ville-marie Le Mansfield - 19 étages

[Malcolmeyeal]

Le 2022-11-20 à 12:44, Weka 29 a dit :

Quelqu'un qui connaît les matériaux peut-il expliquer pourquoi la tour Rogers a « décoloré » (je n'ai pas le bon mot) autant au fil des ans et est devenue aussi hideuse? Pourtant, ce n'est pas le seul édifice à Montréal qui ait un revêtement du même type. Mais ça me semble un cas assez unique de détérioration aussi patente.

C'est une question de qualité de peinture du revêtement d'aluminium. Certaines peintures sont connues pour résister plus longtemps que d'autres. L'élément qui impact le plus la peinture des revêtements d'aluminium est les rayons UV du soleil. On comprend que dans le cas de l'édifice Rogers, ce n'est pas la première qualité qui a été choisie.

[Rocco]

il y a 25 minutes, Malcolmeyeal a dit :

C'est une question de qualité de peinture du revêtement d'aluminium. Certaines peintures sont connues pour résister plus longtemps que d'autres. L'élément qui impact le plus la peinture des revêtements d'aluminium est les rayons UV du soleil. On comprend que dans le cas de l'édifice Rogers, ce n'est pas la première qualité qui a été choisie.

Un exemple pantent étant le revêtement de la tour de la bourse, en métal peint brun/noir, de type pratiquement identique, malgre qu'il ait été construit 10 ans avant la tour Rogers, le métal a gardé sa teinte brun/noir, contrairement à Rogers. Quand vous achetez du Yellow, vous ne vous attendez pas à la qualité Kodiak. La tour Rogers a été construite durant la période inflationniste du milieu des années 70, et comme bien d'autres tours de cette époque, on cherchait à couper les coûts, contrairement aux années 60 où l'argent coulait à flot et l'inflation était basse.

[acpnc]

Les années 70 ont donné naissance à la pire génération d'édifices publics et privés à Montréal, il peut y avoir quelques exceptions, mais la majorité tombent malheureusement dans cette catégorie.

[Norman]

42 minutes ago, acpnc said:

Les années 70 ont donné naissance à la pire génération d'édifices publics et privés à Montréal, il peut y avoir quelques exceptions, mais la majorité tombent malheureusement dans cette catégorie.

Je suis bien d’accord. Mais j’ai l’impression qu’à l’échelle globale les années 70 ont laissé une cicatrice architecturale et urbanistique. 
Notre malchance à Montréal c’est que beaucoup trop d’édifices ont été construits à cette époque contrairement à d’autres villes dont le boom a eu lieu pré-guerre ou depuis les années 90

[Rocco]

il y a 3 minutes, Norman a dit :

Je suis bien d’accord. Mais j’ai l’impression qu’à l’échelle globale les années 70 ont laissé une cicatrice architecturale et urbanistique. 
Notre malchance à Montréal c’est que beaucoup trop d’édifices ont été construits à cette époque contrairement à d’autres villes dont le boom a eu lieu pré-guerre ou depuis les années 90

Beaucoup d'édifices construits à cette époque à cause des Jeux Olympiques de 1976. Il y a eu tout un boom à Montréal entre 1972 et 1976.

[Weka 29]

Il y a 5 heures, Malcolmeyeal a dit :

C'est une question de qualité de peinture du revêtement d'aluminium. Certaines peintures sont connues pour résister plus longtemps que d'autres. L'élément qui impact le plus la peinture des revêtements d'aluminium est les rayons UV du soleil. On comprend que dans le cas de l'édifice Rogers, ce n'est pas la première qualité qui a été choisie.

Merci pour l'explication.

Il y a 3 heures, acpnc a dit :

Les années 70 ont donné naissance à la pire génération d'édifices publics et privés à Montréal, il peut y avoir quelques exceptions, mais la majorité tombent malheureusement dans cette catégorie.

Absolument vrai.

[Brick]

Le trou avec le brun délavé derrière puis notre édifice préféré...

[Rocco]

Common Ground Studios.

[maxi2515]

Jaime beaucoup le New York vibe de l'édifice, encore une fois il aurais mérité quelque étage supplémentaire évidement, 

[Rocco]

Merci Sports Experts.