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Stade Olympique et site adjacent - Discussion générale


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Il faut avoir vécu la saga du stade pour comprendre l'impact de la construction de ce stade dans la population à l'époque. Je reconnais que l'avenir joue en faveur du stade mais pour le moment il y a encore des gens à Montréal qui se rappelle de tous les scandales qui ont entâchés la construction de l'édifice. Ça ne s'oublie pas comme ça et de plus, on ne doit pas oublier.

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  • 4 semaines plus tard...

SNC-Lavalin mise sur l'international

 

Denis Lalonde, lesaffaires.com

13:59

 

Le président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Jacques Lamarre, croit que la croissance de l'entreprise passe par ses activités au niveau international. Photo: Bloomberg

 

La firme d’ingénierie SNC-Lavalin soutient qu’elle réussira à traverser la présente crise économique grâce à ses secteurs des infrastructures et de l’énergie, alors que ses activités du côté pétrolier et des mines éprouvent des difficultés.

 

Le président et chef de la direction de l’entreprise, Jacques Lamarre, était devant les membres des Manufacturiers et exportateurs du Québec mercredi midi à Montréal, il a également affirmé que SNC-Lavalin, qui opère peu aux États-Unis, mise sur les marchés internationaux moins affectés par la crise financière pour assurer sa croissance en 2009, citant entre autres le Brésil, le Sud de l’Afrique et l’Asie.

 

SNC-Lavalin a par ailleurs accueilli avec un certain optimisme les investissements de 12 milliards de dollars sur deux ans dans les infrastructures annoncés dans le dernier budget du gouvernement fédéral et entend bien aller y chercher sa part de contrats.

 

M. Lamarre est également revenu sur le dossier du toit du Stade olympique, qui traîne en longueur. Selon lui, la Régie des installations olympiques est prête à procéder, mais attend l’approbation du gouvernement du Québec. Une fois cet accord obtenu, la construction du nouveau toit permanent devrait s’étaler sur une période de deux ans.

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  • 3 mois plus tard...

Le stade Olympique de Montréal est une oeuvre architectural phénoménal en faîte elle est notre tour Eifel alors l'investissement en vaut vraiement la peine! Mais il serait bien temps de lui définir une vocation de l'utiliser et d'en tirer profit au maximum et de ce l'approprier avec une fierté! 300 millions de dollars c'est rien en comparaisons de ce qu'il pourrais nous rapporté! Le Cirque du Soleil pourrais en faire son Grand Châpiteau pour présenté les nouveaux spectacles, les parties de football pourrais y être présenté plus souvent et les grands évenements aussi tel qu'un "Grand spetacle de la nouvelle Année", de la "fête de la St-Jean-Batiste", la fête du Printemps, de l'Été, de l'Automne et de l'Hiver entre autres ... .

 

http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.extra-luxe.com/blog/wp-content/uploads/2009/01/stade_olympique.jpg&imgrefurl=http://www.extra-luxe.com/blog/page/3/&usg=__CnbUysbj6XnofQAQtdkp7LagYVQ=&h=283&w=435&sz=57&hl=fr&start=2&tbnid=IPDxR77Rx-6piM:&tbnh=82&tbnw=126&prev=/images%3Fq%3Dstade%2Bolympique%2Bmontreal%2B300%2Bmillions%2B%2524%26hl%3Dfr%26rlz%3D1T4SKPB_frCA290CA291

 

Montréal réveille Toi!

 

Le secret du succès est dans la sauce! :shhh::stirthepot:

 

Let's go Montréal! :thumbsup:

 

«La vraie sagesse de la vie

consiste à voir l'extraordinaire

dans l'ordinaire.»

PEARL BUCK

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Et un toit rétractable spectaculaire, comme prévu originalement.

 

Pas en acier, mon dieu qu'est-ce qu'ils font, le stade n'était pas conçu pour ça. Je suis sûr que la technologie existe pour ça.

 

D'accord LindbergMTL surtout pas une structure lourde et moche en acier! D'autant plus qu'à notre époque il existe de nouveaux matériaux beaucoup plus léger, solide et plus durable tel que les nanotube de carbonne entre autres!

 

Pour ce qui du toit rétractable spectaculaire prévue à l'origine je n'ai jamais vue les plans prévue à l'origine, ni les rendus du toit tel que couçue par l'architecte Taillebert car la fameuse toile qui fut installée n'était pas ce que l'architecte Taillebert avais prévue pour le Stade Olympique! Alors un toit rétractable ok mais lequel? Seras t'il durable? Est-ce qu'il pourras respecté les plans de l'architecte Taillebert et être fonctionnel? Beaucoup de questions mais très peu de réponsses pour l'instant nous sont fournie!

 

La structures d'acier fixe de SNC-LAVALIN c'est du pipi pour chat! Une technologie désuète et pas du tout adéquate. Et un toit qui ne peut pas s'ouvrir n'est pas du tout souhaitable pour le Stade Olympique! Un toit doté d'une structure de nanotube de carbone avec une toile sur rails qui s'ouvre par sections qui épouse parfaitement les formes du Stade Olympique c'est tout à fait fesable et s'il y a bris pour une section il ne seras pas nécéssaire de changé toute la toile comme c'est le cas actuellement. Pour ce qui est du toit rétractable je ne sais pas si c'est possible qu'il soit fiable et durable dans la réalité même si esthétiquement parlant j'ai une préférence pour cette option.

 

Ah oui en passant moi je changerais bien le nom du "Stade Olympique de Montréal" pour le nom du "Grand Châpiteau" par exemple. Un nom qui fait moin anonyme ne serait ce pas une autre façon de ce l'approprié, de le faire notre?

 

Le secret du succès est dans la sauce! :stirthepot::shhh:

 

«Notre plus grande faiblesse

est de céder au découragement.

La façon la plus sûre de réussir,

c'est toujours d'essayer

encore une fois.»

THOMAS EDISON

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  • 3 mois plus tard...

Publié le 11 août 2009 à 23h45 | Mis à jour le 11 août 2009 à 23h50

 

Le secteur du stade passe au vert

 

Éric Clément

La Presse

La Ville de Montréal, les Muséums nature de Montréal ainsi que les gouvernements fédéral et provincial lanceront en septembre un ambitieux projet à la fois touristique, muséal et écologique appelé le Quartier de la vie, a appris La Presse. Le secteur du Jardin botanique et les abords du Stade olympique seront reliés par une «immense place publique interactive». Le projet total est évalué à 189 millions de dollars.

 

Cinq institutions en feront partie: le Biodôme, le Jardin botanique, le Planétarium et l'Insectarium, de même que le futur Centre sur la biodiversité. Le Quartier de la vie aura pour but de prolonger la mission des quatre muséums, soit de faire connaître et apprécier les sciences de la nature et la nature elle-même aux générations présentes et futures. Ces quatre muséums représentent déjà le plus grand complexe muséal de sciences naturelles au Canada.

 

Le Quartier de la vie sera une expérience sociale et environnementale inédite pour le visiteur. «Rien à voir avec du show-business ou des activités commerciales habituelles, nous dit une source proche du concepteur. Les activités seront en phase avec les valeurs fondamentales des gens, pour qu'ils se reconnectent avec la nature et pour que, à terme, un citoyen qui trouve un papier par terre le ramasse même si ce n'est pas le sien.»

 

La place publique qui sera créée partira de la station de métro Viau et se prolongera près du Biodôme et du nouveau Planétarium, qui sera construit d'ici à l'été 2011 au pied de la tour du Stade olympique. Elle se rendra ensuite jusqu'au Centre sur la biodiversité, près du Jardin botanique, en passant sous la rue Sherbrooke. «Il s'agira de la première place publique mondiale dédiée à l'humain et à la nature», nous dit la même source.

 

Ce ne sera pas une place comme les autres. On n'y trouvera pas de parasols, de tables ou de chaises en plastique. Le lieu rendra hommage à la nature, et les citoyens pourront l'aménager à leur façon, par exemple... en déplaçant des «arbres sur roulettes» ou en érigeant des bâtiments écologiques. Le touriste pourra s'approprier les lieux et participer au façonnement de la place, qui évoluera dans le temps au gré des initiatives et des réalisations des visiteurs.

 

Parmi les aménagements qui pourraient être bâtis, on pourrait, par exemple, construire des restaurants sur pilotis en bambou, pour que même les concessions alimentaires soient conformes à l'esprit des lieux. «La facture sera toujours inusitée et audacieuse», nous dit-on.

 

On prévoit que 2,7 millions de personnes participeront chaque année à l'expérience. Le projet lancé par les Muséums nature est coordonné avec la Régie des installations olympiques puisqu'il s'agit de ses terrains. La RIO prendra aussi des initiatives dans le secteur. L'esplanade de béton située au coin du boulevard Pie-IX deviendra verte dans la deuxième phase du projet. «C'est trop bétonné à notre goût, dit Sylvie Bastien, porte-parole de la RIO. Ça pourrait faire un lien visuel vert.» Avec la RIO, le projet total dépassera les

 

200 millions.

 

L'investissement consenti par la Ville, soit 189 millions, proviendra du programment triennal d'immobilisations et de subventions fédérales et provinciales. La somme comprend les coûts de construction du Planétarium (33 millions) et du Centre sur la biodiversité (24,5 millions), la création de la place publique (30 millions) et les coûts liés à la mise aux normes et à l'amélioration des muséums nature.

 

Ainsi, on créera au Biodôme un nouvel écosystème consacré à l'humain, «une espèce en équilibre avec la nature, essentielle à sa survie». À l'Insectarium, les visiteurs pourront défier leurs peurs et vivre des expériences «d'immersion entomologique» afin d'apprendre à mieux vivre avec les insectes.

 

La création du Planétarium est financée par Québec, Ottawa, Montréal et Rio Tinto Alcan, qui donnera son nom à l'édifice moyennant 4 millions. Quant au Centre sur la biodiversité, les travaux de construction commenceront ces jours-ci près du Jardin botanique. Le bâtiment, voué à la recherche scientifique, à la conservation et à la valorisation de collections biologiques, à la promotion de la préservation des espèces et au transfert des connaissances, sera inauguré l'an prochain.

 

Les élus du comité exécutif ont découvert le projet du Quartier de la vie la semaine dernière et l'ont bien accueilli. «C'est un projet extraordinaire pour le développement de Montréal, nous a dit, hier, un membre de l'administration municipale. Il va permettre la mise en valeur de tout un quartier, au coeur de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, et va grandement contribuer à améliorer la stature internationale de Montréal.»

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  • 2 mois plus tard...

Un projet de toit rétractable en acier.

 

Allez voir la vidéo:

 

http://brevetsavendre.com/images/stories/INVENTEURS/722B04WF/STADE.wmv

 

Trouvé sur un site de brevets, discuté à la radio:

 

http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/240621.mp3

 

Il faudrait reconsidérer le contrat à SNC. Ne se fera pas à moins d'un miracle.

 

Il faut un toit rétractable au Stade!

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Un projet de toit rétractable en acier.

 

Allez voir la vidéo:

 

http://brevetsavendre.com/images/stories/INVENTEURS/722B04WF/STADE.wmv

 

Trouvé sur un site de brevets, discuté à la radio:

 

http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/240621.mp3

 

Il faudrait reconsidérer le contrat à SNC. Ne se fera pas à moins d'un miracle.

 

Il faut un toit rétractable au Stade!

 

La question que je me pose, et je t,averti je l'adore notre stade, je continue à croire qu'il est superbe. Pourquoi avons nous absolument besoin d'un toit rétractables ?

 

Il y a rien à mettre dedans, le problème ce n'est pas le contenant, c'est le contenue :)

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http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/yves-boisvert/200910/13/01-910672-ramener-le-soleil-dans-le-stade.php

 

Yves Boisvert

La Presse

Publié le 13 octobre 2009 à 06h28 | Mis à jour le 13 octobre 2009 à 06h33

 

 

Dans le grand laboratoire en forme d'entrepôt, tout est méticuleusement rangé. Il y a des grues, des pistons, des roulettes de plastique et toutes sortes d'outils très propres.

 

Et puis, dans un coin, sous une étagère, comme une pile de vieux tapis industriels. C'est la toile originale du Stade olympique, coupée en 420 bandes de 50 pieds sur 10. Du kevlar, un matériau si résistant qu'on peut tirer dedans au fusil de chasse sans le percer.

 

 

 

François Delaney l'a achetée il y a 20 ans pour 1$. «Ça m'a coûté 156 000$ pour la découper et la transporter, par contre...»

 

Que diable fait-il avec des retailles d'une vieille toile déchirée? Des tabliers de protection pour des travailleurs d'usine de sciage. Des housses pour protéger l'équipement dans des mines pendant les explosions. Et on en vend des bouts par internet.

 

Je vous l'annonce: il en reste en masse.

 

Au-delà de ces quelques objets, cette toile a surtout servi à faire pénétrer François Delaney dans le monde complexe et tourmenté du Stade olympique. Il en connaît maintenant les moindres détails techniques.

 

Lundi dernier, dans son labo de L'Assomption, il m'a montré la trouvaille à laquelle il travaille depuis des années: un nouveau toit rétractable pour le Stade olympique. Quoi? Du soleil dans le Stade?

 

 

À L'Assomption, dans son grand laboratoire en forme... (Photo: Robert Mailloux, La Presse) - image 2.0

 

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À L'Assomption, dans son grand laboratoire en forme d'entrepôt, François Delaney continue de croire qu'il a une solution sur mesure pour le Stade olympique.

 

Des experts séduits

 

Est-ce bien sérieux? Quand l'ancien membre du Comité organisateur des Jeux olympiques de Montréal et passionné de sport François Godbout m'en a parlé, j'ai eu la même réaction que tout le monde avant de rencontrer François Delaney: encore le toit du Stade! Et puis, qui est-il, ce Delaney, pas même ingénieur?

 

C'est un homme de 52 ans qui n'a pas de diplôme, mais des brevets dans 34 pays et des contrats avec Bombardier, General Electric, les Forces armées, des sociétés minières et j'en passe.

 

Et c'est un homme tenace. Quand la RIO lui a dit que son concept ne respectait pas l'intégrité architecturale du Stade, il est allé voir Roger Taillibert. Le père du Stade a trouvé l'idée si intéressante qu'il a écrit au premier ministre Jean Charest pour lui dire qu'il l'approuve.

 

Raymond Cyr était ingénieur à la Ville de Montréal pendant tout le chantier olympique et en coordonnait toutes les études techniques. «Je le connais par coeur, le Stade!» me dit-il.

 

Pour lui, Delaney tient une solution absolument ingénieuse, éminemment faisable et pratique.

 

L'ingénieur Serge Vézina, de la firme Dessau, est un des experts qui connaissent le mieux le Stade olympique.

 

M. Vézina, en plus d'avoir travaillé dans plusieurs très grands chantiers de par le monde, est celui que la Régie des installations olympiques a embauché comme expert dans son conflit judiciaire contre la firme Birdair.

 

Dans une lettre flatteuse datée du 3 juillet 2009, M. Vézina écrit que le concept est «prometteur» et «vraisemblable». Le concept est adapté aux singularités du complexe olympique, opine-t-il. En outre, il utilise des technologies de manutention «éprouvées». Certes, son étude était sommaire, mais Dessau était prête à signer une entente de collaboration et d'exclusivité avec M. Delaney en juin 2009, tellement on le prend au sérieux.

 

Le Groupe Canam, de Saint-Georges-de-Beauce, a participé à la construction de plus de 50 stades et amphithéâtres sportifs. C'est un des leaders nord-américains et mondiaux dans le domaine. On lui doit entre autres les quatre derniers complexes new-yorkais, dont le Yankee Stadium et celui des Jets. Canam est le responsable du toit rétractable des Marlins de Miami. Il a été choisi pour construire le prochain amphithéâtre des Penguins de Pittsburgh, dans la LNH, et il est sur les rangs pour le stade BC Place, à Vancouver.

 

Richard Vincent, vice-président à la recherche de Canam, est allé voir le projet de M. Delaney récemment et l'a trouvé très intéressant. «Je ne peux pas me prononcer sur les coûts en ce moment (une des spécialités de la firme), mais je pense qu'il est réalisable. C'est un projet qui me paraît très bien, qui utilise des technologies qui existent et qui a le grand avantage de ne pas ajouter de charge sur le stade, dont on nous dit qu'il a été affaibli. Et puis, ça permet de rouvrir le toit. Notre été est tellement court à Montréal, les gens ne veulent pas être enfermés.»

Dans le grand laboratoire en forme d'entrepôt, tout est méticuleusement... - image 3.0

 

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De 200 à 10 000 tonnes

 

La beauté du concept Delaney, en plus de nous redonner accès au ciel, c'est qu'il ne s'appuie pas sur le stade, et donc qu'il ne nécessite aucun travail de réfection de l'édifice. Il est soutenu par quatre piliers intégrés au stade et qui reposent sur le sol.

 

À l'origine, le toit du stade Taillibert devait peser 90 tonnes. Le concept réalisé par Lavalin l'a fait passer à 200 tonnes. Le toit est soutenu par des câbles tendus qui le stabilisent. Le mât d'origine avait une capacité de soutien maximale de 6000 tonnes. Il devait supporter une pression de 4500 tonnes pour stabiliser la toile.

 

Le deuxième toit, fabriqué par Birdair pour remplacer la toile de kevlar d'origine, pèse 3000 tonnes. Celui-là aussi a déchiré.

 

Actuellement, la RIO a approuvé un toit fixe en acier conçu par SNC-Lavalin. Personne, ni au cabinet de la ministre Nicole Ménard (responsable de la RIO), ni à la Rio, ni à SNC-Lavalin, ne veut nous en dire le poids ou le coût. Il semble que ce soit un secret d'État!

 

L'information qui filtre parle d'un toit encore plus lourd que l'actuel (jusqu'à 10 000 tonnes), ce qui supposerait des travaux de renforcement du stade et du mât.

 

Vocation sportive

 

«Mon concept est un système très simple, sans entretien, sans électricité, sans graisse, sans essence, avec une technologie qui remonte au temps de Léonard de Vinci!» dit M. Delaney. Des pistons géants, installés sous le stade, montent et descendent pour tirer des câbles et déplacer le toit sur des rails. L'ouverture prend 20 minutes.

 

«On préserve la vocation sportive du Stade, ça ne devient pas seulement un centre de foire», dit François Godbout.

 

«Depuis la fin des Jeux olympiques, nous aurions dû avoir au moins deux championnats du monde, dit Raymond Cyr, mais on ne peut pas faire d'athlétisme si ce n'est pas en plein air et, si on veut du soccer de calibre international ou d'autres jeux (Commonwealth, panaméricains, etc.), il faut avoir un stade ouvert. Toutes les grandes villes se battent pour ça, et nous l'avons! Les Jeux ont été pensés pour laisser un héritage sportif à la jeunesse d'ici, et on risque de le perdre.»

 

La RIO fait la sourde oreille

 

À la RIO, on connaît très bien M. Delaney. Des employés se sont d'ailleurs rendus à son laboratoire pour évaluer le projet, basé sur son système de monte-charge breveté et utilisé dans l'industrie (mais à beaucoup plus petite échelle). «C'était par courtoisie», dit la porte-parole, Mme Sylvie Bastien.

 

Une courtoisie qui a cependant duré des mois. La première fois, les gens de la RIO sont venus à quatre. Puis un employé y est retourné deux fois. Et M. Delaney est allé à la RIO une dizaine de fois. On lui a donné accès à des documents, on a longuement parlé du projet. L'intérêt des gens de technique semblait y être. «Allô la courtoisie!» réplique M. Delaney.

 

Qu'importe, pour la direction de la RIO, le dossier est clos: il y a eu un appel de candidatures en 2004, auquel n'a pas participé M. Delaney. L'appel exigeait un projet de toit fixe en PPP. SNC-Lavalin a été choisie en dernière analyse. Elle sera propriétaire et responsable du toit pendant 25 ans, période pendant laquelle la RIO lui versera des frais annuels. Après? Le toit revient à la RIO.

 

«Vous savez, des gens qui ont des idées pour le Stade, il y en a à tout bout de champ», ajoute Mme Bastien.

 

Vu les appuis qu'elle a reçus, l'idée de M. Delaney est toutefois pas mal plus que celle d'un patenteux de sous-sol.

 

Il a fait faire des soumissions pour chaque morceau de son concept. Il en arrive à 197 millions de dollars, mais avec un coût d'entretien d'à peu près zéro. Il est convaincu que c'est moins cher que celui de SNC-Lavalin, mais la chose est impossible à vérifier en ce moment.

 

«Je vis cette démarche-là avec détachement», dit M. Delaney, après toutes ces années. Il a tout de même investi des centaines de milliers de dollars dans l'aventure et a enregistré divers brevets dans le monde, car il croit que son concept pourra être adopté ailleurs, si ce n'est ici. Les toits rétractables, autrefois décriés, sont maintenant en vogue chez les constructeurs de stades, y compris dans des villes nordiques, de Minneapolis à Milwaukee à l'Europe du Nord.

 

Mais ici, apparemment, on vit encore le choc post-traumatique du toit percé et on semble empressé de boucher d'acier ce trou gênant. Pour un coût inconnu, la RIO s'est résignée à gaspiller une installation sportive et à se priver d'occasions d'attirer des événements internationaux, sauf peut-être des concours de caniches en hiver.

 

Il ne resterait alors des Jeux olympiques de Montréal qu'un édifice dénaturé, symbole permanent de honte collective. À moins que quelqu'un au gouvernement ne finisse par y jeter un regard neuf, pour donner une dernière chance au sport.

 

Qui sait, on pourrait finir par se réapproprier un stade où le soleil aurait de nouveau le droit de pénétrer. Et même (on peut rêver) par en être fier.

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