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Économie de Montréal


Normand Hamel

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Il y a 22 heures, ToxiK a dit :

Est-ce que cette attrition représente une diminution de la production ou une augmentation de la productivité?  Si c'est une augmentation de la productivité des entreprises c'est une bonne nouvelle, surtout en période de pénurie de main-d'oeuvre.

Beaucoup d'attrition dans les jobs de fonctionnaires. La productivité ok, mais le résultat est un manque de service.

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Il y a 22 heures, ToxiK a dit :

Est-ce que cette attrition représente une diminution de la production ou une augmentation de la productivité?  Si c'est une augmentation de la productivité des entreprises c'est une bonne nouvelle, surtout en période de pénurie de main-d'oeuvre.

Il y a une réelle pénurie de main-d'oeuvre dans bon nombre de secteurs, ce qui limite/contraint l'expansion de la "production" pour laquelle une demande existe.  Les gains de productivité, dans la mesure où ils sont réels, n'ont pas été suffisants pour répondre à la demande.

J'ai mis le mot "production" entre guillemets pour signifier que cela ne concerne pas uniquement la production des biens, mais aussi celle des services, lesquels représentent plus des trois-quarts du p.i.b. et de l'emploi (privé+public). 

L'insuffisance de la production globale des biens et des services, qu'elle soit causée par une pénurie de main-d'oeuvre ou par un manque de productivité, a le même effet, soit un déficit dans la balance des comptes courants.  A l'heure actuelle, ce déficit est comblé par l'apport de capitaux extérieurs, qui servent notamment à financer des investissements publics et privés (surtout infrastructures et construction résidentielle), lesquels génèrent naturellement des emplois. 

il y a 57 minutes, andre md a dit :

Beaucoup de compagnie de transport avec lesquels je travail refuse des contrats par manque de chauffeurs.

 

C'est un bon exemple de l'incapacité à répondre à une demande existante.

il y a 19 minutes, vivreenrégion a dit :

Beaucoup d'attrition dans les jobs de fonctionnaires. La productivité ok, mais le résultat est un manque de service.

On ne peut pas effectuer le calcul de la productivité dans le secteur public de la même façon,  parce que les services produits/fournis n'ont pas de valeur marchande: on doit se rabattre sur l'hypothèse à l'effet que leurs valeurs sont égales à leurs coûts, et utiliser des indices simplifiés comme le nombre d'élèves par enseignant, le nombre de patients soignés à l'hôpital par membre du personnel médical etc.  La "valeur" du service rendu peut être "évaluée" par des comparaisons internationales  qui portent sur les résultats (outcomes en anglais), par opposition aux produits (output), sachant toutefois que les résultats ne dépendent pas exclusivement des efforts consentis pour y parvenir (par exemple: une population qui a des habitudes de vie saines sera naturellement plus en santé, sans égard à la qualité des soins prodigués).

Spécifiquement en réponse à ton énoncé: si le nombre d'emplois dans la fonction publique est réduit, on ne peut pas automatiquement conclure que la "productivité" (de ceux qui restent) augmentera proportionnellement dans le sens inverse, car cela supposerait que l'output du secteur est une donnée invariable. 

Ce qui est commun au secteur privé et au secteur public, à la production de biens et services  marchands et de services publics hors marché, c'est que l'augmentation de la productivité peut être obtenue par l'utilisation de technologie plus avancée,  d'organisation plus efficiente et de rehaussement des qualifications de la main-d'oeuvre.  En situation de pénurie de main-d'oeuvre et/ou d'intensification de la concurrence internationale, on doit se sentir encore plus motivé/poussé à accroître la productivité. 

Et revenant sur l'exemple fourni par @andre md:  parfois on a atteint la limite maximale de productivité qui peut être obtenue avec les moyens actuels; la pénurie de main-d'oeuvre ne peut être résolue autrement que par une amélioration des conditions de travail (salaire et plus) qui pourraient attirer plus de personnes dans le domaine; si cela n'est pas possible, par exemple à cause des pressions concurrentielles émanant d'autres provinces/pays, il n'y a pas d'autre "solution" (qui n'est pas très reluisante) que de devoir céder une partie du marché à des concurrents "étrangers".  Cela s'applique à tous les secteurs soumis à la concurrence étrangère, tant pour la fabrication que pour les services (pensez aussi aux services informatiques délocalisés en Inde par exemple). 

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  • 2 semaines plus tard...

Montréal, paradis des licornes?

Quatre des cinq entreprises à capital fermé ayant la plus forte croissance au pays sont établies à Montréal, selon l’édition 2020 d’un classement des licornes potentielles réalisé par un entrepreneur de Toronto.

Jean-François Codère - La Presse

Element AI, Repare Therapeutics, Enerkem et DalCor Pharmaceuticals occupent dans l’ordre le deuxième au cinquième rang de la 2020 Narwhal List. Cette liste est publiée chaque année par le Narwhal Project, groupe mené par l’entrepreneur torontois Charles Plant et auquel se sont associés cette année Communitech (Waterloo), Investir Ottawa et l’accélérateur MaRS.

Le mot narval est parfois employé dans l’écosystème canadien du capital de risque pour décrire des entreprises parfois appelées « licornes » au sud de la frontière, ou en voie d’atteindre ce niveau. Les licornes sont des entreprises à capital fermé en forte croissance, dont la valeur dépasse le milliard de dollars américains.

Montréal va très, très bien. [La ville] fait d’énormes progrès dans sa capacité de développer des entreprises de calibre mondial. - Charles Plant

« Il y a une bonne communauté regroupée autour de deux thèmes : les sciences de la vie et l’intelligence artificielle. Ces deux groupes sont reconnus mondialement et attirent l’attention », indique M. Plant.

Davantage d’investisseurs internationaux

Typiquement, les entreprises montréalaises ont toujours eu accès à de petits investissements en capital de risque dans les premières phases de leur développement. C’est au moment où elles devenaient plus importantes et où les investissements nécessaires se chiffraient en dizaines, voire en centaines de millions de dollars que la source s’asséchait.

C’est encore le cas. La grosse différence est que les investisseurs internationaux viennent de plus en plus. On le voit partout au pays, en fait. Le Canada a développé une réputation comme étant une source de bonnes technologies, en manque de capitaux. - Charles Plant

Il n’y a pas encore suffisamment de fonds d’investissement canadiens aux poches assez profondes pour appuyer ces entreprises, selon lui, bien que quelques-uns s’y soient récemment lancés. C’est le cas entre autres de la Caisse de dépôt, qui a participé en décembre dernier à un financement de 270 millions de dollars américains dans Nuvei, cinquième entreprise montréalaise en importance dans le classement.

En tout, 11 entreprises montréalaises ont été répertoriées. Les autres sont Breather, Hopper, Dialogue, Plusgrade, AlayaCare et PreciThera. Deux entreprises établies à Québec, Coveo et LeddarTech, sont aussi du nombre. Le palmarès a été composé en utilisant le critère de la « vélocité financière », c’est-à-dire le ratio entre le capital amassé et l’âge de l’entreprise.

Les quatre Montréalaises dans le top 10

Element AI

Cette entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle a jusqu’ici attiré près de 260 millions de dollars américains en financement, selon le Narwhal Project. Elle vise à développer des outils basés sur l’intelligence artificielle facilement transposables d’une industrie à l’autre.

Repare Therapeutics

Établie à Saint-Laurent, Repare se décrit comme un « chef de file dans la science de la réparation de l’ADN et de l’instabilité génomique ». Elle développe une méthode de guérison des cancers basée notamment sur la correction de l’ADN.

Enerkem

Enerkem a mis au point une technologie pour transformer les matières résiduelles non recyclables en méthanol et en éthanol. L’entreprise projette de construire des installations de production partout dans le monde, mais une seule est actuellement en activité, à Edmonton, en Alberta. Elle a attiré pas moins de 616 millions de dollars américains de financement depuis 20 ans, dont 13,5 millions de Québec l’an dernier et 20 millions en 2017. Elle projette une usine à Varennes.

DalCor Pharmaceuticals

DalCor mène actuellement une étude de phase 3 sur son médicament destiné à réduire les risques de rechute après un ACV, pour un groupe de personnes dotées d’un certain gène. La Caisse de dépôt et la famille Desmarais font partie des investisseurs qui y ont injecté 150 millions de dollars depuis 2015.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202002/06/01-5259930-montreal-paradis-des-licornes.php

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Suncor veut produire du diesel sans pétrole à Montréal, avec un projet d'un milliard

Le géant albertain des sables bitumineux s’apprête à donner un sérieux coup de pouce au gouvernement du Québec pour atteindre ses cibles de réduction de GES.

La raffinerie de Suncor à Montréal-Est a une capacité de production de 137 000 barils par jour.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1513631/suncor-biocarburant-biodiesel-montreal-raffinerie-petrole-quebec-ges

Photo : Suncor

Thomas Gerbet

Publié à 4 h 03

475 000 barils de diesel par année, sans une seule goutte de pétrole. C’est ce que Suncor pense être capable de produire dès 2024 à ses installations de Montréal-Est. Le Québec pourrait ainsi doubler sa consommation de carburant vert.

Radio-Canada a obtenu un document confidentiel qui détaille ce mégaprojet. L’investissement serait considérable, puisqu’il impliquerait la construction de cinq nouvelles usines.

Le biocarburant serait fabriqué à partir de graisses animales, d’huiles végétales et d’huiles de cuisson usagées. Le produit serait ensuite mélangé au diesel pétrolier, dans une teneur d’environ 10 %.

Le projet impliquerait la construction de nouveaux bâtiments à Montréal-Est.

Photo : Radio-Canada

Avec son projet de diesel renouvelable hydrotraité, Suncor indique dans son document que les émissions de GES seront réduites de 95 % par rapport au diesel conventionnel.

Si nos efforts portent leurs fruits, nous renforcerons notre position de fournisseur durable d’énergie au Québec et nous serons créateurs de nombreux emplois bien rémunérés.

Extrait du document confidentiel de Suncor.

Au Québec, le secteur des transports génère 43 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Selon un rapport commandé par le ministère de l'Environnement, l'an dernier, le Québec pourrait éliminer presque tous les GES des transports d'ici 2050 en ajoutant le recours aux biocarburants à l'électrification.

Le premier ministre du Québec François Legault et le ministre de l'Économie Pierre Fitzgibbon ont rencontré les patrons de Suncor à la fin janvier.

Photo : Emilie Nadeau/Compte Twitter de François Legault

François Legault enchanté

Officiellement, le projet de Suncor est encore en cours d’évaluation nous a répondu le porte-parole de l'entreprise, Dean Dussault. Mais la pétrolière multiplie déjà les rencontres pour le présenter.

Suncor a même sollicité une contribution du gouvernement du Québec lors d’un entretien avec le premier ministre du Québec à l'occasion du Forum économique de Davos, en janvier. François Legault avait brièvement abordé le sujet avec excitation devant les médias, sans donner plus de détails.

Le document que nous avons obtenu chiffre le projet à 800 millions de dollars, mais plusieurs sources rapportent qu’il dépasse le milliard de dollars.

La raffinerie de Suncor à Montréal-Est.

Photo : iStock

Un projet « énorme »

Ce projet est énorme, réagit le directeur de l’Institut d'innovations en écomatériaux, écoproduits, écoénergies de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Patrice Mangin.

Suncor fournirait à lui seul 750 millions de litres de biodiesel par année.

Le professeur connait bien la production de biocarburant puisqu'il est lui-même directeur général de BioÉnergie La Tuque (BELT), qui prévoit produire 200 millions de litres par année de biodiesel à partir de résidus forestiers, à compter de 2023.

Pour atteindre les cibles 37,5 % de réduction de GES en 2030, il faudrait produire entre 1,2 et 1,5 milliard de litres de carburant renouvelable par année. Avec ce projet, on atteindrait le milliard.

Patrice Mangin, directeur de l’Institut d'innovations en écomatériaux, écoproduits, écoénergies de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Au Québec, la consommation d’éthanol mélangé à l’essence atteint près de 5 % du total, ou environ 475 millions de litres par année. La consommation de carburant diesel biosourcé atteindrait environ 0,2 % de l'ensemble, soit environ 9 millions de litres par année.

À Montréal, la compagnie Rothsay Biodiesel produit déjà 45 millions de litres à partir de graisses animales et d'huile de cuisson usée. Innoltek, de Saint-Jean-sur-Richelieu, fait de même avec une production de six millions de litres, qui est amenée à doubler.

La consommation de diesel pourrait devenir un peu plus « verte ».

Photo : Radio-Canada / Mario De Ciccio

Un nouveau règlement qui tombe à point pour Suncor

Le 1er octobre 2019, le gouvernement du Québec a annoncé un projet de règlement qui prévoit imposer 15 % de biocarburant dans l'essence et 4 % dans le diesel, et ce à l'horizon 2025.

Pas assez ambitieux, selon Patrice Mangin, par rapport à ce que Suncor est capable de produire : Le gouvernement ferait bien d'augmenter ses cibles jusqu’à 10  % pour le diesel.

En plus du virage vert entrepris par Suncor, la pétrolière a annoncé la semaine dernière qu'elle reportait son projet de cokéfaction à Montréal, qui lui aurait permis de traiter des barils de pétrole lourd en provenance des sables bitumineux.

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  • 3 semaines plus tard...

In general, I support the work of MI. However, these annual reports often give me the impression that it is more about justifying their own existence, than it is about the growing internationalization of Montreal. How many of these new arrivals would have come to Montreal even if MI didn’t exist? I have no idea what the answer to that question would be, but I would appreciate a more objective analysis of the added value that MI has actually contributed to the decisions of these companies and organizations to come to Montreal.

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Il y a 10 heures, mont royal a dit :

In general, I support the work of MI. However, these annual reports often give me the impression that it is more about justifying their own existence, than it is about the growing internationalization of Montreal. How many of these new arrivals would have come to Montreal even if MI didn’t exist? I have no idea what the answer to that question would be, but I would appreciate a more objective analysis of the added value that MI has actually contributed to the decisions of these companies and organizations to come to Montreal.

Il faut voit MI comme étant l'interlocuteur unique qui représente la région de Montréal sur la scène internationale. MI discute avec les différents paliers de gouvernement pour obtenir leur aide financière via les programmes de subventions et autres incitatifs, les institutions universitaires et leurs programmes, les différentes villes de la CMM pour l'établissement physique d'une usine par exemple et ensuite va pitcher la proposition de Montréal à cette organisation ou elle est en concurence avec d'autres villes du Monde. L'autre point de MI c'est de faire le démarchage de ces projets, en assistant à des trade shows ou conventions, ainsi elle est à l'afut de qui cherche à implanter une installation en amérique du nord par exemple, ou si un siège d'une organisation qui cherche à déménager.

Ce n'est pas dit que Montréal n'aurait pas attiré certaines des ces organisations sans MI, mais c'est certain que l'on aurait perdu beaucoup de ces opportunités sans elle. 

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9 hours ago, WestAust said:

Il faut voit MI comme étant l'interlocuteur unique qui représente la région de Montréal sur la scène internationale. MI discute avec les différents paliers de gouvernement pour obtenir leur aide financière via les programmes de subventions et autres incitatifs, les institutions universitaires et leurs programmes, les différentes villes de la CMM pour l'établissement physique d'une usine par exemple et ensuite va pitcher la proposition de Montréal à cette organisation ou elle est en concurence avec d'autres villes du Monde. L'autre point de MI c'est de faire le démarchage de ces projets, en assistant à des trade shows ou conventions, ainsi elle est à l'afut de qui cherche à implanter une installation en amérique du nord par exemple, ou si un siège d'une organisation qui cherche à déménager.

Ce n'est pas dit que Montréal n'aurait pas attiré certaines des ces organisations sans MI, mais c'est certain que l'on aurait perdu beaucoup de ces opportunités sans elle. 

I have worked closely with MI and I agree with you. I have much respect for them. That being said, I have some misgivings about this type of reporting which is really more of a PR job. In fact, I am concerned that they are leaving themselves vulnerable to anyone in authority who might have an ideological opposition to their quasi-governmental status.

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  • 2 mois plus tard...

Production télévisuelle: Grass Valley souhaite ajouter 200 emplois à Montréal

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Grass Valley, entreprise qui procure du matériel et des services de production aux principaux réseaux de télé du monde entier, vient d’être achetée pour au moins 353 millions US par la firme américaine d’investissement privé Black Dragon Capital.

Pandémie ou pas, les nouveaux propriétaires de l’entreprise de technologie Grass Valley souhaitent ajouter de 200 à 300 emplois à Montréal, à condition de compter sur une aide financière du gouvernement du Québec.

Publié le 4 mai 2020 à 11h00

https://www.lapresse.ca/affaires/202005/03/01-5271976-production-televisuelle-grass-valley-souhaite-ajouter-200-emplois-a-montreal.php

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Grass Valley, entreprise qui procure du matériel et des services de production aux principaux réseaux de télé du monde entier, vient d’être achetée pour au moins 353 millions US par la firme américaine d’investissement privé Black Dragon Capital. Grass Valley compte déjà 400 de ses 1400 employés à Montréal.

« Nous voulons que Montréal devienne notre principal hub mondial, en assumant que nous pouvons conclure une bonne entente avec les gouvernements [et Investissement Québec]. L’entreprise a trop de bureaux éparpillés partout dans le monde. Nous voulons moins de bureaux, mais avec plus d’employés. Nous avons été impressionnés par nos discussions avec le ministre [de l’Économie du Québec, Pierre] Fitzgibbon. Nous regardons plusieurs endroits [pour ces emplois], mais le Québec est notre premier choix. Montréal a du talent en technologie, nous pouvons trouver assez d’employés qualifiés à Montréal », dit Louis Hernandez, fondateur et PDG de la firme Black Dragon Capital, en entrevue avec La Presse.

Grass Valley est une entreprise de technologie plutôt discrète. C’est probablement une déformation professionnelle : l’entreprise travaille derrière les caméras dans le milieu de la télé et du divertissement. Elle procure l’équipement et la technologie pour la diffusion en direct de grands évènements sportifs, comme les Jeux olympiques, ou encore de bulletins d’informations.

Ses clients, par contre, sont très connus : Disney, ESPN, ABC, Fox, CBS, NBC, CBC, BBC. « Environ 90 % des grandes entreprises médias du monde entier utilisent nos services », dit M. Hernandez. Les géants du numérique comme Facebook, Amazon, Microsoft, YouTube et LinkedIn aussi.

Moins de bureaux

Black Dragon a annoncé en février dernier l’acquisition de Grass Valley à un prix minimal de 353 millions US (ce prix pourrait être augmenté jusqu’à 633 millions US selon les résultats financiers de l’entreprise au cours des prochaines années). Black Dragon a acheté Grass Valley des mains de Belden, entreprise américaine d’une valeur de 1,5 milliard US inscrite à la Bourse de New York. La transaction doit être conclue officiellement au cours des prochaines semaines.

Le plan d’action de Black Dragon : garder les 1400 employés de l’entreprise dans le monde, mais les réunir dans moins de bureaux. Grass Valley a déjà 400 employés à Montréal. Ce n’est pas étonnant : l’entreprise a été fondée (sous le nom de Miranda Technologies) à Montréal en 1990. Elle a été inscrite à la Bourse de Toronto de 2005 jusqu’à son acquisition par Belden en 2012 pour 377 millions CAN.

Le nouveau propriétaire de Grass Valley veut accélérer les services et la technologie infonuagiques offerts à ses clients, ce qui leur permettra de réduire les coûts de production. « Il y a une transition vers ce modèle [infonuagique] », dit M. Hernandez.

Évoquant sa politique, Investissement Québec n’a pas souhaité commenter ses discussions avec Grass Valley.

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