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Infrastructures municipales - Discussion générale


IluvMTL

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  • 2 semaines plus tard...

La nouvelle piste cyclable sur Pierre-de-Coubertin, faite tout croche dans les ronds-points, avec de nouveaux bollards cheaps pour compenser la planification déficiente de l'urbanisme de Valérie Plante, est en train de déchirer l'Agora... Tout simplement cocasse. Ça fait pitié.

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Section of major Montreal artery drops to single lane for 7 months

A section of busy Notre-Dame East Street, near Dickson Avenue, has been down to one lane since July and road work hasn’t even started yet.  Global’s Brayden Jagger Haines reports.

https://apple.news/AHnSBFQKwSLKX_EzfM8qF8A

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  • 1 mois plus tard...

Chantiers à Montréal Des cônes à profusion qui portent leurs fruits

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PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Rupture de canalisation dans le quartier Saint-Michel, l’été dernier

La multiplication des cônes orange dans les rues de Montréal fait peut-être rager les automobilistes, mais les nombreux chantiers des dernières années semblent graduellement porter leurs fruits. La Ville constate une baisse marquée des ruptures de canalisation, tandis que l’état des chaussées s’améliore peu à peu.

Moins de ruptures de canalisation

Le nombre de ruptures de canalisation (« bris d’aqueduc ») a diminué de moitié depuis 10 ans à Montréal. Selon les données du Service de l’eau, le taux de rupture pour 100 kilomètres d’égouts et de canalisations était de seulement 12,5 l’an dernier. Il s’agit d’une amélioration considérable par rapport aux dernières années. En 2014, on en comptait environ 24 pour 100 kilomètres. Évidemment, la pandémie pourrait avoir influencé ces chiffres à la baisse en raison de l’absence de véhicules en grand nombre, mais le fait que la baisse se poursuive en 2022 semble confirmer la tendance. Pour Maja Vodanovic, responsable de l’eau au comité exécutif, ces chiffres sont le résultat d’un changement de culture. « Avant qu’on se dote d’une Stratégie montréalaise de l’eau, on était tout le temps dans la gestion des urgences. Ça a changé aujourd’hui : on a un portrait très clair de l’ensemble de nos aqueducs et on investit là où c’est le plus criant, mais aussi de façon préventive », dit-elle.

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Investissements en hausse

Les investissements sont aussi, plus que jamais, au rendez-vous. Et malgré l’amélioration de l’état des conduits, Montréal prévoit maintenir la cadence des chantiers.

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le Service des infrastructures de l’eau bénéficiera l’an prochain d’un budget de 30 % supérieur à celui de cette année.

Le Service des infrastructures de l’eau bénéficiera l’an prochain d’un budget de 700 millions, contre 573 millions cette année, une hausse de 30 % de ses ressources. « À l’époque des fusions, on était environ à 30 millions, pour vous donner une idée », glisse Mme Vodanovic à ce sujet.

Ça serait facile de dire qu’on va baisser les investissements, mais on ne ferait que pelleter les besoins immenses qui nous attendent par en avant. Et ça coûterait encore plus cher dans quelques années.

Maja Vodanovic, mairesse de Lachine et responsable de l’eau au comité exécutif

À Montréal, à chaque rupture dans le réseau de distribution d’eau ou le réseau d’égouts, les impacts sur le réseau routier se font généralement sentir assez durement. La chaussée peut notamment s’affaisser, ce qui demande des travaux plus importants sur un tronçon et entraîne des entraves et de la congestion.

 

Virage majeur dans les grandes artères

L’impact de la multiplication des chantiers se fait surtout sentir dans les principales artères de la métropole, où l’état des routes s’est davantage amélioré. D’après les données du Service des infrastructures du réseau routier, plus de la moitié (54 %) se trouvaient dans un bon ou très bon état au moment de la plus récente auscultation, en 2020. C’est nettement plus qu’en 2015, alors qu’à peine 21 % des artères obtenaient une telle cote. De façon générale, les grandes artères bénéficient de plus d’investissements soutenus de la Ville, comme en fait foi le chantier en cours rue Sainte-Catherine, par exemple.

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Encore du chemin à parcourir pour les rues locales

Si les grands boulevards ont bénéficié du gros des investissements, les améliorations tardent davantage dans les rues locales. La proportion de rues locales en mauvais ou très mauvais état est passée de 30 % à 37 % entre 2010 et 2022 dans la métropole. « C’est préoccupant parce que ça laisse entendre que la Ville attend parfois trop longtemps, jusqu’à ce que le réseau soit en très mauvais état, pour le réparer. Il y a une tendance à corriger, ce n’est pas une bonne pratique. L’entretien doit être récurrent », juge d’ailleurs le porte-parole de CAA-Québec, David Marcille. « Il nous faut plus d’argent au niveau local », lâche Maja Vodanovic. « Notre budget local n’a pas augmenté depuis les fusions. Juste à Lachine, on a 3,7 millions pour faire nos rues, entretenir nos bâtiments et nos parcs. C’est comme impossible. Ça n’a jamais été révisé et c’est nettement insuffisant avec les coûts d’aujourd’hui », insiste l’élue municipale.

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Nids-de-poule moins fréquents

Après un répit pandémique, le nombre de nids-de-poule, lui, est reparti à la hausse, mais demeure relativement faible par rapport à 2020. Durant les opérations menées l’hiver dernier, Montréal a dénombré 125 000 de ces trous dans la chaussée et leur colmatage a coûté 3,5 millions de dollars aux contribuables. C’est plus qu’en 2021 et en 2022, mais nettement moins qu’en 2019 et en 2020, où on avait dû respectivement s’attaquer à 175 000 et 150 000 nids-de-poule. En 2017, ce chiffre avait même dépassé la barre des 200 000. En règle générale, moins de nids-de-poule signifient aussi moins de plaintes et moins de dépenses, puisque chaque automobiliste dont le véhicule est abîmé par un trou dans la chaussée est en droit de réclamer une indemnité au service 311 de la Ville.

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https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-11-24/chantiers-au-centre-ville-de-montreal/un-cone-orange-sur-cinq-toujours-juge-inutile.php

Chantiers au centre-ville de Montréal Un cône orange sur cinq toujours jugé « inutile »

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PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

En janvier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain avait marqué les esprits en montrant dans une étude que plus du quart des cônes étaient « inutiles » au centre-ville de Montréal.

Les cônes et les chantiers font toujours autant la vie dure aux Montréalais. Dans une étude qui paraîtra vendredi, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) constate que près d’un cylindre orange sur cinq est encore « inutile » au centre-ville, mais surtout que les artères entravées y sont toujours aussi nombreuses.

Publié à 1h23 Mis à jour à 6h00
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Ce qu’il faut savoir

La CCMM affirme que la situation ne s’améliore pas vraiment depuis la parution de son étude sur la présence des chantiers au centre-ville, en janvier.

Tout près d’un cône sur cinq est toujours considéré comme inutile.

Plusieurs artères sont toujours périodiquement entravées, irritant les commerçants et les travailleurs.

« Il n’y a pas de véritable transformation de la culture. Les résultats sont limités, ce qui fait que les perceptions des travailleurs et des entreprises, elles, n’ont pas changé », affirme le président de la CCMM, Michel Leblanc, en entrevue avec La Presse.

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PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Leblanc, président de la CCMM

En janvier, son groupe avait marqué les esprits en montrant dans une première étude que 94 % des artères du centre-ville avaient été entravées à un moment en 2022, et que plus du quart des cônes étaient « inutiles ».

 

Dans la foulée, la Ville avait notamment imposé l’installation et le retrait de la signalisation entourant un chantier 24 heures avant le début ou après la fin des travaux, en plus de démobiliser les zones de travaux inactives pendant plus de cinq jours, en marge du Sommet sur les chantiers, le printemps dernier. Québec enlève aussi depuis les cônes au bout de 72 heures d’inactivité sur un chantier et privilégie des glissières métalliques aux cônes sur ses chantiers.

« Le problème demeure »

Depuis, l’absence de coordination entourant les chantiers persiste, et malgré ces mesures, le problème demeure, observe M. Leblanc, qui reconnaît néanmoins que l’impact de ces mesures n’est pas encore pleinement mesurable.

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N’empêche, 15 des 45 kilomètres d’artères de l’hypercentre étaient toujours entravés en 2023, soit 6,9 kilomètres liés à des chantiers de la Ville et 8,1 kilomètres, de chantiers privés. La proportion d’artères entravées à un moment ou un autre demeure similaire, de 94 % à 93 % entre 2022 et 2023 selon les données de la CCMM. Celle-ci déplore aussi que l’accès des arrondissements à la plateforme AGIR, pour y inscrire tous les contrats relevant de la Ville, attende à 2028, un délai « insuffisant » dans le contexte.

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Quant aux cônes, leur nombre a diminué, passant de 604 en 2022 à 507 en 2023 dans le quadrilatère à l’étude, soit les axes Sherbrooke, Drummond, Guy et René-Lévesque. Il reste toutefois que sur 507, 112 étaient encore considérés comme « inutiles », ce qui revient à 22 %. L’an dernier, ce chiffre était de 27 %.

Ça veut dire qu’on a encore grosso modo un cône sur cinq au centre-ville qui n’a aucune raison d’être. C’est encore beaucoup trop.

Michel Leblanc, président de la CCMM

Des exemples probants

Selon la CCMM, qui représente la plupart des grands employeurs du centre-ville, les exemples d’artères du centre-ville qui continuent d’être entravées ne manquent pas. Rue Saint-Urbain, par exemple, il n’y avait plus qu’une voie de circulation au début de novembre, alors que la neige s’invitait pour la première fois de la saison. En fait, des entraves sont en place sur cette artère depuis une décennie, selon la CCMM.

L’organisme donne d’autres cas de figure en rafale : sur le boulevard Saint-Joseph, la voie en direction est a été interrompue, tandis que l’avenue Laurier a été complètement fermée à la circulation et que le boulevard Saint-Laurent n’a plus qu’une voie de circulation sur plusieurs tronçons.

Autre enjeu : les livraisons « continuent d’être tolérées à toute heure du jour » dans les quartiers centraux, déplore la Chambre. « C’est quelque chose qu’on a souligné souvent : la Ville pourrait facilement mettre de l’ordre dans les livraisons, sans laisser ça de façon aléatoire à toute heure, surtout en pointe. Ça ne veut pas dire que tout se fait à 2 h du matin, mais il y a moyen de faire du ménage », dit M. Leblanc.

« En fait, la réalité, c’est que les gens n’ont pas l’impression que ça s’améliore. Et dans le contexte où on veut ramener les gens le plus possible au centre-ville, le manque de fluidité demeure une des principales raisons pour lesquelles ils ne reviennent pas, justement », martèle encore le président.

Du positif, mais…

À la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville, le directeur général Glenn Castanheira estime aussi que l’insatisfaction persiste. « La source principale d’irritation pour les usagers, c’est encore clairement l’impact des chantiers, et en particulier la signalétique », dit-il.

On salue, cela dit, le fait que le chantier de la rue Sainte-Catherine soit bon élève. Ils ont utilisé des bollards au lieu des cônes, le chantier est propre et bien contenu. On n’a reçu que deux plaintes depuis le début.

Glenn Castanheira, directeur général de la SDC Montréal centre-ville

Mais il reste encore plusieurs cancres, en premier lieu « le chantier du REM, sur lequel on ne voit aucune amélioration encore ». « Il arrive aussi encore qu’on apprenne le jour même qu’une rue va être fermée, donc ce n’est pas parfait. Et je ne suis pas prêt à dire que la culture a véritablement changé », explique le gestionnaire.

La Ville de Montréal, elle, réitère que depuis son Sommet sur les chantiers, « une hausse considérable de la conformité des chantiers est observée ». « L’amélioration de la gestion des chantiers est un effort continu qui se poursuivra, mais nous voyons des résultats encourageants et nous comptons sur tout le monde pour continuer dans cette direction », soutient l’attachée de presse de la mairesse, Catherine Cadotte.

Selon elle, « le travail se poursuivra jusqu’à ce que les résultats quantitatifs observés sur le terrain changent la perception des visiteurs du centre-ville ».

 
En savoir plus
  • 85 %
    C’est la proportion de travailleurs jugeant que les déplacements ne sont pas encore fluides dans le Grand Montréal, selon la CCMM. De ce nombre, 75 % des répondants considèrent que le centre-ville est la pire zone en la matière.
    CCMM
    300
    Entre le 1er janvier et le 17 octobre 2023, l’Escouade mobilité a réalisé plus de 300 inspections de chantiers supplémentaires par rapport à 2022. Au total, 758 inspections ont été réalisées expressément en lien avec les nouvelles clauses de la Ville adoptées en marge du Sommet sur les chantiers.
    VILLE DE MONTRÉAL
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