ville-marie CHUM - 17, 20 étages (2021)

[alphtran]

J'aime bien l'apparence de cet angle. Ça s'en vient pas pire.

 

 

[acpnc]

Imposant!

[Rocco]

Fantastique! On dirait une ville du futur

[Memphis 22]

Fantastique! On dirait une ville du futur

Je pourrai te citer si par hasard tu changes d'avis ?

[deeworks]

Quand on voit pas les affreuses cheminées c'est plutôt beau

 

 

Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk

[Rocco]

Voici de quoi avait l'air le site du nouveau CHUM-CRCHUM le 10 juin 1975. On remarque: L'église (maintenant démolie) et le stationnement à ciel ouvert en lieu du nouveau CHUM, stationnement à ciel ouvert et bâtiment longitudinal en lieu du CRCHUM, stationnement entourant l'édicule du métro Champs de Mars, viaduc (aujourd'hui disparu) à droite de l'hôtel de ville, gigantesque stationnement à ciel ouvert en lieu de l'édifice Chaussegros de Léry, stationnement à ciel ouvert en lieu du square Viger, début de construction de l'UQAM (préparation du terrain, 2 parties de l'église démolie qui tiennent debout), édifice du Palais du Commerce en lieu de la Grande Bibliothèque, square bordé d'arbres traversé par une rue diagonale en lieu du Parterre des Spectacles, stationnement à ciel ouvert en lieu de l'hôtel Zéro-1, gigantesque stationnement en lieu du Champs de Mars derrière l'hôtel de ville.

 

[Memphis 22]

Grâce à tes photos d’archives nous pouvons constater que sur une période de 40 ans, nous avons assistés à une diminution spectaculaire des terrains de stationnement au centre-ville. Nous sommes passé d’une ville bombardée à un centre-ville mieux structuré ou il fait bon vivre. Si la tendance se maintient, d’ici 10 ans, les stationnements extérieurs ne seront plus que de mauvais souvenirs.

[Arn_DC]

Voici de quoi avait l'air le site du nouveau CHUM-CRCHUM le 10 juin 1975. On remarque: L'église (maintenant démolie) et le stationnement à ciel ouvert en lieu du nouveau CHUM, stationnement à ciel ouvert et bâtiment longitudinal en lieu du CRCHUM, stationnement entourant l'édicule du métro Champs de Mars, viaduc (aujourd'hui disparu) à droite de l'hôtel de ville, gigantesque stationnement à ciel ouvert en lieu de l'édifice Chaussegros de Léry, stationnement à ciel ouvert en lieu du square Viger, début de construction de l'UQAM (préparation du terrain, 2 parties de l'église démolie qui tiennent debout), édifice du Palais du Commerce en lieu de la Grande Bibliothèque, square bordé d'arbres traversé par une rue diagonale en lieu du Parterre des Spectacles, stationnement à ciel ouvert en lieu de l'hôtel Zéro-1, gigantesque stationnement en lieu du Champs de Mars derrière l'hôtel de ville.

 

[ATTACH]16701[/ATTACH]

 

Good God c'est épouvantable. Dire que dans les années 40-50 une bonne partie de ces stationnements étaient occupés par des immeubles en plus.

[denpanosekai]

Good God c'est épouvantable. Dire que dans les années 40-50 une bonne partie de ces stationnements étaient occupés par des immeubles en plus.

 

Yup blows my mind.

[acpnc]

Good God c'est épouvantable. Dire que dans les années 40-50 une bonne partie de ces stationnements étaient occupés par des immeubles en plus.

 

Une comparaison impressionnante qui donne toute l'ampleur destructrice de la spéculation. Le Montréal des années 60-70 était entré en guerre avec l'ancien, on démolissait alors systématiquement pour faire table rase pour des projets hypothétiques, qui dans la majorité des cas ne se sont jamais matérialisés. On a ainsi dévitalisé une bonne partie de ce quartier et vidé de sa population et de ses commerces originaux, pour faire place à d'horribles stationnements qui devenaient autant d'îlots de chaleur pour la ville.

 

Pas étonnant que la banlieue se soit développée considérablement à la même époque. Le message était clair: le citadin résident n'était pas bienvenu au coeur de Montréal, qui avait l'ambition de construire gros avec de l'institutionnel et des bureaux. Presque 40 ans plus tard, on peine encore à réoccuper tous les lots qui ont été sacrifiés au dieu automobile. Un cauchemar urbanistique qui heureusement a peu de chance de se reproduire aujourd'hui avec cette fois-ci des règles claires, un plan d'ensemble et des PPU qui veillent au grain.

 

Les mentalités ont aussi changé et on assiste à un retour urbain inespéré il y a encore quelques années. Ce mouvement qui correspond aussi au départ à la retraite des babyboomers, remet la ville à ses résidents originaux qui reviennent en partie de la banlieue pour des espaces de logements plus réduits et plus près de tous les services. Cela devient une heureuse cohabitation de toutes les activités économiques et résidentielles en favorisant une belle renaissance de Montréal.