will produce 98 per cent of all the ketchup Heinz sells in Canada, save for a few specialty ketchup products that will continue to be made at the company’s facility in Fremont, Ohio, that currently handles ketchup production for the Canadian market.

The Mount Royal plant’s supply of tomatoes — roughly 50 million pounds a year — will be imported from the United States, at least in the short term. Maharaj said the company still has contract obligations with its U.S. tomato suppliers, but plans on switching to domestic producers after those contracts expire.

“The hope is … all the tomatoes that we use will be produced in Canada, but we’re still at the early stages,” he said.

There has been an unprecedented demand for Heinz ketchup across North America

AV MAHARAJ, CHIEF ADMINISTRATIVE OFFICER, KRAFT HEINZ CANADA

But the provenance of its tomatoes were a major factor in the years-long public relations crisis for Heinz ketchup in Canada.

In 2014, Heinz shut down its century-old plant in Leamington, Ont., cut 740 jobs and switched its production to the U.S. At the time, the plant was reportedly processing half of the entire $52 million tomato crop in Ontario.

The closure inadvertently set off what this newspaper described as “the Condiment Wars,” with Heinz pitted against mustard giant French’s Food Co. LLC.

The Leamington plant found a life after Heinz ketchup, when Highbury Canco Corp. took it over and kept around a third of the staff. The plant continued to process some products for Heinz, though not ketchup. But French’s started sourcing its tomato paste from Highbury Canco, boasting that its new ketchup was made from Canadian tomatoes. Boycotting Heinz became something of a sensation in Canada, particularly after one shopper pledged to switch to French’s in a widely shared 2016 Facebook post.

But Maharaj said the blowback wasn’t part of Kraft Heinz’s decision to bring ketchup production back to Canada. Instead, he said the move is based on the increased demand for ketchup, due in part to the pandemic, as well as the company’s ability to find efficiencies in the Canadian supply chain and make room for ketchup production.

“We haven’t actually lost significant ground over the last four years,” he said. “While there was some people upset, Canadians still love Heinz ketchup. And so our market share has been relatively stable over this time.”

Kraft Heinz said it has a 74 per cent share of the Canadian ketchup market, citing Nielsen data. In 2015, Euromonitor International found Heinz ketchup accounted for 84 per cent of sales in Canada.

Maharaj also noted that Kraft Heinz currently uses176 million pounds of tomatoes annually from the Leamington area, through its contracts with Highbury Canco, just not for ketchup.Last year, Highbury Canco renewed its agreement with Kraft Heinz to produce products out of the Leamington facility, including tomato juice and pasta sauce. Highbury said that it had tripled its business since 2013, expecting to hit 650 full-time jobs, up from the 250 staff it was able to employ when it initially took over the plant, the Windsor Star reported at the time. 

Financial Post

 

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Article du Globe and Mail.  

Le point que je retiens le plus est que la population du centre ville n'est pas suffisante pour soutenir tous les commerces qui en arrache a l'instant et qu'ils sont trop dépendent des gens de la banlieue, étudiants, touristes.  Do some of the policies and initiatives currently in place need a rethink? 

 

https://www.theglobeandmail.com/business/article-hollowed-out-by-covid-19-exodus-downtown-montreal-seeks-to-reinvent/

 

Hollowed out by COVID-19 exodus, downtown Montreal seeks to reinvent itself

NICOLAS VAN PRAET

PUBLISHED NOVEMBER 22, 2020UPDATED 10 HOURS AGO

FOR SUBSCRIBERS

Ghyslain Anctil, franchise owner of Moneysworth & Best, in his Place Ville Marie shop in downtown Montreal on Nov. 20, 2020.

STEPHANIE FODEN/THE GLOBE AND MAIL

For three decades, Ghyslain Anctil has been repairing shoes and leatherwear at his Moneysworth & Best franchise on the ground floor of Montreal’s Place Ville Marie, the cross-shaped tower housing law firms, tech enterprises and other companies that make up the pulse of Quebec’s business community.

This time of year is normally his busiest as regular customers such as former prime minister Brian Mulroney, now a senior partner with Norton Rose Fulbright, gussy up their footwear for the holidays and snap up new galoshes. His four-person staff is typically hustling full tilt as crowds of people stream by, many popping in to see if their orders are ready. Not this year.

“It’s very slow. Some days we do almost nothing,” Mr. Anctil said last week, adding that he runs the shop with just his son now. “I feel like we’re a sailboat without any wind. We’re just kind of floating without moving.”

Nine months since the coronavirus pandemic forced Quebec into a widespread lockdown of businesses from which it still has not fully emerged, Montreal’s once-vibrant downtown core is reeling. The white-collar workers that fuel its micro-economy, the estimated 400,000 sharp-dressers who spend millions of dollars a year in its shops, restaurants and salons, haven’t come back to the office. And that is raising fears of a permanent exodus that will cause lasting damage once the pandemic is over, turning a city centre known for its chic conviviality into a dull has-been.

After closing office buildings in the spring, Quebec announced in July that it would permit a return to them and mandated a maximum 25 per cent capacity per workplace. Four months later, however, most of Montreal’s towers sit largely empty as a vast majority of workers embrace teleworking.

The Chamber of Commerce of Metropolitan Montreal estimates the city’s office space is currently operating at less than 10-per-cent capacity and maybe closer to 5 per cent, meaning as few as 20,000 people are coming in to work every day in person. The downtown core’s permanent residents, who number barely 40,000, aren’t numerous enough to make up the shortfall of keeping other businesses running in the core. Other major centres such as Toronto and Vancouver are nowhere near as dependent as Montreal on inbound commuters and transit-takers for their lifeblood.

On the streets and in the indoor plazas of downtown Montreal, the constant murmur of voices and footsteps is gone, leaving the air filled by the shrill and sporadic bleeps of construction equipment. Everywhere there are shops and restaurants that are closed, some for now and some for good. Food-court seating has either been cordoned off or removed entirely.

In August, 26 per cent of all downtown businesses zoned for retail were vacant either permanently or temporarily. That is nearly double the 14 per cent at the same time last year, according to a recent report on the city centre published by Quebec’s Urban Development Institute. That was before Quebec tightened its pandemic protocols again in September, forcing restaurants and cultural venues to lock their doors once more after a summer reopening.

The desperation and ennui is accelerating. A brunch spot proclaims in big bright yellow lettering “We’re OPEN!” in a desperate plea for attention. Employees at retailers from La Senza to Bath & Body Works are just milling about. One staffer at Boutique 5e Avenue, which faces a particularly daunting challenge these days selling formal wear while people are working in their sweatpants from home, preened in a mirror.

“We’re surviving” by offering online workouts, said Dino Masson, owner of YUL Fitness, a tiny but popular gym in the basement of a 28-storey tower at 1000 Sherbrooke West. The sign on his door says “Closed until Oct. 28.” The date has been scratched out and replaced by “Nov. 23.” Last Thursday, Premier François Legault said his government would maintain the restrictions until at least Jan. 11.

No one is watching the situation more closely than Chamber of Commerce chief executive Michel Leblanc, who has repeatedly evoked, during online events, his concern for the future of Montreal’s downtown core.

His nightmare scenario: The “doughnut” effect that has befallen so many other North American cities. In other words, a hole in the middle where you have few people living and few people working and staying after hours. That means lower sales for the businesses catering to the office crowd, which in turn makes the city core even less appealing. One feeds the other and then you have a structural problem, Mr. Leblanc said.

“As workers will be given the option of a hybrid work schedule over the next months and perhaps years and perhaps for the rest of their lives, we would not want people to feel that they would much rather stay at home and work from home because they fear that the downtown is not safe,” Mr. Leblanc said. “We’re very far from [that happening]. But that is the concern if we do not make sure that enough of the commercial base survives.”

Montreal’s DNA is about having fun safely in the downtown core, well into the night, at any time of the year, Mr. Leblanc said. And it’s imperative that business and political leaders make sure that everything attracting people to the city centre – all the unique cultural institutions, restaurants and hotels – remain viable and ready to reopen.

Government aid is one piece of that puzzle. Although there’s been no formal financial assistance for Canada’s urban cores, there has been general and targeted support for specific business on things such as rent and other fixed costs.

Quebec has also introduced a loan forgiveness program for the restaurant industry to help boost revenues over time and last week pledged another $65-million to help businesses that operate in the tourism sector. Downtown business owners have renewed calls for a major cut to commercial tax rates, which are the country’s highest.

Without customers, however, the prospects of recovering what is lost dims by the day. The city and local groups made a valiant effort during the summer to inject some life into Montreal’s core with a campaign called Relancez l’été, or “Jump start summer.” They’re doing other things now, such as offering free parking downtown in the evenings and on weekends, and allowing merchants to extend their store hours. There’s even a dedicated downtown street-cleaning brigade.

But unlike during summer, there aren’t a lot of obvious reasons for people living in greater Montreal to want to come downtown at this time of year, Mr. Leblanc said. Construction on Sainte Catherine Street, downtown’s main shopping artery, makes it even less attractive, he adds. “At this moment, I think it’s almost trying to convince people to do it as a form of civic duty,” he said.

The thousands of students, tourists and business travellers who feed the downtown economy are also largely absent. But it’s the office workers who really need to come back, said Emile Roux, head of the SDC Destination Centre Ville, a non-profit group of nearly 5,000 businesses located in the quadrant between Atwater Avenue and Saint Urbain Street and between Sherbrooke and Saint Antoine streets. Why they’re not returning, even in numbers approaching government-imposed limits, is a major frustration for him and other local leaders.

“We’re facing an issue of perception” in Montreal’s professional labour force, Mr. Roux said. “Offices are safe. There haven’t been any outbreaks in offices downtown since they reopened. But the perception is different.”

Former Quebec finance minister Carlos Leitao, an economist by training, said the reluctance of some people to use public transit is part of it. But he said he believes there’s another reason: Remote working has not been the disaster many predicted. It works for the kind of financial and professional services companies and government agencies that populate Montreal’s downtown, and he believes it’s here to stay. The question is to what extent that alters the city centre in the years to come.

“We’ll have to rethink the way downtown works. We’ll have to rethink the office tower,” Mr. Leitao said. He said it’s not the role of government to force companies to bring back their staff but said the public sector could lead by example. Complexe Desjardins, for example, houses about 7,000 workers from Revenu Québec who could be recalled in numbers respecting health guidelines, he said.

Mr. Roux says reinvention for Montreal could include retailers reorganizing themselves to offer immediate in-store product pickup to attract shoppers tired of waiting for home delivery. He says downtown could also try to bring in more local tourists.

There’s also an opportunity for a much bolder remake that would transform downtown towers into more multipurpose environments while increasing the scope of their public spaces, said Carmela Cucuzzella, co-director of Concordia University’s Next-Generation Cities Institute. Think indoor parks and gymnasiums.

“The downtown core is not going to look like it looked like a year ago,” Prof. Cucuzzella said. “These spaces have to become more dynamic in their use. That is the bottom line.”

Many Montreal companies coming to the end of their leases are buying time trying to figure out what their employees want because competition for the best talent remains, said Luciano D’Iorio, managing director of Quebec operations for Cushman & Wakefield, a commercial real estate services company. How that shakes out will determine the downtown’s future. The character of the city centre is at stake, he said. “You think of some of the iconic places on the map and ... you hope they’re going to be around.”

Like others, Mr. Leitao is optimistic that Montreal’s fundamentals – all the tech companies, students and big employers that anchor the central area – will leave it better positioned than other cities. He says the real risk is that of widespread failures among the smaller businesses serving them.

“We have to be careful. Because if we let those things go, it could take years to [rebuild].”

 

 

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Ça fait 15 ans que je répète la même chose. Mais bon, il parait qu’il faut un doctorat pour comprendre que la population locale au centre ville n’est pas suffisante pour soutenir l’infrastructure économique, sociale et culturelle d’un centre. Il faut tout faire pour les ramener au centre et non le contraire ;)

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