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<header id="page-header"> 12/10/2016 Mise à jour : 12 octobre 2016 | 4:00

 

 

 

Découvrez Loop, la nouvelle oeuvre de l’événement Luminothérapie

 

jeff-yates.jpg?w=168&h=168&crop=1Par Jeff Yates Métro

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</header> <figure> loop_image_maquette.jpg?w=618&h=408&crop=1 <figcaption> Un projet d'ekumen, conçu et réalisé par Olivier Girouard, Jonathan Villeneuve et Ottoblix en collaboration avec Generique design et Jérôme Roy </figcaption> </figure> À partir du 8 décembre au Quartier des spectacles, contes de fées, roues futuristes et techniques d’animation anciennes se rencontreront avec Loop, la toute nouvelle installation d’art public dans le cadre de l’événement Luminothérapie.

L’œuvre a été choisie suite à un concours organisé par le Quartier des spectacles. Métro a pu obtenir un aperçu du gagnant, qui sera dévoilé officiellement mercredi matin.

Les 13 exemplaires de Loop ressemblent à de grosses roues futuristes au centre desquelles on peut s’assoir. Une manivelle permet à une ou deux personnes d’actionner le mécanisme, qui fait tourner une bande d’images autour des utilisateurs. Au gré du mouvement de la manivelle, des lumières clignotent, ce qui crée l’illusion que les images s’animent.

Le principe est presque identique à celui du zootrope, l’ancêtre du cinéma, explique un des concepteurs, Olivier Girouard. Le mécanisme rappelle aussi la draisine à levier, ce mode de transport qu’on voit dans les anciens westerns ou dans les dessins animés de Bugs Bunny. Une boîte à musique actionnée par le mouvement de la roue apporte quant à elle une dimension sonore à l’œuvre.

L’idée était d’ailleurs de combiner d’anciennes technologies avec un habillement futuriste, selon un autre des concepteurs, Jonathan Villeneuve. «On voulait partir de technologies ultra archaïques, la boite à musique, le zootrope, la draisine à levier. On voulait les transformer et de les inclure dans un objet qui a vraiment l’air sorti du futur.»

Les courtes séquences se veulent une sorte de version analogue des gif animés, ces images en mouvement qui pullulent sur le web. «Tout ce qu’on voit sur notre ordinateur, ça a commencé avec des technologies primitives comme ça. C’est un retour à ces racines-là», précise M. Girouard.

Le thème de l’édition 2016-2017 de Luminothérapie est le conte traditionnel, tels La belle au bois dormant et Le Petit chaperon rouge. Chacune des installations Loop contiendra une courte animation de trois ou quatre secondes mettant en vedette un de ces comptes. Des vidéoprojections sur les bâtiments autour du site agiront aussi à titre de décor pour les contes, illustre M. Girouard.

«Parce que c’est si court et si rapide, c’est mieux de jouer avec des images hyper connues, avance-t-il. La compréhension des images doit se faire tout de suite.»

Le projet Loop a été choisi parmi 5 finalistes d’un concours organisé pour le compte de la 7ième édition de Luminothérapie. Il a été réalisé en collaboration avec les entreprises Ottoblix et Generique design, ainsi que Jérôme Roy et Thomas Ouellet Fredericks.

 

 

Decouvrez Loop, la nouvelle oeuvre de l’evenement Luminotherapie | Metro

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Pousser a la roue | Le Devoir

 

<header> Place des Festivals Pousser à la roue

 

«Loop» propose une luminothérapie qui évoque les origines du cinéma

 

</header> 8 décembre 2016 |Caroline Montpetit | Arts visuels

<figure class="photo_portrait left"> image.jpg <figcaption> Photo: Annik MH De Carufel Le Devoir «Loop» se décline en 13 zootropes géants, ce jouet optique précurseur du cinéma d’animation. </figcaption> </figure> Olivier Girouard et Jonathan Villeneuve ont roulé leurs 13 roues sur la place des Festivals de Montréal mercredi. Ils inauguraient Loop, le projet de luminothérapie qui occupera les lieux jusqu’à la fin du mois de janvier. Treize roues géantes, donc, activées par des « draisines à levier », ce mécanisme inspiré de Bugs Bunny, sur lesquelles défileront, sous une lumière stroboscopique, des images inspirées de 13 contes pour enfants.

 

Ce projet est le gagnant du concours qui décide chaque année de l’animation de luminothérapie qui anime la place des Festivals. Ces roues s’inspirent du zootrope, ce jouet inventé à l’époque victorienne qui permet de voir des chevaux bouger à travers une petite fente. Le zootrope est à l’origine de l’invention du cinéma. Le mouvement des tambours actionne la musique du carillon logé à l’intérieur. Chaque roue fait vibrer des notes différentes. Même la lumière produite par la roue est produite par le mouvement du tambour.

 

Comme chaque année, le Quartier des spectacles voulait présenter au public des oeuvres lumineuses, sonores et interactives. Cette année, on a ajouté la thématique des contes. À l’intérieur comme à l’extérieur des roues, on voit des images évoquant les Trois Petits Cochons, Pinocchio ou le Petit Chaperon rouge.

«Au début, on s’est inspiré des tourniquets des parcs pour enfants», raconte Olivier Girouard. Mais il était hors de question de reprendre ce jeu, désormais considéré comme dangereux. Les tourniquets ont donc été renversés à la verticale, pour créer Loop. «On utilise de vieilles technologies pour faire quelque chose de nouveau», poursuit Olivier Girouard.

 

Ce dernier est musicien, il est aussi à la tête d’Ekumen, la boîte de production de Loop. Villeneuve est artiste en art visuel. Il inaugurera bientôt une oeuvre inspirée du cinéma en noir et blanc à la place Émery. Et Loop puise aussi dans l’histoire du cinéma, chaque roue portant 24 images illustrant le conte qui défilent à toute vitesse. C’est peut-être en ce sens que le Quartier des spectacles définit cette machine comme étant «rétrofuturiste». C’est la cadence d’exécution qui détermine la vitesse de défilement des images, la fréquence de frétillement de la lumière et le rythme de la composition sonore.

 

Le tout sera accompagné de projections lumineuses signées par le groupe Otto Dix. On pourra les voir sur les deux façades adjacentes à la place de l’UQAM, sur le pavillon Président-Kennedy de l’UQAM, mais aussi sur la façade du nouvel espace Wilder, qui n’a pas encore ouvert ses portes.

Le tout a nécessité 800 heures d’assemblage, 22 000 vis, soit 115 kg, et trois mois de conception et de design.

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