Aller au contenu

Stade Olympique et site adjacent - Discussion générale


Messages recommendés

C'est cool des courts de tennis sur l'Esplanade! Pourquoi ne pas faire ça à chaque été? Il devrait aussi y avoir une section de courts de volleyball de plage comme face aux tam-tam sur le mont-royal. Et on resterait dans la thématique 'sportive' sans grandes dépenses farfelues.

Modifié par Rocco
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Via le journal Les Affaires

 

 

 

Lettre à Michel Labrecque, nouveau patron de la RIO

 

Publié le 19/02/2014 à 13:18

Blogue de Travers

 

Dans ce blogue il y a quelques semaines, nous avions suggéré à Pauline Marois d’embaucher Michel Labrecque à la tête de la RIO. Nos voeux ont été exaucés.

 

Monsieur Labrecque, vous savez que le plus dur reste à faire.

 

Pour avoir communiqué avec vous, je sais que vous avez hésité. Ce n’est pas une mince tâche que de faire bouger ce «pachyderme». Le substantif est de vous...

 

Espérons que vous aurez les moyens et la latitude de vous entourer de gens compétents, imaginatifs, créatifs. Ce chantier – car il s’agit vraiment de bâtir une réalité nouvelle – exigera de la vision, pas seulement des talents de comptable et d’administrateur. Et de la vision, vous en avez eu jusqu’ici.

 

 

Ce chantier sera à plusieurs niveaux:

 

À celui des équipements proprement dits. Que faire du stade? Le rapport final du comité-conseil Bissonnette (remis le 12 décembre 2012, il y a déjà plus d’un an...) a été clair: s’il veut répondre aux attentes des Montréalais, le lieu devra connaître une «cure de rajeunissement», «faire peau neuve»: toit rétractable, nouveaux équipements, un parc «vert à 100%, un musée des sports. Le tout pour 2027. D’autres voix clament qu’il faut démolir cet «éléphant blanc» qui a «coûté trop cher». Pour trancher, votre équipe et vous devrez dire ce que vous entendez faire (comment, selon quel échéancier et à quels coûts) du mât et de ses nombreux étages vides, du funiculaire et du sommet de la tour, sans compter tout ce qui occupe ce quadrilatère de 55 hectares.

 

Le groupe français Altiplano vient tout juste d’annoncer qu’il ouvrira dès l’été prochain un Parc acrobatique urbain (sic) sur l’esplanade au pied de la tour, esplanade qui accueille de plus en plus d’événements. Comment un tel équipement s’intégrera-t-il dans l’ensemble?

 

 

À celui du milieu immédiat. À la fin du 19e siècle, quand les frères Oscar et Marius Dufresne ont imaginé leur ville de Maisonneuve, ils voulaient en faire une cité modèle, équilibrée dans ses fonctions. Rappelons que ce projet comprenait, entre autres, l’aménagement d’un jardin botanique et d’espaces verts, d’un golf, de terrains de sport, d’amphithéâtres. La guerre de 14-18 et une crise du logement liée à un effondrement du marché immobilier ont mis la ville de Maisonneuve dans un tel embarras financier qu’elle a dû demander son annexion à Montréal en 1918. Fin du rêve.

 

Par la suite, ce quartier a connu une évolution largement dictée par les impératifs de Montréal dont le centre économique et politique vibrait beaucoup à l’ouest. Un Parc Olympique renouvelé dans sa vision pourrait renouer avec le rêve des frères Dufresne. S’identifier à Maisonneuve. Et ne plus être un machin-truc de béton étranger à son milieu d’accueil. Ce n’est pas une utopie; c’est possible.

 

 

 

À celui de l’agglomération montréalaise. Une ville n’existe pas qu’en une seule portion de son territoire. On a fait du Parc Olympique un machin-truc trop loin du centre, incapable d’attirer en grand nombre tant les Montréalais que les visiteurs de l’extérieur. Pourtant, quand les Expos étaient une bonne équipe, il y avait du monde, beaucoup de monde au stade. On disait même que le «fun est dans l’stade». Aujourd’hui, des promoteurs et leurs alliés proposent de ramener le baseball à Montréal. Dans un autre stade construit expressément à cette fin, bien sûr. Avec la même logique qui a fait fermer l’aéroport de Mirabel. Ça se peut-tu! Au secours! Et, pendant ce temps-là, personne ne se demande comment relier mieux et de façon plus organique ce lieu unique avec le centre-ville et les autres parties de l’agglomération. Comment établir des liens non seulement physiques mais mentaux avec lui.

 

La tour inclinée et l’ovale du stade procurent à Montréal une signature originale, bien à elle. Pas un machin-truc à jeter aux orties. À Rio, on ne s’interroge pas sur l’utilité du Corcovado; idem à Paris dans le cas de la tour Eiffel. Montréal a été et reste une ville olympique. Ce n’est pas le cas de toutes les villes de la planète. Il y a un héritage à dynamiser et à valoriser pour le mieux être de tout le monde.

 

 

À celui du Québec tout entier. Les installations olympiques n’appartiennent pas qu’aux Montréalais. Quelle place, par exemple, tiennent-elles, dans la promotion du Québec?

 

 

On l’aura saisi, les installations olympiques ne sont pas que des équipements sportifs, que des structures de béton qui se déglinguent. Ils constituent un ensemble quatre-saisons multi-fonctionnel qui est aussi un lieu chargé de signification culturelle. Et identitaire.

 

Ce ne sera pas facile. Il vous faudra, Monsieur Labrecque, de solide idées, des arguments, de la force de persuasion. De la pugnacité, de la ténacité.

 

Allez! monsieur Labrecque, osez! Faites du think tank, conviez les gens à faire du remue-méninges avec vous. Consultez Roger Taillibert, il a sûrement des choses à dire. Aidez-nous à ne pas être frileux. À croire en ce monument.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Via le journal Les Affaires

 

 

 

Lettre à Michel Labrecque, nouveau patron de la RIO

 

Publié le 19/02/2014 à 13:18

Blogue de Travers

 

Dans ce blogue il y a quelques semaines, nous avions suggéré à Pauline Marois d’embaucher Michel Labrecque à la tête de la RIO. Nos voeux ont été exaucés.

 

Monsieur Labrecque, vous savez que le plus dur reste à faire.

 

Pour avoir communiqué avec vous, je sais que vous avez hésité. Ce n’est pas une mince tâche que de faire bouger ce «pachyderme». Le substantif est de vous...

 

Espérons que vous aurez les moyens et la latitude de vous entourer de gens compétents, imaginatifs, créatifs. Ce chantier – car il s’agit vraiment de bâtir une réalité nouvelle – exigera de la vision, pas seulement des talents de comptable et d’administrateur. Et de la vision, vous en avez eu jusqu’ici.

 

 

Ce chantier sera à plusieurs niveaux:

 

À celui des équipements proprement dits. Que faire du stade? Le rapport final du comité-conseil Bissonnette (remis le 12 décembre 2012, il y a déjà plus d’un an...) a été clair: s’il veut répondre aux attentes des Montréalais, le lieu devra connaître une «cure de rajeunissement», «faire peau neuve»: toit rétractable, nouveaux équipements, un parc «vert à 100%, un musée des sports. Le tout pour 2027. D’autres voix clament qu’il faut démolir cet «éléphant blanc» qui a «coûté trop cher». Pour trancher, votre équipe et vous devrez dire ce que vous entendez faire (comment, selon quel échéancier et à quels coûts) du mât et de ses nombreux étages vides, du funiculaire et du sommet de la tour, sans compter tout ce qui occupe ce quadrilatère de 55 hectares.

 

Le groupe français Altiplano vient tout juste d’annoncer qu’il ouvrira dès l’été prochain un Parc acrobatique urbain (sic) sur l’esplanade au pied de la tour, esplanade qui accueille de plus en plus d’événements. Comment un tel équipement s’intégrera-t-il dans l’ensemble?

 

 

À celui du milieu immédiat. À la fin du 19e siècle, quand les frères Oscar et Marius Dufresne ont imaginé leur ville de Maisonneuve, ils voulaient en faire une cité modèle, équilibrée dans ses fonctions. Rappelons que ce projet comprenait, entre autres, l’aménagement d’un jardin botanique et d’espaces verts, d’un golf, de terrains de sport, d’amphithéâtres. La guerre de 14-18 et une crise du logement liée à un effondrement du marché immobilier ont mis la ville de Maisonneuve dans un tel embarras financier qu’elle a dû demander son annexion à Montréal en 1918. Fin du rêve.

 

Par la suite, ce quartier a connu une évolution largement dictée par les impératifs de Montréal dont le centre économique et politique vibrait beaucoup à l’ouest. Un Parc Olympique renouvelé dans sa vision pourrait renouer avec le rêve des frères Dufresne. S’identifier à Maisonneuve. Et ne plus être un machin-truc de béton étranger à son milieu d’accueil. Ce n’est pas une utopie; c’est possible.

 

 

 

À celui de l’agglomération montréalaise. Une ville n’existe pas qu’en une seule portion de son territoire. On a fait du Parc Olympique un machin-truc trop loin du centre, incapable d’attirer en grand nombre tant les Montréalais que les visiteurs de l’extérieur. Pourtant, quand les Expos étaient une bonne équipe, il y avait du monde, beaucoup de monde au stade. On disait même que le «fun est dans l’stade». Aujourd’hui, des promoteurs et leurs alliés proposent de ramener le baseball à Montréal. Dans un autre stade construit expressément à cette fin, bien sûr. Avec la même logique qui a fait fermer l’aéroport de Mirabel. Ça se peut-tu! Au secours! Et, pendant ce temps-là, personne ne se demande comment relier mieux et de façon plus organique ce lieu unique avec le centre-ville et les autres parties de l’agglomération. Comment établir des liens non seulement physiques mais mentaux avec lui.

 

La tour inclinée et l’ovale du stade procurent à Montréal une signature originale, bien à elle. Pas un machin-truc à jeter aux orties. À Rio, on ne s’interroge pas sur l’utilité du Corcovado; idem à Paris dans le cas de la tour Eiffel. Montréal a été et reste une ville olympique. Ce n’est pas le cas de toutes les villes de la planète. Il y a un héritage à dynamiser et à valoriser pour le mieux être de tout le monde.

 

 

À celui du Québec tout entier. Les installations olympiques n’appartiennent pas qu’aux Montréalais. Quelle place, par exemple, tiennent-elles, dans la promotion du Québec?

 

 

On l’aura saisi, les installations olympiques ne sont pas que des équipements sportifs, que des structures de béton qui se déglinguent. Ils constituent un ensemble quatre-saisons multi-fonctionnel qui est aussi un lieu chargé de signification culturelle. Et identitaire.

 

Ce ne sera pas facile. Il vous faudra, Monsieur Labrecque, de solide idées, des arguments, de la force de persuasion. De la pugnacité, de la ténacité.

 

Allez! monsieur Labrecque, osez! Faites du think tank, conviez les gens à faire du remue-méninges avec vous. Consultez Roger Taillibert, il a sûrement des choses à dire. Aidez-nous à ne pas être frileux. À croire en ce monument.

 

J'aime bien cette lettre moi!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'oserais même dire: venez donc faire un petit tour sur notre forum, vous y verrez plein d'idées et de commentaires intelligents (pas tous malheureusement) qui pourront vous inspirer. Rien comme des gens passionnés qui aiment leur ville, pour suggérer des usages et des projets originaux qui sauront gagner le coeur des montréalais.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pourquoi ne pas tout simplement enlever la toile et laisser le stade à ciel ouvert? On économiserait 800,000$ d'entretien par an. Et le stade a déjà été à ciel ouvert pendant 11 ans de 1976 à 1987 et personne n'a crié au loup. On pourrait même faire des activités hivernales à l'intérieur de l'enceinte, ça serait super non? Je crois qu'il y a des gens influents qui ont des intérêts à ce que la toile reste en place car ils sont graissés $$$, les compagnies de génie québécoises qui vérifient la toile à chaque mois n'ont pas intérêt à ce que on l'enlève. Corruption quand tu nous tiens!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pourquoi ne pas tout simplement enlever la toile et laisser le stade à ciel ouvert? On économiserait 800,000$ d'entretien par an. Et le stade a déjà été à ciel ouvert pendant 11 ans de 1976 à 1987 et personne n'a crié au loup. On pourrait même faire des activités hivernales à l'intérieur de l'enceinte, ça serait super non? Je crois qu'il y a des gens influents qui ont des intérêts à ce que la toile reste en place car ils sont graissés $$$, les compagnies de génie québécoises qui vérifient la toile à chaque mois n'ont pas intérêt à ce que on l'enlève. Corruption quand tu nous tiens!

 

Je suis d'accord avec toi, si cela n'a pas trop d'incidences sur l'enceinte intérieure. Au moins on cessera de dépenser inutilement pour quelque chose qui est en fin de vie, et on éliminera la mauvaise presse qui nuit injustement au Stade et au Parc Olympique. Une question fort pertinente pour le nouveau dirigeant de la RIO.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...