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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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Haha! Explique toi!

 

Il faut les augmenter car nous ne pouvons plus se payer l'éducation quasiment gratuite. Nous nous endettons plus que jamais, et des session universitaire à 1300$ ce n'est tout simplement pas réaliste dans le contexte dans lequel nous nous retrouvons.

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  • Administrateur

S'il-vous-plaît, ne commencez pas ça ici...

 

Ouvrez-vous un beau fil à vous tout seul si vous souhaitez vraiment un (millième nouveau) débat entre la gauche et la droite, mais la section "projets" n'est pas l'endroit.

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Le futur CHUM sera entouré de cliniques privées

 

Ariane Lacoursière et Tommy Chouinard

La Presse

 

En plus du complexe de santé privé que le chanteur Garou compte bâtir en face du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), plusieurs autres cliniques privées s'établiront tout près du futur hôpital universitaire. Contrairement à ce qu'affirme le ministre de la Santé, Yves Bolduc, le CHUM est déjà «en discussion» avec ces établissements privés.

 

Dans son numéro d'hier, le quotidien Le Devoir a annoncé que Garou veut transformer l'actuelle salle de spectacle du Medley, située en face de l'hôpital Saint-Luc, en centre de santé privé. Le chanteur souhaite construire un complexe de 100 millions de dollars qui comprendrait des cliniques, des chambres d'hôtel, des appartements et un restaurant. Le CHUM aurait qualifié ce complexe de «solution».

 

Sans trop vouloir commenter la situation, le CHUM a avoué, hier, que différents promoteurs privés élaborent actuellement des projets de cliniques de santé privées aux environs du futur CHUM. «Nous sommes en discussion avec eux pour établir des partenariats. Mais nous n'avons pas pris de décisions encore», affirme la porte-parole du CHUM, Lucie Dufresne.

 

Alors que le CHUM confirme être en discussion avec plusieurs cliniques privées, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, assure que «c'est une illusion de penser qu'on va commencer à transférer des services dans des cliniques privées. Il n'est pas question de diluer le projet du CHUM. Il n'est pas question de commencer à faire des ententes pour transférer des activités du CHUM à des cliniques privées».

 

Or, contrairement à ce que soutient le ministre, le CHUM étudie même la possibilité d'établir un partenariat avec une clinique médicale spécialisée (CMS) affiliée en ophtalmologie.

 

Mais le ministre Bolduc ne semblait pas au courant de cette information, hier. Il est même allé jusqu'à accuser les médias de colporter des ragots sans fondement au sujet du CHUM. «Quand quelqu'un dit quelque chose sans connaître le dossier, ça fait la première page du journal et tout le monde remet en question (le projet), a-t-il dit. (...) Il y a beaucoup de gens qui se positionnent sur le CHUM et qui ne connaissent rien du dossier.»

Réactions vives

 

En apprenant que le CHUM sera entouré de cliniques privées, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) n'a pas tardé à réagir. L'association déplore que le futur CHUM puisse dépendre de cliniques privées pour être fonctionnel. «Le succès du CHUM, un hôpital universitaire, ne peut pas reposer sur des cliniques privées! Ça n'a pas de sens!» plaide le président de la FMSQ, le Dr Gaétan Barrette.

 

Selon lui, si le CHUM ressent le besoin de faire des partenariats avec des cliniques privées, c'est la preuve que le futur hôpital n'aura pas l'envergure pour répondre aux besoins des patients.

 

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) voit elle aussi d'un mauvais oeil l'arrivée de complexes de santé privés près du CHUM. «On pousse même l'audace jusqu'à prétendre que la clinique privée fait partie de la solution des problèmes du CHUM. C'est complètement aberrant!» a dit la présidente de la FIQ, Lina Bonamie, dans un communiqué.

 

La Coalition Solidarité Santé estime quant à elle que l'arrivée de cliniques privées autour du CHUM est «le pire des scénarios qui pouvaient arriver». «Qu'un hôpital universitaire soit si ouvert au privé est inquiétant, dit la porte-parole de la Coalition, Claudelle Cyr. On va faire du profit sur le dos de gens malades!»

 

Mme Cyr reconnaît toutefois que la situation était prévisible. «Le conseil consultatif du CHUM est constitué de gens tous très ouverts au privé en santé», dit-elle.

 

Créé en mai 2007, le conseil consultatif du CHUM a pour mission de «favoriser et faciliter l'intégration du CHUM dans les différentes sphères de la société au plan de son développement et de l'organisation des soins de santé». Au sein du comité, on trouve notamment Michel Clair, le président du groupe de santé privé Sedna et Philip O'Brien, le directeur de Viger DMC International inc., organisme qui compte s'établir près du futur CHUM.

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Il faut les augmenter car nous ne pouvons plus se payer l'éducation quasiment gratuite. Nous nous endettons plus que jamais, et des session universitaire à 1300$ ce n'est tout simplement pas réaliste dans le contexte dans lequel nous nous retrouvons.

 

Tu te souviens peut-être d'il y a deux ans...le fameux 9 milliard qu'a donné le fédéral à Jean Charest, ce dernier à décidé de baisser les impôts(donc gentil pour les riches...un peu moins pour les moins riches). Cependant, les étudiants ne sont pas riches.

Présentement, le système d'éducation supérieur est dans le trou de 400 millions (donc une niaiserie à comparer le 9 milliard). Avec le dégel des fraies de scolarité, le gouvernement va empocher 15 millions par ans (donc une niaiserie à comparer le 400 millions). Mais d'ici deux ans un étudiant aura à payer 500$ de plus pour sa session que le même étudiant aurait eu à payer la session dernière (H08). Et fait moi confiance, 500$ ça fait mal en osti sur un budjet d'étudiant.

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Tu te souviens peut-être d'il y a deux ans...le fameux 9 milliard qu'a donné le fédéral à Jean Charest, ce dernier à décidé de baisser les impôts(donc gentil pour les riches...un peu moins pour les moins riches). Cependant, les étudiants ne sont pas riches.

Présentement, le système d'éducation supérieur est dans le trou de 400 millions (donc une niaiserie à comparer le 9 milliard). Avec le dégel des fraies de scolarité, le gouvernement va empocher 15 millions par ans (donc une niaiserie à comparer le 400 millions). Mais d'ici deux ans un étudiant aura à payer 500$ de plus pour sa session que le même étudiant aurait eu à payer la session dernière (H08). Et fait moi confiance, 500$ ça fait mal en osti sur un budjet d'étudiant.

 

Le dégel des frais de scolarité ne va même pas permettre de ratrapper le niveau au ils auraient dû être s'ils avaient été simplement indexés à l'inflation. En terme réel, les frais de scolarité ont baissé. Les étudiants ailleurs au Canada ont des frais plus importants à payer et est-ce qu'on remarque une baisse de l'attendance des étudiants? La réponse est non, et même ils semblent que les québécois ont plutôt moins tendance à fréquenter les universités que leur homologues du ROC.

 

J'aurais bien aimé savoir d'ou tu sors que le 9 milliards a été utilisé pour baisser les impôts, ça m'étonnerait beaucoup. Je pense plutôt qu'une bonne partie va aller en éducation, à l'équité salariale, à la santé et aux infrastructures et qu'une petite partie (je me rappel d'un 200 millions + 700 millions) à relever les paliers d'impôsition sur le revenu.

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Tu te souviens peut-être d'il y a deux ans...le fameux 9 milliard qu'a donné le fédéral à Jean Charest, ce dernier à décidé de baisser les impôts(donc gentil pour les riches...un peu moins pour les moins riches). Cependant, les étudiants ne sont pas riches.

Présentement, le système d'éducation supérieur est dans le trou de 400 millions (donc une niaiserie à comparer le 9 milliard). Avec le dégel des fraies de scolarité, le gouvernement va empocher 15 millions par ans (donc une niaiserie à comparer le 400 millions). Mais d'ici deux ans un étudiant aura à payer 500$ de plus pour sa session que le même étudiant aurait eu à payer la session dernière (H08). Et fait moi confiance, 500$ ça fait mal en osti sur un budjet d'étudiant.

 

c'était 700 millions, et la baisse d'impôts à profité a tous les travailleurs de la classe moyenne et non les riches comme tu le dis ( a moins que tu définis riche quelqu'un qui gagne 30000$).

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Le CHUM laisse l'ophtalmologie au privé

Kathleen Lévesque

Édition du samedi 06 et du dimanche 07 septembre 2008

 

Les soins, l'enseignement et la recherche entre les mains du Groupe Sedna, de Michel Clair. Le CHUM s'apprête à conclure une entente avec le Groupe santé Sedna, présidé par Michel Clair, afin de créer une clinique privée qui offrira les soins, l'enseignement et la recherche en ophtalmologie en lieu et place du CHUM, a appris Le Devoir.

 

Cette clinique devrait avoir pignon sur rue sur Viger, juste à l'arrière du CHUM, alors que le complexe médical projeté par le chanteur Garou sera situé en face, boulevard René-Lévesque, comme le révélait plus tôt cette semaine Le Devoir. Elle doit regrouper les 26 médecins spécialistes qui travaillent à l'heure actuelle en ophtalmologie dans les trois pavillons qui forment le CHUM, avec un équipement haut de gamme et une superficie de travail plus grande que ce que pourrait offrir le projet du futur CHUM.

 

Les négociations sont en cours depuis plus d'un an et demi entre le CHUM et le Groupe santé Sedna pour mettre sur pied ce centre médical spécialisé associé (CMSA), comme le permet la nouvelle Loi sur les services de santé. Ainsi, le CHUM emprunte la voie du privé tout comme l'a fait l'année dernière l'hôpital Sacré-Coeur avec le centre médical Rockland MD, qui offre des services chirurgicaux.

 

Le CHUM s'est borné hier à confirmer l'existence des pourparlers. Toute autre question, notamment sur l'ampleur du transfert budgétaire, est demeurée sans réponse. «C'est confidentiel», a-t-on soutenu.

 

Joint hier, Michel Clair a affirmé que le projet «de standard international» est «très avancé». Il a aussi expliqué que ce partenariat permettrait d'améliorer l'accessibilité des soins et de «faire faire un saut technologique important» à l'hôpital. Le centre médical spécialisé associé ne sera pas «un concurrent» mais bien «une partie intégrante du CHUM», a précisé son promoteur.

 

«Depuis le début, il est prévu que le CHUM se déleste de certaines spécialités dans le cadre de la relocalisation du CHUM. Les médecins se sont donc regroupés pour ne pas réduire leur volume de services et ne pas se retrouver avec des activités morcelées sur plusieurs sites», a affirmé Michel Clair.

 

Ce dernier est l'un des actionnaires de Groupe santé Sedna, dont il est le président. Cette entreprise est déjà un partenaire actif du réseau de santé public à travers ses filiales, notamment son centre de réadaptation, Villa Médica, et le Groupe Champlain qui gère 1443 lits de soins de longue durée.

 

Michel Clair, un ancien ministre péquiste sous René Lévesque, a présidé en 2000 la Commission sur le financement des services de santé au Québec. Son rapport proposait l'instauration de groupes de médecine familiale (GMF) et de cliniques affiliées aux hôpitaux. Sur ce dernier élément, M. Clair arguait à l'époque qu'avec ces cliniques affiliées, devenues aujourd'hui des CMSA, il n'y aurait qu'une seule liste d'attente pour désengorger les hôpitaux et que l'État demeurerait le seul payeur.

 

Alors que les négociations avec le CHUM était déjà avancées avec Sedna, le CHUM a créé en mai dernier un conseil consultatif afin de «favoriser et faciliter l'intégration du CHUM dans les différentes sphères de la société au plan de son développement». Or Michel Clair est l'une des personnes qui siègent à ce conseil. À ses côtés, on retrouve également Jacques Ménard, qui a présidé le Comité de travail sur la pérennité du système de santé et des services sociaux, qui a remis son rapport en 2005 et qui prônait une présence accrue du secteur privé. Il y a aussi le promoteur immobilier Philip O'Brien, qui a un projet de transformation de la gare-hôtel Viger avec un hébergement haut de gamme pour répondre notamment aux besoins de la clientèle du CHUM.

 

Selon Michel Clair, sa présence à ce conseil consultatif ne représente aucun problème. «J'essaie de faire ma part dans la société. Je suis déjà membre du conseil d'administration de l'hôpital Louis-Hippolyte Lafontaine. Il n'y a pas de conflit de rôles. Ce conseil consultatif n'a aucune autorité sur rien», a-t-il soutenu.

 

M. Clair refuse l'étiquette de clinique privée pour parler de son projet, comparativement à celui mené par le chanteur et homme d'affaires Garou (de son vrai nom, Pierre Garand). «C'est une vue de l'esprit que de penser qu'un centre hospitalier universitaire doit être physiquement dans un seul bâtiment. L'important, c'est que la cohésion soit déterminée par une même direction clinique et la même politique de contrôle et de qualité des actes médicaux. Nous ne sommes donc pas en train d'amoindrir la force du CHUM», a fait valoir Michel Clair.

 

Depuis deux semaines, la Fédération des médecins spécialistes du Québec s'inquiète toutefois que certaines activités du CHUM puissent se retrouver à l'extérieur de ses murs, dans la nouvelle construction prévue au centre-ville. Selon son président, Gaétan Barrette, un véritable centre hospitalier universitaire ne peut se limiter à des spécialités, sinon il contourne son obligation d'offrir une formation complète aux étudiants de médecine. Dans ce cas-ci, le CHUM est associé à l'Université de Montréal.

 

Le Groupe santé Sedna a rencontré à deux reprises des représentants de la Ville de Montréal, sans toutefois avoir déposé de projet concret.

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changement de zonage pour le CHUM... passant à 80m et 9.0 de coefficient d'occupation:

 

Le règlement 04-047-31 intitulé «Règlement modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de

Montréal (04-047)», adopté le 26 mai 2008, est entré en vigueur le 4 juin 2008. Les

modifications apportées par ce règlement s'appliquent à l'égard du territoire de

l'arrondissement de Ville-Marie. Dans le quadrilatère formé par les rues De La

Gauchetière Est, Sanguinet, Saint-Antoine Est et Saint-Denis, l'affectation du sol

«Secteur mixte» est remplacée par l'affectation «Grand équipement institutionnel».

Dans le quadrilatère formé par le boulevard René-Lévesque Est et les rues Sanguinet,

Saint-Antoine Est et Saint-Denis, la hauteur maximale passe à 80 m, et un nouveau

secteur de densité y est prévu (25-T5), avec un coefficient d'occupation du sol de 9.0.

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CHUM: Bolduc prêt à réviser le projet clinique

 

Le Devoir

Jacinthe Tremblay , Kathleen Lévesque

Édition du mardi 09 septembre 2008

 

Mots clés : projet clinique, CHUM, Yves Bolduc, Hôpital, Montréal, Québec (province)

 

Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, ouvre la porte à des changements substantiels du projet clinique du futur CHUM et à une hausse du budget consacré à sa construction. Le choix de l'emplacement demeure toutefois non négociable, a fait savoir son cabinet au terme d'une rencontre avec le Dr Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).

 

Cette rencontre se tenait à la demande du ministre à la suite des critiques virulentes formulées il y a deux semaines par le Dr Barrette sur plusieurs aspects du projet du futur CHUM, notamment son emplacement ainsi que la réduction appréhendée de sa taille et de l'éventail de ses activités cliniques, d'enseignement et de recherche.

 

«Le Dr Barrette avait des modifications à suggérer. Certaines d'entre elles pourraient être intégrées au projet clinique dans le but de l'améliorer, telle l'augmentation du nombre de lits et de salles d'opération. Le ministre transmettra ces suggestions aux responsables du futur CHUM», a indiqué la porte-parole du ministre Bolduc, Marie-Ève Bédard.

 

Pour une première fois depuis son arrivée en poste, le ministre a même laissé entrevoir que le plafond de 1,5 milliard de dollars fixé par le Conseil du trésor pourrait être dépassé. «Pas question de sacrifier la qualité», a dit Mme Bédard, tout en s'empressant de noter que des changements ne signifiaient pas obligatoirement des hausses de coûts.

 

Elle s'est toutefois faite beaucoup plus évasive sur les modifications qui pourraient être apportées au projet clinique au chapitre des spécialités médicales représentées dans le futur hôpital. Interrogée sur les négociations en cours entre la direction du CHUM en vue de la prise en charge par le groupe Sedna des services d'ophtalmologie, Mme Bédard a d'une part indiqué que le «projet actuel prévoit que ces services seront offerts au complet à l'intérieur du CHUM», tout en ajoutant que cette orientation pourrait être modifiée si l'«on en arrivait à la conclusion qu'il est possible de garantir l'accès et la qualité de ces soins en dehors de l'établissement».

 

Mme Bédard s'est également gardée de commenter le projet de réduction d'une large partie des services actuels de psychiatrie du CHUM dans le futur hôpital, tel que le révélait Le Devoir hier. «Le projet clinique du futur CHUM n'est toujours pas arrêté. Il faudra encore au moins six mois pour le peaufiner. Tous les enjeux sont actuellement examinés sous l'angle de l'accès et de la qualité», a-t-elle dit.

 

La porte-parole ministérielle a aussi évité de préciser si tous les services du futur CHUM seraient dispensés dans un même complexe ou dans plusieurs édifices du centre-ville, propriété publique ou privée. Elle a plutôt rappelé que «la qualité et l'accès aux soins pour les patients seraient des critères déterminants des choix dans ce projet».

 

Réactions

 

À l'issue de sa rencontre avec le ministre, le Dr Gaétan Barrette s'est pour sa part montré peu loquace, préférant réserver le compte rendu détaillé de ses échanges aux membres de sa Fédération, les médecins spécialistes du CHUM, qu'il rencontre aujourd'hui pour faire le point. Le président de la FMSQ a toutefois fait savoir qu'il avait «constaté avec étonnement le faible niveau de connaissance du Dr Bolduc du projet clinique du CHUM». Il a aussi ajouté qu'en conclusion de leurs discussions de deux heures, «le Dr Bolduc s'était engagé à réfléchir au projet clinique, incluant tous ses aspects, y compris le site».

 

Cet entretien avec le ministre n'a cependant pas fait disparaître la conviction du Dr Barrette que, si rien ne change, «le futur CHUM sera multisite et qu'une opération de réduction de son envergure est en cours», a-t-il également déclaré. En plus de prendre en exemple les projets de clinique privée en santé du chanteur Garou, de clinique d'ophtalmologie du Groupe Sedna ainsi que l'éclatement entre le futur CHUM et Notre-Dame des services de psychiatrie, le Dr Barrette a rappelé que le projet était passé de 1000, à 850 puis à 700 lits au cours de ses différentes versions.

 

Cette conviction d'une opération de réduction du CHUM est partagée par le député Bernard Drainville, porte-parole du Parti québécois en matière de santé. «On croirait assister au spectacle d'une effeuilleuse. Chaque jour, le CHUM perd un morceau», a-t-il ironisé. En plus des révélations des derniers jours, M. Drainville a rappelé que, lors de sa comparution devant la Commission de l'administration publique, en avril dernier, l'ex-DG du CHUM, le Dr Denis Roy, avait évoqué la possibilité que les locaux administratifs du CHUM soient construits à l'extérieur du complexe. Le Dr Roy avait également parlé d'un scénario de réduction des salles de radiologie. «On a l'impression qu'on est en train de vider le CHUM de sa substance. Et après, on va essayer de nous faire avaler qu'il n'y a pas de dépassement de coûts. Dans les faits, même si la facture finale était de 1,5 milliard, nous sommes déjà devant un dépassement des coûts puisque des pans importants du CHUM auront été amputés», a-t-il dit.

 

Du côté de l'Action démocratique du Québec (ADQ), on s'inquiète devant ce qui semble être devenu un cafouillis. «Sous toutes sortes de formes, il y a des morceaux du CHUM qui pourraient être dispersés à différents endroits. Ça traduit la faiblesse du projet, et le choix du site est discutable», a déclaré le député Éric Caire, critique en matière de santé.

 

Au bureau de Clermont Gignac, directeur exécutif responsable de la coordination des projets du CHUM et du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), on continue toujours de travailler en fonction des balises budgétaires fixées par Québec, soit 1,518 milliard de dollars pour le CHUM et 1,579 milliard pour le CUSM.

 

Hier, on y expliquait que l'étape de planification actuelle préalable au lancement des appels de propositions pour le choix d'un partenaire privé entraîne nécessairement des changements. «On doit revoir les projets en fonction des cibles budgétaires. [...] Il y a des décisions à prendre qui doivent ensuite être entérinées par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et le ministère», a précisé la porte-parole, Julie Masse.

 

 

http://www.ledevoir.com/2008/09/09/204610.html (9/9/2008 6H32)

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