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Économie de Montréal


Normand Hamel

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They need to move on and stop dreaming. They need a plan B because office workers are not coming back. Our company has 5000 employees downtown and has already told us we are not coming back full time to office even after the panademic. It will be a maximum of 2 days at the office and 3 days at home. I have also  other friends at other big companies who have moved to 100% WFH. 

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Même si Toronto ou Montréal n'ont pas le même ''problème'' que Montréal, les 2 villes sont quand même dans le trouble. Ce qui fait que le problème est moins grand ailleurs est le prix de l'immobilier, trop élevé dans ces 2 grandes villes comparativement à Montréal. Ici, tu vendais ton condo en ville et tu achètes en banlieue pour probablement moins cher, tandis qu'à Vancouver ou Toronto, tu vends ton condo en ville et tu ne peux rien acheter de toute façon en banlieue, à moins d'aller très loin, et peut-être que la mentalité est différente ici. Les francophones ne voient pas de la même façon l'attrait de vivre downtown comparativement aux anglophones. Probablement que le fait de pouvoir se payer une maison en banlieue à prix pas trop dérisoire a aussi un effet permanent. Un autre problème pour Montréal, les quartiers denses qui entourent le centre-ville constituent probablement la population qui aurait habité downtown. Vancouver et Toronto n'ont pas l'équivalent. On est très terre à terre, je ne connais personne qui veut vivre au 30e étage downtown entouré de béton, mais j'en connais plein qui habitent au 2e ou 3e étage d'un condo dans des quartiers à haute densité.

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Dans La Presse today.    

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-02/immobilier/des-promoteurs-s-impatientent-devant-la-lenteur-de-la-reprise-des-activites-a-montreal.php

Des promoteurs s’impatientent devant la lenteur de la reprise des activités à Montréal

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Dans une lettre, 14 promoteurs immobiliers demandent la création d’une table de concertation avec la Ville de façon à accélérer la réalisation de projets au centre-ville et ainsi contribuer au retour de l’activité dans le Quartier des affaires. Ils critiquent la lourdeur bureaucratique dans le processus menant à l’autorisation des projets.

Un regroupement de promoteurs immobiliers s’impatientent devant la lenteur de la reprise des activités à Montréal

Publié le 2 décembre 2020 à 11h00

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

« Le centre-ville, c’est Beyrouth. C’est une zone de guerre et personne n’a envie d’aller là. »

Ces propos sont ceux de Serge Goulet, président de Devimco, l’un des plus importants promoteurs immobiliers de la grande région de Montréal.

Si ses projets de Brossard et ceux de Montréal en périphérie du centre-ville ont retrouvé leur popularité d’avant la COVID-19, il en va tout autrement de ses projets situés au centre-ville.

Il lui reste environ 300 unités à vendre aux tours jumelles Maestria du Quartier des spectacles. À Griffintown, c’est pire. Devimco a 1000 unités locatives qui ne trouvent pas preneur, certaines dans des tours en construction, d’autres dans des tours à construire.

Bref, le centre-ville est mort et M. Goulet souhaite que ça change.

Il a cosigné une lettre ouverte mardi dans La Presse avec 13 autres signataires du milieu immobilier, dont Cadillac Fairview, Proment, Broccolini, Jesta, Westcliff, Cogir et Groupe Mach. Tous des poids lourds qui s’activent au centre-ville.

Dans leur lettre, les 14 demandent la création d’une table de concertation avec la Ville de façon à accélérer la réalisation de projets au centre-ville et ainsi contribuer au retour de l’activité dans le Quartier des affaires. Ils critiquent la lourdeur bureaucratique dans le processus menant à l’autorisation des projets.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Goulet, président de Devimco, l’un des plus importants promoteurs immobiliers de la grande région de Montréal

La Ville n’a pas répondu directement à leur demande, mais semble vouloir garder ouverts les canaux de communication.

« Nous sommes donc tout à fait disposés à améliorer les processus entre la Ville de Montréal et les promoteurs immobiliers afin d’assurer des projets de qualité, dans des échéanciers qui conviennent aux deux parties, a écrit dans un courriel Laurence Houde-Roy, attachée de presse du comité exécutif. Travaillons ensemble pour mettre en place des processus qui sauront satisfaire tous les partenaires, citoyens et citoyennes inclus. »

La situation exceptionnelle appelle des solutions exceptionnelles, a martelé M. Goulet, dans un entretien.

« Le marché privé de l’immobilier est aux portes de la ville avec des milliards de projets qui pourraient être lancés et qui pourraient donner un coup de fouet supplémentaire à l’économie. C’est ça qu’on demande : permettez-nous de mettre l’épaule à la roue. Quand les gouvernements fédéral et provincial injecteront des milliards, si ces projets se ramassent dans un goulot d’étranglement à la Ville, il va se passer quoi avec ça ? »

M. Goulet reconnaît les efforts de la Ville jusqu’ici, notamment le délai du paiement des taxes et le quasi-gel des taxes municipales l’an prochain. Mais ça reste insuffisant, selon lui. « Les gouvernements supérieurs ont pris des mesures d’urgence, la Ville, elle aussi, devrait prendre des mesures d’urgence pour permettre que l’analyse des grands projets se fasse de façon responsable, mais accélérée également. »

M. Goulet entend à nouveau proposer des pistes de solution le 9 décembre dans le cadre d’un forum stratégique organisé par le mouvement Relançons MTL, piloté par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Relisez la lettre « Un réel partenariat pour la relance de Montréal ».

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1 hour ago, swansongtoo said:

Dans La Presse today.    

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-02/immobilier/des-promoteurs-s-impatientent-devant-la-lenteur-de-la-reprise-des-activites-a-montreal.php

Des promoteurs s’impatientent devant la lenteur de la reprise des activités à Montréal

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Dans une lettre, 14 promoteurs immobiliers demandent la création d’une table de concertation avec la Ville de façon à accélérer la réalisation de projets au centre-ville et ainsi contribuer au retour de l’activité dans le Quartier des affaires. Ils critiquent la lourdeur bureaucratique dans le processus menant à l’autorisation des projets.

Un regroupement de promoteurs immobiliers s’impatientent devant la lenteur de la reprise des activités à Montréal

Publié le 2 décembre 2020 à 11h00

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

« Le centre-ville, c’est Beyrouth. C’est une zone de guerre et personne n’a envie d’aller là. »

Ces propos sont ceux de Serge Goulet, président de Devimco, l’un des plus importants promoteurs immobiliers de la grande région de Montréal.

Si ses projets de Brossard et ceux de Montréal en périphérie du centre-ville ont retrouvé leur popularité d’avant la COVID-19, il en va tout autrement de ses projets situés au centre-ville.

Il lui reste environ 300 unités à vendre aux tours jumelles Maestria du Quartier des spectacles. À Griffintown, c’est pire. Devimco a 1000 unités locatives qui ne trouvent pas preneur, certaines dans des tours en construction, d’autres dans des tours à construire.

Bref, le centre-ville est mort et M. Goulet souhaite que ça change.

Il a cosigné une lettre ouverte mardi dans La Presse avec 13 autres signataires du milieu immobilier, dont Cadillac Fairview, Proment, Broccolini, Jesta, Westcliff, Cogir et Groupe Mach. Tous des poids lourds qui s’activent au centre-ville.

Dans leur lettre, les 14 demandent la création d’une table de concertation avec la Ville de façon à accélérer la réalisation de projets au centre-ville et ainsi contribuer au retour de l’activité dans le Quartier des affaires. Ils critiquent la lourdeur bureaucratique dans le processus menant à l’autorisation des projets.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Goulet, président de Devimco, l’un des plus importants promoteurs immobiliers de la grande région de Montréal

La Ville n’a pas répondu directement à leur demande, mais semble vouloir garder ouverts les canaux de communication.

« Nous sommes donc tout à fait disposés à améliorer les processus entre la Ville de Montréal et les promoteurs immobiliers afin d’assurer des projets de qualité, dans des échéanciers qui conviennent aux deux parties, a écrit dans un courriel Laurence Houde-Roy, attachée de presse du comité exécutif. Travaillons ensemble pour mettre en place des processus qui sauront satisfaire tous les partenaires, citoyens et citoyennes inclus. »

La situation exceptionnelle appelle des solutions exceptionnelles, a martelé M. Goulet, dans un entretien.

« Le marché privé de l’immobilier est aux portes de la ville avec des milliards de projets qui pourraient être lancés et qui pourraient donner un coup de fouet supplémentaire à l’économie. C’est ça qu’on demande : permettez-nous de mettre l’épaule à la roue. Quand les gouvernements fédéral et provincial injecteront des milliards, si ces projets se ramassent dans un goulot d’étranglement à la Ville, il va se passer quoi avec ça ? »

M. Goulet reconnaît les efforts de la Ville jusqu’ici, notamment le délai du paiement des taxes et le quasi-gel des taxes municipales l’an prochain. Mais ça reste insuffisant, selon lui. « Les gouvernements supérieurs ont pris des mesures d’urgence, la Ville, elle aussi, devrait prendre des mesures d’urgence pour permettre que l’analyse des grands projets se fasse de façon responsable, mais accélérée également. »

M. Goulet entend à nouveau proposer des pistes de solution le 9 décembre dans le cadre d’un forum stratégique organisé par le mouvement Relançons MTL, piloté par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Relisez la lettre « Un réel partenariat pour la relance de Montréal ».

Je ne comprends pas, il dit que le centre ville est mort et qu'ils ont des centaines unités vides mais il veut accéléré le processus pour construire plus d'unités au centre ville?

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  • Administrateur
1 hour ago, lma13 said:

Je ne comprends pas, il dit que le centre ville est mort et qu'ils ont des centaines unités vides mais il veut accéléré le processus pour construire plus d'unités au centre ville?

Je ne crois pas que La Presse a rapporté la liste complète de problématiques dans l'article... évidemment ça fait pas de sens comme tu le dit.

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Il veut que l'attrait du centre-ville et la vie au centre-ville reviennent pour que les investisseurs veulent revenir. Ils ont plein de projets en tête mais ne peuvent pas les réaliser dans l'état actuel. genre ''' eille vous nous faites ''''''', nous on a besoin que le centre-ville soit plein, faite de quoi au pc.''

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Il y a 8 heures, swansongtoo a dit :

Dans leur lettre, les 14 demandent la création d’une table de concertation avec la Ville de façon à accélérer la réalisation de projets au centre-ville et ainsi contribuer au retour de l’activité dans le Quartier des affaires. Ils critiquent la lourdeur bureaucratique dans le processus menant à l’autorisation des projets.

(ci-dessus un extrait de l'article cité; les mots sont de (ou attribués à) Serge Goulet, président de Devimco).

Ça me fait penser au cri Haro sur le baudet!  Il prend pour cible la (prétendue) "lourdeur bureaucratique (de la ville) dans le processus menant à l'autorisation des projets".  Comme si c'était la cause du marasme actuel au centre-ville!  Il sous-entend que des assouplissements (au processus d'approbation) inciterait les promoteurs à "accélérer leurs projets au centre-ville".  Il ajoute qu'une accélération des activités de construction contribuerait à la relance économique du Quartier des Affaires.

1) Comment se fait-il que ladite lourdeur bureaucratique n'avait pas empêché l'effervescence de la construction avant l'apparitiion du Covid?

2)  Les activités de construction (au centre-ville comme ailleurs) ne représentent qu'une petite partie des activités qui ont normalement cours, même si elles sont très visibles.  Un centre-ville vidé de ses employés, de ses commerces et de ses touristes ne serait guère animé s'il n'y avait que la construction qui y demeurerait active.

3) J'ai bien vu l'argument selon lequel il faille favoriser l'accélération des investissements privés avant (implicitement) l'arrivée massive de futurs investissements publics  --"pour éviter un goulot d'étranglement".  Je trouve cela un peu faible.  Dans les dernières années, avant l'apparition du Covid, de très importants projets "publics"  (Nouveau pont Samuel-de-Champlain, échangeur Turcot, REM) ont été menés de front avec d'aussi importants projets privés.  Je ne vois pas poindre une accélération imminente de nouveaux investissements publics semblables  --en d'autres mots si goulot d'étranglement il devait y avoir dans les prochaines années, il ne serait pas plus prononcé que ce qu'on a vécu récemment.

4) En définitive, Serge Goulet et les autres promoteurs dont il se fait le porte-parole veulent profiter de l'épisode du Covid  pour obtenir des conditions plus favorables pour des projets dont la plupart ne seront même pas mis en chantier immédiatement de toute façon, mais bien après, si et quand les conditions du marché redeviendront plus favorables.  Il est infiniment plus important que lesdites conditions soient satisfaites: or cela est tributaire de facteurs  entièrement différents.

5) Je comprends qu'il puisse être de bon ton pour les administrateurs publics de prêter (tendre) une oreille attentive aux voeux des promoteurs, mais je ne m'attends pas à ce que les principales règles qui régissent le développement immobilier (notamment au centre-ville) soient jetées par-dessus bord pour autant.

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