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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. C'est la Ville de Montréal elle seule qui avait le pouvoir de l'approuver ou de le refuser. Les acteurs privés (promoteur, architectes etc.) ont soumis une proposition qui satisfaisait la Ville tout en étant rentable pour eux. Les "défenseurs du patrimoine" et d'autres acteurs sociaux influents n'hésitent pas à manifester leur opposition quand un projet leur déplaît. Qu'en a-t-il été concernant le Haleco?
  2. Boeing: pas du tout surpris; en fait, c'est quand ils avaient déménagé de Seattle que leur choix en faveur de Chicago m'avais surpris. L'argument basé sur la proximité de O'Hare m'avait paru insignifiant. Le nouveau déménagement en Virginie en banlieue de Washington, D.C. est beaucoup plus sensé. Et n'oublions pas qu'il s'agit du siège social, pas du principal site de production, qui reste à Everett près de Seattle. Caterpillar et Citadel: pas d'opinion sur leurs choix de destination, si ce n'est que quitter Chicago et l'Illinois en général m'apparaît sage. Je perçois cette ville et cet Etat comme étant presque des bombes à retardement, notamment à cause de leur endettement élevé et des importants déficits actuariels des fonds de pensions de leurs employés: dans les circonstances, diminuer les impôts et taxes (pour être plus concurrentiels) est irréaliste. Chicago et l'Illinois ne disparaîtront pas, mais leur importance relative continuera de décliner. Je suis capable d'admirer la splendide architecture de Chicago, mais ça ne me fait pas oublier le reste. Si je peux me permettre une comparaison avec Montréal et le Québec, je dirais que l'assainissement des finances publiques québécoises a fortement contribué au regain marqué de l'économie montréalaise: c'est une question de confiance.
  3. Je ne pense pas que la comparaison avec L'Acadie soit valable; dans ce cas, il y avait et il y a toujours un très fort volume de circulation qui ne peut pas être évité. Dans le cas de Pierre-de Coubertin, l'immense majorité de ceux qui se rendent au stade le font par TEC; de plus, les rues environnantes n'ayant pas une capacité suffisante pour absorber beaucoup de véhicules, ça ne servirait à rien d'avoir une grande capacité pour PDC. Quant aux "grands événements spéciaux", ils sont plutôt rares et je ne pense pas qu'on devrait calibrer nos infrastructures de transport en conséquence. Ce serait comme vouloir une salle à manger pouvant accueillir 40 personnes quand nous sommes seulement deux à la maison: si nous souhaitons inviter autant de monde (une fois par an au maximum), ça nous coûte moins cher de les amener au restaurant. Si on transpose cet exemple au cas de PDC, ça veut dire fournir un service de navettes gratuites à partir de quelques stations de métro et même des hôtels si on veut.
  4. "La fierté n'a plus de ville"? Autrement dit, la fierté n'avait qu'une seule ville, Montréal, et maintenant la fierté est orpheline? "La fierté a une ville" 'était un joli slogan, concocté à une époque où Montréal était déprimée, et qu'il fallait revaloriser dans la tête de ses citoyens. A ce titre, c'était une noble intention, mais c'était aussi présomptueux vu d'un autre angle. En général, i.e. presque partout, les citoyens sont fiers de leur propre ville, malgré ses défauts qu'ils connaissent bien. Mais ils n'en font pas un slogan, surtout que ça invite tellement à penser le contraire à la moindre occasion. Aujourd'hui à Montréal on n'en a plus besoin. Il faut trouver mieux. Ça devrait être plutôt facile. On souligne ses qualités reconnues, qui sont nombreuses. Le reste, on n'en parle pas. Il n'y a pas de gêne à penser et à se comporter ainsi: on sait bien qu'ailleurs c'est plus ou moins pareil: du beau et du moins beau. Naturellement, les guides touristiques nous dirigent vers le beau, le somptueux, l'excitant, l'exotique, le typique, etc. Les touristes sont à juste titre intéressés à visiter ces lieux. Qui est friand de la laideur, surtout quand on est en vacances? L'explorateur urbain, l'urbaniste et l'architecte voient les choses autrement, chacun pour ses propres raisons. On préfère toujours la beauté, l'harmonie, la convivialité etc. mais on demeure conscient de la réalité imparfaite. On ne passe pas tout son temps déprimé.
  5. Logique, mais ça suppose l'existence d'une expertise interne, laquelle s'est apparemment étiolée depuis quelque temps un peu partout dans les officines publiques, y compris municipales. On est rendu à lancer des appels d'offre sans trop savoir si elles sont réalistes, et parfois on y va même si on a conscience qu'elles ne le sont probablement pas. Un autre problème découle du fait que les budgets alloués à un projet spécifique sont négociés à l'intérieur d'une enveloppe votée antérieurement; si cette enveloppe n'est pas augmentée, des hausses pour un projet sont alors uniquement possibles si on sacrifie/annule/reporte un ou d'autres projets. Pour l'instant, le projet du MAC ne fait pas partie des heureux élus. Quand (dans le passé) les prix étaient raisonnablement stables, il était assez facile d'estimer le coût d'un projet sur la base d'une comparaison avec des projets semblables qui avaient été complétés récemment. Mais ça ne fonctionne plus. Je ne pense pas que ceux qui ont lancé les appels d'offre pour le MAC sont surpris par l'échec; c'est impossible de ne pas être conscient de la forte inflation actuelle. En y allant quand même avec un plafond budgétaire manifestement insuffisant, ils ont obtenu la confirmation de leurs appréhensions. L'exercice n'est pas vain pour autant: ils auront un argument supplémentaire pour réclamer une augmentation. Avant même cette nouvelle concernant le MAC, j'avais observé une explosion de cas où les appels d'offre avaient échoué/avaient suscité des soumissions à des montants bien supérieurs à ce qui avait été anticipé. Ça ne sert à rien de se mettre la tête dans le sable et espérer que la prochaine fois ça réussira. Si on veut éviter que ça se répète trop souvent, je ne vois pas d'autre solution que de créer/recréer une expertise interne compétente; autrement, planifier sera impossible. ("planifier comme du monde", comme tu dis).
  6. Je ne blâme pas les architectes, car ce ne sont pas eux qui décident.
  7. Il s'agit des logements affichés "à louer". C'est différent du prix moyen de tous les logements locatifs existants, dont la grande majorité ont été construits antérieurement et dont les prix sont contrôlés (et plus bas, cet. par.). Autrement dit, il y a deux "marchés" parallèles. Si le contrôle des loyers (logements construits il y a cinq ans et plus) n'existait pas, les deux marchés fusionneraient, et les prix refléteraient la valeur relative de chaque logement. Naturellement, pour les nouveaux-venus et pour les ménages nouvellement formés, ce sont les prix indiqués dans le tableau qui s'appliquent.
  8. Complément: Très nombreux sont ceux qui peuvent se le permettre: une condition nécessaire mais non suffisante. Parmi ceux-ci, une fraction doit aussi être intéressée à y loger. Pour un aussi petit projet, pas besoin d'attirer beaucoup de monde. Le prix demandé peut avoir été établi simplement en observant les prix des comparables, ce qu'on peut désigner par "prix du marché". Mais si pour une quelconque raison les logements offerts ne trouvent pas suffisamment de preneurs à ce prix, celui-ci pourra être ajusté, mais probablement pas précipitamment. A l'inverse, une demande dépassant les attentes peut inciter le promoteur à augmenter les prix. C'est le marché qui aiguillonne les ajustements. La définition courante de la cherté m'apparaît insuffisante. En réalité, elle est 1) subjective , 2) circonstancielle, et 3) relative. - Subjective: i.e. dépendante des préférences individuelles. Il ne suffit pas d'avoir les moyens de se payer quelque chose, il faut estimer que la dépense en vaut la chandelle. Par exemple, j'ai le moyen de me payer une crème glacée à 25$, ou une voiture à 100,000$, mais la satisfaction que j'en retirerais ne le vaut pas pour moi. Un autre n'est pas prêt à payer plus pour un site boisé ou à proximité d'un beau parc, moi oui. - Circonstancielle: il faut s'attendre qu'un logement au coeur de Montréal (et encore plus à Toronto, New York etc.) coûte plus cher qu'en région; ou que du poisson frais coûte plus cher en ville que directement chez le pêcheur; ou encore, que les fruits et légumes coûtent mois cher en saison (récoltes) qu'hors-saison. Dans le cas spécifique du projet Le Petit Laurent, la localisation a beaucoup de valeur pour qui y oeuvre et/ou la fréquente régulièrement, mais beaucoup moins pour qui n'y met jamais les pieds. - Relative: par rapport à la richesse ou au revenu (pas besoin d'élaborer).
  9. Pause (interruption, break en anglais) dans la pose (installation). C'est un cas amusant de deux homonymes qui vont bien ensemble. C'est aussi ce que j'ai pensé. La livraison (à une date prévue) du revêtement a (aurait) été prise de court par la vitesse inattendue de l'érection de la structure. Si ça avait été un gâteau plutôt qu'une tour, la synchronicité déficiente aurait été catastrophique.
  10. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté (Beaudelaire). Pas ici. Quelle formule conviendrait?
  11. C'est drôle, mais ton "feels a lot" m'a fait pensé à Sir Killalot dans Robot Wars. Gare à celui qui s'y frotte!
  12. Fort bien; ils ont relevé les prix des loyers parce que la demande pouvait les supporter.
  13. La hausse de prix me semble plus élevée que dans le secteur résidentiel. Causes possibles selon moi: - absence de contrôle des loyers; - rareré plus grande que pour l'habitation, en raison d'une pénurie de terrains constructibles dans les parcs industriels -- les municipalités ayant préféré zoner ou rezoner en faveur du résidentiel; - bond de la demande pour des locaux industriels (y compris l'entreposage).
  14. "Un jour, un jour quand tu viendras Nous t'en ferons voir des grands espaces"
  15. Malgré l'heure tardive, j'ai bien lu ta réponse, qui s'avère bien meilleure qu'un simple oui ou non à ma question. J'aime bien l'idée (ou la suggestion) de "documenter la construction de nos infrastructures" en vue d'y intéresser davantage le public. Un gouvernement va normalement dans le sens de l'opinion publique plutôt qu'en sens contraire, même si on peut noter quelques exceptions... Quant aux promesses faites, je ne sais pas. Nous avons été habitués à des promesses qui, sans jamais être explicitement reniées, tardent beaucoup à se concrétiser, au point qu'il arrive parfois qu'on les oublie. Dans le cas du REM de l'Est 2.0, il faudra que le parti au pouvoir après les élections soit convaincu. Ce qui aura été promis durant la campagne électorale n'a pas tellement de valeur à mes yeux; il est tellement facile après coup d'invoquer toutes sortes de raisons de ne pas procéder comme promis, ou encore, d'aller de l'avant avec un échéancier exagérément lointain.
  16. A partir de ce point de vue, on est maintenant certain que la partie arrière d'un immeuble situé sur la rue Bleury côté est au sud de Sainte-Catherine demeurera très visible avec ses barres horizontales blanches. Je crois me souvenir que @Rocco l'avait anticipé. J'avoue que je n'aime pas l'effet. Plus de discrétion serait bienvenue -- peut-être un nouveau revêtement uniformément foncé?
  17. Quelques éléments remarquables dans cette affaire: 1) Projet immobilier présenté il y a deux ans, mais zonage l'autorisant adopté seulement en juin 2022. 2) Le promoteur immobilier a sûrement conscience de la proximité d'une installation potentiellement nuisible (Sanivac), mais il choisit de procéder malgré tout. Est-il concevable que ce soit un prix alléchant (faible) pour le site qui l'a convaincu? 3) C'est Sanivac qui s'objecte au projet immobilier, pas les citoyens (actuels) ni la ville. Ses craintes sont-elles réellement fondées, dans le sens où les futurs résidents pourraient exercer des pressions contraires aux intérêts de l'entreprise? Au moins, en faisant connaître ses craintes à l'avance, ça devrait le protéger d'éventuelles poursuites.
  18. J'apprécie beaucoup tes analyses concrètes. Mais à part l'exercice du choix d'un tracé optimal tenant compte des contraintes, penses-tu que des considérations de coûts auront une influence déterminante sur une éventuelle décision finale?
  19. Je partage entièrement ton avis. Pas vraiment. L'offre d'un terrain gratuit à Chibougamau par exemple n'aurait eu aucun effet. Quant à l'Est de Montréal, même quand il disposera d'une bonne quantité de terrains décontaminés et prêts à construire, il ne sera jamais attractif pour des activités prestigieuses associées notamment à la santé. Ça tient à l'environnement général, ainsi qu'au bassin de main-d'oeuvre à proximité. A chacun sa grappe. L'Est de Montréal a la sienne, fondée sur la proximité du port et des industries connexes: c'est déjà beaucoup. Supposons un instant qu'un terrain décontaminé avait été immédiatement disponible dans l'Est de Montréal, et que Québec avait indiqué à Moderna que c'était l'unique option permettant l'octroi d'une aide publique, je crois que Moderna aurait décliné l'offre et se serait plutôt établi dans la région de Toronto.
  20. Un REM de l'Est entièrement souterrain n'est pas une solution intelligente. La plupart des gens comprennent ça. Au risque de glisser dans le fil consacré aux discussions politiques*, je dirais que ça peut même rebuter ceux qui tiennent le plus à la réalisation d'une infrastructure de TEC desservant l'Est. Partout ailleurs dans la province, on ne prendra guère la proposition du PQ au sérieux, et ça déteindra sur tout le programme du parti, ce qui est plus grave. Quant aux quelques-uns qui la prendraient au sérieux, ils pourraient s'inquiéter des implications sur les chances de réalisation des projets qui leur tiennent à coeur dans leurs villes/régions (plus d'argent pour le REM de l'Est = moins d'argent pour les autres). J'ai déjà écrit, avant même l'abandon du projet piloté par la CDPQ-i, que si j'étais un résident de l'Est de Montréal, j'accorderais une importance prépondérante au délai de réalisation d'une infrastructure apportant une amélioration tangible dans mes déplacements. Pas besoin qu'elle soit parfaite, en autant qu'elle se fasse au plus vite. * A l'approche des élections, j'ai bien peur que tous les sujets discutés sur le forum contiendront des promesses ou des annonces à saveur électorale. Difficile d'y échapper. Nous devrions nous efforcer d'inclure dans nos réponses des considérations techniques/économiques/scientifiques exemptes de partisannerie.
  21. Les compensations doivent être calculées à partir des émissions provenant du Québec. Même s'il est exact qu'une partie de la pollution atmosphérique au dessus du Québec provient de l'Ontario et des USA, nous n'en sommes pas responsables. Notons que cette pollution de sources étrangères ne s'acharne pas spécialement sur l'Est de Montréal; on la retrouve partout sur son parcours. Ainsi, si des secteurs de Montréal et de certaines régions du Québec ont de l'air sensiblement plus pollué que d'autres, c'est à cause de sources locales. (Ce n'est pas acpnc qui a mentionné "la qualité de l'air": ça se trouvait dans l'article qu'il a cité)
  22. Ça finit mal pour ceux qui attendent un logement, pour la construction à Montréal et pour la ville. Tout ce que je dis, c'est que VP s'en tire bien pour l'instant, et peut-être même pour le restant de son mandat. Après c'est autre chose mais elle ne sera probablement plus aux commandes.
  23. J'espère que ce mur est conçu pour absorber une bonne partie du bruit, et qu'il ne se contente pas de le répercuter du côté opposé.
  24. Je ne suis pas certain qu'elle croit en ce qu'elle dit. Elle connait les mots pour plaire à ses partisans. Et si "le problème" ne se règle pas, c'est la faute d'Ottawa et de Québec. Tout est dit et elle s'en tire bien.
  25. Pour la ville dirigée par Valérie Plante, une implantation à Laval est préférable à une implantation dans une banlieue de Toronto. J'ai hâte de voir si elle s'en réjouira ou si elle s'en montrera déçue. Ça donnera une certaine idée de son envergure.
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