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  • 2 semaines plus tard...

@Stu, un témoignage touchant avec lequel je suis tout à fait d'accord. Je crois que la culture francophone s'adresse à tous les montréalais, toute origine confondue, puisqu'elle fait partie intrinsèque de l'histoire et de la vie urbaine de la métropole.

Voici un article à propos de la fameuse bibliothèque St-Sulpice.

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Bibliothèque Saint-Sulpice L’opposition réclame des travaux d’urgence pour éviter une catastrophe

PHOTO FOURNIE PAR BANQ

Cette photo prise en juin 2020 lors d’une inspection montre l’état des lieux de la bibliothèque Saint-Sulpice.

(Québec) Les partis de l’opposition à Québec se disent « catastrophés » face à l’état de la bibliothèque Saint-Sulpice. Ils réclament une intervention immédiate de la ministre de la Culture, Nathalie Roy, qui n’a pas répondu mardi aux demandes d’entrevue de La Presse.

Publié le 23 mars 2021 à 14h09

https://www.lapresse.ca/arts/2021-03-23/bibliotheque-saint-sulpice/l-opposition-reclame-des-travaux-d-urgence-pour-eviter-une-catastrophe.php

Hugo Pilon-Larose
La Presse

La députée libérale Christine St-Pierre accuse Mme Roy d’être « aveuglée par la partisanerie en ne poursuivant pas le projet d’une bibliothèque pour adolescents », entrepris par le précédent gouvernement avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

C’était un bon projet, un projet qui allait sauver la bibliothèque Saint-Sulpice. […] C’est maintenant urgent, urgent, urgent de lancer des travaux. Elle ne peut plus attendre de choisir un projet [avant de le faire].

Christine St-Pierre, députée libérale Christine St-Pierre

La Presse a rapporté mardi que la bibliothèque Saint-Sulpice, un joyau patrimonial du Quartier latin de Montréal, nécessite des travaux d’urgence de près de 9 millions, à réaliser d’ici trois ans, sans quoi « la dégradation de certains éléments patrimoniaux » pourrait être irréversible.

PHOTO FOURNIE PAR BANQ

Cette photo prise en juin 2020 lors d’une inspection montre l’état des lieux de la bibliothèque Saint-Sulpice.

La députée de Québec solidaire Ruba Ghazal, qui plaide pour que la bibliothèque Saint-Sulpice soit transformée en « repère de la littérature québécoise », demande à Nathalie Roy de rapatrier l’édifice sous l’égide du ministère de la Culture et d’entreprendre dès maintenant les travaux de réparation.

On est tellement inquiets. Si c’est possible, on irait faire une visite [de la bibliothèque] avec la ministre. […] Il faut sauver ce bâtiment.

Ruba Ghazal, députée de Québec solidaire

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, affirme pour sa part que « la CAQ a mis un terme au projet de BAnQ sans explications pour ensuite laisser en plan ce bâtiment qui se détériore ».

« C’est inacceptable, d’autant plus qu’il y a plusieurs projets sur la table, notamment la proposition du Parti québécois de faire de ce bâtiment un musée d’histoire nationale », dit-il.

La bibliothèque Saint-Sulpice, qui n’est plus assurée depuis décembre, est une propriété de BAnQ depuis 2016. À l’époque, le gouvernement de Philippe Couillard avait confié à la société d’État le mandat de transformer le lieu en laboratoire techno pour adolescents, projet qui a été abandonné par la ministre Roy l’automne dernier.

Le gouvernement Legault n’a pas indiqué la nouvelle vocation qu’il entend donner à l’édifice de style Beaux-Arts, classé immeuble patrimonial en 1988.

Au cabinet de la ministre Nathalie Roy, on a affirmé mardi que « les travaux les plus urgents seront entrepris à brève échéance ».

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  • 2 semaines plus tard...

Bibliothèque Saint-Sulpice

Mettez fin à ce calvaire !

Personne, sauf peut-être la ministre de la Culture, Nathalie Roy, n’arrive vraiment à comprendre pourquoi le sauvetage de la bibliothèque Saint-Sulpice s’est transformé en accident de train au ralenti.

Publié le 5 avril 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2021-04-05/bibliotheque-saint-sulpice/mettez-fin-a-ce-calvaire.php

Alexandre Sirois
La Presse

Et pourquoi nous en sommes à supplier le gouvernement de venir de toute urgence à la rescousse de cet édifice patrimonial du Quartier latin.

Dans nos pages il y a une dizaine de jours, Michelle Courchesne et Claude Corbo ont directement interpellé François Legault. « En désespoir de cause », ont-ils écrit.

« Vous êtes le dernier recours. Seule votre volonté politique sauvera cet immeuble chargé d’histoire et de contribution à l’identité et à la culture du Québec. »

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

« Avoir laissé la bibliothèque Saint-Sulpice se transformer en fantôme urbain pendant plus de 15 ans est, dans le grand ordre des choses, particulièrement gênant », écrit Alexandre Sirois.

Voici donc qu’on implore le premier ministre, un peu comme la princesse Leia avait supplié le jedi Obi-Wan Kenobi de l’aider, dans le premier épisode de la Guerre des étoiles.

Nous n’avons guère d’autre choix que de les imiter.

De grâce, monsieur le premier ministre, mettez fin à ce calvaire.

Chaque jour compte.

Parce que l’immeuble se détériore.

Des travaux urgents doivent être faits d’ici trois ans au coût de 8,9 millions de dollars, a révélé récemment notre journaliste Hugo Pilon-Larose. Sinon, « la dégradation de certains éléments patrimoniaux pourrait être irréversible ».

On sait aussi à Québec que, depuis décembre, le bâtiment n’est plus assuré.

Désolé pour le mauvais jeu de mots, mais on joue avec le feu.

Rare bonne nouvelle : au bureau de la ministre Roy, on nous a dit qu’un montant de 1,4 million sera versé au cours des prochains jours pour les besoins les plus urgents. Tant mieux.

Cela dit, chaque jour qui passe nous rappelle aussi que le gouvernement manque à son devoir d’exemplarité en matière de protection du patrimoine.

Ce n’est pas nouveau. Et la bibliothèque Saint-Sulpice est loin d’être le seul exemple. Le vérificateur général l’a déploré l’an dernier dans un rapport sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine immobilier au Québec.

> Découvrez le rapport du VG 

N’empêche, avoir laissé la bibliothèque Saint-Sulpice se transformer en fantôme urbain pendant plus de 15 ans est, dans le grand ordre des choses, particulièrement gênant.

Et ça l’est encore alors qu’on vient tout juste d’adopter à Québec le projet de loi 69, visant à mieux protéger le patrimoine bâti de la province.

Mais revenons un instant à Michelle Courchesne et Claude Corbo. Ils ont joué un rôle crucial dans ce dossier en publiant – en 2015 – un rapport au sujet de l’avenir de la bibliothèque laissée à l’abandon. On y démontre à quel point cet immeuble est précieux.

« La préservation et la mise en valeur d’un édifice comme celui de la bibliothèque Saint‐Sulpice enrichit le tissu urbain de Montréal et contribue à en illustrer les métamorphoses dans le temps », écrivent-ils.

Et les auteurs d’ajouter qu’il est « capital de préserver les édifices qui ont une personnalité puissante et qui ont joué un rôle significatif dans l’histoire. »

Ce n’est qu’un des extraits consacrés à la « valeur architecturale reconnue » de la bibliothèque. Et d’autres soulignent avec éloquence sa « valeur historique établie », sa « valeur identitaire et symbolique » et le fait qu’elle ait joué un « un rôle d’agent de développement économique et social » au Québec.

> Découvrez le rapport

Alors on en fait quoi ?

La ministre Roy a annoncé l’automne dernier de façon complètement inattendue que le projet prévu – de bibliothèque/laboratoire pour ados – était écarté. L’idée semblait pourtant judicieuse en cette ère où les géants américains du numérique ont pris l’attention de nos jeunes en otage.

On a raté une belle occasion d’innover.

D’autres initiatives pertinentes ont cependant été évoquées ces derniers mois. Incluant celle de « repère de la littérature québécoise », cautionnée par deux députées de Québec solidaire, Manon Massé et Ruba Ghazal. Ou encore la « maison de la chanson », parrainée par Monique Giroux et Luc Plamondon.

L’idéal serait un projet « d’une nature, d’une importance et d’une valeur […] qui soient à la hauteur de celles qui caractérisèrent l’utilisation de l’édifice durant son premier siècle d’existence, et qui furent éducatives et culturelles », ont conclu Mme Courchesne et M. Corbo.

Un projet qui garantirait, aussi, l’accessibilité de l’édifice. Et, bien sûr, la préservation de ses caractéristiques architecturales.

Une fois ces critères remplis, le choix du projet devient quasiment secondaire.

Car ce qui est prioritaire, c’est de sauver ce bâtiment au plus vite.

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  • 1 année plus tard...

La bibliothèque Saint-Sulpice accueillera bien la Maison de la chanson et de la musique

Radio-Canada

Imaginée depuis plusieurs années par l’animatrice Monique Giroux et l’auteur-compositeur Luc Plamondon, la Maison de la chanson et de la musique du Québec s’installera bel et bien en 2026 dans l’endroit dont ils rêvaient : l’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice, à Montréal. 

Le premier ministre François Legault et la ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy en ont fait l’annonce vendredi à la Grande Bibliothèque en présence notamment de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, mais aussi de Monique Giroux. 

On veut que ce nouveau lieu fasse découvrir la musique d’ici aux Québécois, jeunes et moins jeunes, aux nouveaux arrivants et aux touristes. Qu’elle donne le goût de découvrir la musique d’ici et, à travers elle, nos grands artistes et notre culture, a déclaré, par communiqué, François Legault.

Située dans le Quartier latin, la bibliothèque Saint-Sulpice, dont l’immeuble est classé bâtiment patrimonial, est inoccupée depuis 2005.

Une vitrine pour la chanson québécoise

La Maison de la chanson et de la musique du Québec ambitionnera aussi de faire rayonner l'histoire de la chanson et de la musique québécoises, en donnant notamment accès à des documents manuscrits, sonores, numériques et visuels qui lui sont liés. 

Ouverte au grand public comme aux artistes et aux personnes professionnelles de la musique, elle sera un espace de création ainsi que de pratique de la musique, mais aussi un lieu d’accueil de résidences d’artistes, d’ateliers scolaires, de classes de maître, de rencontres et d’échanges d’idées. 

La chanson et la musique québécoises avaient besoin d’une maison, la première qui leur soit exclusivement consacrée, avec des locaux où l’on puisse les conserver, les raconter et les projeter dans le futur, a réagi par communiqué Monique Giroux, présidente d’Écho Sonore. 

En partenariat avec BAnQ

Créé en 2018, l’OBNL Écho Sonore, placé sous la présidence d’honneur de Luc Plamondon, s’occupera de l’animation ainsi que de la programmation artistique de la Maison et en assurera la codirection avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). 

Les collections et les fonds de BAnQ liés à la chanson et à la musique sont riches. Chargée d’un passé hautement symbolique pour le Québec, la remarquable bibliothèque Saint-Sulpice nous permettra de les mettre en valeur et de les placer au cœur de l’animation et de la médiation culturelle et éducative de la Maison, a indiqué, par communiqué, Marie Grégoire, présidente-directrice générale de BAnQ.

BAnQ, en partenariat avec Écho Sonore, produira du contenu pour cette nouvelle Maison de la chanson et de la musique du Québec avec un projet baptisé La trame sonore du Québec, qui recevra 2 millions de dollars d’aide de Québec. L’objectif est de permettre à la population québécoise d’accéder en ligne au patrimoine musical issu des collections et des fonds de BAnQ jusqu’à l’ouverture de la Maison. 

Un sondage sera aussi lancé à destination du grand public et du milieu culturel pour élire les 50 chansons québécoises incontournables. Chacune de ces chansons fera par la suite l’objet d’une capsule vidéo. 

Un budget de 50 M$

La rénovation de la bibiothèque Saint-Sulpice et sa transformation en Maison de la chanson et de la musique du Québec coûtera 50 millions de dollars, qui seront financés par le gouvernement du Québec, la ville de Montréal et la vente à Hydro-Québec d'un terrain appartenant à BAnQ. 

La Maison de la chanson et de la musique du Québec devrait ouvrir ses portes en 2026 au plus tard et ses frais de fonctionnement devraient s'élever à 7 millions de dollars par an.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1893394/bibliotheque-saint-sulpice-maison-chanson-musique-montreal

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Feu vert au projet de la Maison de la chanson et de la musique

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

L’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice accueillera la Maison de la chanson et de la musique.

François Legault s’était engagé en juin 2022 à réaliser le projet de la Maison de la chanson et de la musique du Québec (MCM) dans l’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice du Quartier latin. La chose est maintenant confirmée : un décret a été signé et publié dans la Gazette officielle en décembre dernier.

Publié à 18h15

MARIO GIRARDLA PRESSE

Le gouvernement injectera 48,5 millions dans la transformation de ce lieu patrimonial, situé au 1700, rue Saint-Denis, propriété de Bibliothèques et archives nationales du Québec (BAnQ) depuis 2016. Le reste du financement sera assuré par la Ville de Montréal et la vente à Hydro-Québec d’un terrain appartenant à BAnQ.

Des espaces de création et de pratique de la musique, mais aussi des lieux d’accueil de résidences d’artistes, d’ateliers scolaires, de classes de maître seront aménagés au cours des prochains mois.

« Ce sera à la fois un lieu de mémoire, de création, d’animation et de diffusion multimédia, a confié à La Presse Monique Giroux, instigatrice de ce projet qui bénéficie du précieux soutien et de la bienveillance de Luc Plamondon. On va proposer aux visiteurs un parcours scénographié dynamique, à la fine pointe de la technologie. »

La MCM du Québec accueillera des expositions permanentes et thématiques, de même que des évènements divers reliés à la chanson et à la musique, soit dans une salle immersive, un auditorium ou un studio. « On va y tenir des conférences, des lancements, des colloques, des installations interactives, y proposer des projections de films et des prestations musicales ciblées », ajoute Monique Giroux.

Les documents contenant le plan fonctionnel et technique et l’évaluation des coûts ont été remis au gouvernement en septembre dernier. Les travaux de rénovation devraient débuter d’ici douze à quinze mois, une fois que les plans et devis auront été complétés et approuvés.

La MCM, qui sera locataire des lieux, développe ce projet en partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Les collections et les fonds de BAnQ liés à la chanson et à la musique pourront ainsi être mis en valeur et offerts aux chercheurs et spécialistes à des fins de consultation.

La rénovation de cet édifice construit en 1914 va sans aucun doute rassurer ceux qui se portent à la défense du patrimoine. En mars 2021, La Presse rapportait que la bibliothèque Saint-Sulpice avait subi « les contrecoups de son abandon » et exigeait des travaux de toute urgence.

Monique Giroux souhaite que dès son ouverture, ce lieu qui jouit d’un emplacement privilégié devienne le repaire des mélomanes et des amateurs de la chanson. « Ma mission a toujours été de bâtir des ponts entre les artistes, leurs œuvres et le public. On fait de la MCM du Québec, un lieu vivant, pour les artistes, mais aussi pour le grand public toutes générations confondues. »

 

https://www.lapresse.ca/arts/musique/2024-01-09/feu-vert-au-projet-de-la-maison-de-la-chanson-et-de-la-musique.php

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