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Le Mansfield - 19 étages


philippeC

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Il est souvent question des vues sur le fleuve et la montagne mais dans ce cas-ci, la hauteur du projet a p-e à voir avec la visibilité de l'édifice Sun Life depuis le Kondiaronk, du moins c'est mon hypothèse là-dessus. Le MAA va en bloquer une bonne partie également.

Antérieurement à ça, il y a eu Manuvie vs place Ville-Marie mais ce que j'écris n'est qu'hypothétique.

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Le 2022-10-11 à 08:58, daniel_88 a dit :

Il est souvent question des vues sur le fleuve et la montagne mais dans ce cas-ci, la hauteur du projet a p-e à voir avec la visibilité de l'édifice Sun Life depuis le Kondiaronk, du moins c'est mon hypothèse là-dessus. Le MAA va en bloquer une bonne partie également.

Antérieurement à ça, il y a eu Manuvie vs place Ville-Marie mais ce que j'écris n'est qu'hypothétique.

J'abonde dans le même sens. Pas facile de développer une ville tout en tenant compte de la qualité paysagère de son territoire. Il y a bien sûr les limites des infrastructures souterraines ou les capacités des rues en matière de trafic automobile, des détails qui relèvent naturellement du service d'urbanisme, mais pas seulement. Les vues aussi font partie du mandat de ce service qui tente de préserver l'image de la ville et de ses principales composantes. Ici on vise une certaine harmonie et l'esthétisme général des lieux, en mettant en valeur ce qui est déjà bâti et que l'on peut considérer comme des constructions identitaires de la ville.

Donc la hauteur pour la hauteur est une notion purement gratuite qui n'a absolument rien à voir avec les objectifs urbanistiques d'une ville comme Montréal, qui tente par tous les moyens de protéger son image de marque, qui la distingue avantageusement de ses concurrentes, notamment sur le continent nord-américain. Sans ces interventions judicieuses, il y a longtemps qu'on aurait perdu de vue la plupart des repères de la ville et qu'elle se serait transformée en une forêt impersonnelle de béton et de verre, comme on en voit un peu partout sur la planète. 

On n'insistera jamais assez sur la beauté des villes qui font leur attrait et leur apporte renommée et richesse. Encore plus aujourd'hui en cette ère de tourisme international où la concurrence est féroce et où il faut sans cesse se renouveler. Or un bon service d'urbanisme ne se contentera pas de gérer au présent le développement du territoire montréalais, mais doit aussi anticiper son évolution future afin de préserver les acquis, d'améliorer la qualité de vie de ses citoyens et de parfaire sa ligne d'horizon dont le panorama exceptionnel est devenu sa marque de commerce avec le temps.

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