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Limite de hauteur à 200m, pour ou contre ?


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Pour ou contre la limite à 200m ?  

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  1. 1. Pour ou contre la limite à 200m ?

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  • 4 mois plus tard...

La limite du Mont Royal (232,5m d'altitude) c'est une chose, mais la limite de 200m est absurde selon moi, surtout en sachant que Le 1000 la dépasse.

Le Mont Royal est déjà caché et semble être dépassé par les gratte-ciel de la plupart des angles.

Mais le pire, selon moi, ce sont les limites de 120m sur plusieurs sites du centre-ville. Je crois que celles-ci devraient être changées pour 150-160m (si on ne les enlève pas complètement).

Pour ce qui est de l'argument économique, Vancouver est la preuve que les limites de hauteur et le zonage strict n'ont pas pu empêcher les prix exorbitants de l'immobilier.

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Il y a 8 heures, Courge a dit :

La limite du Mont Royal (232,5m d'altitude) c'est une chose, mais la limite de 200m est absurde selon moi, surtout en sachant que Le 1000 la dépasse.

Le Mont Royal est déjà caché et semble être dépassé par les gratte-ciel de la plupart des angles.

Mais le pire, selon moi, ce sont les limites de 120m sur plusieurs sites du centre-ville. Je crois que celles-ci devraient être changées pour 150-160m (si on ne les enlève pas complètement).

Pour ce qui est de l'argument économique, Vancouver est la preuve que les limites de hauteur et le zonage strict n'ont pas pu empêcher les prix exorbitants de l'immobilier.

Puisque ce débat semble éternel, profitons-en!

C'est certain que "le Mont-Royal est déjà caché et semble être dépassé par les gratte-ciel de la plupart des angles". (mon souligné) J'avais fait une remarque similaire il y a longtemps, et j'avais même ajouté qu'une simble maison (10 m de hauteur par exemple) pouvait vous cacher la vue lorsqu'on vous vous tenez tout près (et tentez de voir au-delà, par dessus...).  Par contre, plus on s'éloigne, moins le bâtiment nous obstrue la vue de ce qui se trouve derrière, à condition que ce quelque chose soit plus élevé.

Cependant, bien que la hauteur du Mont-Royal serve communément de motif pour justifier la limite de 200 m (et moins dans des secteurs adjacents), je considère personnellement que d'autres raisons militent en faveur des limites de hauteur.  (Je ne propose aucun chiffre "fétiche", comme 250, 400 m, illimité si vous voulez, ni 10 ni 50 ni 100 m si on abhorre les hauteurs).  Et pour alléger la discussion, je laisse de côté les considérations esthétiques (on pourra y revenir à loisir).  Je pose une seule et unique question à deux volets: qu'est-ce que des surhauteurs apporteraient de plus, et quels coûts supplémentaires (surtout pour les infrastructures publiques) s'ensuivraient?

Sans aller dans les détails, je noterai que les avantages des surhauteurs (et de la plus grande densité que cela permet) varient en fonction de l'importance de la ville.  Montréal ne serait pas ce qu'elle est si les hauteurs étaient limitées à 30 m.  Mais je doute que le rôle qu'elle joue au pays et dans le monde justifierait des surhauteurs telles qu'on en trouve à New York par exemple.  Certaines villes parfois peu importantes ont certes de ces supertall et de ces megatall, mais je pense que c'est seulement une vaine quête de prestige.  

  • Thanks 1
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  • 2 semaines plus tard...
  • 4 mois plus tard...

*Je suis conscient qu'il y a une section réservée aux discussions politiques sur le forum, mais le bout qui m'intéresse est celui sur la densification et les limites de hauteur, donc je le mets ici.

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/597289/coderre-prepare-son-match-revanche-contre-plante

Coderre prépare son match revanche contre Plante

Jeanne Corriveau et Guillaume Bourgault-Côté

19 h 47

Montréal

Quelque 320 pages pour raconter ce qu’il a « appris de [son] passage » à la mairie de Montréal et ce qu’il ferait d’un deuxième mandat : sans le dire explicitement, c’est bien son retour dans l’arène politique que Denis Coderre signe avec la publication de Retrouver Montréal.

Relativement discret depuis sa défaite aux élections municipales de 2017, M. Coderre laisse planer depuis plusieurs mois son intention de croiser de nouveau le fer avec la mairesse Valérie Plante lors du scrutin du 7 novembre. Encore jeudi, Mme Plante le sommait de mettre fin à ce qu’elle qualifiait de « strip-tease ».

Publié aux Éditions La Presse et préparé avec un « comité de rédaction », l’essai de M. Coderre se lit comme un programme politique où s’entremêlent expériences personnelles, données sur des sujets et propositions de solutions… Sans compter plusieurs pointes envoyées à l’administration Plante.

Parmi les sujets abordés, on retient :

- Crise personnelle

C’est une « crise personnelle » qui fut le « facteur principal de [la] défaite électorale » de 2017, soutient Denis Coderre. « Problèmes de santé, perte d’intérêt pour la politique, tempérament irrité et irritable, plus rien ne passait. » Il le souligne pour mettre en lumière que cette crise « a été l’occasion de [se] reprendre en main », de « reconnaître [ses] torts, faire preuve d’humilité, assumer [ses] décisions, mettre de l’énergie pour rééquilibrer » sa vie, en prenant « le sport comme axe de [sa] refondation ». Il cite Winston Churchill d’entrée de jeu : « La victoire n’est pas finale, la défaite n’est pas fatale, mais l’important, c’est d’avoir le courage de continuer ». Partant de là, il estime qu’il y a un « parallèle » à faire entre sa « résilience et la nécessité pour [Montréal] de s’engager dans ce même processus ».

- Racisme systémique

Entre Denis Coderre et Valérie Plante, au moins un sujet ne fera pas l’objet d’un long débat. Comme la mairesse (et comme le Service de police de la Ville de Montréal), M. Coderre reconnaît d’emblée l’existence du racisme systémique. « Si on veut des résultats concrets pour l’endiguer, il faut s’attaquer au système, dans sa façon de réagir et souvent dans sa façon malicieuse de se protéger, écrit-il. Indéniablement, nous devons nous attaquer réellement au phénomène du profilage sous toutes ses formes. » Il ne fait pour lui aucun doute qu’il y a des « problèmes réels et inquiétants de profilage racial lors des interpellations de notre corps policier ».

- « Métropole rayonnante »

La préface du livre de Denis Coderre est signée par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, qui dit souhaiter que l’expérience de l’ancien maire de Montréal « serve d’exemple dans le monde entier. C’est, je crois, l’objet de ce livre », écrit-elle. L’invitation lancée à Mme Hidalgo sert aussi donner de la résonance à un thème qui traverse l’essai de M. Coderre : cette idée que l’administration Plante aurait choisi « l’esprit de quartier comme unique donnée dans l’équation des solutions à apporter », et qu’on aurait ainsi mis « de côté le rôle crucial et vital qui revient d’emblée à la constitution d’une métropole rayonnante ». « Montréal ne semble pas pouvoir assumer clairement le plein potentiel de son rôle de métropole », affirme-t-il.

- Densifier la ville

Denis Coderre avance l’idée qu’il faut « réfléchir à la verticale plutôt qu’à l’horizontale » pour densifier la ville, un concept qui risque de faire bondir les défenseurs du patrimoine. Selon lui, il serait temps de revoir le cadre réglementaire et les limites de hauteur en construction. « Si nous souhaitons un centre-ville de classe mondiale, grandissant d’année en année, nous devrons dépasser la hauteur de la croix du mont Royal avec nos gratte-ciel », écrit-il, remettant ainsi en question les principes urbanistiques ajustés à la silhouette du mont Royal. « Je suis conscient que c’est un débat sensible au niveau de l’impact sur la qualité de vie ou de vue, mais je crois qu’il est nécessaire d’aborder ce sujet aujourd’hui. »

- La ligne rose version Coderre ?

Denis Coderre a visiblement accordé beaucoup de temps de réflexion à la question des transports. « Nous devons accepter que le métro de Montréal ne soit plus souterrain à 100 % ni complètement sur pneumatique », écrit-il. L’ancien maire suggère plusieurs axes de transport à développer dont « l’axe du Parc », mais aussi un axe en diagonale entre l’est du centre-ville et Montréal-Nord, qui n’est pas sans rappeler la ligne rose de Valérie Plante. Ce circuit de 16 kilomètres comportant 12 stations emprunterait un tracé souterrain entre Berri-UQAM et Pie-IX avant de remonter en mode aérien vers le nord-est.

Modifié par wow123
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Il y a 12 heures, wow123 a dit :

*Je suis conscient qu'il y a une section réservée aux discussions politiques sur le forum, mais le bout qui m'intéresse est celui sur la densification et les limites de hauteur, donc je le mets ici.

https://www.ledevoir.com/politique/montreal/597289/coderre-prepare-son-match-revanche-contre-plante

Coderre prépare son match revanche contre Plante

Jeanne Corriveau et Guillaume Bourgault-Côté

19 h 47

Montréal

Quelque 320 pages pour raconter ce qu’il a « appris de [son] passage » à la mairie de Montréal et ce qu’il ferait d’un deuxième mandat : sans le dire explicitement, c’est bien son retour dans l’arène politique que Denis Coderre signe avec la publication de Retrouver Montréal.

Relativement discret depuis sa défaite aux élections municipales de 2017, M. Coderre laisse planer depuis plusieurs mois son intention de croiser de nouveau le fer avec la mairesse Valérie Plante lors du scrutin du 7 novembre. Encore jeudi, Mme Plante le sommait de mettre fin à ce qu’elle qualifiait de « strip-tease ».

Publié aux Éditions La Presse et préparé avec un « comité de rédaction », l’essai de M. Coderre se lit comme un programme politique où s’entremêlent expériences personnelles, données sur des sujets et propositions de solutions… Sans compter plusieurs pointes envoyées à l’administration Plante.

Parmi les sujets abordés, on retient :

- Crise personnelle

C’est une « crise personnelle » qui fut le « facteur principal de [la] défaite électorale » de 2017, soutient Denis Coderre. « Problèmes de santé, perte d’intérêt pour la politique, tempérament irrité et irritable, plus rien ne passait. » Il le souligne pour mettre en lumière que cette crise « a été l’occasion de [se] reprendre en main », de « reconnaître [ses] torts, faire preuve d’humilité, assumer [ses] décisions, mettre de l’énergie pour rééquilibrer » sa vie, en prenant « le sport comme axe de [sa] refondation ». Il cite Winston Churchill d’entrée de jeu : « La victoire n’est pas finale, la défaite n’est pas fatale, mais l’important, c’est d’avoir le courage de continuer ». Partant de là, il estime qu’il y a un « parallèle » à faire entre sa « résilience et la nécessité pour [Montréal] de s’engager dans ce même processus ».

- Racisme systémique

Entre Denis Coderre et Valérie Plante, au moins un sujet ne fera pas l’objet d’un long débat. Comme la mairesse (et comme le Service de police de la Ville de Montréal), M. Coderre reconnaît d’emblée l’existence du racisme systémique. « Si on veut des résultats concrets pour l’endiguer, il faut s’attaquer au système, dans sa façon de réagir et souvent dans sa façon malicieuse de se protéger, écrit-il. Indéniablement, nous devons nous attaquer réellement au phénomène du profilage sous toutes ses formes. » Il ne fait pour lui aucun doute qu’il y a des « problèmes réels et inquiétants de profilage racial lors des interpellations de notre corps policier ».

- « Métropole rayonnante »

La préface du livre de Denis Coderre est signée par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, qui dit souhaiter que l’expérience de l’ancien maire de Montréal « serve d’exemple dans le monde entier. C’est, je crois, l’objet de ce livre », écrit-elle. L’invitation lancée à Mme Hidalgo sert aussi donner de la résonance à un thème qui traverse l’essai de M. Coderre : cette idée que l’administration Plante aurait choisi « l’esprit de quartier comme unique donnée dans l’équation des solutions à apporter », et qu’on aurait ainsi mis « de côté le rôle crucial et vital qui revient d’emblée à la constitution d’une métropole rayonnante ». « Montréal ne semble pas pouvoir assumer clairement le plein potentiel de son rôle de métropole », affirme-t-il.

- Densifier la ville

Denis Coderre avance l’idée qu’il faut « réfléchir à la verticale plutôt qu’à l’horizontale » pour densifier la ville, un concept qui risque de faire bondir les défenseurs du patrimoine. Selon lui, il serait temps de revoir le cadre réglementaire et les limites de hauteur en construction. « Si nous souhaitons un centre-ville de classe mondiale, grandissant d’année en année, nous devrons dépasser la hauteur de la croix du mont Royal avec nos gratte-ciel », écrit-il, remettant ainsi en question les principes urbanistiques ajustés à la silhouette du mont Royal. « Je suis conscient que c’est un débat sensible au niveau de l’impact sur la qualité de vie ou de vue, mais je crois qu’il est nécessaire d’aborder ce sujet aujourd’hui. »

- La ligne rose version Coderre ?

Denis Coderre a visiblement accordé beaucoup de temps de réflexion à la question des transports. « Nous devons accepter que le métro de Montréal ne soit plus souterrain à 100 % ni complètement sur pneumatique », écrit-il. L’ancien maire suggère plusieurs axes de transport à développer dont « l’axe du Parc », mais aussi un axe en diagonale entre l’est du centre-ville et Montréal-Nord, qui n’est pas sans rappeler la ligne rose de Valérie Plante. Ce circuit de 16 kilomètres comportant 12 stations emprunterait un tracé souterrain entre Berri-UQAM et Pie-IX avant de remonter en mode aérien vers le nord-est.

 

Je vais copier dans la section politique à laquelle tu n'as pas accès. Merci, très intéressant.

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  • 4 semaines plus tard...

Fortement d’accord. Nous avons nos icônes, mais pour les étrangers, boff, après une quinzaine de minutes en merveillant le Stade et le Basilique, ils s’en foutent de nos gratte-ciels.

 

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Coderre : c'est déjà sous son administration que les TDC2 et 3 avaient plus que doublé leur hauteur initiale. 

Tourisme : il est évident que Montréal possède des charmes bien plus attrayants  que ses gratte-ciel qui indifférent même la très grande majorité des... Montréalais. 

Limites de hauteur : les 200, 120 et 80 max sont devenus totalement désuets dans le contexte actuel où tout le monde construit au maximum de la hauteur possible. Ce sont des ràgles qui ont été créées par des gens très peu visionnaires à une époque où l'économie de Montréal était moribonde pour ne pas dire en déclin : une ville industrielle à la croisée des chemin, elle aurait pu devenir comme Détroit mais elle  s'est réinventée comme Philadelphie. Par contre je suis totalement contre une hauteur du genre 300m car ça dénaturerait trop le centre-ville en « dwarfant » la PVM et consorts. Symboliquement 232m, quel que soit l'emplacement, me semble un compromis acceptable. 

 

  • Confused 1
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