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Royalmount


denpanosekai

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32 minutes ago, Malek said:

Le promoteur s'occupe de son lot.

La ville s'occupe de l'urbanisme, du transport local et émets les permis.

La province s'occupe des routes qui lient les villes.

Le promoteur va chercher son permis.

La ville étudie la question urbanistique, et émet le permis.

Le promoteur construit ce que lui a été permis.

La province doit s'occuper d'améliorer le réseau routier.

Le reste c'est du bruit.

 

 

Quand tu rénoves ton duplexe pour le louer, est-ce que tu pleures le sort de l'autre propriétaire qui a perdu son locataire? Faites moi rire. 

Les bannières veulent des meilleurs locaux pour une meilleure expérience client, c'est un problème? Sérieux?

Les rues commerciales font dures, tant pis pour ces propriétaires, ils vont les convertir en autre chose, les rénover ou réduire leur loyer.

Ils restent vides? Alors il y a pas de demande.

Je ne blâme pas le promoteur, c'est vrai que ce n'est pas son problème. Je blâme toutes les autres étapes que tu nommes. Il y a définitivement une déficience de planification quand on fait la même chose d'une manière moins efficace. On ne peut pas nier que la vision de l'aménagement qui favorise en bout de ligne ces centres est responsable des plus grands défis des villes contemporaines. Congestion, pollution, coût des infrastructures, sédentarité et j'en passe. Ce sont tous des problèmes concrets, étudiés, et qu'on doit prendre en compte. Ce n'est pas du bruit au delà du simple projet du promoteur, c'est un défi de société qui a un impact majeur dans nos vies.

La dynamique commerciale est beaucoup plus complexe que la simple demande des consommateurs aussi. On ne peut pas comparer cela à un voisin qui rénove son duplex dans un océan de duplex. La surconcentration se fait beaucoup plus à l'avantage des bannières que du consommateur en bout de ligne, car celui-ci mange tous les contrecoups énumérés plus haut, et perd son temps et son argent à consommer du local à une échelle suprarégionale. À moins de supposer que ce soit un choix conscient de faire exactement la même activité, pour plus loin et plus cher, ce à quoi je ne vois aucune logique personnellement (et je considère jamais quelque chose comme un "choix" lorsque l'alternative n'existe pas).

Il y a un certain type d'offre qui gagne à être concentré, et c'est bien ok d'être une destination. Pas la majorité de notre consommation quotidienne, alors que plusieurs de ces lifestyle centers ciblent spécifiquement cela. 

Des commerces intéressants vont en trouver des locaux intéressants et meilleurs, dans un saine compétition, à l'intérieur des quartiers centraux de la plupart des villes occidentales, sur des rues commerciales. Ça ne se fait pratiquement pas en périphérie. T'es au DIX30 sinon t'es rien. C'est peut-être signe que ces secteurs manquent justement d'une véritable compétition viable à ce modèle, nécessaire à un sain marché où il existe un vrai choix. Et pourquoi? Je pense que c'est purement une question d'urbanisme. Si on pense qu'on doit mettre l'argent public pour l'accès du Royalmount et le rendre plus viable, on peut définitivement faire le même exercice pour le commerce plus local, et pour probablement beaucoup moins cher que d'augmenter la capacité routière de la Métropolitaine.

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On ne peut plus se permettre de travailler en silo comme si chaque opération était séparée du tout. Il faut penser la ville globalement et communiquer directement et simultanément avec tous les niveaux administratifs, les différents intervenants et la population en général. Parce que chacun est concerné d'une façon ou d'une autre, pas seulement monétairement, et devra vivre avec le résultat final.

On évitera ainsi de se retrouver avec des projets décidés entre quelques individus, mais qui concernent tout le monde. Cela s'appelle la concertation et c'est la meilleure façon d'optimiser les projets économiques dans un monde où l'environnement est devenu le problème numéro un de la planète. 

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22 hours ago, acpnc said:

On ne peut plus se permettre de travailler en silo comme si chaque opération était séparée du tout. Il faut penser la ville globalement et communiquer directement et simultanément avec tous les niveaux administratifs, les différents intervenants et la population en général. Parce que chacun est concerné d'une façon ou d'une autre, pas seulement monétairement, et devra vivre avec le résultat final.

On évitera ainsi de se retrouver avec des projets décidés entre quelques individus, mais qui concernent tout le monde. Cela s'appelle la concertation et c'est la meilleure façon d'optimiser les projets économiques dans un monde où l'environnement est devenu le problème numéro un de la planète. 

Qui est le "ON", le promoteur? La ville? La province? Toi?

Si c'est le promoteur, ce n'est pas sa job. La ville, elle a fait son boulot et émis le permis. La province ? Elle s'est trainé les pieds dans cet échangeur conçu pour les volumes de circulation en 1960. Et après?

Ce n'est pas le communistan idyllique parfait ici,...

et je suis ben content de cette imperfection.

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Eh misère....

Quand on est rendu dans le communisme, c'est que ça commence à déraper. L'équivalent droitiste de l'accusation de nazisme proférée par certains de la gauche.

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il y a 51 minutes, Malek a dit :

Qui est le "ON", le promoteur? La ville? La province? Toi?

Si c'est le promoteur, ce n'est pas sa job. La ville, elle a fait son boulot et émis le permis. La province ? Elle s'est trainé les pieds dans cet échangeur conçu pour les volumes de circulation en 1960. Et après?

Ce n'est pas le communistan idyllique parfait ici,...

et je suis ben content de cette imperfection.

Puisqu'on est dans l'imperfection, le "on" représente tous ceux qui croient sincèrement que ce projet peut et doit être bonifié.

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il y a 12 minutes, acpnc a dit :

Puisqu'on est dans l'imperfection, le "on" représente tous ceux qui croient sincèrement que ce projet peut et doit être bonifié.

Et par bonifié, tu veux dire réduit...

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à l’instant, ToxiK a dit :

Et par bonifié, tu veux dire réduit...

Par bonifié, je veux dire en accord avec les meilleures pratiques urbanistiques du 21è siècle.

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