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Économie de Montréal


Normand Hamel

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17:30 1 juin 2020 | mise à jour le: 1 juin 2020 à 15:35 Par: Laurent LavoieMétro Saint-Laurent

Une expansion amène 200 scientifiques au Technoparc

https://journalmetro.com/local/saint-laurent/2456119/admare-bioinnovations-expansion-technoparc/

Photo: Métro Média - Laurent LavoieadMare BioInnovations en serait à une première phase d’expansion au Technoparc.

Une importante expansion est en cours chez adMare BioInnovations, spécialisée dans le développement de l’industrie des sciences de la vie. La construction du nouveau bâtiment de 25 M$ devrait attirer une vingtaine d’entreprises et 200 scientifiques.

L’immeuble de 4645 m² (50 000 p²), soit plus de la moitié d’un terrain de football, prend forme sur la rue Frederick-Banting, au Technoparc de Saint-Laurent. Les travaux ont été suspendus en raison de la crise sanitaire.

Ses trois étages compteront plusieurs laboratoires adaptés notamment aux domaines de la chimie et de la biologie. Un grand «lounge» sera aussi disponible pour la tenue d’événement d’affaires lorsque cela sera possible.

Une passerelle reliera l’édifice actuel et le nouveau. «Les compagnies qui vont [arriver] vont pouvoir bénéficier de tous les services connexes de notre ancien bâtiment», souligne Mounia Azzi, vice-présidente au développement des programmes et partenariats.

Jusqu’à maintenant, environ 75% des espaces sont loués.

Tremplin

La mission d’adMare consiste principalement à aider les start-up à se développer.

C’est pourquoi cette expansion inclut un «accélérateur d’entreprises».

«Il vise à accueillir au sein de notre nouveau bâtiment une dizaine de jeunes entreprises qui vont bénéficier d’un service de mentorat, d’accompagnement au niveau du développement des affaires, de la propriété intellectuelle», explique Mounia Azzi.

L’appel d’application devait avoir lieu au mois de mars, mais la pandémie a forcé un report à l’été. adMare BioInnovations pourrait accueillir ses premiers locataires au début de l’hiver.

Le projet est financé par de nombreux acteurs économiques, tels que Desjardins, Investissement Québec, Développement économique Canada et la Ville de Montréal.

Origine

L’Institut NÉOMED et le Centre for Drug Research and Development (CDRD) ont fondé en 2019 adMare BioInnovations. Transformer la recherche universitaire de pointe en entreprise d’envergure, offrir un toit pour les entrepreneurs du domaine des sciences de la vie et soutenir la prochaine génération d’affaires constituent l’objectif global d’adMare.

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  • 1 mois plus tard...

À Toronto, les grandes banques parlent de juillet 2021 pour un retour des employés dans les tours au centre-ville. Ca pourrait être plus tard, tout est lié au futur vaccin. On peut imaginer la même chose ici, alors ça ferait plus de 1 an de suite avec un centre-ville presque vide. Il y aura des conséquences économiques importantes. Le RESO va être complètement scrap.

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il y a une heure, vivreenrégion a dit :

À Toronto, les grandes banques parlent de juillet 2021 pour un retour des employés dans les tours au centre-ville. Ca pourrait être plus tard, tout est lié au futur vaccin. On peut imaginer la même chose ici, alors ça ferait plus de 1 an de suite avec un centre-ville presque vide. Il y aura des conséquences économiques importantes. Le RESO va être complètement scrap.

Si les grandes banques (et d'autres établissements afférents) sont capables de tenir le coup (maintenir leurs principales activités) aussi longtemps, avec une majorité d'employés actifs en télé-travail, je ne vois guère pourquoi un retour intégral au centre-ville en juillet 2021 ou après serait pertinent.  Il est inévitable que les commerces qui dépendent principalement de cette clientèle (travailleurs au centre-ville) seront gravement affectés, très possiblement d'une façon durable. 

il y a 34 minutes, Rocco a dit :

On peut facilement imaginer que 50% des commerces vont faire faillite si tel est le cas. On a encore rien vu!

Faire faillite ou fermer pour se relocaliser ailleurs ET/OU se réinventer (viser une clientèle différente).  On n'a certainement pas tout vu.  Les programmes gouvernementaux (actuels ou futurs) de soutien aux entreprises affectées et/ou leurs employés ne pourront pas durer très longtemps.  Il faudra bien accepter/reconnaître que des ajustements majeurs seront nécessaires pour retrouver un niveau de productivité compatible avec le niveau de vie que l'on connait.  Notre société (tout comme les autres) ne peut pas rêver de continuer à consommer des biens et des services si les revenus gagnés ne sont pas au rendez-vous.  La transition affectera inégalement certaines entreprises et certains travailleurs.  L'Etat pourra les assister, mais pas au point qu'ils ne subissent aucune perte.  En réalité, l'aide de l'Etat viendra directement ou indirectement des autres citoyens/entreprises, que ce soit par un alourdissement éventuel des impôts, une augmentation (considérable) de la dette collective, ou de l'inflation qui grugera surtout la valeur de l'épargne accumulée (des particuliers, mais aussi des caisses de retraite privées et publiques).   En résumé: le fardeau sera supporté par tous, qu'on le veuille ou non.    

Pour ceux qui s'intéressent spécialement à l'allure du centre-ville dans l'après: il sera encore très "vivant", fort probablement avec moins d'employés, et moins de commerces qui s'adressent à eux, mais plus de résidents et plus d'activités qui leur sont destinées en premier lieu.  L'espace dans les tours à bureau sera  utilisé moins intensivement/densément, de telle sorte que la diminution du nombre d'employés n'entraînera pas nécessairement un surplus d'espace.  Si certains édifices abritant des bureaux se prêtent mal à un réaménagement,  des usages alternatifs pourraient être trouvés.  On peut concevoir un scénario semblable pour les espaces commerciaux.  Dans tous les cas, le fardeau des taxes foncières devrait être diminué  pour refléter la baisse prévisible des valeurs foncières: il faudrait que les villes réagissent rapidement, pour éviter un exode pur et simple causé par des taxes devenues irréalistes.   

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Il y a 2 heures, Faitlemou a dit :

Est-ce que c'est réellement un bon indicateur de la volonté des entreprises de s'établir le % de personnes travaillant dans le domaine?

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Il y a 3 heures, Wave Arts a dit :

Est-ce que c'est réellement un bon indicateur de la volonté des entreprises de s'établir le % de personnes travaillant dans le domaine?

Excellente question sur laquelle je me suis déjà penché quand il s'agissait d'un autre secteur/domaine.  

Dans tous les cas, je pense que le pourcentage est un indicateur fallacieux.  A un nombre (quantité) donné pour un secteur, il suffit que l'ensemble des autres secteurs soit comparativement faible pour hausser le pourcentage attribué au secteur qu'on met en exergue (met en évidence).  A l'inverse, une ville à l'économie très diversifiée aura en contrepartie, par définition, un pourcentage relativement réduit attribuable à un secteur spécifique.

Les Soviétiques (donc du temps de l'URSS) étaient très friands de l'usage de statistiques trompeuses.  Par exemple, dans une de leurs publications destinées au public international (donc multilingue, dont le français), on pouvait lire que la Biélorussie (Belarus), une petite république dans l'Union, )produisait plus de machines-outils per capita que les USA.  Une autre "technique" consistait à souligner la progression (en pourcentage)  de la production d'un bien quelconque au fil des ans, en omettant de spécifier que le niveau à l'année de base était particulièrement faible. 

Les nombres absolus donnent une image plus fidèle de la situation.  Cela n'empêche pas de faire mention des pourcentages, mais seulement en complément d'information.

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Il y a 10 heures, Né entre les rapides a dit :

Excellente question sur laquelle je me suis déjà penché quand il s'agissait d'un autre secteur/domaine.  

Dans tous les cas, je pense que le pourcentage est un indicateur fallacieux.  A un nombre (quantité) donné pour un secteur, il suffit que l'ensemble des autres secteurs soit comparativement faible pour hausser le pourcentage attribué au secteur qu'on met en exergue (met en évidence).  A l'inverse, une ville à l'économie très diversifiée aura en contrepartie, par définition, un pourcentage relativement réduit attribuable à un secteur spécifique.

Les Soviétiques (donc du temps de l'URSS) étaient très friands de l'usage de statistiques trompeuses.  Par exemple, dans une de leurs publications destinées au public international (donc multilingue, dont le français), on pouvait lire que la Biélorussie (Belarus), une petite république dans l'Union, )produisait plus de machines-outils per capita que les USA.  Une autre "technique" consistait à souligner la progression (en pourcentage)  de la production d'un bien quelconque au fil des ans, en omettant de spécifier que le niveau à l'année de base était particulièrement faible. 

Les nombres absolus donnent une image plus fidèle de la situation.  Cela n'empêche pas de faire mention des pourcentages, mais seulement en complément d'information.

Donc, l'article dit dla sauce?

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