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Altoria - 35 étages (2014)


Gbx

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Le beau est vendeur et ne se démode pas, il traverse le temps sans être altéré (à moins de négligence)

 

Pas d'accord : Habitat '67, le complexe Desjardins, la place Bonaventure -pour ne citer que ceux-çi- étaient considérés comme étant de beaux édifices en leur temps. Je me rappelle bien d'avoir trouvé le design du complexe Desjardins très beau lorsqu'il fût annoncé dans les années 1970.

 

Ce qui est beau aujourd'hui ne le sera peut-être plus dans 40 ou 50 ans.

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La situation immobilière à New York n'est pas tenable à long terme. Espérons qu'il y aura un gros crash de la spéculation dans les décennies à venir. Ce qu'il leur faut là-bas (et içi) c'est un réinvestissement massif du fédéral, de l'état et de la ville dans le logement social et coopératif. C'est comme ça qu'on construira les villes durables au 21e siècle. Une grosse ville, ça prend une classe ouvrière pour offrir le niveau de service attendu, et ces gens ne peuvent pas continuer de faire le transit du fin fond du Bronx ou des Rockaways. C'est non-seulement injuste mais inefficace à long terme.

 

Je ne suis pas d'accord. C'est probablement soutenable à long terme.

 

Plus le centre de New York deviendra hyper cher, plus les services fournis par les travailleurs peu qualifiés seront automatisés. L'augmentation relative plus importantes des prix à Manhattan poussera également le développement de centres plus urbains plus en banlieue. Si la ville devient invivable pour la classe moyenne, mais que les prix continuent d'augmenter, c'est que la ville trouve un moyen de se développer autrement qu'avec sa classe moyenne. C'est un peu se qui se passe en fait, le taux de croissance de la population new yorkaise a été particulièrement faible entre 2000 et 2010 malgré une bonne performance économique. Les classes moyennes vont s'établir dans les villes moins chers du sud (bien que la crise de 2008 ait ralenti les mouvements inter états). Si New York peut s'enrichir simplement avec les riches (étrangers ou locaux), ça continuera indéfiniment. Ce n'est peut-être pas le New York qu'on veut (parce qu'une ville dynamique et intéressante doit avoir une certaine mixité), mais c'est faisable. La ville de new york n'évolue pas en vase clos. Si c'était un pays je serais d'accord, mais ce n'est pas le cas.

Modifié par Arn_DC
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Pas d'accord : Habitat '67, le complexe Desjardins, la place Bonaventure -pour ne citer que ceux-çi- étaient considérés comme étant de beaux édifices en leur temps. Je me rappelle bien d'avoir trouvé le design du complexe Desjardins très beau lorsqu'il fût annoncé dans les années 1970.

 

Ce qui est beau aujourd'hui ne le sera peut-être plus dans 40 ou 50 ans.

 

 

Wow, are you saying Habitat 67 is not a nice looking building? That's insane. I have never heard that before. It's a masterpiece!

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Wow, are you saying Habitat 67 is not a nice looking building? That's insane. I have never heard that before. It's a masterpiece!

 

Habitat 67 est encore bien joli je trouve, mais il n'a pas tort pour le Complexe Desjardins. Je n'étais pas né durant sa construction, pas de souvenirs de la réaction de l'époque donc, mais disons que ce n'est pas un complexe particulièrement beau aujourd'hui (pas horrible, mais ordinaire pas mal).

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Il y a un choix de société à faire là-dedans. Il faut que le gouvernement intervienne pour mitiger le privilège des riches.

Je ne suis pas d'accord. C'est probablement soutenable à long terme.

 

Plus le centre de New York deviendra hyper cher, plus les services fournis par les travailleurs peu qualifiés seront automatisés. L'augmentation relative plus importantes des prix à Manhattan poussera également le développement de centres plus urbains plus en banlieue. Si la ville devient invivable pour la classe moyenne, mais que les prix continuent d'augmenter, c'est que la ville trouve un moyen de se développer autrement qu'avec sa classe moyenne. C'est un peu se qui se passe en fait, le taux de croissance de la population new yorkaise a été particulièrement faible entre 2000 et 2010 malgré une bonne performance économique. Les classes moyennes vont s'établir dans les villes moins chers du sud (bien que la crise de 2008 ait ralenti les mouvements inter états). Si New York peut s'enrichir simplement avec les riches (étrangers ou locaux), ça continuera indéfiniment. Ce n'est peut-être pas le New York qu'on veut (parce qu'une ville dynamique et intéressante doit avoir une certaine mixité), mais c'est faisable. La ville de new york n'évolue pas en vase clos. Si c'était un pays je serais d'accord, mais ce n'est pas le cas.

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Wow, are you saying Habitat 67 is not a nice looking building? That's insane. I have never heard that before. It's a masterpiece!

What I think is irrelevant !!! Let's just say that not everyone likes it. I work with tourists and show them Habitat '67 all the time : I get all sort of reaction -including people thta find the building absolutely horrendous. It goes from awesomeness to horror and everything in between.

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L'architecture c'est comme la peinture, on apprécie ou on déteste avec toute la gamme d'émotions entre les deux. Le pire ennemi de la création est l'indifférence. Bien sûr les goûts évoluent avec le temps et il y a des modes et des styles qui s'imposent, le temps de passer à autre chose. Les critères de beauté ont toujours évolué à travers les âges, mais à notre époque tout a pris de la vitesse et les tendances s'accumulent comme autant de couches superposées. C'est un peu comme si beauté rimait avec nouveauté, surprendre, étonner, impressionner. Ainsi les villes n'échappent pas à cette forme de superficialité et on retient celles qui innovent le plus dans le domaine par leur audace et leur créativité.

 

C'est dans ce sens que va mon commentaire. L'Altoria comme bien d'autres nouveaux édifices de Montréal se contentent de demeurer dans une sorte zone de confort, plus fonctionnels que stimulants. Ils ont en commun une apparence de rigidité avec plein d'angles droits, tandis que les courbes évoquent le mouvement, le dynamisme, en ouvrant la porte à une multitude de formes et de factures, que l'on associe davantage à la sculpture. La couleur, les matériaux, les formes, tout contribue à l'image particulière d'une construction et ici le mélange peut donner une infinité de résultats.

 

Le défi de l'architecture est justement de se réinventer sans cesse, comme d'ailleurs toutes les autres formes d'art. On ne jette pas au rebut les oeuvres du passé, dont certaines rejoignent la liste des chefs-d'oeuvres reconnus. L'ensemble fait cependant partie du patrimoine culturel général, en inscrivant les villes dans une époque donnée. A ce propos, Montréal semble hésiter entre le traditionnel et le contemporain, elle demeure frileuse et retenue, comme si elle avait perdu confiance en elle-même. Tout à l'inverse de la mentalité des années 60 qui prévalait alors, où tout semblait possible. Il faut retourner à cet esprit effervescent de création et de hardiesse, qui nous pousserait hors des sentiers battus et nous remettrait à l'avant-garde des nouvelles tendances.

 

C'est bien davantage une question d'affirmation que de budget. D'autres villes moins importantes réussissent à bien tirer leur épingle du jeu, car elles ont compris que l'architecture et le design de qualité, sont leurs meilleurs ambassadeurs et la formule marketing par excellence. Ce n'est bien sûr pas le seul élément dans l'équation, mais il est déterminant dans la compétitivité que se livrent les villes pour attirer la manne touristique, de plus en plus source de richesse et de prospérité.

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J'écoutais la Premiere Chaine ce matin et on parlait du marché immobilier new-yorkais et l'accessibilité à la classe moyenne.

 

Le problème réside dans le flux incroyablement élevé d'investissement de l'étranger. On pointe du doigt les nouvelles règles en matière d'évasion fiscale qui inciterait ce type d'investissement dans l'immobilier de luxe. Comme un échappatoire.

 

Ces investisseurs ne négocient pas le prix, ce qui propulse le prix du marché à des sommets... inaccessibles pour la classe moyenne.

 

Le 1/3 des nouveaux condos de Manhattan seraient vacants...acheté, mais vide.

 

Voilà le GROS problème qui s'en vient.

Modifié par UrbMtl
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