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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Tu veux certainement dire "pour les personnes seules ou les couples sans enfants" qui ont des salaires sensiblement plus élevés que la moyenne, c'est-à-dire surtout des professionnels. Cela a été vrai tout au long de ma carrière, mais j'ai choisi néanmoins de demeurer au Québec, même si je savais que (pour moi) le coût relativement moindre de l'habitation ne compensait pas le fardeau fiscal supplémentaire. C'est une décision qui tient davantage à des considérations d'attachement particulier au Québec. Ces considérations ne sont pas pertinentes pour des personnes venant de l'étranger -- une source de plus en plus importante de personnel qualifié. Il y a aussi une question de degré dans la "pesanteur" (ou l'écart relatif) du fardeau supplémentaire; pour quelqu'un dont le revenu "ne représente que" le double ou même le triple du revenu moyen, l'écart est bien moindre que pour celui dont le revenu est cinq à dix fois ce revenu. Pour les entreprises c'est différent. Pour les entreprises dont une ou des composantes majeures de leurs coûts de production sont inférieures au Québec (par exemple l'électricité), un choix de localisation au Québec demeure préférable.
  2. De cette histoire "vraie" je retiens deux choses: - La remarquable rapidité des moyens mis en oeuvre pour éviter la catastrophe. - Le silence sur l'imputation de la responsabilité de l'erreur ayant conduit à cette situation périleusse: est-ce la Ville ou bien le Ministère des Transports? (sachant que la construction du tunnel de l'autoroute Ville-Marie est postérieure à celle de la conduite d'eau)
  3. Je cite uniquement cet extrait, mais c'est à l'ensemble de ton commentaire que je tenterai de répondre. D'accord pour la signification des enquêtes O-D. Mais voyons ce qu'implique l'introduction d'infrastructures de transport supplémentaires majeures, comme une ligne de métro ou de REM ou une autoroute à grande capacité. Ça change certainement l'équation quand il s'agit de choisir le meilleur moyen de se déplacer de A à B; aussi, ça améliore l'accessibilité de sites antérieurement mal desservis. Des additions au réseau de TEC favorisent un transfert modal, notamment de l'automobile vers le TEC. Mais est-ce que les origines et les destinations auront changé tellement pour autant? -- Posons que les "origines" sont les lieux de résidence, et les "destinations" concernent les occupations (travail, études) ainsi que l'accès à des services (consommation, services, santé, divertissement). -- Dans l'immédiat, non. A moyen terme, oui, un changement dans une certaine mesure, surtout pour les lieux de résidence, dont certains seront devenus plus facilement "accessibles". Pour les "destinations": leurs localisations avaient été déterminées par diverses considérations en fonction de la nature des activités, et elles étaient déjà bien "accessibles" (en TEC ou en automobile, c'est selon). Le centre-ville demeurera le centre-ville; l'expansion future de sa composante "destination" (distincte de sa composante "origine") dépendra essentiellement de facteurs autres. Idem pour les hôpitaux et les universités. De la même façon, des destinations industrielles requérant un accès facile (par route et/ou par rail et/ou par voie d'eau) pour le transport des marchandises (entrées et sorties) ne changeront pas parce que l'accès par TEC y aurait été amélioré. Globalement (en termes de proportion de l'ensemble des sites d'O et de D), l'inertie reste bien plus importante que l'apparition de nouveaux sites sur une base annuelle ou même décennale. C'est la vitesse de croissance de l'agglomération urbaine qui est susceptible de modifier (graduellement) sa configuration. En résumé: l'addition de TEC change surtout la part modale qui lui revient, guère les destinations principales. En ce sens, je considère que les enquêtes d'Origines-Destinations demeurent fort pertinentes.
  4. Une solution pour contrer la pénombre: l'installation de miroirs inclinables réfléchissants. J'ai vu que la technique était utilisée dans des villages encaissés dans des vallées profondes (Italie). J'étais très heureux (amusé) de cette découverte, car j'y avais déjà pensé pour éclairer la façade "nord" de ma maison en hiver (un projet non réalisé, à cause des complications liées à l'activation de l'inclinaison en fonction de l'heure du jour). "Pratique pour passer le sucre à son voisin"? Bien mieux, pour chanter une sérénade, presque les yeux dans les yeux. Pour le sucre, ça dépend: dans une vieille bande dessinée mettant en vedette Donald le Canard, ce dernier avait essuyé toute une rebuffade en demandant pour une énième fois une tasse de sucre à son voisin, ce qui l'avait amené à déménager dans le "Sud" réputé plus accueillant --le point de départ d'une histoire rocambolesque comme il se doit. Sérieusement, je partage ton avis. La promiscuité résidentielle, je l'avais connue sur le balcon arrière d'un généreux copain qui m'avait prêté son apart situé sur l'avenue Lajoie dans le Bas-Outremont. Heureusement, quelques jours, ce n'est pas toute une vie. Puis les terrasses de l'avenue Bernard étaient toutes proches: super en été. En plein hiver, surtout si on est confiné à l'intérieur, c'est beaucoup moins plaisant. Pour cette raison, je suggère à ceux qui songent à acquérir un condo de faire une visite aux alentours du solstice d'hiver, quand le soleil est bas.
  5. Je fais deux tentatives de réponse, une qui voudrait être quelque peu sérieuse, et l'autre qui n'a pour ambition que d'être humoristique. Je n'offre aucune garantie de qualité pour ces réponses, parce qu'elles ne découlent d'aucunes recherches approfondies. 1) L'usage de panneaux de béton préfab est avantageuse pour le promoteur, en autant qu'il attire des acheteurs. Peut-être que ça ne serait pas bien accueilli par les clients torontois. Certains immeubles montréalais sont revêtus de panneaux de verre, mais ils s'adressent à une clientèle spécifique plus rare. 2) Les Torontois ont une plus grande propension à "se regarder dans le miroir".
  6. A quel jeu voulons-nous jouer? -- Chercher la différence ou chercher la "chose" qui n'a pas changé? Merci pour les jeux gratuits!
  7. Ce sont des points intéressants, sauf que... - Il est maintenant impensable de limiter l'extension de la ligne bleue jusqu'à Pie IX seulement; - Le REM B demeure à l'état de projet non approuvé: on ne peut pas (encore) l'inclure dans le contexte d'analyse de la pertinence de l'extension de la ligne bleue jusqu'à Anjou; - L'idée d'une extension de la ligne verte sur deux stations à l'ouest d'Angrignon ne semble pas avoir été dans les cartes; c'est plutôt l'idée d'un prolongement sur rail jusqu'à Lachine du défunt projet de ligne rose du métro qui a retenu l'attention (sans qu'on sache ce qu'il en adviendra toutefois); - L'idée de l'extension de la ligne orange ouest jusqu'à Bois Franc n'est pas nouvelle; ce qui a "retardé" sa réalisation jusqu'à présent ne me semble pas lié à un manque de ressources financières.
  8. Il est certes incontestable que partout en Occident la "classe moyenne" est assiégée, que ses conditions se détériorent, et que la proportion de la population qui peut s'en réclamer diminue. Les causes sont multiples et assez bien connues, mais les remèdes sont moins évidents -- et une éventuelle discussion sur le sujet serait très longue, d'autant plus que les biais idéologiques des uns et des autres sont inévitables. Pas approprié pour MTLURB dont ce n'est pas le focus. Parlons du taux d'intérêt et du prix des maisons. Je ne suis pas convaincu que le maintien de taux d'intérêt à un niveau historiquement bas soit particulièrement préjudiciable à la classe moyenne. Il y a des gagnants et des perdants. Les perdants, ce sont ceux dont la plus grande partie de leurs avoirs sont des placements monétaires directement ou indirectement, dont le rendement après inflation et impôt est négatif, sans perspective d'amélioration à court et à moyen terme. Les gagnants, ce sont les détenteurs d'actifs (autres que monétaires): non seulement la charge d'intérêt sur la dette est considérablement allégée, mais la valeur nominale de leurs avoirs augmente plus rapidement, justement pour cette raison, indépendamment du rapport amélioré de la demande par rapport à l'offre. Dans la classe moyenne, on retrouve des créditeurs nets et des débiteurs nets; les créditeurs perdent, les débiteurs en profitent. Dans les conditions actuelles, la valeur marchande nominale du "petit bungalow sur la rive-sud" peut bien monter, en autant que les paiements hypothécaires demeurent abordables (toutes choses égales par ailleurs); au-delà de ce montant, la demande ne se manifestera pas, et le prix cessera de monter. Et quand bien même pour un temps si une fièvre spéculative poussait certains acheteurs à payer davantage, ce surplus ne tomberait pas dans les poches des "riches", mais dans celles du vendeur lui-même un membre de la classe moyenne. La perte de l'un sera un gain pour un autre. Tu écrits aussi (je paraphrase) que les propriétaires actuels ne veulent pas mettre leurs maisons sur le marché parce que le prix d'une autre sera encore plus élevé. Pas vraiment d'accord. La hausse des prix s'applique tout autant à la vente qu'à l'achat; certains secteurs et certains types d'habitation ont pris plus de valeur que d'autres, mais l'inverse est aussi vrai. Le facteur explicatif le plus vraisemblable du nombre relativement faible de maisons mises en vente malgré un niveau exceptionnel de la demande tient à l'incertitude d'en trouver une autre dans ce contexte: c'est davantage un problème de disponibilité qu'un problème de prix. Heureusement, je ne m'attends pas à ce que ce problème perdure très longtemps; ce qui pourrait toutefois arriver, c'est que la demande pour un certain type d'habitation dans certains secteurs excède l'offre disponible, et que des contraintes (par exemple le zonage et/ou la rareté des terrains constructibles) empêchent un accroissement rapide de ladite offre. On s'ajustera autrement; une hausse des taux d'intérêt ne serait pas la solution.
  9. La politique monétaire de la Banque du Canada ne se démarque pas de celle de la Federal Reserve Bank des USA ou de celle de la Banque Centrale Européenne pour l'Eurozone. As-tu pensé à ce qui arriverait si les taux d'intérêts canadiens étaient sensiblement supérieurs à ceux de nos principaux partenaires commerciaux? (Je ne parle pas de la Chine, c'est une autre histoire avec d'autres paramètres). Réponse courte: le taux de change s'apprécierait dangeureusement, rendant nos exportations moins concurrentielles. Déjà, malgré des taux d'intérêt bas, la monnaie canadienne s'est appréciée de 8 points (de 0,72 à 0,80 USD) depuis un an: similaire à l'appréciation de l'Euro et de la Livre sterling par rapport au USD; c'est de ce côté qu'il faudrait regarder. Mais il n'y a pas que la politique monétaire qui "explique" l'évolution du taux de change: pour le Canada en tout cas, la hausse du prix international du pétrole depuis un an est un facteur important -- prix d'un baril de WTI: en mars 2020 20,87 USD, en mars 2021 66,02 USD. La Banque du Canada doit suivre la parade. Certains pourraient faire valoir que les conditions économiques canadiennes justifieraient une politique monétaire plus restrictive, mais s'il devait y avoir une inflation généralisée (mondiale) dans les années à venir, les prix domestiques canadiens s'enflammeraient aussi, par l'effet de transmission du commerce international, qui concerne une grande part de notre consommation et de notre production.
  10. Si le "changement" s'avérait être à la hauteur du commentaire, un indice suggère que plusieurs membres sauteraient de joie. Un autre espace "libéré", aplati. Par contre d'autres membres, davantage portés sur les idées bien ficellées ou hautes en couleur, détourneraient le regard, peut-être pour ne plus jamais y revenir, ce qui serait bien dommage.
  11. J'avais offert un élément de réponse dans mon message du 8 mars dernier. Poursuivant dans cette voie, je note que: - L'ARTM continue de remplir sa mission de planifier, organiser, financer et faire la promotion du TEC; mais que - Sa mission de financement porte seulement sur les coûts de fonctionnement, à l'exclusion donc des investissements en capital fixe, dont les nouvelles infrastructures. - Le gouvernement du Québec garde le contrôle des cordons de la bourse en ce qui a trait aux investissements; en d'autres mots, c'est à lui qu'il appartient de décider en tenant compte, à sa discrétion, des plans élaborés par l'ARTM. - Le gouvernement fédéral peut contribuer financièrement à ces investissements, mais il revient aux provinces de désigner les projets qui en bénéficieront. - La CDPQ-i reçoit son mandat de Québec; ce n'est pas à elle de décider si et dans quelle mesure elle doit tenir compte des plans de l'ARTM. Si on avait voulu (ou si on voulait dans l'avenir) que l'ARTM jouisse d'une pleine autonomie quant aux priorités à accorder au développement du réseau de TEC, il aurait fallu (il faudrait) qu'elle dispose d'un financement inconditionnel, y compris le pouvoir d'emprunt et le pouvoir de taxation. Autrement, c'est-à-dire en l'absence de cette condition, on aurait pu "imaginer" que Québec veuille accorder carte blanche à l'ARTM, dans des limites budgétaires définies; toutefois, au vu de l'ampleur des sommes en jeu, cela reviendrait à concéder une part significative des budgets discrétionnaires du gouvernement. Ce qui est "non dit", c'est que le gouvernement du Québec en place, quel qu'il soit, peut à l'occasion avoir des vues différentes de celles de l'ARTM quant aux priorités. Idéalement, les décisions finales se rapprochent des préférences de chacune des parties prenantes, considérant qu'il vaut mieux agir dans la bonne direction plutôt que de tergiverser indéfiniment faute d'accord à 100%.
  12. Bravo pour tous ces arguments plutôt convaincants! -- C'est ce que je souhaitais voir apparaître. Je ne regrette nullement d'avoir étayé les arguments de l'avocat du diable, car ils devaient servir à susciter une réaction saine!
  13. D'abord, bravo pour la série de photos don ton message précédent. Et pourquoi huit lots vacants tandis que "les maisons sont en forte demande à l'île" ? -- Je pense qu'il y a de bonnes chances que ce soit à cause des prix demandés qui seraient (mon hypothèse) beaucoup plus élevés que ceux des précédents (déjà construits). Aussi, les travaux en cours pour la nouvelle tour perturbent (temporairement) la quiétude des lieux: les acheteurs potentiels des lots vacants pourraient vouloir attendre la fin de ces travaux. p.s. Ton message subséquent que je viens tout juste de lire renforce l'explication.
  14. A moins qu'il ne tienne la caméra de sa main gauche! J'espère que notre échange ridicule fera un peu rire les autres, car c'est tout ce qu'il apporte...😰Stop pour moi.
  15. Et si c'était un passager assis à la droite qui tenait la caméra?
  16. Esthétisme et ouvrages d'art: un avocat du diable m'a glissé à l'oreille les remarques suivantes: - Ce qui aurait été bon (et beau) pour Pitou Pointe-Saint-Charles l'aurait été tout autant pour Minou Ouest-de-l'Île. - L'échangeur Turcot original n'a pas été démoli parce qu'il était laid, mais parce qu'il tombait en ruines. - Si les supports d'ouvrages d'art sont destinés/condamnés à être couverts de graffiti à perpétuité, il serait vain de se soucier de leur esthétisme. Je souhaite recevoir instamment des arguments suffisamment forts pour contrer les précédents, à défaut de quoi je devrai me résigner à endurer la laideur pour longtemps encore.
  17. Montréal met son argent (beaucoup) ailleurs. En guise de consolation, il faut noter que le phénomène n'est pas unique à Montréal ni au Québec en général, mais pas universel non plus toutefois. L'entretien assidu des infrastructures publiques existantes en tous genres a tendance à passer en dernier, loin derrière les nouveautés prestigieuses ou populaires, quand il s'agit de faire des choix dans un contexte de restrictions budgétaires.
  18. (ci-dessus un extrait de l'article cité par IluvMTL) Je me demande ce que peuvent faire les "citoyens" en tant qu'individus pour contribuer à l'atteinte de l'objectif. Voudront-ils infléchir leurs préférences personnelles? -- J'en doute un peu. Par contre, si les employeurs (publics et privés) exigent leur retour dans les bureaux du c-v, ils s'y plieront. Les commerces et restaurants s'adapteront au niveau de demande qui en résultera. Aussi, dans le scénario où la pandémie est (devenue) chose du passé, les étudiants, les touristes et les festivaliers reviendront en force. Si le nouvel équilibre post-pandémie entraîne néanmoins une certaine baisse de la fréquentation du c-v (par des personnes n'y habitant pas), l'occasion sera belle pour accroître le stock de logements (locatifs et condos) pour accueillir plus de résidents permanents. Des immeubles (notamment de catégorie B) abritant des bureaux, devenus excédentaires, pourraient être convertis en logements ou démolis pour faire place aux nouvelles résidences. Au total, le c-v sera redevenu aussi attractif. Ce qui pourrait avoir changé, c'est le niveau de la demande de déplacements pendulaires de la périphérie au c-v.
  19. Il y a quatre ans (12 février), j'écrivais sur ce fil que ma préférence allait en faveur de la démolition de la (vieille) marquise, sans remplacement par une nouvelle. La rue pouvait être réaménagée, les trottoirs élargis, les façades refaites avec plus de goût, l'offre commerciale revisitée, mais pas plus. A la vue du résultat aujourd'hui, je confirme que je n'ai pas changé d'avis. Il me semble qu'on ne fréquente pas la section commerciale de la rue Saint-Hubert pour aller admirer une marquise, si "moderne" soit-elle. Le contexte a changé, je ne crois pas que Saint-Hubert puisse redevenir une "destination régionale", mais par contre ses immeubles déparaillés lui donnent un certain charme "rétro" en accord avec le quartier environnant qui a pris du gallon dernièrement et qui est convoité par plusieurs qui souhaitent y habiter. Pas besoin d'y ajouter un ingrédient articifiel.
  20. Homa --Hochelaga-Maisonneuve, ça été longtemps deux entités distinctes: voir l'histoire spécifique de la Ville de Maisonneuve, qui fut l'oeuvre de grands entrepreneurs avec de grandes ambitions, qui ont laissé des traces durables. Durant mon enfance, mon père était contrôleur d'une entreprise de taille moyenne dans ce quartier, et il m'arrivait régulièrement d'y aller le samedi matin. Plus tard, à l'adolescence, j'avais un ami y habitant et je me rendais chez lui en métro (ligne orange+ligne verte). De beaux souvenirs. Parfois, je me demande si c'est la juxtaposition des deux formant Homa qui a accentué la perception négative qu'on a pu avoir. Je suis bien d'accord qu'aujourd'hui les attributs positifs de Maisonneuve sont mieux reconnus.
  21. "Finie la ville-centre"? -- Je ne pense pas, mais oui finie l'élégante rue Sherbrooke d'antan, depuis un bon bout de temps déjà. Ce qu'on a, c'est une ville-centre plus habitée que jamais, mais au bâti éclectique. "La banlieue et les petites villes de la 3e et 4e couronne"? -- Ceux qui y habitent ne votent pas à Montréal. Et les Montréalais qui rêvent de la banlieue ne lèveront peut-être pas le petit doigt non plus, mais il doit bien y avoir d'autres Montréalais qui rêveraient d'une rue Sherbrooke embellie, sauf que... les dommages infligés depuis 60 ans imposent une reconsidération de la forme que pourrait prendre le rêve. Et puis, il n'est pas nécessaire d'être Montréalais pour souhaiter et même contribuer à l'embellissement de cette rue ou de la ville en général. En lisant l'avis préliminaire du CCU, j'ai eu un peu de difficulté à prendre au sérieux la remarque ayant trait au "...respect de l'échelle du cadre bâti existant dans le secteur", à moins de fermer les yeux sur ce qui se trouve autour et notamment juste en face. Cependant, si on veut se montrer moins critique, on peut observer que ledit cadre bâti concerne tout le côté sud de la rue Sherbrooke entre la rue Berri à l'ouest et la rue Atateken à l'est: c'est "déjà ça de pris".
  22. (ci-dessus un extrait de l'article cité par acpnc) 20% c'est encore bien peu, mais c'est mieux que 10%, et c'est encore mieux que dans d'autres municipalités où aucun seuil minimal n'est exigé. Il faut comprendre pourquoi c'était si peu en vertu de la règlementation actuelle. Et je noterai également le silence quant à la végétalisation des cours arrière. 1) Les mesures prises pour favoriser la densification ont conduit les promoteurs immobiliers à réduire la taille des terrains destinées aux maisons unifamilles (isolées, jumelées et en rangées). Comme le nombre de voitures n'a pas diminué, l'espace qui leur est consacré prend une plus grande proportion de l'espace non occupé par le bâtiment proprement dit. Des garages souterrains auraient pu pallier à ce manque, mais ils ne sont pas très répandus. 2) Les espaces entre les façades arrières des maisons sont aussi presque toujours insuffisants pour inclure des ruelles privées permettant de garer les voitures sous des terrasses. Si c'était fait, on aurait comme en Angleterre notamment des maisons dont les "cours" avant sont vertes, sans compter que les cours arrière sont très profondes et accueillent potagers, plantes ornementales, remises et garages donnant sur ruelle. 3) Dans le bas-Outremont, les cours avant sont suffisamment grandes pour accueillir de grands arbres, mais en contrepartie, ce qui n'est pas visible à l'oeil du passant occasionnel, les bâtiments sont très rapprochés les uns des autres à l'arrière et la verdure y est pratiquement absente. 4) On ne fait pas de miracle: si on veut à la fois une plus grande densité et une plus large couverture végétale, il faut augmenter la hauteur des immeubles. Les petits "blocs" à trois étages qu'on voit partout dans les quartiers extérieurs de Montréal et en banlieue, sous forme de logements locatifs et de plus en plus sous forme de condos à petits prix, ne conviennent pas; les espaces entre les immeubles servent majoritairement à des stationnements en surface. Le minimum dans les nouveaux quartiers devrait être de six ou sept étages avec des stationnements souterrains. Des tours de 12-20 étages devraient aussi être plus répandues dans le paysage. 5) Je dois donc malheureusement conclure que les mesures annoncées par l'arrondissement de RDP-PAT sont insuffisantes, même si elles font preuve d'une belle intention.
  23. Quelle est la proportion des usagers du TEC qui, étant parvenus au centre-ville en métro ou en train (peu importe la ligne), empruntent une autre ligne pour compléter leurs trajets jusqu'à destination? Pour les fins de la discussion, j'exclus les trajets comportant une correspondance entre la verte et l'orange ou vice-versa à Berri-UQUAM ou à Lionel-Groulx, parce que les infrastructures pour ce faire existent déjà. Ma présomption est à l'effet qu'une fois rendus à la station de métro (ou la gare de train) la plus rapprochée de leurs destinations, les usagers feront le reste du trajet à pied. Exceptionnellement, certains prendront un taxi. Vous aurez deviné que je remets en question la pertinence d'ajouter des points de correspondance si le futur REM de l'Est se rend directement jusqu'au centre des affaires. Je suis naturellement ouvert aux critiques, parce que j'ai pleinement conscience de soulever une question quasiment taboue...
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