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Un gros bloc soviétique qui surplombe de fausses victoriennes supposément reconstruites. Quelle belle entrée de ville! Naturellement les escaliers sont disparus et on nous fait miroiter la reproduction fidèle de ce qui était là avant. Rien de plus facile que de promettre n'importe quoi sur papier. Tant qu'à avoir du mimétisme, pourquoi ne pas tout simplement rénover ce qui existe déjà, qui demeure authentique et qui représente une partie de l'image de Montréal? Comme il y a plein de terrains vacants dans les alentours immédiats, on devrait essentiellement concentrer nos efforts avant tout dans la restructuration du tissu urbain.

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Je comprends bien qu'il a beaucoup de terrains vacants dans le secteur, mais malgré la description de l'architecture, nous ne sommes pas dans un état sovietique. L'état n'est pas proprio de ces terrains. Le propriétaire est propriétaire de CE terrain. Alors c'est pour cela qu'il veux construire ici. Pourquoi qu'il n'a pas choisi un autre terrain n'est pas vraiment pertinent.

 

sent via Tapatalk

Modifié par IluvMTL
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Comme il y a plein de terrains vacants dans les alentours immédiats, on devrait essentiellement concentrer nos efforts avant tout dans la restructuration du tissu urbain.

 

On entends tout le temps cet argument lorsqu'un projet "controversé" fait surface. La réalité est que les promoteurs n'ont pas le choix du terrains quand ils proposent un projet; ils ont un projet pour le bout de terrain dont ils sont propriétaire. On commencera pas à exiger dans un secteur, qu'un terrain en particulier soit obligatoirement développé avant que tout autre projet puisse être soumis aux alentours dans le but idéal de "restructuration du tissu urbain"!

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Il y a moyen de favoriser la construction sur des terrains vacants par des incitatifs fiscaux, qui pourraient justement attirer les promoteurs là où on souhaite les voir en premier. En agissant de la sorte tout le monde y gagne et c'est la ville qui améliore son bilan résidentiel, comme économique. Quant à ce projet proposé sur ce fil, il ne faudrait pas croire que le propriétaire peut faire ce qu'il veut. Il a des règles à respecter, dont certaines conditions esthétiques de base exigées par les Comité Consultatif d'Urbanisme (CCU).

 

Seulement il est difficile de savoir ce qui en ressortira, car les règles changent selon les arrondissements et elles ne sont pas toujours appliquées objectivement par des professionnels du métier. Ici le constructeur nous propose une mocheté qui pourrait devenir à peu près n'importe quoi, puisqu'il n'y a aucune obligation d'inclure la partie existante au projet. En plus, l'excroissance derrière le bâtiment nous rappelle l'architecture caractéristique des HLM des années 70.

 

Finalement comme il y a un moratoire sur la transformation de logements en condos. Certains propriétaires contournent la difficulté, en détruisant un immeuble locatif pourtant occupé et viable, par un édifice nouveau qui ne s'adressera certainement pas à la même clientèle. Dans mon langage à moi ça s'appelle de l'éviction, (qu'elle soit déguisée ou pas).

 

Je me demande d'ailleurs où sont rendus les défenseurs de notre patrimoine bâti? Plusieurs ont chiâlé face à la démolition de victoriennes pour faire place à un projet public au MBAM. Ici on fera la même chose, mais pour un projet privé, avec en prime une laideur sans nom qui fera partie du paysage urbain d'accueil, à la sortie (ou à l'entrée) du plus beau pont de Montréal. Quand je vois des propositions aussi mal avisées, c'est ma fierté de montréalais qui en prend un coup.

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http://journalmetro.com/actualites/montreal/915971/comment-mieux-preserver-les-batiments-patrimoniaux/

 

 

12/02/2016 Mise à jour : 12 février 2016 | 3:30

Comment mieux préserver les bâtiments patrimoniaux?

Par Marie-Eve Shaffer Métro

La Ville de Montréal a entamé ses travaux pour mettre à jour sa Politique du patrimoine. Depuis l’adoption de sa dernière mouture, en 2005, plusieurs immeubles patrimoniaux ou d’intérêt patrimonial ont défrayé les manchettes puisqu’ils étaient menacés de démolition ou de détérioration majeure. La maison Redpath, l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus, la Maison Alcan ou même plus récemment, la maison Mount Stephen sont du nombre. Métro a tenté de voir ce que la prochaine politique montréalaise du patrimoine devrait contenir.

Valoriser le passé

De-Lorimier-1825-1849-2978

 

Les règlements touchant la réfection des bâtiments construits depuis plusieurs dizaines d’années, voire un siècle, méritent d’être assouplis. D’après Héritage Mont*réal, ils sont trop rigides, ce qui pousse les promoteurs à proposer le façadisme, soit la conservation de la façade, tout en démolissant l’intérieur. «Il ne faut pas que le patrimoine ait à subir les conséquences des normes actuelles qui sont brutalement appliquées, a dit son directeur des politiques, Dinu Bumbaru. Il faut des règles intelligentes.» Sur la rue De Lorimier, un immeuble centenaire, situé en face du parc des Faubourgs, risque d’être en grande partie démoli, car le promoteur veut construire huit nouveaux étages. «Ça fait un siècle que c’est là. Ça a tenu des charges d’entrepôt. Voilà maintenant que, selon tous les calculs modernes, ça devrait être à terre depuis 75 ans», a ironisé M. Bumbaru.

 

L’intégration au quartier

maison-alcan

 

La valeur des projets de revitalisation des bâtiments patrimoniaux et leur intégration dans un quartier doivent être davantage pris en compte par les autorités, d’après le professeur d’urbanisme Gérard Beaudet. Il a donné l’exemple de la Maison Alcan, dont les propriétaires ont proposé d’en démolir une partie pour y ériger une tour commerciale dans le centre-ville. «C’est un ensemble absolument exceptionnel à l’échelle canadienne, et on s’apprêtait à autoriser la construction d’une tour de 33 étages, s’est exclamé M. Beaudet. Il me semble que ce sont des aberrations qui ne devraient pas exister.» Le Conseil du patrimoine de Montréal pourrait être mis à contribution, d’après le professeur. Il pourrait se pencher, non seulement sur des projets qui lui sont soumis, mais aussi des problématiques qui sont anticipées, comme celle de la fermeture des églises.

Plus de ressources

Mount Stephen2

 

Davantage de ressources doivent être fournies pour que les bâtiments patrimoniaux ou d’intérêt patrimonial puissent être conservés, d’après Projet Montréal. Sa conseillère, Anne-Marie Sigouin, a indiqué que les arrondissements, qui sont responsables de l’application des règlements relatifs à l’entretien des bâtiments, manquent d’inspecteurs. Dans le Sud-Ouest, où Mme Sigouin a été élue, le nombre d’inspecteurs a chuté de six à trois ces dernières années. «Ils travaillent pour les travaux publics et les permis de construction, a-t-elle dit. C’est insuffisant pour un territoire en transformation comme le nôtre.» Mme Sigouin a par ailleurs souligné que plusieurs questions sont en suspens au sujet de la surveillance qui a été exercée sur la maison Mount Stephen, qui est située dans le Mille carré doré. Ce bâtiment patrimonial a été endommagé pendant des travaux ces derniers mois.

Profiter du temps

coupole 3725-2752

 

Le temps joue contre les bâtiments patrimoniaux lorsqu’ils sont vacants. «Entre le bâtiment désaffecté et le projet, il peut s’écouler plusieurs années, a dit M. Bumbaru. Ça peut créer une situation où on risque de perdre des bâtiments tout simplement parce qu’ils sont squattés et qu’ils deviennent des fantômes urbains. Psychologiquement, la population en fait son deuil.» L’ancien Institut des sourdes-muettes, sur la rue Saint-Denis, dans le Plateau–Mont-royal, en est un exemple. Libéré par la défunte Agence de la santé et des services sociaux l’an passé, il a déjà été la cible de graffiteurs. Pour remédier à la situation, Dinu Bumbaru propose de trouver des usages transitoires à ces bâtiments précieux, le temps de leur trouver une nouvelle vocation. Le bâtiment serait habité et, du même coup, surveillé. M. Bumbaru évoque la possibilité que des ateliers d’artistes puissent y être installés, ou même des services sociaux.

Plus de volonté politique

maison-redpath

 

Pour le professeur d’urbanisme de l’Université de Mont*réal Gérard Beaudet, les outils destinés à protéger les immeubles patrimoniaux sont en place, mais les élus doivent en faire bon usage. «Les décisions vont rester fon*damentalement politiques, a-t-il expliqué. Il faut juste s’assurer qu’il y ait des balises qui fassent en sorte qu’un moment donné, le politique soit appelé à la prudence et qu’il n’improvise pas en catastrophe pour toute sorte de raison, bonne ou mauvaise.» La maison Redpath, qui se trouvait dans le Mille carré doré, en est un exemple. L’ancien maire Gérald Tremblay a été accusé de laxisme et, à son arrivée au pouvoir, le maire Denis Coderre a décidé d’autoriser sa démolition pour des raisons de sécurité.

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