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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. 10, c'est outrancièrement plus que 8? Si ça avait été 32, à quel mot aurais-tu eu recours pour qualifier le contraste?
  2. J'essaie désespérément de trouver une explication plausible. Peut-être fournis-tu la bonne piste? C'est ce que j'explore au premier paragraphe. Dans le second, j'en examine une autre. Des influenceurs professionnels qui seraient devenus très nombreux à la faveur du confinement, qui auraient fait des émules auprès de leurs frères et sœurs plus jeunes, et que même ces derniers auraient acquis le statut de "professionnels" en vertu de la rémunération mirobolante qu'ils retirent de ce type d'activité? La "valeur ajoutée" devrait être incluse dans le calcul du PIB. On aurait donc un groupe de jeunes qui, tout en poursuivant leurs études (pour certains d'entre eux) se seraient ajoutés au groupe des personnes actives sur le marché du travail. Le seul hic: ils ne sont pas disponibles pour des emplois "traditionnels". Le mix des biens et services produits et consommés au Québec se serait transformé. Nous adorons être sous influence (déformation délibérée du sens du terme). Pas grave la pénurie de vrais services professionnels! Jusqu'au jour où tout ce qu'on trouvera, ce seront des suggestions. Très nourrissant. Ne perdons pas de vue le fait que le sondage émane du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ). La clef du mystère se trouve peut-être dans une confusion (au sens littéral svp) entre le fait d'être membre d'une jeune chambre de commerce, et le statut de professionnel. On peut bien être membre à un tout jeune âge, mais ça ne confère pas le statut de professionnel. Par ailleurs, il y a une énorme différence entre ne pas vouloir retourner au bureau, et ne pas vouloir travailler dans un bureau. Les plus jeunes ne travaillaient pas dans un bureau, donc la question d'y retourner n'avait pas de sens. Une question pertinente, au moins dans le contexte de la discussion sur le Marché d'édifices à bureau, aurait été posée exclusivement à ceux et celles qui travaillaient (déjà) dans un bureau avant le confinement. Pour retourner à quelque part , il faut y avoir été avant. L'autre point, comparativement mineur, concerne la définition de "professionnel".
  3. On connaissait l'intention depuis longtemps, mais je ne savais pas qu'un permis avait été obtenu par le promoteur.
  4. "Otiose": I bet that 95% of the Toronto crowd do not know the meaning of this archaic term. Just a scholarly toned finishing line for an article which primary purpose is to distract Torontonians from their own woes.
  5. Petits rêves. 19e comme dans un parcours normal de 18 trous au golf, où on rêverait d'un trou supplémentaire (un 19e) pour avoir une chance de se racheter. Aussi, "19" permet de dire à haute voix "Ah! moi j'ai plus de 18 ans". Il mesure 1m76, toi seulement 1m75, il te domine. Il fait construire une annexe au dessus de son cottage, ce sera son penthouse.
  6. C'est logique, mais n'y a-t-il pas un risque que la venue de cette "offre qui devrait sortir de l'ordinaire" ne déplace l'offre existante plus ordinaire (prix plus abordables)? Non pas parce que la demande pour une offre plus ordinaire disparaîtrait (elle a toutes les raisons de s'y maintenir, pour les festivaliers et les nombreux employés des environs) mais parce que les loyers exigés pour ces établissements s'envoleraient vers le haut. Ça demeure une pure conjecture présentement, mais j'aimerais prendre connaissance de vos opinions.
  7. La première chose qui me frappe aux yeux c'est l'expression "jeunes professionnels de 16 à 35 ans". Professionnels à 16 ans?
  8. C'est vrai. Mon message manquait de nuances. Je savais que des personnes avaient fait part de leurs inquiétudes. Je remarquais seulement que les maires et conseillers de l'Ouest-de-Île n'avaient rien dit, mais je ne savais pas qu'ils s'étaient "fait dire de se taire".
  9. (ci-dessus un extrait de l'article complet cité par mtlurb) Ce n'est pas pour rien que je m'attarde sur ce point. Les plex, à la différence des copropriétés et des maisons unifamiliales, comportent une dimension de revenus de location. L'acheteur (qui agit aussi comme un investisseur) met en relation ces revenus avec les dépenses qui y sont associées; or les paiements hypothécaires en constituent une part importante, et sans surprise la hausse des taux d'intérêts diminue ou même annihile le rendement net associé à l'investissement. Certes, l'acheteur-investisseur peut toujours espérer que son investissement (la partie du plex destinée à la location) s'appréciera avec le temps, en fonction des hausses de loyer. Mais je pense que ça risque fort d'être inadéquat à court et à moyen terme. La principale raison tient au fait que les prix avaient atteint un niveau très élevé, poussés par des taux d'intérêt très bas; malgré la hausse récente et prévisible des taux, les vendeurs potentiels ne sont pas disposés à s'ajuster pleinement et rapidement aux nouvelles réalités du marché. De leurs côtés, les acheteurs potentiels calculent qu'aux prix actuels demandés, le flux de liquidités (cash flow) associé au logement loué demeurerait négatif (parfois de beaucoup) pour plus longtemps qu'ils (les acheteurs) pourraient le supporter. Malgré tout, l'achat d'un plex peut demeurer intéressant, si le prix dépasse à peine (ou même pas du tout) le prix d'une unifamiliale comparable au sens où le logement principal dans le plex a les mêmes attributs, sans compter le fait que sa localisation peut être préférée à celle de l'unifamiliale. Quant au(x) logement(s) locatifs faisant partie de la propriété, on fait pratiquement comme s'ils n'existaient pas; on se contente de recevoir des loyers couvrant les dépenses supplémentaires (taxes, assurances, entretien/réparation) mais sans y inclure les paiements hypothécaires. En deux mots, le prix est crucial. Actuellement, il est généralement trop élevé. Depuis longtemps je porte une attention spéciale à la formule d'habitation consistant en un immeuble partagé entre un propriétaire-occupant et un ou deux locataires. Jusqu'à la fin des années 1960 c'était une formule courante (y compris de constructions neuves) surtout à Montréal et ses environs. C'était une formule avantageuse pour le propriétaire-occupant, et cela avait aussi le mérite pour la collectivité d'élargir le parc locatif. Par la suite j'ai remarqué une baisse significative de ce mode -- accompagnée d'une stagnation relative des prix du marché (en comparaison avec les autres modes). Mais le stock de logements de ce type demeurait très important. Puis, il n'y a pas si longtemps, les taux d'intérêts ont beaucoup baissé (mais pas le niveau des loyers), ce qui a fortement ravivé l'attrait de la formule. La demande a explosé, et avec elle les prix du marché. Ce que j'ai vu alors m'a (presque) sidéré: les prix correspondaient à plus de 20 fois * les revenus bruts de location. En soustrayant les dépenses (taxes foncières, assurances, entretien et réparation, mais pas les paiements hypothécaires), on obtenait un flux de liquidités couvrant à peine (ou souvent même pas intégralement) les paiements hypothécaires. (Je me disais que s'il fallait que les taux montent, ce ne serait pas joli). Les acheteurs se manifestaient quand même, encouragés par la hausse spectaculaire de la valeur marchande de la propriété. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est que la hausse avait été propulsée presque exclusivement par la baisse des taux d'intérêts. Ce n'est certainement pas la hausse des loyers, bien moindre, qui avait justifié l'appréciation. Pour cette raison, je pense que la valeur marchande aurait cessé d'augmenter, même si les taux d'intérêts n'avaient pas récemment été haussés. Maintenant, c'est une baisse lente mais prolongée (en termes réels) que j'anticipe. * On a vu et vécu la même chose sur les marchés boursiers, avec des ratios cours/bénéfices (P/E ratios) historiquement élevés. Mais il y a des différences, sur lesquelles je n'élaborerai pas ici.
  10. Et dans trois semaines, le 2022.09.27 ce sera le temps de passer à la troisième dimension. Cube, sphère et cylindre, tétraèdre.
  11. Parce qu'à Montréal la CDPQ-i a opté pour des solutions moins coûteuses comme celles qu'on voit un peu partout sur la planète. Mais pourquoi pourquoi demande l'enfant qui ne se satisfait jamais d'une réponse courte? -- Parce que le client, en l'occurrence le Gouvernement du Québec représentant la population, n'a pas juger bon d'exiger plus d'esthétisme, qui aurait eu un prix qu'il n'était pas disposé à assumer -- contrairement à la France par exemple, où on valorise l'esthétisme et où on est prêt à payer pour l'obtenir. On a voulu du pas cher, on l'a eu. Ou plutôt, la question ne s'est pas posée au moment où il fallait. Les dirigeants des municipalités où le REM allait passer ne s'en ont pas soucié, et n'ont rien dit. Ce n'est qu'après coup, maintenant, qu'on n'en veut pas la prochaine fois, celle du REM 2.0. C'est quand même un progrès!
  12. Même ce bémol est contestable. J'ai plutôt tendance à estimer que Montréal est une ville raisonnablement riche. Les indices auxquels on a eu recours pour prétendre que Montréal était une "ville pauvre" par comparaison avec d'autres villes canadiennes et américaines ne présentent pas parfaitement (ni même adéquatement à mon avis) la réalité telle qu'elle est; ainsi: - le revenu médian des ménages ignore totalement la distribution des revenus; il ne fait qu'indiquer le revenu du ménage qui se situe en plein milieu de la courbe de distribution, autrement dit celui qui gagne tout juste un peu plus que la (presque) moitié des ménages, et un peu moins que la (presque) moitié la plus fortunée; pour que cet indice soit plus crédible, il faudrait que la courbe de distribution des revenus soit identique parmi les villes analysées, ce qui est rarement le cas. - le revenu moyen des ménages est très souvent déformé (distorted) par la présence d'un très petit nombre de ménages extrêmement fortunés. - il n'est pas tenu compte des écarts dans le coût de la vie, notamment pour le logement. Je préfère des analyses comparatives portant sur la consommation effective des biens et des services, mesurée en volume plutôt qu'en "valeur" incorporant les prix. Aussi, indépendamment des indices "économiques", il faut aussi tenir compte des caractéristiques intangibles, autant naturelles que sociales ou culturelles. Le recours sélectif à des données dites "objectives" peut facilement mener à des conclusions franchement invraisemblables. Par exemple, titrer que "Toronto est la ville canadienne comptant le plus grand nombre de pauvres" ne veut absolument pas dire que c'est une ville pauvre. Le vrai message est d'un autre ordre.
  13. Sans vouloir nier le poids important du secteur public au Québec, voici deux considérations qui peuvent l'expliquer, et par conséquent atténuer la différence réelle: 1) L'emploi dans le secteur public inclut celui des sociétés d'Etat, par exemple Hydro-Québec, qui produisent et fournissent des biens et des services qui dans d'autres provinces et pays sont assumés par le secteur privé. Rien ne prouve que l'efficacité des sociétés d'Etat est moindre que celle des entreprises privées œuvrant dans les mêmes créneaux. Autre exemple, français celui là: EDF (Electricité de France) est détenue très majoritairement par l'Etat français, et est le principal producteur d'électricité dans le pays; en Allemagne voisine, ce sont quelques grands groupes dont certains sont entre des mains étrangères, qui jouent le même rôle. 2) Faisons un simple exercice arithmétique. Soit: - T: emploi total; - U: emploi dans le secteur public; - R: emploi dans le secteur privé. Alors U+R=T U/T représente la part du secteur public, correspondant aux données fournies dans ton message. (24,1%). Décomposons U/T, pour obtenir U/(U+R) Si R était plus grand qu'il ne l'est, indépendamment de U, U/T serait moins élevé. Autrement dit, ça peut être autant la faiblesse de R que le nombre absolu de U qui explique un ratio U/T élevé. Il n'y a pas assez d'emplois dans le secteur privé.
  14. C'était le produit naturel d'un débordement d'enthousiasme. Personne ne s'en prive à l'occasion, parfois même pour de bien plus petites choses. Au moins @acpnc a fait preuve de retenue, en se limitant au continent plutôt qu'au monde entier.😃
  15. Mettant en vedette le monstre à droite, qui prouve que Montréal ne fait pas que manipuler du papier et des octets, mais travaille dur dans le concret aussi.
  16. C'est parfaitement vrai, mais en contrepartie, malgré les subventions via la PAC (Politique agricole commune, qui constitue le plus gros poste budgétaire de l'UE), les petits agriculteurs sont tombés dans la misère -- parce que justement les prix ouverts à la concurrence des grands conglomérats agricoles, sont trop bas. Ici, le prix élevé du lait permet aux agriculteurs de vivre convenablement sans l'aide de subventions dédiées.
  17. Court mais délectable!😀 p.s. À bien y penser, la photographie est bel et bien une arme de guerre, car ce qu'elle montre renforce la détermination du belligérant à qui elle est destinée.
  18. C'est logique, mais je ne vois pas beaucoup d'exemples du second cas. Peut-être dans le proche avenir le Royaume-Uni avec la nouvelle Première ministre Liz Truss?
  19. Super! Ta photo regroupe en une seule vue plusieurs éléments remarquables: - les principales tours en construction; - le fait que quelques tours, dont le 1000 DLG, semblent dépasser le Mont-Royal -- parce que la vue est prise à partir d'un point plus bas; - la largeur exceptionnelle du fleuve à cet endroit; - l'aperçu d'une partie d'un pilier du pont SDC; - l'absence de trafic maritime, qui s'effectue "plus bas que la photo"; - Griffintown pratiquement invisible.
  20. Oui, j'ai déjà expliqué à peu près la même chose dans un précédent message. Une baisse d'impôts et une hausse des dépenses gouvernementales d'un montant équivalent ont un effet semblable sur la demande globale québécoise; la seule différence possible se trouve au niveau de la distribution du gain entre les catégories de revenus, ce qui introduit la question de la propension à dépenser en fonction du revenu disponible, sachant que cette propension décroît en fonction du revenu. L'évolution de l'inflation dépend de la relation entre l'offre et la demande, mais pas particulièrement à l'échelle locale québécoise; ce n'est pas la modeste demande québécoise qui fait monter ou descendre le prix du pétrole par exemple. Les baisses d'impôts des particuliers, ou alternativement les transferts directs, ne visent pas à diminuer l'inflation, mais à en atténuer les conséquences sur les personnes. C'est différent des baisses de taxes à la consommation (taxes d'accise, tps, tvq) qui font directement baisser les prix affichés qui servent de référence pour le calcul de l'inflation; mais ces baisses ne font rien pour rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande, au contraire elles retardent l'ajustement. Pour faire baisser l'inflation globalement, deux approches distinctes se présentent: 1) faire baisser la demande; et 2) stimuler la croissance de l'offre. Par exemple, des hausses des taux d'intérêts exercent une pression à la baisse sur la demande globale (qui est composée de la consommation, des investissements et des dépenses publiques). Ce que j'observe aujourd'hui dans la plupart des régions du monde sont essentiellement des mesures pour soulager les consommateurs; c'est seulement parce que ces mesures s'avèrent insuffisantes pour compenser pleinement la hausse des prix que la demande peut diminuer un peu. D'un autre côté, les mesures visant à augmenter l'offre consistent principalement à abaisser ou supprimer des barrières règlementaires et/ou tarifaires.
  21. Je vois deux, sinon trois enjeux distincts dans cette "histoire" 1a) Le montant du loyer pour la coquille (complétée) du centre communautaire. 1b) La décision de la Ville de rejeter les soumissions reçues pour l'aménagement de la coquille, parce que les montants sont plus élevés que prévus, et qu'elle espère obtenir des conditions plus favorables ultérieurement. 2) Le zonage drastiquement rabaissé pour le site sur lequel devait être érigée la "sixième tour", pour cause de mésentente sur les dispositions ayant trait aux logements "sociaux". Commentaires: - 1a) Est un fait accompli. - 1b) Est un cas semblable à plusieurs autres, et pas seulement à Montréal; les issues possibles sont du même ordre que pour d'autres projets: ou bien on augmente le budget alloué pour le projet, quitte à reporter à plus tard ou même à en annuler d'autres, ou bien on diminue l'envergure du projet pour que son coût corresponde au budget alloué originellement, ou bien encore une combinaison des deux. 2) Il ne serait pas rentable de construire un immeuble de seulement quatre étages sur un site d'une telle valeur. Devant l'impasse, rien ne sera construit -- en attendant.
  22. Et il répondit par la bouche de ses photos! La réalité, c'est que la prémisse est fausse, la prémisse étant que l'Europe ne construit pas de gratte-ciels. L'Europe construit des gratte-ciels. A Paris, à l'exception de la tour Montparnasse édifiée en 1969, les gratte-ciels sont regroupés pour l'essentiel à la Défense, tout juste à l'extérieur de la Ville proprement dite. Londres en compte un bon nombre, bien visibles parce qu'ils ne sont pas concentrés dans un périmètre restreint. À Moscou et à Varsovie notamment, plusieurs sont apparus ces dernières années. En Allemagne, seule Francfort-sur-le-Main en a favorisé la construction massive, lui méritant le sobriquet de Mainhattan; en comparaison Berlin n'en a à peu près pas, la Potsdamer Platz totalement reconstruite étant comparativement modeste. Idem pour l'Alexanderplatz remodelée pour la nième fois. Etc. Si on veut honnêtement comparer les villes européennes avec leurs contreparties américaines et asiatiques, il faut reconnaître que (sauf exceptions) les européennes ont choisi de préserver l'aspect et la dynamique de leurs centres originaux, que des gratte-ciels auraient compromis. Ce n'est certainement pas par manque de capacité d'en construire. On peut aussi inverser la question: pourquoi construire des gratte-ciels? -- Parfois la nécessité s'impose, Manhattan en étant le cas classique. D'autres fois, c'est plutôt une quête de prestige. p.s. Je ne considère pas les immeubles résidentiels de banlieue, comportant 10-15 étages et souvent de forme allongée (=barres d'Immeuble) comme étant des gratte-ciels.
  23. Enfin quelqu'un (toi!) a osé franchir les limites de la Ville de Paris pour jeter un coup d'oeil sur ce qu'on trouve au-delà: la "Petite Couronne" et la "Grande Couronne", au total les trois-quarts de la population du Grand Paris; une très grande diversité de fonctions, de modes d'occupation du sol et de densité, ainsi que des infrastructures de transport. (TEC, autoroutes, routes nationales et communales); des riches, des classes moyennes et des pauvres; des constructions modernes et des anciennes. En résumé: on trouve de tout, et ça continuer d'évoluer. Les interventions publiques sont importantes; ce n'est pas homogène, mais ce n'est pas le free-for-all non plus. Si on veut transposer ce profil diversifié sur le cas de la RMR de Montréal, il faut commencer par réaliser et accepter que le territoire de la Ville de Montréal proprement dite s'étend en termes relatifs (proportion) et absolus (superficie) en bonne partie sur ce qui serait la banlieue de Paris. Ce que cette constatation devrait impliquer, c'est (entre autres) que les normes qui conviennent pour le centre de la Ville ne le sont pas nécessairement pour les secteurs périphériques.
  24. Une personne paranoïaque se sentirait constamment épiée par les deux yeux de la tour qui surplombe le voisinage. 😱 Espérons que la croix qui pointe à droite la protégera de toutes intentions malveillantes. Merci encore une fois de créer des perspectives qui m'inspirent!
  25. La science économique ne sert pas seulement à faire des prévisions. C'est un ensemble d'outils d'analyse et de décision pour les gouvernements, les entreprises et les particuliers, autrement dit les acteurs économiques. Les prévisions, c'est la projection dans le temps en fonction des comportements et des phénomènes observés. Des raffinements dans la compréhension des relations entre les variables pertinentes améliorent la qualité des prévisions, mais rien n'est jamais définitif. Des événements inattendus viennent changer la donne, que ce soit la guerre, des désastres naturels, des découvertes scientifiques entraînant des progrès technologiques, et même (dans l'histoire) la "découverte" de "nouveaux continents". L'évolution démographique est aussi depuis longtemps une considération importante dans les transformations économiques, et les économistes en tiennent pleinement compte. A tout cela s'ajoute l'influence profonde d'idéologies différentes, souvent opposées, ce qui explique qu'un même événement ou phénomène suscite des analyses, des prescriptions et des prévisions qui varient beaucoup parmi ceux qui exercent la profession d'économiste: des intérêts puissants sont en jeu. Ce n'est pas juste (et même pas tellement) une question de se "tromper" ou pas.
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