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Les barres d'armatures doivent toujours être exemptes de rouille. Une fois l'oxydation commencé, rien ne peut l'empecher de se propager, et la rouille provoque un gonflement qui amène inévitablement, à long terme, à l'écaillage et au délaminage de la surface de béton.

 

Donc s'ils reprennent disons dans 6 mois (ou après ~1 an d'abandon), ils vont faire quoi avec l'armature exposée?

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  • 4 semaines plus tard...

Rapport du vérificateur général - Marasme à l'UQAM : l'ex-recteur montré du doigt

 

Le Devoir

Kathleen Lévesque , Clairandrée Cauchy

Édition du mercredi 04 juin 2008

 

Mots clés : recteur Roch Denis, UQAM, Rapport du vérificateur général, Déficit budgétaire, Université, Québec (province), Canada (Pays)

 

La responsabilité du marasme de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) incombe à l'ex-recteur Roch Denis et à deux de ses proches collaborateurs de l'époque qui ont piloté le Complexe des sciences et l'îlot Voyageur. Le trio a tenu les administrateurs de l'université, le réseau de l'Université du Québec et le gouvernement dans l'ignorance des ratés des projets, a appris Le Devoir.

 

Il s'agit d'un des principaux constats faits par le vérificateur général du Québec, qui rend publique ce matin la deuxième partie de son rapport particulier sur l'UQAM. Le vérificateur y établit les facteurs responsables du fiasco ayant mené l'UQAM au bord de la faillite. Dans son premier rapport datant de novembre dernier, le vérificateur soutenait que l'endettement lié aux projets immobiliers atteindrait le demi-milliard en 2012, ne permettant pas à l'UQAM de respecter sa mission première d'enseignement et de recherche.

 

Dans la pièce de résistance que le vérificateur dévoile aujourd'hui, le blâme retombe essentiellement sur Roch Denis, sur son vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires administratives, Mauro Malservisi, ainsi que sur le directeur des investissements, Nicolas Buono. Ils «ne se sont pas comportés de façon prudente et responsable en préparant pour les conseils d'administration des budgets sous-estimés», souligne-t-on dans le rapport du vérificateur.

 

Les administrateurs ont été tenus dans l'ombre à l'instar de l'Université du Québec (UQ) et des ministères de l'Éducation et des Finances. L'information fragmentaire, la multiplication des contrats et l'absence d'appel d'offres dans certains cas ne permettaient pas d'avoir une vue d'ensemble des projets. Le trio n'a jamais soumis aux administrateurs l'éventail complet des scénarios, notamment la possibilité de se retirer en cours de route.

 

Déjà, en mai 2007, la firme comptable KPMG avait soulevé le problème. Concrètement, une double comptabilité a été mise en place selon que l'information était destinée aux membres du conseil d'administration de l'UQAM ou à usage interne. À preuve, un sommaire des coûts du Complexe des sciences préparé par Nicolas Buono en novembre 2004 montrait un déficit prévu de 4,3 millions. Cette évaluation a été modifiée avant d'être présentée une semaine plus tard au conseil d'administration, démontrant que le projet coûterait 20 millions de moins que prévu.

 

Selon KPMG, Nicolas Buono était l'artisan des versions tronquées des analyses financières. Son supérieur, Mauro Malservisi, cautionnait la pratique. Le vérificateur général ajoute que Roch Denis était au courant du stratagème.

 

Aucun des trois hommes n'est aujourd'hui en poste. Roch Denis a remis sa démission en pleine tourmente en novembre 2006 après que le gouffre financier du Complexe des sciences eut été révélé. Six mois auparavant, Mauro Malservisi avait pris sa retraite. Quant à Nicolas Buono, il a été congédié pour «fautes graves» en septembre 2007 après avoir été «tabletté» avec salaire pendant huit mois.

 

Selon nos informations, le rapport du vérificateur général met également en lumière la gouvernance «dysfonctionnelle» de l'UQAM. D'ailleurs, la majorité des recommandations touche cet aspect du dossier.

 

Le document insiste sur la composition du conseil d'administration pour expliquer le peu d'opposition rencontrée par les meneurs des projets. On rappelle que la majorité des membres sont issus de la communauté uqamienne ou liés indirectement à l'université, ce qui ne leur donnait pas le recul nécessaire pour réfréner les ardeurs de Roch Denis et consorts. On estime que plusieurs d'entre eux n'étaient pas en mesure d'apprécier l'évaluation des projets qui leur étaient présentés. Ainsi, on remet en cause le principe de gestion collégiale propre aux établissements publics qui composent le réseau de l'UQ.

 

De plus, le conseil d'administration a souvent été mis sous pression, note le vérificateur général. Les membres ont été appelés à prendre des décisions à quelques heures d'avis sur de grands pans des projets sans détenir d'informations précises.

 

C'est d'ailleurs ce que l'on constate à la lecture du procès-verbal du conseil d'administration de l'UQAM du 8 mars 2005 obtenu par Le Devoir -- date à laquelle le projet de l'îlot Voyageur a été présenté pour la première fois. «Une membre s'étonne que ce dossier ait été acheminé si tardivement aux membres» alors qu'une convention entre l'UQAM et le promoteur Busac avait été signée trois mois plus tôt.

 

Le promoteur immobilier Busac détenait une option d'achat sur le terrain qui prenait fin le 31 mars 2005, soit trois semaines après la présentation au conseil d'administration. On a indiqué aux administrateurs qu'il fallait procéder rapidement afin de tenir les consultations publiques requises par la modification des règlements de la Ville de Montréal avant la fin de l'été. «Sinon, le projet risque d'être retardé d'un an vu la tenue des élections municipales à l'automne [2005]», avait soutenu le directeur des investissements, Nicolas Buono.

 

À la même séance, des administrateurs demandaient s'il était bien sage d'entreprendre un tel projet avant de savoir si Québec verserait les 75 millions demandés pour la construction du pavillon universitaire. «Pourquoi ne pas attendre cette réponse avant de financer temporairement le loyer à même les liquidités des obligations?», peut-on lire dans le procès-verbal.

 

Le vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires administratives, Mauro Malservisi, avait alors répliqué que la demande était «bien documentée» et qu'il y avait «tout lieu de croire que l'UQAM obtiendra une réponse positive». Or, il s'est avéré que le gouvernement du Québec n'a pas consenti un sou pour les locaux de classe prévus dans le projet.

 

http://www.ledevoir.com/2008/06/04/192627.html (04/06/2008 9H25)

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L'îlot Voyageur devait rapporter 30 millions à Busac

 

Le Devoir

Kathleen Lévesque , Clairandrée Cauchy

Édition du mercredi 04 juin 2008

 

Mots clés : uqam, Busac, L'îlot Voyageur, Déficit budgétaire, Université, Montréal, Québec (province)

 

En 2005, des administrateurs de l'UQAM s'inquiétaient de la rentabilité du projet

 

L'îlot Voyageur, une œuvre inachevée, une épine dans le pied de l'UQAM

 

Photo: Jacques Grenier

Le promoteur immobilier Busac devait empocher des honoraires de 30 millions de dollars pour procéder à la construction et au financement de l'îlot Voyageur, projet qui se révèle un gouffre financier pour l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

 

C'est ce que montrent les procès-verbaux du conseil d'administration de l'UQAM de mars 2005, dont Le Devoir a obtenu copie. Présenté pour la première fois le 8 mars, le projet de l'îlot Voyageur fut adopté une semaine plus tard, le 14 mars, non sans avoir d'abord soulevé plusieurs interrogations de la part des administrateurs.

 

La facture estimée de ce projet jugé «emballant» s'élevait alors à 320 millions. Busac devait donc toucher près de 10 % de cette valeur, soit 30 millions de dollars, alors que l'UQAM assumait tous les risques.

 

Les procès-verbaux nous apprennent que la direction de l'université estimait qu'en laissant entre les mains de Busac la construction de l'îlot Voyageur, elle gagnerait du temps «grâce à l'association avec cette firme qui financera ce projet sur une période de 30 ans». On affirmait alors que l'UQAM contrôlerait néanmoins le coût de la construction de l'îlot Voyageur.

 

Mais voilà, la sous-évaluation des coûts de construction et la surévaluation des revenus ont vite fait déraper le projet. Comme le rapporte le vérificateur général dans la première partie de son rapport publié en novembre dernier, Busac évaluait le coût de l'îlot Voyageur à 434,8 millions en avril 2007. Et c'est sans compter les répercussions sur le budget de fonctionnement de l'UQAM, qui accumule depuis les déficits annuels. «L'endettement total lié aux projets immobiliers s'accroît rapidement et atteindra près d'un demi-milliard de dollars en 2012», écrivait le vérificateur général.

 

En mars 2005, lorsque le conseil d'administration prend connaissance du projet de l'îlot Voyageur, une lettre d'intention signée en décembre 2004 lie déjà l'UQAM à son partenaire Busac. Ce promoteur immobilier est une filiale de l'entreprise américaine JEMB Realty Corporation, un gros joueur immobilier à New York.

 

L'îlot Voyageur apparaît comme le noeud du problème financier de l'UQAM. En août dernier, la ministre de l'Éducation annonçait l'intention de son gouvernement de prendre à sa charge l'îlot Voyageur et son impact financier. Depuis, la Société immobilière Trans-Québec (SITQ), une filiale de la Caisse de dépôt et placement, analyse la possibilité de mettre la main sur le site de l'îlot Voyageur. Des discussions sont même entamées avec des locataires potentiels.

 

L'îlot Voyageur devait à l'origine être constitué de cinq composantes, mais seuls la gare d'autobus et les stationnements souterrains sont complétés. Un pavillon universitaire et une tour de bureaux ne sont pas amorcés et seule l'ossature des résidences étudiantes est montée.

 

Des questions

 

Les procès-verbaux révèlent par ailleurs que les membres du conseil d'administration, qui se sont dits «impressionnés» par le projet, ont toutefois posé plusieurs questions à la direction sur le montage financier complexe de l'îlot Voyageur. Un administrateur met en relief le risque que les revenus provenant de la location de la tour de bureaux soient moins élevés que les projections présentées. Ce motif a été invoqué deux ans plus tard pour justifier l'arrêt du projet.

 

On s'interroge sur «le volet commercial de ce projet qui semblerait aller à l'encontre de la vocation initiale de l'Université». Des membres se demandent si «les intérêts de Busac coïncident avec ceux de l'Université».

 

En dépit de nombreuses questions, le conseil d'administration a fini par donner le feu vert au projet à l'unanimité, adoptant une résolution proposée par la vice-rectrice à la vie académique d'alors, Danielle Laberge, qui confiait au recteur Roch Denis ainsi qu'au secrétaire général, Pierre Parent, et au vice-recteur Mauro Malservisi le mandat de signer les ententes avec Busac.

 

Les administrateurs ont néanmoins exigé un rapport sur le déroulement du projet à chacune de leurs séances ainsi qu'un rapport trimestriel au Comité de vérification de l'université.

 

http://www.ledevoir.com/2008/06/04/192597.html (04/06/2008 9H28)

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Si le projet ne bouge pas pendant plusieurs années, est-ce que le bâtiment resterait en place à moitié construit tout ce temps? Rendu où ils sont, est-ce qu'il serait plus cher de détruire que de finir?

 

Non, le gourvernement/uquam revendrait au moins à la valeur des actifs, du moins j'espère! Il y a quand même eu une méchante partie de la job de faite et pour un investisseur, c'est plutot une bonne chose que les finitions soient pas terminées. Comme ça ils peuvent faire selon leurs idées.

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Non, le gourvernement/uquam revendrait au moins à la valeur des actifs, du moins j'espère! Il y a quand même eu une méchante partie de la job de faite et pour un investisseur, c'est plutot une bonne chose que les finitions soient pas terminées. Comme ça ils peuvent faire selon leurs idées.

 

'Sunk cost'; le batiment devrait etre vendu au prix que le marché voudra bien payer. Ca aurait l'avantage d'accélérer la reprise de construction.

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Existe-t-il une réglementation de la ville de Montréal au sujet des immeubles en arrêt de construction comme dans le cas de l'Ilot Voyageur ? Est-ce que la ville pourrait pousser l'UQAM à reprendre la construction ou vendre l'immeuble ?

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UQÀM, government to blame for $500M university debt: auditor

 

Quebec's auditor general says more rules are needed to oversee how universities spend money, after a special report showed UQÀM had racked up half a billion dollars in debt on two real estate projects.

 

The special audit report released Wednesday underlines poor management and a lack of transparency as two contributing causes to the financial disaster that ensued during two expansion projects at the Université du Québec à Montréal (UQÀM).

 

Senior managers at the university, including former rector Roch Denis, vice-rector Mauro Malservisi and real estate director Nicolas Buono are to blame for plunging the school into deep debt during the construction of a new science complex and another building with classrooms and offices, said auditor general Rénaud Lachance.

 

Denis failed to secure sufficient financing or profitability guarantees before approving the projects, Lachance said, and much of the work was done without issuing public tenders.

 

The university relied on its line of credit to finance the work. The plan was to have the project pay for itself through office rentals, student residences and parking fees, but that proved to be overly optimistic, the report said.

 

The Pierre Dansereau science complex was supposed to cost $95 million but expenses ballooned to a total of $217 million.

 

The main project – l'Ilot Voyageur, next to Montreal's Berri-UQÀM bus station – is only half built because the university ran out of money.

 

The original projected cost was $333 million, when the building was first proposed in March 2005. The latest estimate is $529 million. Construction work stopped at the site in 2006.

 

UQÀM is now the most indebted university in the province, with the student per capita debt more than doubling, from $7,397 to $17,366 because of the real estate projects.

 

None of the three senior managers "were preoccupied by the impact these projects would have on the financial situation of their university," Lachance wrote.

 

Lachance said the three showed a lack of transparency and a "disrespectful" attitude toward the governing board at UQÀM, its parent institution, the Université du Québec, and the Education Ministry.

 

Denis resigned as rector after the scandal came to light.

 

Pierre Moreau, president of l'Université du Québec, said the university network has since changed the approval process for major projects.

 

The province has agreed to absorb part of the debt from the projects, which were undertaken in 2003.

 

There is enough evidence of improper behaviour to hand over the file to police for a formal inquiry, the auditor said.

 

The government should shoulder some of the blame for the "disastrous consequences from bad management" at the university, Lachance said. Neither the Education Ministry nor the board of governors exercised their responsibilities toward the construction projects, Lachance said.

 

These kinds of financial problems aren't limited to UQÀM, the auditor general said. "There was a bad follow-up of the financial position of all universities, not just UQÀM," he said in Quebec City on Wednesday, after tabling the report at the national assembly.

 

Part of the problem is the makeup of university governing boards, which are frequently made up of professors, students and academics who may be able to run day-to-day business, but could benefit from outside expertise to evaluate expensive construction and financing projects, Lachance said.

 

University board members need formal training, he added.

 

The government should run better checks on university capital projects in the future. "They need to improve that follow-up. And, they need to clarify, again with universities, what is the role, exactly, of the Education [Ministry] in a university's real estate project."

 

Opposition parties blamed the Liberal government for failing to stop the financial disaster. Internal memos from the Education Ministry suggest officials were aware of increasing financial difficulties at the university long before any action was taken, said the Parti Québécois.

 

Education Minister Michelle Courchesne denied the allegations, pointing to Liberal legislation tabled shortly after the fiasco came to light, which forces universities to seek cabinet approval before launching any major capital projects.

 

She told reporters that Quebec's director of criminal and penal prosecutions will review the report, to decide whether any criminal charges are warranted.

 

The government will also bring in legislation to improve governance at Quebec universities, Courchesne said.

 

http://www.cbc.ca/canada/montreal/story/2008/06/05/qc-uqamreport0605.html

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On peut lire ce rapport à propos de la gestion interne de l'université; mais ce sera beaucoup plus intéressant de lire à propos des liens contractuels avec le promoteur privé....Bus....ac et des liens de ces derniers avec certains personnages publiques.

P.S. M Couillard de Bus...ac ne serait pas parent avec Julie du même nom, ouf/LOL !

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