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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. La logique est très bonne. "Il suffit" que la progression de l'économie se poursuive: vrai mais plus facile à dire qu'à réaliser, car les facteurs qui déterminent cette progression ne sont pas tous entre les mains des Québécois et de leur gouvernement provincial. "Aussi" (re: dernier paragraphe), plusieurs pays aimeraient bien avoir un territoire propice aux développements hydro-électriques qui font la fortune d'Hydro-Québec et qui permettent à cette dernière d'offrir des tarifs comparativement très bas aux résidents de la province. Ce territoire, en passant, a été acquis gratuitement à la seule condition (en 1898 et en 1912) de s'entendre (à un prix "raisonnable") avec les peuples qui occupaient et occupent encore ce territoire. Le gouvernement du Québec a tardé à remplir cette condition, mais il l'a finalement fait dans les années 1970. Les descendants du petit nombre de sujets de sa Majesté le Roi de France qui ont été assez braves pour s'établir en terre d'Amérique et qui ont eu la fortitude de survivre d'abord aux rudes conditions du pays puis à la domination anglaise ont réussi un exploit exceptionnel. Un certain nombre d'autres pays ont eux aussi hérité de riches territoires, mais malheureusement, pour plusieurs, les avantages sont tombés entre les mains d'une minorité devenue très riche tandis que la majorité demeurait pauvre. Revenant sur le cas d'Hydro-Québec, rappelons nous qu'il n'y a pas si longtemps, il avait été question de la privatiser, sous prétexte que le produit de la vente aurait "mieux" servi en réduisant la dette accumulée; en rétrospective c'eut été une erreur colossale. En terminant, j'aimerais revenir sur ton deuxième paragraphe: s'il est vrai que le "modèle québécois' est plus égalitaire et qu'il impose (présentement) plus lourdement ses citoyens, je n'exclus pas la possibilité d'une prospérité devenue plus grande que la moyenne du reste de l'Amérique du Nord (Canada+USA excluant le Mexique). Dans ce cas, il serait possible d'offrir à la fois plus de services publics et d'imposer plus légèrement les contribuables. L'hypothétique et exceptionnelle prospérité québécoise ne reposerait pas tant sur l'excellence de ses politiques publiques ni sur une quelconque "supériorité" de sa population, mais plus prosaïquement sur une dotation supérieure per capita en avantages naturels de toutes sortes; ce qui a changé, et qui continuera de changer, c'est que des avantages qui étaient insignifiants voire même inexistants à titre de générateurs de richesse, prennent beaucoup de valeur dans un contexte de surpopulation mondiale et de pénurie d'énergie. Nos légendaires "terres de roche" vaudraient de l'or. Un rêve? - Un exemple: en 1905, quand la Norvège voulut se séparer de la Suède, c'était un pays très pauvre, et la Suède ne s'objecta pas. Cent ans plus tard, la Norvège est devenue un pays très riche, grâce d'abord à son potentiel hydro-électrique (donnant naissance par exemple à Norsk Hydro) puis à ses ressources pétrolières et gazières dans la Mer du Nord. Les Québécois sont (finalement) chanceux, mais ça ne devrait pas les empêcher de vouloir être plus efficaces aussi, notamment dans l'administration publique.
  2. Faute d'orthographe mise à part, je suis intrigué par le message affiché--"C'est peut-être pas pour demain...". C'est très inhabituel. Ça laisse sous-entendre qu'un problème sérieux (pas encore réglé) fait obstacle au développement.
  3. Merci quand même. Un bon jour tu auras l'occasion d'aller sur l'île de la Visitation, jusqu'au bout vers l'est. Mes souvenirs de l'île du Cheval de Terre sont lointains, je n'arrive pas à me souvenir si j'avais tenté de marcher sur la digue reliant les deux îles (probablement oui) et si j'avais réussi (?); je ne suis même pas certain que c'était possible, et j'imagine qu'aujourd'hui, c'est interdit. Par contre, il semble que l'île du CdeT est accessible à partir de Laval via la centrale -- une option que je n'avais pas (tout jeune) à partir du Sault-au-Récollet.
  4. Excellent, mais il faut ajouter qu'une société qui choisit de confier une plus grande partie de sa richesse (mesurée par le PIB) à l'Etat, qui en redistribue ensuite une partie sous forme de services aux citoyens, est plus égalitaire que l'autre. Autrement dit, en simplifiant à outrance, ça profite plus aux "pauvres", mais les "riches" sont perdants. Globalement (pauvres, moyens, riches) l'effet matériel est indéterminé (peut être mieux ou moins bien). Les opinions divergent quant à l'efficacité respective des deux orientations. Entrent en jeu des considérations comme 1) l'incitation au travail et à l'innovation, et 2) la cohésion sociale. On a toujours l'image de la tarte qu'il faut confectionner avant de pouvoir la partager, mais on a aussi celle des miettes qui tombent de la table des riches.
  5. En attendant Godot -- Waiting for Godot (Beckett)
  6. OK. Les salaires progresseraient plus rapidement au Québec qu'ailleurs au Canada, parce que la pénurie de main-d'œuvre y serait plus aigue. Les deux observations prises séparément sont exactes, et la relation de cause à effet entre la seconde et la première est normale. On se posera une question importante tantôt (est-ce une bonne ou une mauvaise chose?), mais avant on admettra la possibilité que cette progression plus rapide des salaires (au sens de la masse salariale totale divisée par le nombre d'employés) soit également en partie le résultat d'une restructuration du marché du travail -- où des emplois mal ou peu rémunérés sont abandonnés au profit de meilleurs emplois qui sont maintenant disponibles en plus grands nombres. (Le Québec depuis longtemps traînait une proportion plus élevée d'emplois mal rémunérés: on a enfin les moyens de s'en défaire). Bonne ou mauvaise chose? - Pour les employés dans leur ensemble, c'est évidemment une bonne chose (aussi longtemps qu'ils conservent leurs emplois) - Pour les employeurs dans leur ensemble ça peut difficilement être une bonne chose, mais il faudrait voir plus en détail. Certaines entreprises qui étaient déjà dans une situation précaire et qui sont présentes dans un marché qui ne permet pas des hausses de prix compensatoires suffisants pourraient devoir fermer leurs portes. Pour d'autres entreprises, leur position concurrentielle est peu ou pas affectée, soit parce que les salaires malgré leurs progression demeurent inférieurs ou ne dépassent pas ceux de leurs concurrents hors-Québec, soit parce qu'ils bénéficient d'avantages concurrentiels non-salariaux importants. - Supposons qu'au total les hausses plus rapides des salaires conduisent dans un premier temps à des fermetures=pertes d'emplois. En principe, ça libère des travailleurs pour occuper des emplois dans des secteurs qui sont en pénurie. Dans ce cas, la baisse de l'emploi total aura été temporaire. Le réarrangement aura même été positif. Les emplois disparus rejoindront le long cortège de feux les secteurs mous ou de l'agriculture de subsistance. La pénurie est-elle pour durer longtemps encore? - Si on considère seulement les perspectives démographiques (donc l'offre de travail), la réponse est clairement OUI. - Mais au moins à court terme, des nuages noirs se profilent à l'horizon, du côté de la demande globale. Le secteur de la construction sera sûrement touché, malgré d'importants projets publics (qui pourraient eux aussi être reportés, ce qui empirerait les choses). Aussi, la hausse des prix des biens essentiels importés devrait (comme c'est déjà le cas en Europe) provoquer une baisse de la consommation de biens et de services non-essentiels produits localement, entraînant à son tour une baisse de l'emploi dans les secteurs concernés. En même temps, le ralentissement de l'économie mondiale agirait comme un frein pour les exportations québécoises. - Question finale pour ce soir: devrait-on ouvrir les vannes de l'immigration maintenant, ou serait-il plus sage d'attendre encore quelques mois avant de prendre une décision à la lumière d'une trajectoire plus prévisible de l'économie?
  7. Mais il faut faire attention: des patronymes d'origine étrangère sont souvent usuels dans d'autres pays, par exemple Schneider (comme dans Schneider Electric SE) est français; il en va de même pour les noms communs, par exemple les cépages Gewurztraminer (pas de tréma sur le "u" en France) et Riesling, ainsi que des distinctions honorifiques militaires, par exemple la prussienne Pour le Mérite. Au Québec, des patronymes comme Johnson, Steinberg, Wagner etc. ne sont pas considérés "étrangers", ainsi que les innombrables noms (presque toujours adaptés) de lieux d'origine autochtone. Le contraire est aussi possible, comme le patronyme agnier Diabo, dérivé du français D'Ailleboust. Une manière de "franciser" le nom anglophone d'un établissement commercial consiste à supprimer l'apostrophe s ('s) attaché à l'original anglais, comme dans Eaton plutôt que Eaton's. Je ne sais pas pourquoi on n'a pas fait la même chose avec McDonald's, quoique en pratique on dit souvent simplement McDo. Aussi, je remarque qu'on ne ressent pas le même "problème" avec les noms étrangers non anglophones.
  8. Nous pouvons être optimistes, car une plus grande proportion de particuliers aux revenus élevés augmente la capacité fiscale, autrement dit, pour un niveau constant de dépenses, le fardeau fiscal imposé à chacun peut être allégé. S'il y a plus de chevaux puissants à tirer la charrette, l'effort requis de chacun est moindre.
  9. (ci-dessus un extrait de l'article cité par Normand Hamel) Il existe une foule d'arguments valides pour augmenter les seuils d'immigration, mais celui-ci n'en est pas un. (Tu as changé d'idée une fois, tu peux donc changer d'idée une autre fois). Personnellement, et par expérience, je sais qu'un argumentaire (un ensemble d'arguments à l'appui d'une cause) est affaibli par l'inclusion d'un argument boiteux facilement réfutable. Aussi, il vaut mieux ne pas attirer l'attention sur des considérations sensibles. Ceux (des chefs d'entreprises et certaines communautés) qui réclament une hausse des seuils d'immigration doivent aussi démontrer plus clairement que cette mesure règlerait le problème de la pénurie de main-d'œuvre (une condition nécessaire mais pas invariablement suffisante). Aussi (mais c'est plus difficile à faire avaler, presque "cruel"), il est possible que la politique générale du gouvernement vise (ou ne s'oppose pas à) la disparition graduelle des activités peu rentables qui tirent le revenu moyen vers le bas. Quand le taux de chômage était élevé, on était ouvert à supporter n'importe quel type d'emplois; mais quand le taux de chômage est bas, ce n'est ni nécessaire ni même désirable. Je suis par ailleurs conscient que la pénurie de main-d'œuvre sévit aussi dans des secteurs offrant d'excellentes rémunérations: dans ce cas, on devrait définitivement être plus ouvert aux immigrants capables d'occuper les postes vacants.
  10. La seule chose qui soit "vraie", c'est que le revenu médian des Québécois âgés de 25 à 54 ans dépasse celui des Ontariens. Comme je l'ai expliqué dans mon message du 1er octobre (revoir en entier si nécessaire), l'auteur fait fi de la distinction entre le revenu moyen et le revenu médian, et d'autres nuances qui s'imposent. Quoi qu'il en soit, la progression québécoise est impressionnante. Notons que si le Québec était vraiment devenu plus riche que l'Ontario (ce que l'article à la base de cette discussion ne prétend pas), les paiements de péréquation versés au Québec en souffriraient beaucoup.
  11. Pour ma part, ce qui m'a le plus fasciné dans mon enfance, c'est l'île du Cheval-de-Terre tout juste en amont du barrage (pas visible sur ces photos prises en aval), aperçue à partir de la pointe Est de l'île de la Visitation.
  12. Pour les déplacements des banlieusards de la Rive-Sud, les stations Panama, Du Quartier et Brossard sont plus importantes, et ce sera encore plus vrai au cours de la longue période où le pont-tunnel LH Lafontaine perdra la moitié de sa capacité.
  13. Dans ce cas c'est une information importante qui mériterait qu'on s'y attarde, qu'on cherche à comprendre pourquoi. Information importante = like, dans mon manuel d'instructions.
  14. Escalier ou pas, ce n'est pas la vue qui s'offre à tous les Montréalais et visiteurs quotidiennement. C'est seulement un point de vue parmi d'autres. p.s. Ce n'est pas une critique de ton message, juste une remarque adressée à tous les intéressés.
  15. Première photo (vue du nord-est, la plus importante): malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à détacher ma vue du zébreau bien encadré à gauche et à droite par les deux tours devant, de cet angle. J'espère être le seul à en souffrir. 🤕
  16. Ce ne sera pas le même genre de "chance" pour tout le monde: - Les entreprises et les particuliers lourdement endettés souffriront. - Les détenteurs d'avoirs monétaires seront soulagés un peu, mais pour l'heure, ils continuent de subir (le contraire de bénéficier) des rendements négatifs après inflation et impôts. - Les détenteurs de valeurs mobilières (actions en bourse) ont déjà beaucoup perdu par rapport au sommet atteint, mais ils restent, pour la plupart, plus riches qu'avant les hausses qui ont précédé la descente actuelle. - Les activités économiques (et donc les entreprises et les travailleurs directement concernés) qui avaient été supportées/propulsées vers le haut par des taux d'intérêts anormalement bas, seront affectées, parfois gravement. - À long terme, la baisse de l'inflation bénéficiera à tout le monde, car (si au contraire) elle (l'inflation) devait se maintenir à un niveau anormalement élevé, c'est tout le système économique qui pourrait se disloquer.
  17. (ci-dessus un extrait de l'article cité) Construire de nouveaux logements et/ou faire l'acquisition de logements existants sont incapables d'infléchir les prix du marché, à moins que ce soit en nombres infiniment plus grands que ce qui est projeté. Donner un comprimé d'aspirine à un éléphant ne parviendra jamais à apaiser son mal de tête. J'imagine la caricature! Aussi, l'inflation n'est pas un phénomène confiné au secteur de l'habitation. Elle est généralisée. Il peut y avoir de bonnes raisons d'investir dans le logement social et abordable, mais de grâce ne prétendez pas que vous parviendrez ainsi à contrer l'inflation. Plus que toutes autres choses, ce sont des mesures macroéconomiques (fiscales et monétaires) qui peuvent y contribuer, sans toutefois réussir pleinement aussi longtemps que le contexte mondial ne s'y prête pas. Pour l'instant, la plupart des mesures adoptées par les gouvernements dans le monde ne visent pas à réduire les pressions inflationnistes, mais plutôt à en atténuer les conséquences pour les particuliers et les entreprises. Ça se fait au prix de dépenses publiques supplémentaires gonflant les déficits budgétaires, lesquels sont largement financés par les banques centrales plutôt que par l'épargne. Au contraire, les hausses de taux d'intérêts (qui sont un instrument de politique monétaire) visent à contraindre (diminuer) la demande.
  18. Nos sociétés ne laissent pas toute liberté au capitalisme (autrement dit ce n'est pas le free-for-all), elles l'encadrent par des lois et règlements censés prendre en compte les externalités générées par des initiatives privées. Dans le cas spécifique de l'établissement Domino's, une intervention publique pourrait (aurait pu) être justifiée si on avait jugé que l'effet sur le prestige des environs serait gravement compromis; idéalement on ne devrait pas agir ainsi d'une manière ad hoc, mais dans le cadre d'une politique d'application générale (ne pas cibler un commerce en particulier). Dans les temps anciens, on l'aurait désigné comme une forme de Despotisme éclairé; encore faut-il que le despotisme soit vraiment éclairé. Faudrait voir comment ailleurs dans le monde on traite ce genre de situations. Chose certaine, les établissements servant du fast-food ont proliféré dans des quartiers considérés comme étant prestigieux et chers; ça ne surprend plus autant.
  19. What really matters is that buyers will be satisfied. Good point about indoor pool vs nordic spa.
  20. Comment ferons-nous pour monter au ciel alors? OK j'ai mon hélico personnelle, mais je suis quand même curieux d'apprendre de quelle façon l'effet d'escalier sera ruiné. N'oublie pas, on reste dans les limites du même angle de vue (décrit dans mon précédent message). Je sais bien que le 1, SQP voudra lui aussi gratter le ciel, mais je ne vois pas en quoi cela détruira l'effet d'escalier dont on discute. Je doute même qu'un escalier comportant des espacements réguliers entre ses marches soit dans les plans entre le Maestria et le 1, SQP. Peut-être des montagnes russes?
  21. Oui, et la hauteur entre les marches apparaît assez régulière. Il fallait trouver le bon angle pour découvrir l'escalier. Sur la photo, on descend du nord montréalais (M) vers le fleuve; l'ouest (M) se trouve à droite; une photo prise plus à droite montrerait le centre des affaires. Si on partait du sud (M) en montant vers le nord, l'escalier irait dans l'autre direction: plus haute à gauche qu'à droite. Les deux tours du Maestria sont les dernières à droite qui sont visibles de loin en arrivant du nord (M), parce que le Mont-Royal ne fait pas obstacle dans cet angle de vue. Tout ce qui est situé plus à l'ouest (M) reste longtemps invisible aux yeux du piéton, du cycliste, de l'usager de l'autobus* ou de l'automobiliste. Les vues à partir des autres points cardinaux n'ont pas cette particularité. Qui sera le premier à dire "Et pis après?" (N'est-ce pas que ça confère une certaine exclusivité au Maestria!) *J'ai hâte qu'on invente un terme pour désigner l'usager de l'autobus:: autobusier, autobusiste, busier, busiste, bussier, bussiste? (j'ai une préférence pour le dernier, c'est plus fluide).
  22. Une chance que tu rapportes ces nouvelles, sinon on ne le saurait pas. ( ) Mais qu'en penses-tu?
  23. Je te crois, mais juste pour rire: par quel moyen penses-tu que se rendaient les personnes qui (selon la légende...) fréquentaient l'île Perry pour des activités "innommables" si ce n'est que celles-ci avaient donné un autre nom à ladite île? -- Probablement en marchant. 🤣
  24. Plus les tours montent, plus les prises de vue se diversifient. Rappelons-nous au début, quand les stars de la photographie étaient confinés aux environs du chantier. Ce qui me plait, c'est que l'impact du Maestria ne se limitera pas au skyline (qui par définition se voit à distance). De multiples plusieurs endroits au cœur de la ville, sa silhouette apparaîtra comme par magie.
  25. Il existe une telle diversité de plaies urbaines qu'il est difficile de concevoir des pansements universels (servant à tout). Même la neige, utile pour une période limitée, ne convient pas pour les plaies extérieures verticales comme les graffitis. Et les préposés humains ne sont pas suffisamment nombreux. À quand des robots multi-tâches?
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