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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Puisque nous aimons jouer, je prends la balle au bond, ce qui donne: C'est comme dire que parler de quelque chose équivaut à la mettre en vente. Je pense plutôt que ceux et celles qui sont intéressés à en savoir davantage sur le sujet de la santé mentale ne sont pas les mêmes que ceux et celles qui en sont atteints, et qu'ils ne fréquentent pas les mêmes endroits. De la même façon, ce serait peut-être une bonne idée d'avoir, dans une boutique à Westmount, un kiosque d'information pour sensibiliser les clients et les inciter à donner leurs vêtements usagés encore en bon état ou simplement démodés, plutôt que de les jeter à la poubelle.
  2. Les discussions sur le projet du 550-800 rue Sainte-Catherine ont vraiment ouvert la voie pour des discussions ciblées sur le rôle et les atributions des CCU. Le site du Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation les décrits, mais on y trouve aussi des liens sur des références de discussion sur le sujet. Ce que j'ai découvert, avec un certain étonnement (dû à mon ignorance), c'est que les CCU ne sont pas seulement des organismes à caractère consultatif (non décisionnel): un avis préalable du CCU concerné est une condition essentielle dans certains cas pour que le conseil municipal puisse exercer son pouvoir décisionnel. Peut-être faudrait-il revoir cette disposition et la clarifier.
  3. Combien de bouteilles cette année? Combien en 2019? Combien de prévues pour 2021?
  4. La discussion vient de dérailler dans une courbe --fictive en plus. Vivement que les freins d'urgence s'actionnent automatiquement!
  5. Comment d'autres enseignes identiques ? --au Québec exclusivement bien sûr. On ne peut pas en dire autant de l'enseigne d'Archambault. Et Five Roses? En attendant, l'enseigne Bureau en Gros au centre-ville bénéficie d'une visibilité exceptionnelle, dépassant de loin tout ce qu'elle peut obtenir en banlieue y compris sur des sites similaires (qui sont un peu des banlieues...) ailleurs sur l'Île de Montréal. A cause de sa notoriété, Dieu sait si cette enseigne au centre-ville ne contribue pas plus aux profits de la chaîne que (ne le font) les ventes réalisées dans ce magasin! En me faisant cette réflexion, j'en suis arrivé à la même "conclusion" que toi --"rebolter" l'enseigne sur une future tour, mais non pas pour sa "valeur patrimoniale", mais pour sa valeur publicitaire. (rien de sérieux bien entendu)
  6. (ci-dessus un extrait de l'article cité par biggybee) Je pense que M. Beaudry a raison de ne pas tellement compter sur la libération des logements (qui étaient) occupés par des usages de location à court terme type Airbnb pour solutionner le problème du "manque de logements de logements familiaux et abordables". Ceux-là (type Airbnb) sont typiquement trop petits et/ou trop chers pour bien des familles, justement celles qui souffrent le plus de la pénurie. Toutefois, je ne suis pas particulièrement optimiste quant à l'impact prochain de l'entrée en vigueur du "règlement pour une métropole mixte": certes cela contribuera à apporter quelques logements supplémentaires, mais leur nombre sera insignifiant par rapport à l'ampleur des besoins. En rétrospective, on pourra dire quelque chose comme "Bel effort, des résultats tangibles, mais grave problème persistant malgré tout". En marge de cet effort, la construction de plus de logements "sociaux" financés par l'Etat est réclamée, et je m'attends à un certain effort aussi de ce côté. Mais encore là, je doute que cela "règle" le problème", pour une foule de raisons distinctes. L'une d'elle, c'est que le coût très élevé des terrains constructible constitue un frein majeur. Une autre, beaucoup plus difficile à "cerner", tient au fait que le déficit (ou le manque") n'est pas une donnée fixe sur un territoire déterminé comme par exemple les limites de la Ville de Montréal. Les migrations internationales, inter-provinciales, intra-provinciales et intra-régionales modifient constamment l'ampleur des besoins. De même, les variations dans les conditions socio-économiques des habitants au fil du temps augmentent (ou diminuent) le besoin d'un recours à l'aide au logement. De ce dernier point je tire la "leçon" qu'un objectif d'amélioration desdites conditions est au moins aussi important que des programmes ciblés de construction de logements à prix abordables. Ce point, ainsi que ceux découlant des phénomènes migratoires sus-mentionnés, nous éclairent quant à la portée limitée des initiatives municipales, fussent-elles de la part d'une aussi grande ville que Montréal. Les gouvernements (Québec et Ottawa) ont un grand rôle à jouer, qui va bien au-delà des subventions au logement. On évaluera/jugera différemment les efforts consentis selon qu'on s'attarde à la mesure du produit (output), par exemple le nombre de nouveaux logements, ou à la mesure de l'impact (diminution de la proportion des ménages privés d'un logement convenable à prix abordable). Pour ma part, il ne suffira pas d'apprendre qu'on a doublé (ou triplé, etc.) le nombre de nouveaux logements; ce qui m'intéresse, c'est l'évolution des conditions de l'ensemble des ménages dans le besoin.
  7. Instructif, mais en même temps, je ne pense pas que le territoire correspondant à la "Région administrative" de Montréal soit pleinement représentatif de la réalité pertinente pour l'analyse. D'une part, ce territoire comprend l'hyper-centre, les quartiers péricentraux, ainsi que, à ses extrémités est et ouest, des caractéristiques semblables à celles des banlieues de la première couronne; et d'autre part, ce territoire représente un peu moins de la moitié de la population totale de la RMR, tout en regroupant encore la majorité (en proportion décroissante toutefois) des emplois totaux de la RMR. La Région administrative de Montréal n'est pas un ensemble qu'on peut ausculter séparément, sauf peut-être dans une perspective de géographie descriptive. Je préfère des découpages plus fonctionnels --par exemple l'hypercentre, les quartiers péricentraux, les banlieues*, les régions adjacentes* et finalement les régions éloignées. Quand on met dans le même chaudron les données afférentes aux arrondissements Ville-Marie, Rosemont-Petite Patrie, RDP-PAT, et des villes liées comme SADB et Kirkland etc., la saveur qui en résulte est indistincte (confuse, imprécise, vague). Dans le contexte de cette discussion, la première chose qui m'intéresse, c'est "comment ça va" au centre (qui n'est pas synonyme de "Île de Montréal"). Ensuite, je recherche des comparaisons entre les autres zones de découpage. Naturellement, une personne qui oeuvre dans l'immobilier résidentiel devra disposer de données beaucoup plus détaillées sur le secteur particulier (plus géographiquement restreint) dans lequel elle se spécialise. Deux professions, deux perspectives. * Les banlieues incluent auss les parties urbanisées des régions dites adjacentes; en contrepartie, les données pour ces dernières doivent être amputées de celles attribuées aux précédentes. Par exemple, la ville de Terrebonne sise dans la Région administrative de Lanaudière fait partie de la banlieue montréalaise, et elle a peu à voir avec la partie rurale plus vaste mais moins peuplée de Lanaudière. Déménager de Montréal à Terrebonne n'a pas les mêmes implications que de déménager à Saint-Michel-des-Saints. Déménager de Longueuil à Rimouski non plus.
  8. Le maire Régis Labaume est content: ça laisse plus d'argent pour son tramway. Le maire Gilles Lehouillier est content: ça libère plus d'argent pour le troisième lien. Le ministre François Bonnardel est doublement content. La ministre déléguée Chantal Rouleau veut sa part. On se demande si ça intéresse la mairesse Valérie Plante. Remarquable comment cette proposition a autant d'effet sur la scène québécoise, qu'un battement d'ailes du papillon en a sur le climat mondial! p.s. cette réponse va exactement dans le même sens que le message cité: trouvez-le!
  9. Différence facile à expliquer: l'un de vous devait passer par là plus souvent que l'autre. Mais j'ai voulu tirer plus de jus de cette observation; essai: un souvenir (quelque chose qu'on a vu ou vécu mais qui n'est pas constamment ramené dans notre présent) n'est pas aussi percutant: ça s'étiole, ça s'adoucit, ça se perd. C'est aussi vrai des bons que des mauvais souvenirs. Et un peu dans cette lignée: la perception qu'on a du centre-ville de Montréal aujourd'hui peut être fort différente si a) c'est la première fois qu'on le découvre; ou b) si on le redécouvre après 10-20 ans d'absence; ou encore c) si on l'a fréquenté sans interruption durant toutes ces années.
  10. "...énormément de retard à rattraper": bien sûr, parce que normalement un centre-ville se forme graduellement, à partir du noyau originel d'un établissement humain qui grossit jusqu'à devenir uin village, une ville, parfois une une grande ville, voire une très grande ville. Dans le cas de Laval, nous étions en présence d'un territoire à vocation presqu'entièrement agricole au sein duquel s'étaient formées quelques paroisses agissant comme points de rassemblement. L'impulsion pour la forte croissance démographique vécue à partir des années 1950 est venue de Montréal, et s'est articulée à partir des axes routiers sillonnant le territoire mais dont la fonction première était (originellement) de relier Montréal à d'autres régions plus éloignées. Par conséquent, la "création" d'un centre-ville au coeur de Laval est un "après coup" (afterthought), qui a acquis une certaine raison d'être à partir du moment où la population des établissements environnants a atteint une taille critique. C'est pourquoi je préfère clairement analyser l'évolution du "centre-ville" de Laval dans la perspective de la croissance démographique et spatiale du Grand Montréal. Dans ce dernier, on trouve un centre très dominant, entouré de secteurs à vocation résidentielle, industrielle et commerciale, avec ça et là des centres secondaires émergents à différents stades de maturité et d'envergure. La typologie que tu décrits --"énormes boulevards, autoroutes, ..." se retrouve tout autant dans les autres quadrants du Grand Montréal, que ce soit aux extrémités de l'Île ou sur les rives nord et sud. Certes, quelques noyaux anciens dans ces autres zones sont plus substantiels (par exemple le Vieux Longueuil), mais d'autre part le territoire de Laval a l'avantage d'être administrativement unifié --ce qui facilite le développement d'une vision cohérente. Je ne suis pas prêt à dire la même chose en ce qui a trait aux villes de la Rive Nord, de Repentigny à Deux-Montagnes; et pour le Rive Sud, je ne sais pas si un centre dominant émergera parmi les sites concurrents. Tout ceci doit toujours être vu dans la grande perspective (i.e. Montréal): ni Laval ni Longueuil ni les autres ne sont des villes "centrales" dominant leurs régions.
  11. (ci-dessus un extrait du texte cité par eastender85) 2028! -- Dans sept ans et demi! J'ai probablement raté des éléments dans le flux d'information sur ce dossier, mais j'avoue ma surprise de découvrir que rien ne changerait avant la fin du bail au terme de la saison 2017. Bien sûr je connaissais l'existence de ce bail, mais je n'imaginais pas que cela puisse constituer un obstacle insurmontable à un transfert à Montréal (total ou partiel) bien avant cette date; je pensais que des compensations intéressantes aux propriétaires du Tropicana Field pourraient être offertes, à un coût moindre que le gain présumément supplémentaire découlant des opérations à Montréal. S'il faut attendre en 2028 (si tout le reste va bien...) avant d'obtenir rien de mieux que la garde partagée d'une équipe du baseball majeur, mon enthousiasme tombe à pratiquement zéro. C'est tellement loin des espoirs que j'avais (que nous avions tous?) entretenus lorsqu'il fut initialement question du retour à Montréal des "Expos" (ou de tout autre nom accrocheur). J'ai remarqué, dans la première phrase du texte dont j'ai cité un extrait, que le propriétaire des Rays estime que "c'est la seule option possible". A cela, je me permets de demander (bien qu'étant dans le noir concernant certaines considérations): qu'arriverait-il si les conditions rattachées à ladite option ne se matérialisaient pas? --Une partie de la réponse à cette question doit bien se trouver du côté des propriétaires de toutes les autres équipes de la ligue. Et une autre, du côté de ce monsieur Sternberg. Mais on ne le saura pas de sitôt. Construire un nouveau stade à Montréal avant que tout le reste soit solidement ficellé n'aurait pas de sens. On a connu l'amère expérience de la construction du Centre Vidéotron à Québec -- une condition dite nécessaire, mais qui s'est néanmoins avérée insuffisante.
  12. On aurait pu parler d'un exode si la population de la RMR de Montréal avait diminué; ce qui s'est réellement produit, et qui se poursuivra, c'est qu'une fraction des résidents de la RMR migrent chaque année en périphérie, proche ou éloignée; mais en même temps, un nombre encore plus grand de personnes immigrent dans la RMR, principalement de l'étranger (immigration internationale). Un exode, c'est quand la population baisse. Tu dis aussi que "la hausse des coûts de l'immobilier va accentuer le phénomène": je pense que si ledit phénomène prenait de l'ampleur au point que la population de la RMR baisse (i.e. plus d'émigration que d'immigration+croissance naturelle), ceci aurait pour effet de ralentir, voire de diminuer le coût de l'immobilier dans la RMR --par conséquent cette cause s'estomperait. Parallèlement, les prix augmenteraient dans les régions périphériques (proches et éloignées, dans la mesure où elles sont celles qui accueillent les ex-Montréalais), ce qui, encore une fois, diminuerait leur attrait relatif sous ce rapport. Un nouvel équilibre s'établira, qui tiendra compte des avantages et des désavantages relatifs des sites centraux et des sites périphériques. Cette transformation, dans la mesure où des facteurs auront durablement altéré les avantages/désavantages des alternatives, sera toutefois contrainte par la capacité limitée des "régions d'accueuil"; parmi les contraintes, je note la disponibilité de terrains constructibles (compte tenu notamment du zonage agricole), ainsi que la capacité des infrastructures existantes (routes, écoles, hôpitaux etc.); il n'est certes pas impossible d'augmenter certaines capacités, mais cela ne peut pas se faire instantanément. Il faudra voir aussi quels nouveaux emplois seraient créés à proximité (un facteur toutefois moins pertinent pour les personnes retraitées). Et dernier point: ceux qui investiraient dans de nouvelles habitations auraient intérêt à considérer les perspectives de revente dans (disons) 20 ans, quand les conditions générales pourraient à nouveau être inversées; si on ne peut pas prévoir l'avenir, on devrait au moins avoir conscience du fait qu'un plus grand marché (par exemple la RMR de Montréal) est plus "liquide" qu'un mini marché --c'est comme pour les valeurs mobilières (financières).
  13. Peut-être bien. Mais remarquons que la réalisation de ce projet de "corridor vert" doit s'étendre sur plusieurs années. Rien ne dit que la portion "entre les deux Cavendish" ne serait pas la dernière. Souvent, on commence par les tronçons les moins coûteux/plus faciles.
  14. Le changement d'usage me plaît: la ville-centre a besoin de plus de logements, la banlieue, de plus d'emplois. Aussi, les produits vendus par Mobico ne s'adressent pas particulièrement à la clientèle des environs --ce n'est pas un "commerce de quartier". Son départ pour un site à Brossard aura permis la construction de logements supplémentaires à Montréal. Il ne restait plus alors qu'à s'assurer que le nouveau bâtiment résidentiel s'harmonise bien --ce qui me semble réussi selon les rendus. J'espère que le petit site voisin de l'autre côté de la rue Laforce sera à son tour l'objet d'une transformation similaire.
  15. Mon imagination déborde un peu trop...ce qui donne: 1) Il s'avère que les Nimbys se retrouvent dans tous les milieux, favorisés comme défavorisés. In n'y a pas d'injustice! 2) Pour contourner l'obstacle, il faut commencer par supprimer les (Not in my) backyards. 3) Si ça ne suffit pas, il faur rappeller James Bond pour un nouvel affrontement avec Dr No.
  16. Merci de me le rappeler. Je ne conservais qu'un très vague souvenir du bâtiment, au point d'avoir complètement oublié sa localisation. C'est dingue mais c'est comme ça. Pourtant ça ne fait pas si longtemps (démolition en 1988), tandis que mes souvenirs des voitures de la seconde moitié des années 1950/début 60 restent vifs, alors que je n'étais qu'un bébé! Je viens de regarder des photos d'archives de l'hôtel, mais je ne trouve pas de photos des environs, notamment de la gare Bonaventure et des voies ferrées.
  17. Cette couleur vert de gris était couramment utilisée à l'époque; je me demande même si elle n'a pas subséquemment "inspiré" la couleur des panneaux de l'édifice de l'Hydro-Québec et de celui du ministère fédéral du Revenu dans les années soixante. Le plus drôle, c'est que cette couleur, très subtilement modifiée, figure à nouveau dans les couleurs à la mode. Naturellement, il fallait bien que cette photo soit prise à l'instant même où un des modèles de voitures "emblématiques" (Chevrolet 1959) de l'époque se trouvait garé en double exemplaire (la noire et la verte) devant ces "hôtels". Parlant de "miteux-logie", serait-il possible de voir des photos des lieux un peu plus bas sur la rue? Ainsi, est-il concevable que la Gare Windsor se trouvait à la limite "sud" du beau bâti, et que tout ce qui suivait plus loin en direction sud était aussi minable?
  18. (ci-dessus un court extrait du texte complet cité par acpnc) Et deux points très brefs de ma part...: - Concernant le déficit et l'endettement: l'analyse ne devrait pas être limitée au gouvernement fédéral; dans un pays comme le Canada, les gouvernements provinciaux (et leurs "dépendances") occupent une très grande place dans les finances publiques. Il serait bien avisé aussi d'observer l'évolution des finances du secteur privé (entreprises et ménages). - Concernant l'éventuel remboursement de la dette publique: le fardeau "réel" à supporter dépendra beaucoup des futurs taux d'intérêt; c'est ici que la conjoncture internationale sera déterminante. Par exemple, si la situation aux USA et dans la Zone Euro dicte le maintien de taux bas, les taux canadiens devraient pouvoir être maintenus à des taux comparables. Je pense encore que le "salut" (au sens de délivrance et libération) proviendra pour une bonne part de l'inflation (qui serait généralisée à l'échelle de la planète, pas spécialement au Canada). Dans cette perspective, je ne crois pas que les "générations futures" seront plus (et injustement) pénalisées.
  19. D'accord à mon tour, mais quelque peu circonspect quand même.
  20. Bien d'accord. On aurait bien voulu... Mais je crains que les conditions dans lesquelles s'est fait le redéveloppement dans Griffintown ne s'y prêtaient guère. Pas à cause de la nature du territoire (Griffintown possède aussi ses atouts en tant que site), mais à cause du "plan" d'urbanisme qui a incité chacun des promoteurs dans son petit coin à maximiser ses profits sans grand égard pour le voisinage. Ça n'empêche pas totalement la possibilité d'avoir à Griffintown quelques aussi beaux projets que celui du "Projet Fullum" dans Sainte-Marie, mais... Pour ceux qui se demandent pourquoi il m'arrive aussi souvent de répondre à des messages/commentaires de Rocco, la raison est fort simple: il produit beaucoup de matière (comme une fondation) sur laquelle il est opportun d'élaborer ou de réagir. Par exemple dans le cas présent, si je n'avais vu que les esquisses du projet, j'aurais eu peu à dire, si ce n'est des banalités genre "C'est beau" , et je me serais abstenu.
  21. (ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc) J'ai choisi de citer cet extrait parce qu'il aborde un aspect (de l'état de l'emploi) qui me préoccupe toujours. Il y a quelque temp sur ce forum, je l'avais déjà évoqué --avec naturellement les données du moment. Mais il y a plus -- si on veut honnêtement comparer la santé économique d'aujourd'hui avec celle qui prévalait avant l'apparition de la Covid-19: - la demande globale est encore alimentée par les dépenses des personnes (privées de revenus d'emplois) qui reçoivent des transferts temporaires du gouvernement; or cette demande globale ainsi soutenue permet de maintenir (voire d'augmenter dans quelques cas) d'autres emplois (dont le nombre aurait autrement chuté); - on n'est pas apte à mesurer la productivité des personnes qui font maintenant du télé-travail et qui continuent d'occuper un emploi et de recevoir un salaire "comme avant"; ça risque d'être particulièrement le cas dans les secteurs "non marchands", notamment certaines fonctions gouvernementales. L'économie fonctionne actuellement à l'aide de deux grandes béquilles: la fiscale (énormes déficits budgétaires) et la monétaire (taux d'intérêt plancher). On sait bien qu'elle s'écroulerait sans ces stimulants. Une santé fragile, mais c'est mieux que la mort! Le retour vers une véritable bonne santé économique demeure rempli de défis. Un diagnostic fondé exclusivement sur le taux de chômage officiel est insuffisant.
  22. Ce thème dépasse très largement le sujet du financement d'une gare du REM à YUL. Je serais volontiers disposé à en discuter en profondeur, mais dans un fil qui lui serait dédié. Je n'ai pas le temps de le faire à l'instant: que d'autres intéressés s'y mettent!
  23. Dans ce cas (i.e. si ton intuition est correcte), je préférerais (aurais préféré) qu'on laisse les choses telles qu'elles sont, en attendant mieux. Malheureusement, j'ai "bien peur" que dans la hâte de "redévelopper' ce site, on ne soit pas trop exigeant. Il ne reste plus qu'à prier (l'ultime dernier recours). Plus tard, quand ce sera trop tard, on verra apparaître un foisonnement d'esquisses sur le thème de "ce que cela aurait pu être". Alors, pourquoi ne pas les avoir eues avant?* @SameGuya peut-être eu raison d'écrire: * Je crois qu'il y en a eu, mais elles ne satisfaisaient probablement pas au critère sous-entendu par SameGuy -- les affaires avant tout, quand les autorités publiques ne se montrent pas disposées à contribuer davantage.
  24. C'est le genre de projet public que je soutiens inconditionnellement. On tirerait parti, à relativement peu de frais, d'un cadre exceptionnel.
  25. (ci-dessus un extrait de l'article cité; les mots sont de (ou attribués à) Serge Goulet, président de Devimco). Ça me fait penser au cri Haro sur le baudet! Il prend pour cible la (prétendue) "lourdeur bureaucratique (de la ville) dans le processus menant à l'autorisation des projets". Comme si c'était la cause du marasme actuel au centre-ville! Il sous-entend que des assouplissements (au processus d'approbation) inciterait les promoteurs à "accélérer leurs projets au centre-ville". Il ajoute qu'une accélération des activités de construction contribuerait à la relance économique du Quartier des Affaires. 1) Comment se fait-il que ladite lourdeur bureaucratique n'avait pas empêché l'effervescence de la construction avant l'apparitiion du Covid? 2) Les activités de construction (au centre-ville comme ailleurs) ne représentent qu'une petite partie des activités qui ont normalement cours, même si elles sont très visibles. Un centre-ville vidé de ses employés, de ses commerces et de ses touristes ne serait guère animé s'il n'y avait que la construction qui y demeurerait active. 3) J'ai bien vu l'argument selon lequel il faille favoriser l'accélération des investissements privés avant (implicitement) l'arrivée massive de futurs investissements publics --"pour éviter un goulot d'étranglement". Je trouve cela un peu faible. Dans les dernières années, avant l'apparition du Covid, de très importants projets "publics" (Nouveau pont Samuel-de-Champlain, échangeur Turcot, REM) ont été menés de front avec d'aussi importants projets privés. Je ne vois pas poindre une accélération imminente de nouveaux investissements publics semblables --en d'autres mots si goulot d'étranglement il devait y avoir dans les prochaines années, il ne serait pas plus prononcé que ce qu'on a vécu récemment. 4) En définitive, Serge Goulet et les autres promoteurs dont il se fait le porte-parole veulent profiter de l'épisode du Covid pour obtenir des conditions plus favorables pour des projets dont la plupart ne seront même pas mis en chantier immédiatement de toute façon, mais bien après, si et quand les conditions du marché redeviendront plus favorables. Il est infiniment plus important que lesdites conditions soient satisfaites: or cela est tributaire de facteurs entièrement différents. 5) Je comprends qu'il puisse être de bon ton pour les administrateurs publics de prêter (tendre) une oreille attentive aux voeux des promoteurs, mais je ne m'attends pas à ce que les principales règles qui régissent le développement immobilier (notamment au centre-ville) soient jetées par-dessus bord pour autant.
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