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Chuck-A

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Tout ce qui a été posté par Chuck-A

  1. Intéressant reportage sur cet emploi à haut risque (plutôt méconnu !?) du métro... STM : un métier à haut risque remis en question PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE | En raison d’un incident survenu le 19 septembre dans l’arrière-gare de Côte-Vertu, la Société de transport de Montréal remet le rôle des parcoureurs en question, et depuis le 16 octobre, l’inspection en tunnel pendant les heures d’exploitation est sujette à un moratoire. L’inspection en tunnel pendant les heures d’exploitation du métro a été suspendue par la STM après un incident qui aurait pu avoir des conséquences tragiques en septembre dernier. Le Syndicat du transport de Montréal et un des employés concernés estiment qu’une telle décision pourrait entraîner une augmentation des bris d’équipement, et donc des retards. Publié le 23 décembre 2019 à 5h00 | Mis à jour à 6h14 | RAPHAËL PIRRO | LA PRESSE Alors que les voitures défilent dans le souterrain montréalais, sans que les passagers s’en aperçoivent, de petits escadrons de travailleurs – les « parcoureurs » – sillonnent à pied les tunnels pour s’assurer que rien n’entrave le bon fonctionnement du réseau. Mais en raison d’un incident survenu le 19 septembre dans l’arrière-gare de Côte-Vertu, la Société de transport de Montréal (STM) remet leur rôle en question, et depuis le 16 octobre, l’inspection en tunnel pendant les heures d’exploitation est sujette à un moratoire. Les quatre parcoureurs impliqués dans l’incident ont été temporairement suspendus. C’est un des métiers les plus dangereux, mais aussi des plus critiques pour le bon fonctionnement du réseau : les parcoureurs sont un peu les « pompiers » du métro et répondent aux signalements d’urgence. Lorsqu’un téléphone cellulaire tombe sur les rails et provoque un arrêt de service, c’est un parcoureur qui s’en charge. Idem lorsque de la fumée est détectée, ou quand une pièce d’équipement nécessite une intervention rapide. « On vérifie les barres de guidage, les pistes de roulement, les rails, un peu tout, en fait. » - Un parcoureur qui a joint La Presse pour faire état de la situation, et qui a exigé que son nom ne soit pas dévoilé afin de pouvoir s’exprimer librement Les deux équipes de 14 parcoureurs (une le jour, une le soir) évoluent dans un environnement particulier. Au moindre faux pas, ils peuvent être électrocutés ; à la moindre inattention, une voiture de métro peut leur passer sur le corps. Dans ce contexte, une bonne condition physique et mentale est essentielle. Un rapport de la firme Services exp. daté de 2012, sur lequel La Presse a mis la main, détaille les risques du métier et émet des recommandations. On propose entre autres des évaluations annuelles de l’ouïe et de la vision des parcoureurs. Ces évaluations sont aujourd’hui en vigueur à la STM. Un incident qui change la donne L’incident du 19 septembre va comme suit. Une équipe de quatre parcoureurs a été appelée dans l’arrière-gare de la station Côte-Vertu pour réparer une pièce d’équipement brisée après le passage d’un train. En chemin vers les lieux, les parcoureurs auraient fait fi de certaines règles encadrant les procédures de sécurité lors du cheminement en tunnel. « Lorsque les parcoureurs sont intervenus à Côte-Vertu, ils avaient de l’équipement dans les mains, et ils ont cheminé dans le centre de la voie, où c’est alimenté. […] Ils se sont exposés à des risques complètement inutilement », avance Martin Chartrand, directeur de l’entretien des équipements fixes à la STM. PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE | Martin Chartrand, directeur de l’entretien des équipements fixes à la STM « Sans être alarmiste, on aurait pu en arriver à une électrocution avec mort d’homme. Face à ça, nous avons été obligés de réagir », dit-il. Éberlué en apprenant les faits, Martin Chartrand a lancé une enquête interne, et les quatre parcoureurs ont été suspendus une semaine. Le parcoureur qui a joint La Presse n’a pas la même vision des choses. « Ils ont trouvé que l’on avait mis notre vie en danger. Mais cette intervention, ça fait 30 ans qu’on la fait de même », a-t-il affirmé savoir. « Quand on reçoit des appels d’urgence, on nous pousse dans le cul pour répondre le plus rapidement possible, soutient le parcoureur. C’est sûr qu’à un moment donné, on oublie certaines mesures de précaution, mais on essaie quand même de rendre service le plus rapidement possible. » Finalement, l’enquête a permis d’établir que les écarts au chapitre de la sécurité étaient chose commune chez les parcoureurs depuis longtemps, a expliqué M. Chartrand. Résultat : depuis le 16 octobre, un moratoire sur le travail en tunnel est en vigueur. L’inspection en tunnel étant écartée, les parcoureurs répondent maintenant uniquement aux cas d’urgence, et ils sont accompagnés par des gestionnaires. Une remise en question L’enquête a fait place à une analyse en profondeur de toutes les facettes du métier. « Actuellement, chaque tâche est analysée avec l’ingénierie, avec la gestion et nos partenaires de la santé et sécurité pour voir si c’est la manière la plus efficace de travailler », souligne Martin Chartrand. Le parcoureur estime que l’arrêt de la prévention en tunnel pourrait multiplier les bris, donc les interruptions de service, dans le réseau. « Des bris, il va y en avoir de plus en plus. » Gleason Frenette, président du Syndicat du transport de Montréal, qui représente 2500 employés d’entretien, partage cette analyse. « C’est un poste indispensable pour maintenir l’exploitation sécuritaire des trains. Ce serait une grave erreur que de les empêcher d’aller faire de la prévention en tunnel. » - Gleason Frenette Pour Martin Chartrand, la main-d’œuvre déjà mobilisée par la STM est suffisante pour répondre aux éventuels bris d’équipement en tunnel. Toutes les nuits, entre 300 et 400 employés sont à la tâche, sur près de 130 chantiers, signale le directeur. « C’est vrai que les inspections sont arrêtées, mais les opérateurs [conducteurs] sont 20 heures par jour en tunnel. Ils sont à même de rapporter les bruits suspects », prévient M. Chartrand. Martin Chartrand avance que la STM est une des seules sociétés de transport au monde à faire de l’inspection en tunnel pendant les heures d’exploitation. Une décision sur l’avenir du métier devrait être rendue en début d’année. « On remet en question nos façons de faire. Est-ce que le poste de parcoureur sera le même après la fin de nos analyses ? Je ne peux pas le dire. » https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201912/23/01-5254758-stm-un-metier-a-haut-risque-remis-en-question.php
  2. Des images de la face cachée de la.... station. 🌚 20-12-2019
  3. Bien que le train de Deux-Montagnes demeurera techniquement en fonction (... malgré qu'avec l'hiver... on ne sait jamais... 😈) au moins jusqu'à la mi-2021, les travaux de la future station se poursuivront de plus belle au cours des prochains mois et on devrait pouvoir voir l'enveloppe extérieure d'ici juin. Construction de la future station Bois-Franc ACTIVITÉS CHANTIER De janvier à juin 2020 (Surtout en semaine de 7h à 19h) Montréal (centre et aéroport) Nature des travaux Les travaux se poursuivent à l’emplacement de la future station Bois-Franc. À compter du 30 mars 2020, l’interruption de service partielle sur la ligne de train de Deux-Montagnes entre la gare Du Ruisseau et la gare centrale permettra de réaliser différentes phases de travaux sur tout ce tronçon, dont le retrait et la conversion à terme du système caténaire (câblage aérien assurant l’alimentation électrique du train, puis du REM), ainsi que le retrait des rails et du ballast de pierres sur lequel repose les rails. De nouveaux rails seront installés à terme, correspondant aux spécifications du REM. Impacts et mesures d’atténuation L’objectif du bureau de projet du REM et du consortium NouvLR est d’atténuer les impacts sur les riverains et d’assurer la sécurité de tous, en mettant en œuvre les mesures appropriées. Du bruit, des vibrations et de la poussière pourraient être engendrés par ces travaux. Certains travaux occasionneront du camionnage dans le quartier et des entraves à la circulation pourraient être mises en place pour minimiser le transit et sécuriser les zones de chantier. https://rem.info/fr/info-travaux/construction-station-bois-franc
  4. C'est confirmé. C'en est une... (erreur). François Bonnardel refuse de reporter les travaux du pont-tunnel Les travaux de réfection du pont-tunnel doivent débuter à l'été 2020. Radio-Canada | Publié à 18 h 41 Il n'y aura pas de report des travaux de réfection du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine : le ministre des Transports, François Bonnardel, a ainsi rejeté la demande de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui souhaitait que les démarches prévues pour 2020 soient retardées pour faciliter l'accès à la métropole avant la mise en service du Réseau express métropolitain (REM). [...] Pas question d'attendre, a rétorqué le ministre des Transports, qui évoque un risque d'accroître la détérioration de l'ouvrage autoroutier où circulent, tous les jours, plus de 100 000 voitures et au-delà de 15 000 camions. « Après les grands travaux de Turcot, on doit entreprendre des travaux majeurs sur le tunnel et ne pas attendre d'avoir plus de problématiques et être obligés de [le fermer] », a ainsi mentionné le ministre. « Et il ne faut pas oublier qu'à la suite de ces travaux importants, on aura une autre phase importante qui débutera, soit l'autoroute métropolitaine; nous n'aurons donc pas le choix de commencer ces travaux. » Mesures d'aide M. Bonnardel a par ailleurs rappelé que des mesures d'atténuation de la congestion sont prévues pour faciliter la mobilité des usagers, comme la mise en place de voies réservées aux autobus en direction des stations de métro Longueuil et Radisson, et qu'il sera justement possible de multiplier les mesures d'aide, si nécessaire. Les travaux de réfection, dont le coup d'envoi doit être donné à l'été 2020, entraîneront une réduction d'environ 1500 voitures à l'heure, et ce, dans chaque direction. L'une des trois voies sera retranchée de part et d'autre du tunnel. Et si le ministère des Transports promet que les deux voies restantes resteront ouvertes durant la semaine, il n'est pas exclu qu'elles soient fermées au cours de la fin de semaine ou durant la nuit. Les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2024. Avec les informations de Benoît Chapdelaine https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1442607/tunnel-louis-hippolyte-la-fontaine-montreal-transports-travaux
  5. De longs retards pour les usagers des trains de banlieue de Deux-Montagnes et de Mascouche, mais ils ne sont pas liés au travaux du REM... mais plutôt au froid, semble-t-il. J'espère que les tests que subiront les wagons du REM en chambre climatique, en Autriche, et sur le segment représentatif entre la station Rive-Sud et le boulevard Milan (3,5 km) l'an prochain seront concluants. Sinon, j'entends déjà le monde qui ne seront pas "bin bin" contents ! Embouteillage ferroviaire dans le tunnel du mont Royal PHOTO STÉPHANIE LACHAPELLE, MOUVEMENT/RALLY TRAIN DEUX-MONTAGNES | Une usagère du train de banlieue de Deux-Montagnes a publié une photo montrant une file de plusieurs centaines de personnes quittant la gare Montpellier pour aller prendre un autobus régulier de la Société de transport de Montréal. Des milliers d’usagers des trains de banlieue de Deux-Montagnes et de Mascouche ont subi des retards allant jusqu’à 90 minutes, jeudi matin, après avoir été coincés dans un embouteillage ferroviaire majeur dans le tunnel du mont Royal. Publié le 19 décembre 2019 à 15h11 | BRUNO BISSON | LA PRESSE Peu avant 7h, le train #922, parti de la gare de Deux-Montagnes en direction de la gare Centrale, à Montréal, une voiture automotrice MR-90 s’est immobilisée d’elle-même après que les systèmes de détection du train eurent détecté une fuite d’air dans des valves, qui servent notamment à alimenter les freins. Selon Catherine Maurice, porte-parole du réseau exo, responsable des trains de banlieue de la métropole, la température très froide en ce début de journée aurait fait geler ces deux valves d’air. Au dégel, pendant le trajet, elles ont commencé à présenter des fuites qui ont déclenché le système d’arrêt automatique du train, pour des raisons de sécurité. Au moment de l’arrêt, le train se trouvait encore à des centaines de mètres de la gare Centrale dans le tunnel, qui ne possède pas de sortie de secours. Le train qui avait précédé le 922 à la gare Centrale, et qui était en attente de son prochain départ, a remonté le tunnel jusqu’au train en panne. Les passagers ont alors été transbordés dans le train de secours avec l’aide d’employés d’exo, puis transportés à la gare Centrale où ils sont finalement arrivés avec plus d’heure de retard. Officiellement, l’incident était clos à 7h53. Mais en pratique, tous les départs des trains Deux-Montagnes et de Mascouche qui devaient suivre le train 922 dans le tunnel sous le mont Royal, en pleine période de pointe du matin, ont dû aussi s’immobiliser, en attendant que la voie se libère. Au final, tous les trains de la pointe du matin en partance des gares de Deux-Montagnes et Mascouche ont ainsi été retardés, en cascade. On estime qu’en semaine, durant le pointe du matin, environ 18 000 personnes se déplacent vers le centre-ville de Montréal sur ces deux lignes de trains. Le service est revenu peu à peu à la normale seulement à partir de 10h jeudi matin. «Ça promet!» Sur la page Facebook du Mouvement/Rally Deux-Montagnes, l’incident n’a pas manqué de provoquer des réactions acerbes des usagers à l’endroit du réseau exo ou de Bombardier, qui opère les trains et fait leur entretien. Déjà échaudés par une fermeture prochaine du tunnel du mont Royal, qui mettra fin aux services actuels de trains de banlieue jusqu’au centre-ville, des usagers n’ont pas manqué de faire un parallèle entre l’incident de jeudi matin et le chaos quotidien que plusieurs appréhendent lorsque leur liaison en transport collectif exigera jusqu’à deux correspondances entre des modes de transport. Un usager du train de 6h17, parti de Mascouche vers la gare Centrale, a affirmé que le train avait dû s’immobiliser à la gare Sauvé afin de permettre aux passagers d’en descendre et d’aller prendre le métro à la station Sauvé, située 250 mètres plus loin. En raison de l’étroitesse du trottoir, mal déneigé, «des centaines de passagers sont forcés de marcher à la queue leu leu par une température de -33C (facteur éolien inclus) avant de s'engouffrer par les deux minuscules portes de l'édicule qui donne accès à la station de métro.» Une usagère du train de banlieue de Deux-Montagnes a pour sa part publié une photo montrant une file de plusieurs centaines de personnes quittant la gare Montpellier, vers 7h du matin, pour aller prendre un autobus régulier de la Société de transport de Montréal, qui ne dispose d’aucune marge de manoeuvre pour desservir sa clientèle, en périodes de pointe. «25 minutes dehors, pas de bus. Ça promet!», disait simplement le commentaire accompagnant la photo. «Il ne faudrait pas que les gens fassent des amalgames entre ce qui s’est passé ce matin et ce qui se passera avec les mesures de remplacement, après la fermeture tu tunnel», a tenu à préciser Mme Maurice. «Il y a une grosse différence entre une situation d’urgence, non planifiée, comme celle qui est arrivée ce matin, et les mesures d’atténuation qui, elles, seront livrées de manière planifiée, avec des autobus qui vont attendre les passagers à leur descente du train.» Les services sur ces deux lignes de trains de banlieue seront interrompus dans des gares du nord de Montréal, à compter du 30 mars prochain, en raison de travaux majeurs de modernisation de ce tunnel, qui restera fermé pour au moins deux ans. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201912/19/01-5254365-embouteillage-ferroviaire-dans-le-tunnel-du-mont-royal.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter ------------------------------------------ Autre article sur cet "événement": https://www.tvanouvelles.ca/2019/12/19/heure-de-pointe-difficile-sur-la-rive-nord
  6. Le ministre Bonnardel a sûrement fait un lapsus d'un an. Cet après-midi, il aurait indiqué au journaliste Benoît Chapdelaine, de Radio-Canada, que le MTQ « " n'aura pas le choix de commencer ces travaux " en 2021 ». Je ne sais pas s'il a mal été cité... ou s'il a écouté la mairesse Plante. Pourtant, il est toujours prévu que "les travaux débuteront au printemps 2020 et s'échelonneront jusqu’en 2024." https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/projets-infrastructures/reseau-routier/projets-routiers/CMM/louis-hippolyte-lafontaine/Pages/refection-pont-tunnel.aspx C'est possiblement une erreur et qu'il voulait dire... 2020.🤔
  7. Bonne lecture à tous ! BULLETIN TURCOT NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 Rétrospective de l'année 2019 L'année 2019 marque une étape importante pour le projet Turcot avec la fin du démantèlement de l'ancien échangeur et l'ouverture progressive des nouvelles infrastructures. Une nouvelle image de l'échangeur se profile à l'horizon. Voici l'évolution en 12 tableaux. Janvier – Blitz de démantèlement Dans le secteur du chemin de la Côte-Saint-Paul, démantèlement de la bretelle menant de l'autoroute 20 en direction est à l'autoroute 15 en direction sud. Cette bretelle est située à près de 30 mètres de hauteur. Photo : KPH Turcot L'hiver ralentit certaines opérations, mais n'empêche pas celles de démantèlement. Plusieurs structures dans les différents secteurs commencent à être mises à terre en janvier, dont l'autoroute 15 dans le secteur Côte-Saint-Paul, la bretelle menant de l'autoroute 20 en direction est à l'autoroute 15 en direction sud ainsi que le tunnel ferroviaire au cœur de l'échangeur. Février – Échangeur Angrignon Démantèlement de l'échangeur Angrignon. Photo : KPH Turcot Le mois de février est marqué par le début des travaux dans le secteur de l'échangeur Angrignon. Dès le 11 février, une nouvelle configuration est mise en place afin de permettre le début du démantèlement de l'échangeur. C'est le 4 novembre 2019, soit trois mois plus tôt que prévu, que le boulevard Angrignon est rouvert à la circulation dans son enlignement définitif. Dans les autres secteurs, les travaux vont bon train. À la fin du mois de février, 75 % des anciennes structures ont été démantelées. Mars – Démantèlement de l'autoroute 720 en direction ouest terminé Les bases des anciens piliers de l'autoroute 720 resteront en place dans les remblais de la route 136 en direction ouest. Photo : Édith Martin Au début du mois, le démantèlement de l'autoroute 720 en direction ouest est terminé. Les équipes poursuivent la construction de la route 136 dans la même direction en vue de son ouverture à la fin de la présente année, notamment avec l'édification du pont d'étagement au-dessus de la rue Saint-Jacques. Avril – Au cœur de l'échangeur, disparition de l'ancienne autoroute 15 en direction sud Démantèlement d'un tronçon de l'autoroute 15 en direction sud située au-dessus de l'autoroute 20 et du corridor ferroviaire. Photo : MTQ Des fermetures majeures sont mises en place dans l'échangeur Turcot du 4 au 8 avril. Ces fermetures, inhabituelles pour des jours de semaine, sont requises afin de démanteler un tronçon de la plus haute bretelle au cœur de l'échangeur, l'autoroute 15 en direction sud, située au-dessus de l'autoroute 20 et du corridor ferroviaire. Le Ministère, avec ses partenaires, a élaboré une série de mesures d'atténuation pour le vendredi 5 avril, encourageant l'utilisation du transport collectif et le télétravail. La collaboration de toutes et tous a fait en sorte d'éviter la congestion anticipée. Mai – Démantèlement du dernier pilier Démantèlement du dernier pilier de l'autoroute 15 en direction sud, dans le secteur de la rue Eadie. Photo : MTQ Le 14 mai, une page d'histoire est tournée. C'est aux alentours de 11 h 30 que le dernier pilier des infrastructures de Turcot est tombé. Il s'agit d'un pilier de l'autoroute 15 en direction sud, dans le secteur de la rue Eadie. En mai, 93,6 % des anciennes structures ont été démantelées. Juin – Poursuite des fouilles archéologiques : village de Saint-Henri-des-Tanneries Découverte d'une partie du village de Saint-Henri-des-Tanneries. Photo : KPH Turcot De nouveaux vestiges du village de Saint-Henri-des-Tanneries sont mis au jour lors de travaux pour l'installation d'équipements de services publics réalisés dans le cadre du projet. Une équipe d'archéologues est mobilisée du début juin au début août pour effectuer des inventaires archéologiques, identifier les vestiges découverts et réaliser les fouilles avant la poursuite des travaux. Juillet – La construction bat son plein Cet angle coloré marque le point de jonction entre l'ancienne et la nouvelle route 136 (autoroute 720), à l'est de l'avenue Greene. Photo : MTQ La construction de la route 136 en direction ouest se poursuit dans les secteurs de l'avenue Greene, du chemin Glen et de la rue Saint-Jacques. Dans le secteur De La Vérendrye, la construction de l'autoroute 15 en direction sud et l'édification des ponts d'étagement vont bon train. En ce qui concerne le pont situé au-dessus du canal de Lachine, les dernières poutres de la direction sud sont installées. Août – Visite de la ministre déléguée aux Transports et début du blitz d'ouvertures La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, sur le chantier Turcot. Photo : MTQ Le 22 août, la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, est de passage sur le chantier Turcot. Elle profite d'un arrêt sur la nouvelle bretelle menant de l'autoroute 15 en direction nord à l'autoroute 20 en direction ouest afin d'annoncer son ouverture à la circulation le 26 août. L'ouverture de cette nouvelle bretelle donne le coup d'envoi à une série d'ouvertures de voies et de bretelles qui aura lieu à l'automne. Septembre – Intensification du verdissement Au cœur de l'échangeur, des aménagements paysagers ont été réalisés en bordure de la bretelle menant de l'autoroute 15 en direction nord à l'autoroute 20 en direction ouest. Photo : Édith Martin Le verdissement est en cours un peu partout sur le territoire du projet, que ce soit au cœur de l'échangeur Turcot, le long du boulevard De La Vérendrye ou encore dans le secteur de la rue Notre-Dame Ouest et du boulevard Angrignon. À la fin du projet, plus de 9 000 arbres et 54 000 plantes et arbustes auront été plantés et environ 720 000 m2 de terrains auront été ensemencés. Octobre – De nouvelles ouvertures Nouvelle bretelle menant de l'autoroute 20 en direction est à l'autoroute 15 en direction nord. Photo : Édith Martin Le mois d'octobre est marqué par l'ouverture de la nouvelle route 136 en direction ouest et la réouverture des entrées en provenance des rues Lucien-L'Allier et Du Fort. La bretelle menant de l'autoroute 20 en direction est à l'autoroute 15 en direction nord devient aussi accessible. De bonnes nouvelles pour les usagers de la route! Novembre – Installation du mât du pont au-dessus du canal de Lachine Installation de la section du milieu du mât à l'aide d'une grue de 1 500 tonnes. Photo : KPH Turcot Dès la mi-novembre, les équipes ont commencé les préparatifs pour l'installation du mât du pont au-dessus du canal Lachine. Le 7 décembre, une grue de 1 500 tonnes a été nécessaire afin de mettre en place les trois sections du mât qui atteint une hauteur de 40 mètres. Les haubans seront installés au printemps 2020 et l'ouverture du pont en direction sud est prévue pour l'été prochain. Décembre – Réalisation à 86 % du projet Turcot Nombre de poutres installées, de végétaux plantés, de structures construites… voyez comment l'année 2019 se reflète en chiffres sur le chantier en visionnant l'animation. ----------------------------------------------------------------------- Ce que réserve 2020 Dans moins de deux semaines, nous entamerons la dernière année de réalisation du projet Turcot. Envie de savoir ce que l'année 2020 nous réserve? En voici un aperçu. Ouvertures sur le réseau autoroutier en 2020 Réseau autoroutier Bien que les travaux pour la construction des nouvelles infrastructures autoroutières soient très avancés, vous aurez certainement remarqué qu'il manque encore quelques éléments importants. Les équipes travailleront à la finalisation : de la bretelle de l'échangeur Turcot menant de la route 136 (autoroute 720) en direction ouest à l'autoroute 15 en direction sud; de la bretelle de l'échangeur Turcot menant de l'autoroute 15 en direction nord à la route 136 (autoroute 720) en direction est; des voies en direction sud du pont de l'autoroute 15 situé au-dessus du canal de Lachine, notamment avec l'installation des haubans; de différentes infrastructures afin de redonner l'ensemble des voies de circulation aux usagers, entre autres sur la route 136 (autoroute 720) et l'autoroute 15; des voies réservées sur l'autoroute 20 et la route 136 (autoroute 720) en direction est ainsi que la sortie Rose-de-Lima (réservée aux autobus). Réseau local L'année 2020 sera aussi une année chargée du côté du réseau local. Les travailleurs s'attelleront notamment à terminer : les rues Saint-Patrick et Notre-Dame Ouest; les boulevards de Sainte-Anne-de-Bellevue et Pullman, deux liens nord-sud qui offriront de nouvelles possibilités à tous les usagers (piétons, cyclistes et automobilistes); les pistes cyclables et multifonctionnelles, dont celles de la rue Saint-Jacques et du boulevard De La Vérendrye. Un blitz d'aménagements paysagers sera aussi fait au printemps 2020 afin de terminer le verdissement commencé en 2019. Il est à noter que certains aménagements seront réalisés par le Ministère en 2021, notamment ceux dans les secteurs de la rue Cazelais et du boulevard Pullman. ----------------------------------------------------------------------- Un pont impressionnant Le pont Saint-Jacques marque depuis quelques mois le paysage montréalais. En effet, ses 10 haubans et son mât de 55 mètres ne passent pas inaperçus. Au cours des derniers mois, des images ont été prises de l'assemblage du mât du pont ainsi que de l'installation des haubans. Ces deux opérations, qui sortent de l'ordinaire, valent le coup d'œil. Vue aérienne du pont Saint-Jacques. Photo : Air Photo Max Après les deux premières vidéos sur le poussage du tablier du pont, apprenez-en davantage sur les dernières étapes de construction du pont à haubans en visionnant la troisième capsule vidéo. Vous avez raté les vidéos précédentes? Visionnez celles sur le premier et le deuxième poussage du tablier du pont. ----------------------------------------------------------------------- Relâche pendant le temps des fêtes Toute l'équipe du projet Turcot profite de ce bulletin pour vous souhaiter de joyeuses fêtes. Il est à noter que les travaux feront relâche du 21 décembre 2019 au 5 janvier 2020 inclusivement. À l'année prochaine! https://www.turcot.transports.gouv.qc.ca/fr/nouvelles-multimedia/bulletin-articles/Pages/Novembre-decembre-2019.aspx
  8. Un petit répit pour les déplacements durant le temps des fêtes.
  9. Font-ils des échanges de cadeau à l'hôtel de ville ? La magie de Noël mènera-t-elle à des rapprochements ?
  10. Bilan 2019 : le REM en chiffres et en images AVANCEMENT DU PROJET | Publiée le 19 décembre 2019 Une vingtaine de chantiers pour construire le REM ont lieu simultanément dans la région métropolitaine, de Brossard à Saint-Eustache en passant la rue Sainte-Catherine. Voici un bilan des travaux accomplis en 2019. 1 tunnelier C’est une première au Québec pour un tunnelier de ce genre, capable à la fois de creuser le roc et d’assembler le tunnel. Le tunnelier « Alice » débutera les forages en 2020 du Technoparc vers l'aéroport Montréal-Trudeau. 2 km de rail Les premiers rails sont prêts sur la Rive-Sud, au centre de l’autoroute 10. L’installation des rails et des systèmes électriques va se poursuivre l’année prochaine et aboutira à la mise en place d’une piste d’essai à l’automne 2020. 9 stations C’est le nombre de stations dont la construction a débuté. L’avancée des travaux sur la Rive-Sud est impressionnante et laisse entrevoir l’architecture des stations, qui accorde une place importante au bois et au verre. 18 rencontres publiques De Brossard à Deux-Montagnes, ces événements ouverts à tous ont rejoint plus de 5 500 personnes pour présenter le REM ou expliquer les travaux. En plus de ces rencontres, nombreux ont été les moyens déployés pour échanger avec la communauté : comités de bon voisinage, présence terrain, porte-à-porte, etc. 56 mètres Les travaux à la station Édouard-Montpetit ont permis de creuser 56 mètres de profondeur et d’excaver plus de 30 000 m3 de roc en 2019. Ce sera la station de métro la plus profonde au Canada (70 mètres) et l’une des plus profondes dans le monde. 94 travées sur 366 Dans l’Ouest-de-l’Île, les poutres de lancement « Anne » et « Marie » ont déjà construit 3,5 km et 94 travées (une travée est la structure aérienne entre deux piliers). Elles prennent un temps d’arrêt cet hiver avant de reprendre leurs activités au printemps 2020. 100 % C’est le premier ouvrage complété pour le projet! Le centre de maintenance de Saint-Eustache sera utilisé temporairement par les trains d’exo à partir de 2020, puis par le REM une fois en service. 158 piliers sur 514 Les piliers apparaissent un peu partout dans la région métropolitaine, surtout dans l’Ouest-de-l’Île et dans Pointe-Saint-Charles où le tracé du REM sera aérien. 212 voitures Ça y est, le design des voitures est complété et la fabrication des 212 voitures Metropolis est lancée. La conception a été spécifiquement adaptée pour opérer dans des conditions extrêmes en hiver. Apprenez-en plus sur les caractéristiques techniques. 1 025 travailleurs sur les chantiers Opérateur, monteur d’acier, charpentier, ferrailleur, mécanicien, électricien, arpenteur, technicien… Les travailleurs construisent le REM, été comme hiver! C’est grâce à eux que les chantiers ont aussi bien avancé cette année. 1 134 voussoirs sur 4 563 Les voussoirs sont des morceaux de béton préfabriqués en usine puis assemblés par les poutres de lancement. Cette méthode de construction permet d’avancer très rapidement : en moyenne, il faut deux jours pour compléter une travée. Pour en savoir plus sur les travaux à venir l'année prochaine, consultez notre page Calendrier des travaux 2020. https://rem.info/fr/actualites/bilan-2019
  11. La fin est proche... Le projet est prévu se terminer à l'automne 2020.
  12. Tout à fait d'accord avec toi. L'évaluation foncière de ces immeubles va augmenter en raison de l'arrivée de ces TECs... Alors il serait plutôt "normal" qu'une redevance soit versée au développeur/exploitant de ces nouveaux réseaux, dont profiteraient fort probablement les locataires/propriétaires. Il faudra toutefois "superviser" quel serait le taux/montant de cette redevance et à qui elle s'adresserait (est-ce uniquement pour les nouveaux développements ou il faut ajouter également les propriétaires existants), car les locataires déjà établis risquent possiblement d'avoir à payer pour cette "taxes" imposées aux propriétaires d'immeuble. 🤔
  13. Les circuits d'autobus de ces usagers vont être rabattus vers les stations Panama et peut-être Rive-Sud. Toutefois, comme il y a les circuits 14, 35 et 39 qui permettent de se rendre au Dix30, il y aura un service urbain d'autobus (RTL) qui couvrira le territoire du Solar, qui pourra faire débarquer les usagers "près" du REM. Cependant, il n'y a pas d'arrêt prévu pour l'instant à la station du REM à Du Quartier. Bien que le terminus Chevrier va progressivement fermer et que cela engendrera un changement d'habitude pour les usagers de Brossard (et probablement rallonger leur temps en autobus), la RTL a prévu augmenter la fréquence de ses autobus et, combiner à la fréquence du REM, cela sera un gain pour les usagers d'autobus de la Rive-Sud. Sans compter qu'au lieu d'offrir un seul arrêt au Terminus Centre-Ville (i.e. 1000 DLG / Métro Bonaventure), les usagers auront à l'avenir la possibilité de sortir directement à 2 autres endroits au centre-ville: à Griffintown ou à McGill... en plus de leur permettre une panoplie d'autres stations couvrant l'Île de Montréal et des accès vers l'aéroport, le West Island et la Rive-Nord. Bref, personnellement, j'vois pas le problème.
  14. Ça doit leur démanger... à force de gratter de même. Comme si on allait construire un métro dans un champ... loin des centres commerciaux, des tours de logements et des édifices à bureaux. Et disons que c'est un peu normal que ces immeubles appartiennent à de "gros noms" (comme ils sous-entendent), vu le prix de leur valeur. Les millionnaires de la ligne bleue Agence QMI | Dominique Cambron-Goulet | Bureau d'enquête | | Publié le 18 décembre 2019 à 06:05 Joël Lemay / Agence QMI Une poignée de riches propriétaires immobiliers bénéficiera de l’arrivée de la ligne bleue à Saint-Léonard et Anjou. Voici les six joueurs qui seront les plus avantagés par la hausse anticipée de la valeur de leurs propriétés. Notre Bureau d’enquête a analysé les propriétés situées à moins de 500 mètres des stations. Le nombre de petits propriétaires y est important, mais les terrains les plus grands et les plus près des stations appartiennent déjà pour la plupart à de riches entreprises immobilières. Plusieurs de ces terrains possèdent de larges stationnements sur lesquels des habitations pourraient éventuellement voir le jour. Pour l’instant, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) n’a pas voulu indiquer si les propriétaires qui feront de nouvelles constructions le long du tracé de la ligne bleue devront payer une redevance, comme c’est le cas pour le REM. 1. Cadillac FairviewIvanhoé-Cambridge Nombre de propriétés à proximité: 2 Valeur actuelle des immeubles 488 M$ Le complexe des Galeries d’Anjou est le terrain qui a le plus de valeur le long du tracé de la nouvelle ligne bleue. Le centre commercial est la propriété à parts égales de la branche immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Ivanhoé-Cambridge, et de Cadillac Fairview, propriété du fonds de placement des enseignants de l’Ontario. Les expropriations dans ce secteur n’ont pas encore été annoncées. Mais selon les documents de l’AMT obtenus par notre Bureau d’enquête, la STM n’aura pratiquement pas le choix de construire son stationnement incitatif étagé et son terminus d’autobus sur les terrains des Galeries d’Anjou. 2. Famille Viglione Nombre de propriétés à proximité: 6 Valeur actuelle des immeubles 75,2 M$ Photo DOMINIQUE CAMBRON-GOULET La famille Viglione (Mario, Francesco et Alfredo) est sans conteste une des grandes gagnantes du prolongement de la ligne bleue. Ses entreprises possèdent de gros immeubles à bureaux et à logements tout près de la future station à l’angle du boulevard Viau. Deux tours comprenant des logements de luxe et des bureaux ont été construites au milieu des années 2000, après que la famille Viglione eut acheté les terrains au Groupe Petra. Aujourd’hui, ces immeubles de 14 et 15 étages sont évalués à 20,7 M$ et 37,9 M$. 3. Crofton Moore Nombre de propriétés à proximité: 4 Valeur actuelle des immeubles 65,1 M$ Propriété du Montréalais Mitchell Moss, Crofton Moore est un opérateur de centres commerciaux. Sa compagnie possède notamment le Marché Central, dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Le centre commercial Le Boulevard, situé à l’intersection des rues Pie-IX et Jean-Talon, est directement situé là où l’on projette de construire la station la plus achalandée du prolongement de la ligne bleue. Cette intersection sera le point de transfert entre le futur Service rapide par bus (SRB) Pie-IX et le métro, et la STM y construira un terminus d’autobus. Pour ce faire, le gouvernement a d’ailleurs acquis par expropriation une partie du centre commercial. Ce terrain abrite à l’heure actuelle un grand magasin de meubles et une succursale de la SAQ. 4. Groupe Petra Nombre de propriétés à proximité: 4 Valeur actuelle des immeubles 48,1 M$ Photo DOMINIQUE CAMBRON-GOULET Le Groupe Petra, propriété de l’homme d’affaires Giuseppe Borsellino, est l’un des plus importants propriétaires à Montréal. Il possède notamment la Tour de la Bourse et l’édifice Sun Life, avec la famille Saputo. Notre bureau d’enquête révélait au début de l’année que M. Borsellino avait fait l’objet d’une enquête avortée de l’UPAC sur le partage des contrats à la Ville de Montréal. La police présumait que Petra aurait été favorisé par l’ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino, pour l’achat d’un terrain municipal à Rivière-des-Prairies. 5. First Capital Nombre de propriétés à proximité: 4 Valeur actuelle des immeubles 39 M$ Photo DOMINIQUE CAMBRON-GOULET La société First Capital est spécialisée dans le commerce de détail et possède des dizaines de centres commerciaux partout au pays. L’entreprise basée à Toronto est la propriété de la multinationale de l’immobilier israélienne Gazit. Ses profits annuels se chiffrent dans les milliards de dollars. 6. Vincent Chiara et famille Lieberman Nombre de propriétés à proximité: 6 Valeur actuelle des immeubles 22: M$ Photo DOMINIQUE CAMBRON-GOULET Propriétaire de plusieurs gratte-ciel du centre-ville avec la famille Saputo et le Groupe Petra, l’homme d’affaires Vincent Chiara n’est jamais bien loin des projets de transport en commun. Il possède plusieurs terrains près des gares du train de banlieue de l’est. Un terrain qu’il avait acquis du CN en 2006 pour 1 $ dans Pointe-Saint-Charles a aussi été exproprié par le gouvernement du Québec en 2009, pour que l’Agence métropolitaine de transport (AMT) y construise ses ateliers ferroviaires. À Saint-Léonard, il est propriétaire avec la famille Lieberman (Martin, Lorne et Benjamin) d’une dizaine d’immeubles locatifs, tout près de la future station Viau. *Les noms des nouvelles stations sont inconnus pour le moment. Dans ses études. - Québec utilise le nom des rues transversales. Développement inquiétant Le développement urbain le long du tracé de la ligne bleue risque d’être incohérent, craignent des commerçants et un urbaniste. « C’est une occasion de planification qui n’arrive pas souvent dans l’histoire d’une ville. Il ne faut pas la rater, estime l’architecte Ron Rayside. Il faut s’y prendre d’avance pour que ce soit densifié de manière intelligente. » La situation est d’autant plus belle avec plusieurs stationnements extérieurs le long du tracé, note-t-il. « Regardez sur Jean-Talon, le long de la [actuelle] ligne bleue ! Il n’y a aucun réaménagement », illustre le président de la Société de développement commercial Jean-Talon Est, Paul Micheletti, en référence aux abords des stations Fabre, d’Iberville et Saint-Michel. Des logements ou des bureaux pourraient voir le jour sur les édicules, indique la Société de transport de Montréal. Toutefois, cela ne se fera pas pour l’ouverture en 2026, faute de temps pour obtenir tous les permis. Déjà de la spéculation M. Rayside déplore que les pouvoirs publics n’aient pas réservé de terrains pour des places publiques, ce qui laisse place à la spéculation. Notre Bureau d’enquête a d’ailleurs pu relever plusieurs transactions immobilières récentes pour lesquelles les prix d’achat étaient supérieurs à l’évaluation municipale. « Il y en a partout de la spéculation, mais on a des prix d’immobilier commercial qui sont presque aussi chers que sur le Plateau. De petits commerçants ne pourront pas payer ces loyers », dit M. Micheletti. Il se dit aussi inquiet de la révision du plan d’urbanisme par l’arrondissement de Saint-Léonard, qui pourrait faire monter le nombre d’étages des édifices sur Jean-Talon. « Est-ce qu’ils vont jeter à terre des duplex pour faire des huit et des 12 étages ? C’est inquiétant parce que la dynamique du quartier change », expose M. Micheletti. L’arrondissement défend son plan « toujours en consultation ». « L’objectif, c’est de densifier, indique la directrice de l’aménagement urbain à Saint-Léonard, Johanne Couture. Mais on ne veut pas avoir de la hauteur tout le long de Jean-Talon. » La mairesse veut qu’il en reste pour d’autres projets La mairesse de Montréal, Valérie Plante, dit souhaiter que les coûts élevés de la ligne bleue ne remettent pas en question les autres projets de transport. « Des coûts plus importants, ça soulève toujours la question : est-ce qu’il va en rester pour d’autres projets ? C’est dommage, parce que du transport collectif, ce n’est pas juste une dépense, c’est un investissement », a-t-elle déclaré, hier. Elle a affirmé ne pas être contente que le prolongement de la ligne bleue coûte beaucoup plus cher qu’à Paris, Londres et Toronto, comme nous le révélions hier. « Mais pour moi, ça ne remet pas en question la ligne bleue », a-t-elle ajouté. Notre Bureau d’enquête révélait lundi que des études tenues secrètes démontrent qu’il aurait été plus avantageux de prolonger la ligne orange que la ligne bleue. Hier, nous révélions que le prolongement de la ligne bleue coûterait plus cher au kilomètre creusé qu’à Toronto, Paris et même Londres. https://www.tvanouvelles.ca/2019/12/18/de-riches-proprios-gagnent-avec-la-ligne-bleue-12
  15. Quand ce n'est pas l'une, c'est l'autre... C'était au tour de Luc Ferrandez a avoir sa montée de lait sur le sujet hier au 98.5. Il n'a peut-être pas tout faux. Mais il ne faut pas charrier non plus. «Bernard Landry devrait être célébré à travers le Canada» -Luc Ferrandez Par 98,5 | 17 DÉCEMBRE 2019 18:58 | MODIFIÉ LE 17 DÉCEMBRE 2019 19:09 https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/271892/montee-de-lait-sur-les-anglophones-et-le-choix-de-bernard-landry-pour-une-station-du-rem 9:02 | Montée de lait sur les anglophones et le choix de Bernard Landry pour une station du REM. On a beaucoup parlé du REM, mardi, à la suite de l’annonce du report de trois mois des travaux prévus dans le tunnel du Mont Royal liés à la construction de la nouvelle voie. Mais au micro de Patrick Lagacé à l’émission Le Québec maintenant, Luc Ferrandez a également commenté un autre aspect de ce dossier : la réaction virulente de certains anglophones quant à l’intention de donner le nom de l’ex-premier ministre Bernard Landry à une éventuelle station située dans le quartier Griffintown qui possède un héritage irlandais. « Là, je suis fâché. Là, je ne suis pas content. La fumée me sort par les oreilles », a lancé le commentateur. Luc Ferrandez souligne la cabale menée par le Quebec Anglophone Heritage, par le Montreal Irish Memorial Park Fondation, par le Centre de recherche-action sur les relations raciales et le quotidien The Gazette qui s’interrogent sur la pertinence de nommer la station « Bernard Landry » là où il y a un héritage irlandais. « Bernard Landry devrait être célébré à travers le Canada! Il devrait avoir des rues Bernard-Landry et René-Lévesque à travers le Canada. Ces gens-là ont évité le chaos social qui était lié à la grogne de millions de Québécois par rapport à une colonisation qui avait trop duré et qui les avait gardés dans la marde pendant des décennies. Ce sont eux qui ont sauvé la mise. Ce sont eux qui ont sauvé la paix. » - Luc Ferrandez Luc Ferrandez rappelle toutes les fois que des lieux publics ou des parcs de la ville de Montréal ont changé de nom en faveur d’une personne issue des communautés anglophones ou autochtones. « Est-ce qu’il y a des Tremblay et des Lamoureux dans ces noms-là? Il n’y en a pas des Gagnon et des Roberge… Il y a une ouverture à la diversité. Une immense ouverture à la diversité! Mais cette ouverture-là, ça se pratique dans les deux sens. Nous, on la pratique. Là, on est à l’heure de l’ouverture, de la diversité et de la reconnaissance de notre vivre ensemble. « Je vais faire un deal avec (les groupes anglophones). Vous ne voulez absolument pas de Bernard Landry à Griffintown? Je vais travailler avec vous pour qu’on enlève Bernard Landry de Griffintown. C’est un deal, ça? À condition que l’on remette René-Lévesque au boulevard Dorchester, dans Westmount. - Luc Ferrandez « Parce que ça c’est inadmissible que le bout de Dorchester sur René-Lévesque, ça s’appelle encore Dorchester. René Lévesque c’est un grand homme pour tous les Canadiens, pour tous les Québécois, pour tous les Montréalais. Le boulevard René-Lévesque devrait s’appeler René-Lévesque all the way. Il n’y a pas un bout de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau qui s’appelle Dorval. L’aéroport s’appelle Trudeau au complet. » https://www.985fm.ca/nouvelles/opinions/271911/bernard-landry-devrait-etre-celebre-a-travers-le-canada-luc-ferrandez
  16. En effet, je semble avoir été un peu plus rapide qu'eux. Cet avis de travaux n'apparaît même plus dans l'Info-Travaux du REM. En cliquant sur le lien de la construction de la station Montpellier, on tombe sur une page avec un "accès refusé", où se trouve :
  17. Arrêt des poutres de lancement pendant l’hiver (Anne [et Marie]) ACTIVITÉS CHANTIER Décembre 2019 à avril 2020* Montréal (Ouest-de-l'Île) Information En raison des températures froides, les poutres de lancement « Anne » et « Marie » s’arrêtent tout l’hiver. Les deux poutres jaunes seront arrêtées, sécurisées et recouvertes d’une toile. Elles ne causeront pas d’entrave routière pendant ce temps. L’assemblage des voussoirs reprendra au printemps 2020, vers le mois d’avril. * Sujet à changement selon les conditions météorologiques Anne prend sa pause à l’est de la bretelle du boulevard Saint-Charles Marie prend sa pause à l’est de l’avenue André [...] https://rem.info/fr/info-travaux/arret-hivernal-poutres-de-lancement-anne
  18. En t-k, les usagers et usagères de Deux-Montagnes et Mascouche semblent eux (et elles) être bien heureux(-ses) de ce report. https://journalmetro.com/actualites/montreal/2407375/rem-la-fermeture-du-tunnel-du-mont-royal-reportee-au-printemps/ https://montrealgazette.com/news/local-news/caisse-postpones-mount-royal-tunnel-closure-until-spring?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1576614130
  19. Ouin. Bien qu'elle se disait prête, je m'en doutais un peu qu'elle devait jubiler dans son for intérieur. Avec le besoin de louer des bus voyageur pour les usagers de la ligne Deux-Montagnes (en attendant l'arrivée des 300 nouveaux autobus qu'elle avait commandait) et les "menaces" du syndicat de ses chauffeurs qu'ils ne seront pas en mesure de conduire ceux-ci en janvier 2020, on dirait que les planètes étaient alignées. Au moins le montant de 230 M$ qui est ajouté à la facture du REM serait "entièrement" couvert par CDPQInfra...
  20. Je sais... Je sais... Un gars s'essaye...
  21. Intéressant, @p_xavier ! Mais SVP, cesse de nous faire languir (si tu es dans le secret... des dieux de la STM) !
  22. On dit qu'on apprend de nos erreurs... On ne semble visiblement pas avoir appris de l'expérience de cet été. Journal Métro | Montréal | 12:32 | 17 décembre 2019 | Par: Zacharie Goudreault, Métro Montréal étudie le retour du sens unique en alternance sur la voie Camillien-Houde Photo: Mario Beauregard La Ville de Montréal étudie la possibilité d’imposer de nouveau une circulation à sens unique sur une portion de la Voie Camillien-Houde malgré les critiques. La traversée du col de Camillien-Houde se ferait ainsi en alternance, comme l’été dernier. Les documents de la séance du conseil municipal, actuellement en cours, indiquent que la Ville a octroyé en novembre un contrat de 22 808$ à la la firme Intervia. Celle-ci a reçu le mandat de mener «une étude d’accessibilité au mont Royal» portant sur la «mise à sens unique de la Voie Camillien-Houde». Une décision qui ne plaît pas au chef de l’opposition, Lionel Perez. «Encore une fois, cette administration n’écoute pas la population, elle ne se fie pas aux recommandations de l’OCPM pour n’en faire qu’à sa tête. Encore une fois, ils démontrent à quel point ils n’en font qu’à leur tête sur une base idéologique, au lieu d’être à l’écoute des Montréalais et des Montréalaises», dit-il en point de presse. Mesure critiquée En mai dernier, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a déposé son rapport sur le projet pilote de fermeture au transit automobile de la voie Camillien-Houde, tenu de juin à octobre 2018. L’organisme y recommande de maintenir la circulation automobile, mais de transformer cette voie en chemin de plaisance «qui s’intègre mieux à la vocation du parc du Mont-Royal» et augmente la sécurité des piétons et des cyclistes. Cet été, la Ville a mis en place des mesures temporaires de sécurisation de la Voie Camillien-Houde, dont l’installation de dos d’âne et de 400 bollards afin de ralentir le débit de voitures. La plupart d’entre elles ont été conservées jusqu’au 31 octobre. Sens unique critiqué L’administration de Valérie Plante a toutefois fait marche arrière, en septembre, sur une de ces mesures temporaires. Elle a alors retiré le feu rouge en alternance qui avait été mis en place en juin dans la courbe du chemin du mont Royal menant au belvédère Camillien-Houde afin d’y imposer une circulation à sens unique. Même si la circulation en alternance a fait l’objet de nombreuses critiques cet été, notamment de la part de la Société de transport de Montréal, la Ville ne ferme pas la porte au retour d’une telle mesure l’an prochain. «Les constats préliminaires rendent plus difficile sa mise en application, mais notre administration a choisi d’obtenir un deuxième avis externe afin de trancher définitivement sur cette option», a indiqué l’attachée de presse de la mairesse de Montréal, Geneviève Jutras. Cette dernière a d’ailleurs rappelé que la possibilité de mettre en place un feu alternatif à décompte pour encadrer la circulation sur cette voie faisait partie des recommandations incluses dans le mémoire déposé par Ensemble Montréal dans le cadre de la consultation publique de l’OCPM. Selon des données de Vélo Québec, plus de 10 000 véhicules empruntent quotidiennement la voie qui traverse le mont Royal d’est en ouest. «On va continuer à s’assurer que l’administration est imputable et respecte la volonté des Montréalais.» - Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal Vision à long terme La Ville réalise actuellement plusieurs études sur le chemin Camillien-Houde «en vue de sa transformation en chemin de parc». «Ces études visent à effectuer un diagnostic complet de l’accessibilité à la montagne, qu’il s’agisse de l’accessibilité à pied, à vélo, via les campus universitaires et le cimetière», a précisé Mme Jutras. Cette dernière a par ailleurs précisé qu’il est «trop tôt à ce stade-ci pour tirer quelconque conclusion sur l’avenir du chemin Camillien-Houde». La Ville présentera sa «vision» sur ce projet au printemps prochain, a-t-elle précisé. Le Plan triennal d’immobilisations 2020-2022 de la Ville donne toutefois un aperçu de l’ampleur de ce projet. L’administration municipale prévoit ainsi investir 90 M$ afin de métamorphoser le chemin qui traverse le mont Royal d’ici 2025, a récemment constaté Métro. https://journalmetro.com/actualites/montreal/2407274/ville-montreal-etudie-retour-sens-unique-alternance-voie-camillien-houde/
  23. Parles-tu des stations Du Quartier et Terminal Rive-Sud (station qui nécessite un "rebrand" au plus vite) ? Du Quartier va desservir directement le projet Solar et son TOD, ainsi qu'une bonne partie des clients du Dix30. Par contre, il n'y a pas d'arrêt de bus de prévu à cet endroit... Terminal Rive-Sud va desservir les usagers des circuits d'autobus de la Rive-Sud avec son terminus, ainsi que les automobilistes interurbains de la Montérégie et d'autres régions du Québec. En plus, d'y localiser le Centre d'entretien et des opérations du REM... Je crois au contraire que ces 2 stations (en plus de Panama) seront au contraire bien utiles pour couvrir ce bassin de population du 450. ---------------------- Par contre, si tu parlais des stations Sainte-Dorothée et Île-Bigras. Tu avais raison. ... en plus d'en avoir une complètement inutile ! Et je ne vous dis pas laquelle est-ce...
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