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Le nouveau terminus d'autobus est pratiquement complété et celui-ci n'est pas remis en cause en regard des déboires financiers de l'UQAM. Seulement les étages supérieurs ne sont pas complétés. Les 2 premiers étages, incluant le terminus ultra moderne au rez-de chaussé, sont réalisés dans leur totalité et ouvrirons sous peu comme prévu.

 

Tu oublies de dire que la station d'autobus ne veux plus déménager parce que le projet n'est pas complété en entier et qu'il n'y a toujours pas de lien avec le Métro...

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La Caisse de dépôt s'intéresse à l'îlot Voyageur Kathleen Lévesque

Édition du jeudi 13 mars 2008

 

La Caisse de dépôt et placement du Québec s'intéresse de près au projet immobilier de l'îlot Voyageur, qui a contribué au dérapage financier de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), a appris Le Devoir.

 

Depuis quelques mois déjà, une des filiales immobilières de la Caisse, la SITQ, examine avec soin le potentiel économique de l'îlot Voyageur, laissé en plan par l'UQAM. Aucune transaction formelle n'a été faite, mais la SITQ a décidé de poursuivre ses travaux préliminaires. Des discussions ont été engagées notamment avec le propriétaire des terrains, la firme privée Busac, qui a agi à titre de promoteur et de partenaire de l'UQAM.

 

«La SITQ examine ce projet parce qu'il pourrait être d'intérêt pour elle. C'est une étude qui se fait uniquement sur des bases d'affaires. Pour la SITQ, il est clair qu'il y a toujours des objectifs très précis de rentabilité économique», a expliqué Gilbert Desroberts, porte-parole de la Caisse de dépôt et placement.

 

M. Desroberts a précisé que la SITQ ne répond à aucune commande politique et que c'est en toute indépendance qu'elle a décidé d'étudier ce projet sur le marché montréalais. Il reste que la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, avait annoncé en septembre dernier que le gouvernement récupérait l'îlot Voyageur et le gouffre financier que celui-ci a entraîné pour l'UQAM. L'autre projet immobilier déficitaire, le Complexe des sciences, demeure entre les mains de l'UQAM. «Comme l'université n'a certainement pas démontré sa capacité de gérer un projet immobilier de cette ampleur, nous allons la dégager de cet impact financier et nous allons, en collaboration, trouver un promoteur», avait alors déclaré la ministre Courchesne.

 

Aucun commentaire n'a été émis hier au cabinet ministériel à propos de la possibilité que la SITQ prenne part active au dossier. Le porte-parole de l'UQAM n'a pas pu être joint.

 

Jusqu'à maintenant, les modalités de l'opération n'ont pas été révélées. Le transfert ne s'annonce pas facile compte tenu du fait que l'UQAM est liée par contrat à Busac. Des négociations ont été enclenchées pour modifier les termes contractuels. L'ancien premier ministre Lucien Bouchard représente l'UQAM dans ce dossier.

 

En vertu de ce contrat, l'UQAM assume seule tous les risques de l'îlot Voyageur. Ainsi, le financement du projet s'est fait grâce à l'émission d'obligations totalisant 269 millions de dollars. Or le ministère des Finances a immédiatement acheté ces obligations qui risquaient de perturber les marchés financiers et surtout d'entacher la cote de crédit de l'UQAM et, par ricochet, celle du gouvernement du Québec.

 

Si la SITQ venait à conclure que l'îlot Voyageur offre un certain potentiel économique, elle hériterait d'un vaste chantier qui a des allures de plaie ouverte dans ce secteur de l'est du centre-ville de Montréal. Pour l'instant, il existe des stationnements souterrains, un édifice complété, le squelette d'un autre et deux autres bâtiments sous forme de plans d'architecte.

 

Les stationnements sont complétés mais n'ont pas de guérite. La gare d'autobus est terminée mais n'est pas utilisée: les administrateurs du terminus actuel ne voient guère d'intérêt à y déménager puisque le lien direct avec le réseau souterrain du métro n'est prévu que si l'îlot Voyageur est complété. Les résidences étudiantes se limitent à la structure de base. Quant au pavillon universitaire et à la tour de bureaux, l'UQAM n'en veut plus, bien qu'elle manque de locaux.

 

En contrepartie de l'intervention gouvernementale, l'UQAM devait présenter un énième plan de redressement qui visait à rétablir l'équilibre budgétaire dans les plus brefs délais. Mais voilà que la semaine dernière, l'UQAM a présenté un plan de redressement qui ne remplit pas la commande de Québec avec un déficit annuel de 24,4 millions en 2011-12. La firme PricewaterhouseCoopers, mandatée par l'UQAM pour venir à bout du problème, a conclu qu'il était impossible de redresser l'université sans une aide supplémentaire du gouvernement.

 

Selon l'analyse du Vérificateur général du Québec, si rien n'est fait, le marasme financier de l'UQAM atteindra le demi-milliard de dollars d'ici cinq ans.

 

À la Caisse de dépôt et placement du Québec, on a souligné hier n'avoir aucun échéancier dans le dossier de l'îlot Voyageur.

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L'aventure immobilière de l'UQAM coûtera 200M$ aux Québécois

 

Source: Canoe.qc.ca

 

Le dérapage financier de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans le projet de l'îlot Voyageur coûtera quelque 200M$ à l'ensemble des contribuables québécois, prévoit le gouvernement du Québec.

 

Les prévisions budgétaires affichent en effet une réserve de 200M$ afin d'éponger une partie de la dette liée à l'aventure immobilière de l'UQAM. Jusqu'à maintenant, 269M$ ont été dépensés dans ce projet par l'émission d'obligations par l'UQAM.

 

Selon des hypothèses conservatrices, la valeur de l'îlot Voyageur laissé en plan ne serait donc plus que de 69M$ sur le marché immobilier.

 

La provision de 200M$ n'est qu'un ordre de grandeur puisque le dossier est loin d'être réglé. L'UQAM et le promoteur Busac, propriétaire des terrains de l'îlot Voyageur, sont toujours en négociations afin de revoir les termes du contrat les liant.

 

Toutefois, la Société immobilière Trans-Québec (SITQ), une filiale de la Caisse de dépôt et placement, analyse depuis quelques mois la possibilité de mettre la main sur l'îlot Voyageur, comme l'écrit Le Devoir. Les travaux de la SITQ seraient très avancés.

 

L'îlot Voyageur ainsi que le Complexe des sciences ont à eux deux creusé un trou gigantesque dans les finances de l'UQAM. Le problème pourrait atteindre le demi-milliard $ d'ici 2012 si rien n'est fait.

 

En septembre dernier, la ministre de l'Education, Michelle Courchesne, a toutefois annoncé l'intention du gouvernement de récupérer l'îlot Voyageur et ses répercussions financières. L'UQAM réclame toutefois que le gouvernement prenne également sous son aile le Complexe des sciences, ce que refuse catégoriquement Québec jusqu'à maintenant.

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L'aventure immobilière de l'UQAM coûtera 200 millions aux Québécois

Kathleen Lévesque

Édition du vendredi 14 mars 2008

 

Le dérapage financier de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans le projet de l'îlot Voyageur coûtera quelque 200 millions de dollars à l'ensemble des contribuables québécois, prévoit le gouvernement.

 

Dans les prévisions budgétaires déposées hier, Québec a créé une réserve de 200 millions afin d'éponger une partie de la dette liée à l'aventure immobilière de l'UQAM. Jusqu'à maintenant, 269 millions ont été dépensés dans ce projet par l'émission d'obligations par l'UQAM. Selon des hypothèses conservatrices, la valeur de l'îlot Voyageur laissé en plan ne serait donc plus que de 69 millions sur le marché immobilier.

 

La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, estime qu'il ne faut pas s'en étonner. «De toute façon, pour l'instant, ça ne vaut plus rien puisque le projet est arrêté. Mais c'est un site formidable pour un développement», a dit au Devoir la ministre.

 

La provision de 200 millions est un ordre de grandeur puisque le dossier est loin d'être réglé. L'UQAM et le promoteur Busac, propriétaire des terrains de l'îlot Voyageur, sont toujours en négociations afin de revoir les termes du contrat les liant. Toutefois, la Société immobilière Trans-Québec (SITQ), une filiale de la Caisse de dépôt et placement, analyse depuis quelques mois la possibilité de mettre la main sur l'îlot Voyageur, comme le révélait hier Le Devoir.

 

«Henri-Paul Rousseau [le p.-d.g. de la Caisse] savait qu'on était mal pris et la Caisse est la mieux placée pour s'intéresser à ce dossier», a ajouté Monique Jérôme-Forget.

 

Selon les informations recueillies par Le Devoir, les travaux de la SITQ sont très avancés. La société étudie sur une base d'affaires le dossier en collaboration avec des partenaires privés pour redévelopper l'îlot Voyageur. Des discussions sont également en cours avec de «gros locataires». De source sûre, on indique que, si le montage financier du projet de l'UQAM a été mal ficelé, cela n'enlève rien au potentiel réel du site. Les avantages y sont nombreux, souligne-t-on: centre-ville, accès au réseau souterrain de métro et situé en face de la Grande Bibliothèque.

 

D'ailleurs, entre les mains de la SITQ et de ses partenaires, il ne restera plus rien du projet initial de l'UQAM. Le projet qui est en discussion considère la construction complétée de la gare d'autobus et des stationnements souterrains mais exclut l'idée d'ériger un pavillon universitaire, une tour à bureaux et des résidences étudiantes. Dans ce dernier cas, la structure est déjà en place. Elle pourrait toutefois être transformée et avoir une nouvelle vocation. Chose certaine, l'îlot Voyageur tel qu'envisagé afin de répondre au déficit d'espace de l'UQAM est mort, assure-t-on.

 

À l'origine, l'îlot Voyageur devait s'autofinancer grâce notamment aux stationnements et aux espaces de bureaux. Or il y a eu surévaluation des revenus et sous-évaluation des investissements. S'est ajouté à cette situation un problème de gouvernance puisque la haute direction de l'université tenait une double comptabilité du projet: les membres du conseil d'administration n'avaient pas accès aux informations qui auraient dû sonner l'alerte.

 

L'îlot Voyageur ainsi que le Complexe des sciences ont à eux deux creusé un trou gigantesque dans les finances de l'UQAM. Le problème pourrait atteindre le demi-milliard de dollars d'ici 2012 si rien n'est fait.

 

En septembre dernier, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a toutefois annoncé l'intention du gouvernement de récupérer l'îlot Voyageur et ses répercussions financières. L'UQAM réclame toutefois que le gouvernement prenne également sous son aile le Complexe des sciences, ce que refuse catégoriquement Québec jusqu'à maintenant. Pour le gouvernement, l'îlot Voyageur apparaît comme le véritable noeud du problème. L'intérêt de la Caisse de dépôt et placement pour le dossier s'inscrit dans cette perspective.

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ça fait vraiment pitié. Quelle incompétence incroyable. Par contre, ce que je retiens, c'est ceci:

 

La firme PricewaterhouseCoopers, mandatée par l'UQAM pour venir à bout du problème, a conclu qu'il était impossible de redresser l'université sans une aide supplémentaire du gouvernement.

 

 

 

Au moins cela confirme ce que tout le monde sait, l'éducation est sous-financée chroniquement.

Quoique l'UQAM a été vraiment irresponsable dans ce dossier, le problème à la base demeure le même: les universités n'ont aucun budget et font vraiment dures!!! Cela est généralisé, que vous alliez voir les pavillons vieillissants au toit qui fuit de McGill ou L'Université de Leningrad à Montréal (ULM , plus communément appelée UdM ).

 

Tout ça fait vraiment dur dans son ensemble. ça te donne envie de crisser ton camp de l'école au plus vite et de ne jamais y retourner. C'est un milieu déprimant et sans avenir à cause d'un gouvernement dirigé par des 60 ans et plus.

 

Les budgets sont coupés dans toutes les disciplines et dans tous les aspects. Les salaires de démonstrateurs ont été coupé de 40% en 2007. Résultat ? Plus personne ne veut être démonstrateur.

Ils engagent des minables à la place qui ne font pas la job. Cela fait aussi moins d'expérience possible pour les étudiants en maitrîse et doctorat.

Les étudiants au BAC ont droit à de moins bonnes formations.

Au bout du compte, tout le monde en souffre.

 

Si le gouvernement refuse que le privé s'implique en éducation universitaire, alors qu'il assume son rôle plutôt que de promouvoir des grandes idées qui datent de nos grands-parents.

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Au moins le dégel des frais marque un pas dans la bonne direction pour venir à bout de notre sous financement chronique. De toute facon, vu la situation financière du gouvernement, faut pas s'attendre à des miracles, c'est la seule facon de régler le pb. Les communauté francophone est aussi incroyablement pingre au chapitre des dons, je crois qu'une campagne de sensibilisation ferait le plus grand bien. Les HEC ont beaucoup de succès avec leur campgne et les dons sont passés de moins de 1M à plus de 3M $ en quelques années, mais ca reste rien comparé à McGill. Je crois qu'on devrait s'aligner avec la moyenne des frais canadiens et augmenter le programme des frais et bourse pour ne pas pénaliser l'accès aux études.

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