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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

il y a 15 minutes, andre md a dit :

On peut.  Mais je note la subtilité du message, qui établit une distinction entre les cas "d'origine locale" et les autres...

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1 minute ago, Né entre les rapides said:

On peut.  Mais je note la subtilité du message, qui établit une distinction entre les cas "d'origine locale" et les autres...

Si on le voit comme ca par contre  les gouvernements ont le controle de ce qui se passe chez eux pas dans les autres juridictions.

 

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Un article fort rassurant qui nous montre que la collaboration scientifique internationale, sans apporter de solutions permanentes immédiate (un vaccin), est tout de même très prometteuse pour nous aider à éventuellement juguler (à défaut d'éliminer) la virulence du Covid19. 

L’espoir dans les labos

Dans l’anxiété générale, devant les courbes de stats morbides qui continuent leur course folle, Nathalie Grandvaux voit au moins une bonne raison de se rassurer.

Publié le 19 mars 2020 à 6h00

https://www.lapresse.ca/covid-19/202003/19/01-5265390-lespoir-dans-les-labos.php

YVES BOISVERT
La Presse

Il n’y a jamais eu autant de collaboration internationale entre les chercheurs.

La Dre Grandvaux, biochimiste à l’Université de Montréal, dirige des recherches sur les infections respiratoires au CHUM.

Ses recherches ne sont pas du côté des vaccins, mais des antiviraux. Autrement dit, un médicament qui ne « guérit » pas, mais qui limite au maximum les effets nocifs du virus.

« On tente de développer un antiviral à large spectre, comme il existe des antibiotiques à large spectre. »

Il existe plusieurs médicaments antiviraux très spécifiques, dit-elle, mais « nous, on tente d’en trouver un qui neutraliserait plusieurs virus différents ».

Autant la crise actuelle complique le travail sur le plan personnel, autant elle force à accélérer les recherches.

Les mécanismes de réplication du virus dans le corps restent largement à élucider, écrit notre chroniqueur.

À Toronto, on a recueilli des échantillons du coronavirus, il a été isolé et il est distribué dans quelques labos à haute sécurité, où il est développé à des fins expérimentales. Le CHUM n’a pas encore obtenu les siens.

Mais déjà, elle est impressionnée par l’échange fulgurant d’informations qu’elle voit circuler.

« Les nouvelles connaissances sont partagées très rapidement. C’est extrêmement beau et rassurant à voir. C’est sans précédent.

« La réalité de la recherche scientifique, c’est que souvent, les gens tentent de garder les informations pour eux, pour pouvoir les publier en exclusivité, et ensuite obtenir du financement. Le financement étant lié aux publications… Les événements nous forceront peut-être à repenser les modes de financement, d’ailleurs. »

Mais en ce moment, le contraire se produit.

« Je sais que bien des gens sont sceptiques quant au partage d’informations avec la Chine, mais les chercheurs chinois partagent toutes leurs informations. »

Plusieurs scientifiques chinois en virologie ont d’ailleurs été formés à Montréal…

Dans le milieu scientifique, le sentiment d’urgence est arrivé très vite. La plupart des journaux scientifiques ont aussi donné accès gratuitement à leurs publications.

Nathalie Grandvaux, biochimiste 

***

En mai 2019, la Dre Grandvaux faisait un plaidoyer pour la recherche fondamentale devant les instituts fédéraux de recherche. Depuis longtemps déjà, les scientifiques ont démontré les risques de pandémies causées par l’apparition d’un nouveau virus. Les mêmes avertissements ont été lancés partout dans le monde depuis bien des années, et l’idée n’est pas de dire « elle nous l’avait bien dit ».

Simplement, à 10 mois de distance, relire la présentation de la chercheuse est troublant.

Avant de développer des thérapies, il reste plusieurs mécanismes fondamentaux à étudier et à comprendre. Autrement dit, on ne peut pas trouver des solutions dans un vide de connaissances fondamentales. On est loin du « vide », rassurez-vous, mais cette recherche « fondamentale », longue, coûteuse, peu spectaculaire, n’a pas été à la mode dans la décennie passée.

Comme tous les gens dans le milieu, la vice-rectrice à la recherche à l’Université de Montréal, Marie-Josée Hébert, confirme d’ailleurs que la recherche fondamentale a été « fragilisée » dans la dernière décennie.

Depuis deux ans, les fonds ont été augmentés, mais dans les 10 années précédentes, les gouvernements ont mis l’accent sur la recherche « appliquée », censée fournir des résultats rapides.

Les mécanismes de réplication du virus dans le corps restent largement à élucider. Car pour trouver les moyens de neutraliser le virus, encore faut-il en comprendre la production.

« Il faut avoir une longueur d’avance pour pouvoir réagir rapidement à l’arrivée d’un nouveau virus, dit la Dre Grandvaux. Il faut découvrir des points communs entre les virus et extrapoler, savoir de quelle famille il sera. Avoir une stratégie non spécifique. »

La bonne nouvelle : le message passe, et même avant la crise actuelle. « Je pense qu’on peut être rapides et autonomes au Canada. »

***

Éric Cohen, chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, confirme la rapidité de la réponse scientifique et du financement fédéral accéléré.

« Dès le mois de février, suite à la publication de la séquence génétique du virus par les Chinois, on a pu confirmer à 100 % que c’était un coronavirus. »

Le problème, comme on sait maintenant, c’est que ce nouveau virus infecte « une population totalement naïve », c’est-à-dire sans la moindre défense.

« On a tous une immunité contre l’influenza, mais elle n’est pas assez spécifique à celle qui arrive d’une saison à l’autre et certains seront malades. Là, on n’a absolument pas d’immunité. »

Oui, le virus, qu’ils appellent « SARS-II », tant il a de similitudes avec celui de 2003, vient de la chauve-souris. L’animal vit en symbiose avec ce type de virus. Mais y a-t-il eu un intermédiaire ? Un pangolin ? Un civet ? Ce n’est pas clair encore.

Il confirme que toute la recherche, qu’il observe de toutes les sources habituelles, prend un coup d’accélérateur.

Et en attendant un vaccin, il porte ses espoirs aussi sur les antiviraux, qui agissent comme inhibiteurs des virus.

«  Il y a plusieurs voies prometteuses lors des tests sur les animaux », dit l’expert en VIH.

Certaines molécules pour traiter le VIH sont d’ailleurs considérées et testées en Europe et en Chine, et les connaissances acquises dans la lutte contre le sida sont transférables en partie.

« Ça va être une période très intense sur le plan scientifique. Je suis confiant que d’ici 12 à 18 mois, on va avoir un vaccin. Et au fur et à mesure qu’on va apprendre, on va atténuer l’impact du virus.

« Quand j’ai commencé à travailler sur le VIH, on n’avait rien du tout. On avait un nouveau virus, à peine séquencé. On travaille avec des moyens beaucoup plus sophistiqués. »

L’effort scientifique est colossal. Partout sur la planète, une énergie commune se déploie face à cette « menace contre l’humanité ». Et si la pandémie est sans précédent, la contre-attaque scientifique l’est tout autant, de Montréal à Pékin.

 

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J'ai l'impression que lorsque nous allons sortir de la crise, il y aura la création d'une agence un peu comme l'ONU mais pour les menaces naturelles. L'ONU a été créée après la seconde guerre mondiale afin d'éviter qu'un évènement du genre survienne encore. Comme tous les pays sont impliqués dans la crise actuelle, la mauvaise gestion d'un seul pays peut créer d'immenses problèmes.

Prenons l'exemple des EU, dont les cas augmentent de manière exponentielle, même si on arrive à bien gérer la situation au Québec, nous vivrons les conséquences des actions tardives de Trump : économie mondiale encore plus affaiblie, approvisionnement plus faible, etc. Quand un pays tombe, il entraine aussi les autres.

Dans le cas d'une organisation qui réunirait la quasi-totalité des pays, la gestion de crises (pandémies, catastrophes naturelles, dépressions économiques, etc) pourrait se faire plus facilement.

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Est-ce que c'est cette compagnie qui était au centre des rumeurs de nouveau développement au centre-ville?

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202003/19/01-5265422-champion-annule-son-demenagement-a-montreal.php

Champion annule son déménagement à Montréal

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PHOTO REUTERS STAFF, REUTERS
La mine de fer du Lac Bloom, sur la Côte-Nord

La société mère de Champion Iron, qui exploite la mine de fer du Lac Bloom, sur la Côte-Nord, ne déménagera pas son siège social de l’Australie vers le Canada en raison de la crise qui secoue l’économie mondiale.

Publié le 19 mars 2020 à 10h25
HÉLÈNE BARIL
LA PRESSE

« Par suite de la volatilité actuelle des marchés et de l’incertitude mondiale, la société pourrait ne pas être en mesure de réaliser certains des avantages prévus de la redomiciliation, a fait savoir l’entreprise dans un communiqué. Par conséquent, le conseil n’estime pas que la redomiciliation est dans l’intérêt véritable des actionnaires de Champion pour le moment. La société a décidé de mettre fin au plan d’arrangement et retirera la demande d’ordonnances de la Cour fédérale d’Australie approuvant le plan d’arrangement ».

La décision du conseil d’administration de s’installer au Canada coïncidait avec la décision de Champion d’investir 450 millions US pour doubler la production de la mine du Lac Bloom de 7,5 millions de tonnes par année à 15 millions de tonnes par année. L’expansion de la mine se poursuit comme prévu, assure l’entreprise.

Une fois relocalisée, Champion espérait devenir admissible à des indices composés comme le S & P/TSX, qui exigent un siège social au Canada, et susciter plus d’intérêt auprès des investisseurs institutionnels canadiens.

« Nous avions beaucoup de demandes de la part des investisseurs canadiens et québécois, qui exigent un domicile au Canada, alors que pour l’Australie, ça ne change rien », avait expliqué à La Presse David Cataford, le chef de la direction de l’entreprise minière.

Champion pourrait reconsidérer sa décision de ne pas déménager son siège social à Montréal, si la situation change. « Le conseil pourrait envisager de mettre en œuvre une redomiciliation de l’Australie au Canada à un moment ultérieur selon les conditions des marchés », indique l’entreprise dans son communiqué.

Champion Canada devait absorber Champion Australie et les actions de la nouvelle entreprise auraient inscrites à la Bourse canadienne et à la Bourse australienne. Les actionnaires devaient donner leur accord lors d’une assemblée et le changement devrait être officialisé au début du mois d’avril.

Champion Iron a acquis les installations minières en faillite du Lac Bloom, situées à 13 kilomètres de Fermont, en 2016, avec l’appui du gouvernement québécois. La mine, qui était inactive depuis quatre ans, a été remise en service en 2018. Depuis, Champion a racheté la part de 38,8 % détenue par Ressources Québec pour en devenir propriétaire à 100 %.

Depuis le début de l’année, la valeur du titre de Champion est passée de 2,55 $ à 1,23 $ actuellement à la Bourse de Toronto.

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il y a 42 minutes, Wave Arts a dit :

J'ai l'impression que lorsque nous allons sortir de la crise, il y aura la création d'une agence un peu comme l'ONU mais pour les menaces naturelles. L'ONU a été créée après la seconde guerre mondiale afin d'éviter qu'un évènement du genre survienne encore. Comme tous les pays sont impliqués dans la crise actuelle, la mauvaise gestion d'un seul pays peut créer d'immenses problèmes.

Prenons l'exemple des EU, dont les cas augmentent de manière exponentielle, même si on arrive à bien gérer la situation au Québec, nous vivrons les conséquences des actions tardives de Trump : économie mondiale encore plus affaiblie, approvisionnement plus faible, etc. Quand un pays tombe, il entraine aussi les autres.

Dans le cas d'une organisation qui réunirait la quasi-totalité des pays, la gestion de crises (pandémies, catastrophes naturelles, dépressions économiques, etc) pourrait se faire plus facilement.

On le voudrait bien, mais dans le cas de la santé, je doute qu'il y ait consensus en la matière. Remarques que l'OMS fait déjà un bon travail. En conséquence je ne crois pas qu'il faille un organisme de plus, mais plutôt de meilleures communications entre scientifiques comme cela se passe actuellement avec le Covid19.

De toute façon ce serait loin d'être gagné face à l'énorme pouvoir des multinationales pharmaceutiques, qui s'opposeraient vigoureusement à toute intervention dans leurs affaires, qu'elles considèrent agressivement comme leur chasse gardée.

En effet c'est l'odieuse réalité, les médicaments sont perçus comme des biens de consommations et les entreprises privées dirigent leurs recherches et leurs productions non pas pour améliorer les choses, mais bien davantage pour augmenter leurs profits et satisfaire leurs actionnaires. A ce niveau elles sont totalement indépendantes des États et pourraient rapidement délocaliser leurs laboratoires hors des pays qui voudraient contrôler leur action.  

A noter que l'ONU est le successeur de la Société des Nations, elle-même introduite en 1919, suite au traité de Versaille et dissoute en 1946. Les deux organismes ont un mandat très large.

Société des Nations https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_des_Nations

L'ONU https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_Nations_unies

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il y a 47 minutes, p_xavier a dit :

il faudrait un report de paiements de prēts, dettes et des services publics pour 6 mois...

Plusieurs mesures en ce sens ont déjà été prises. Voici quelques exemples:

- Desjardins accepte de retarder de six mois le paiement de leur hypothèque pour les personnes en difficulté, mais à condition de payer les intérêts.

- La date butoir pour payer les impôts, tant au provincial qu'au fédéral, a été repoussée au 31 août.

- Aux États-Unis l'obligation de remboursement des prêts aux étudiants est suspendue pour une période d'au moins six mois.

- À Montréal les citoyens et les commerçants vont bénéficier d’un délai supplémentaire d’un mois pour effectuer leur deuxième paiement de taxes municipales prévu le 1er juin. Ils auront jusqu’au 2 juillet pour payer. De plus, les entreprises qui ont contracté des prêts auprès du fonds PME MTL auront droit à un moratoire de six mois pour procéder au remboursement.

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