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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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  • Administrateur

Le mercredi 07 mai 2008

Le CHUM s’incline devant Papineau

 

André Noël

La Presse

 

Louis-Joseph Papineau a gagné: le CHUM ne construira pas son centre de recherche dans une place publique qu’il avait donnée à la Ville de Montréal en 1818, le long de la rue Saint-Denis, entre les rues Viger et Saint-Antoine. Le centre de recherche sera construit en hauteur plutôt qu’en largeur, tel qu’il avait été prévu au départ.

 

Le petit parc, où s’élève la statue d’un autre patriote, Jean-Olivier Chénier, est sauvé, comme le réclamaient les descendants de Papineau et des défenseurs du patrimoine, notamment l’architecte bien connue Phyllis Lambert. Cette décision permettra de lancer un appel de propositions dès ce printemps.

 

«Le CHUM a informé la Ville de Montréal aujourd’hui, par lettre, qu’il voulait revenir au projet initial en ce qui concerne le Centre de recherche», a indiqué André Lavallée, responsable de l’aménagement au comité exécutif de la Ville, au cours d’un entretien, hier soir.

 

L’extension du centre de recherche dans le parc Chénier «impliquait de retourner en consultation publique et de ne prendre aucune décision avant au moins septembre prochain, ce qui retardait tout le processus une fois de plus. Et je dis au moins…»

 

Le CHUM (Centre hospitalier de l’Université de Montréal) propose d’améliorer son projet original d’édifice en hauteur «avec des reculs, en jouant sur les volumes», a-t-il dit. «Il est possible d’avoir quelque chose de tout à fait acceptable du point de vue de l’environnement. Ce n’est pas désastreux d’avoir un édifice en hauteur à cet endroit.»

 

Le projet d’un nouvel hôpital et d’un centre de recherche a été soumis il y a un an et demi à l’Office de consultation publique de Montréal.

 

Il était alors question d’un édifice de 18 étages. Des voisins et d’autres personnes s’y étaient opposés. L’Office de consultation avait suggéré de revoir les volumes, a rappelé M. Lavallée. C’est dans ce contexte que l’extension dans le parc a été envisagée, « de bonne foi », a-t-il dit.

 

Un peu plus tôt dans la journée, Chantal Huot, porte-parole du CHUM, avait dit qu’elle ne savait pas si une décision avait été prise concernant le centre de recherche. Elle croyait encore que toutes les options étaient à l’étude.

 

Les scénarios

 

« À la suite des audiences publiques, on avait travaillé sur le scénario B (un édifice moins haut, en partie dans le parc), a-t-elle dit. Mais le scénario A (un édifice en hauteur) n’était pas mort et enterré. Compte tenu des problèmes, on doit revoir les deux scénarios. Mais même dans le scénario original de 18 étages, on parle de volumétrie. Il va falloir tout retravailler ça. Ça se peut que ce ne soit pas 18 étages, mais 14. On a des discussions pour l’instant sur les deux projets. Mais c’est clair qu’on n’ira pas de l’avant avec un projet qui ne respecte pas les règlements municipaux. »

 

De façon plutôt inhabituelle, le CHUM a fait travailler architectes et autres professionnels sur un projet sans s’assurer au préalable qu’il pouvait construire dans un parc. Tout ce processus a coûté plus de 500 000 $ et a retardé de plusieurs mois le lancement des appels de proposition. De hauts fonctionnaires de la Ville les ont encouragés en ce sens, sans prendre en considération le plan d’urbanisme.

 

Jointe chez elle hier soir, Jeanne Bourassa, arrière-arrière-petite-fille de Louis-Joseph Papineau, s’est dite soulagée. « On est très contents d’avoir gagné. Il est important de respecter les dons. Du parc Chénier, on voit la maison où a habité Papineau, et l’église Bonsecours derrière. C’est un lien avec le Vieux-Montréal. Le terrain que Papineau a donné a déjà été rétréci. On a dit au CHUM : ‘‘ce petit parc, c’est la seule chose qui reste, vous devez le respecter.’’ »

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Bon bravo, vous avez sauvé ce petit parc. C'est une bonne chose, pouvons nous maintennat avancer et passer à autre chose? Pouvons nous commence la construction de l'édifice de 18 étages?

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La famille Papineau c'est pas fort... Je leur refilerais la facture... Ils se cachent en plus... on ne les voit pas. J'aimerais bien les voir se justifier devant les caméras et non derrière une porte clause avec un vieil acte notarié d'il y a deux cent ans. PATHÉTIQUE ce dossier. UNE VRAIE FARCE!!!!! Encore plus gênant que l'îlot voyageur. Je suis crinqué pour la journée!!!

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  • Administrateur
Le CHUM va revenir à la formule originale (18 étages) mais ils doivent attendre encore pour avoir l'approbation de la ville. Pendant ce temps, BUmbaru et ces twits vont chialer et le projet n'Avancera pas plus.

 

 

Bumbaru et sa gang ont eu le temps de chialer. Maintenant, leurs chialages sont inutiles, parce que l'office a déposé son rapport.

 

Calmez-vous, cette décision de laisser tomber le centre de recherche sur le long accélère le processus, sinon, on aurait attendu jusqu'à l'automne prochain pour l'appel de propositions, ce qui se fera maintenant dès l'automne.

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  • Administrateur
La famille Papineau c'est pas fort... Je leur refilerais la facture... Ils se cachent en plus... on ne les voit pas. J'aimerais bien les voir se justifier devant les caméras et non derrière une porte clause avec un vieil acte notarié d'il y a deux cent ans. PATHÉTIQUE ce dossier. UNE VRAIE FARCE!!!!! Encore plus gênant que l'îlot voyageur. Je suis crinqué pour la journée!!!

 

Bon voyons! calme toi! t'as tellement pas de raison d'être pompé contre la famille de Papineau. Le blâme va au CHUM.

 

C'est un parc criss, tu vas pas construire sur un parc.

 

Surtout dans ce coin dégeulasse là, quand y'a un autoroute qui demande juste à se faire recouvrir en face.

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Je crois que la frustration de Hercule viens du fait que ça fais 2 ans qu'ils niaisent avec ce projet. Ils gaspillent NOTRE argent, et personne semble s'indigner. C'est une vrai farce et les personnes en charge de ce projet devraient tous être virer!

 

Crisse, je serais capable de faire une meilleur job! C'est honteux la façon dont ce projet a été mené!

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Je crois que la frustration de Hercule viens du fait que ça fais 2 ans qu'ils niaisent avec ce projet. Ils gaspillent NOTRE argent, et personne semble s'indigner. C'est une vrai farce et les personnes en charge de ce projet devraient tous être virer!

 

Crisse, je serais capable de faire une meilleur job! C'est honteux la façon dont ce projet a été mené!

 

Ben oui je parle avec mes émotions là!!! Je cours acheter des antidépresseurs promis! Mais c'est tellement pathétique!!!

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http://www.cyberpresse.ca/article/20080507/CPACTUALITES/805070913/1019/CPACTUALITES

 

 

Le mercredi 07 mai 2008

 

 

Les gens d'affaires francophones boudent le CHUM

 

Denis Lessard

 

La Presse

 

 

 

Les milieux d'affaires francophones boudent la Fondation du CHUM, une conséquence des querelles qui ont précédé le choix de Saint-Luc, au 1000, rue Saint-Denis, pour la construction du mégahôpital universitaire, constate le ministre Philippe Couillard.

 

 

«Il y a un peu de difficulté après la chicane sur le choix du site. Le mot boycott est trop fort, mais il reste un peu de traces. Les gens ont été déçus, mais cela va s'amenuiser quand le projet va commencer», a soutenu hier M. Couillard. C'est lui qui, il y a trois ans, avait forcé le gouvernement Charest à changer de point de chute pour le gigantesque projet de 1,6 milliard. La communauté des affaires et l'Université de Montréal avaient convaincu le premier ministre Charest d'opter pour une construction dans l'ancienne gare de triage d'Outremont. M. Couillard était parvenu à freiner ce projet pour que, finalement, le site de Saint-Luc soit retenu.

 

La Fondation mise en place afin de récolter 300 millions pour le nouvel hôpital francophone est encore très loin de sa cible. En tout et pour tout, elle peut compter sur des engagements fermes de 24 millions, a souligné hier le directeur général de la Fondation, Ekram Rabbat.

 

«Il y a du ressentiment. La communauté d'affaires montréalaise avait été frustrée de voir qu'on devait aller sur un terrain pour aller finalement sur un autre terrain», résume M. Rabbat. «Le changement de cap les a frustrés. Je ne sais pas pourquoi et je n'ai pas assez de muscle pour changer ça», observe-t-il. Avec des explications les donateurs conviennent que c'est probablement le bon choix qui a été fait, «et je sens que le vent va tourner», poursuit M. Rabbat. Les grands groupes comme Desjardins et les banques ont réservé un accueil sympathique aux arguments de la Fondation, souligne-t-il.

 

Toujours généreux avec l'Université de Montréal, Jean Coutu n'a pas pris contact avec la Fondation. «Je ne sais pas s'il a tourné la page», a commenté M. Rabbat.

 

Traditionnellement, la communauté anglophone a toujours été plus généreuse dans ce type d'opérations caritatives. Elle peut compter sur cinq fondations mises en place depuis des décennies.

 

C'est ici que le geste symbolique de commencer l'excavation prend de l'importance. Une fois les travaux entrepris, «que les grandes firmes vont voir qu'il y a une décision définitive d'aller de l'avant», les contributions «vont exploser», prédit M. Rabbat. Le temps presse, «je suis dans le projet depuis 10 ans, je peux attendre 10 mois, mais pas un autre 10 ans», précise-t-il.

 

Pour le ministre de la Santé, Philippe Couillard, l'atteinte de l'objectif de la Fondation n'est pas une condition sine qua non à la construction du projet. Au début du projet, on avait fixé à 200 millions la nécessaire contribution du privé, «mais c'était dans un mode de construction conventionnel, dans un mode de partenariat public-privé tout cela change complètement», a souligné M. Couillard.

 

Les 20 millions que doit recueillir la Fondation chaque année pourraient ainsi servir à l'achat d'équipements futurs, ou même à payer le loyer au constructeur-propriétaire de l'hôpital.

 

Selon M. Rabbat, l'objectif de 200 millions pour la nouvelle construction est destiné à de l'équipement de pointe, une vocation plus intéressante pour les éventuels entreprises donatrices.

 

Par ailleurs, conjointement avec la fondation pour l'hôpital anglophone, la Fondation a obtenu 35 millions en dons -soit 17 millions pour le secteur francophone. Pour la campagne autonome que mène le CHUM, 7 millions d'engagements ont été obtenus.

 

M. Rabbat est d'avis que l'absence d'un président pour la campagne de financement n'a pas aidé et que des candidats potentiels à ce poste peuvent craindre que Québec reporte de nouveau le projet. «Si on trouve un président, et qu'il apprend par le gouvernement qu'il y aura un autre délai de deux ans, il va me dire: tu reviendras me parler quand les pépines seront là», a ironisé le responsable de la Fondation.

 

La Fondation en est à une deuxième opération de financement grâce à une loterie. Les recettes de l'année passée, «ce n'était pas fort, je préfère garder cette information pour moi», se borne à dire M. Rabbat. Mais cette année sera plus lucrative, et ces opérations offrent une visibilité que n'aurait pas la Fondation autrement, a-t-il précisé.

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Le CHUM laissera la place Chenier intacte

 

Le Devoir, 6 mai 2008

Kathleen Lévesque

 

Empêtrées depuis des semaines dans une controverse historico-patriotique, la Ville de Montréal et la direction du CHUM abandonnent l'idée de construire le centre de recherche du futur hôpital universitaire en empiétant sur la place publique offerte au XIXe siècle par Louis-Joseph Papineau, a appris Le Devoir.

 

À la suite d'intenses discussions, le CHUM a fait parvenir hier à la Ville une courte lettre signifiant qu'il revenait au scénario original. Le concept qui prévoyait un édifice de 18 étages aux abords de l'arrondissement historique du Vieux-Montréal pourrait toutefois être corrigé à la baisse, soulignait-on hier au CHUM. La décision du nombre d'étages dépend entièrement de Montréal, qui aura à déterminer ce qui est acceptable sur le plan réglementaire.

 

Ce tâtonnement pourrait représenter une facture supplémentaire d'au moins 17 millions de dollars pour le CHUM. Cette somme correspond aux 17 derniers mois au cours desquels les professionnels du CHUM, dont les architectes, ont travaillé sur un nouveau scénario qui aurait fait disparaître la partie ouest du square Viger connue sous le nom de place Chénier (la statue du patriote Jean-Olivier Chénier y trône). Ce sont donc 17 mois de retard puisque les mêmes professionnels devront maintenant détailler les esquisses de la première hypothèse de travail. Et comme l'indiquait récemment Clermont Gignac, directeur exécutif de la modernisation du CHUM, du CUSM et de Sainte-Justine, chaque mois de retard génère des coûts supplémentaires d'un million.

 

À cette somme, il faut ajouter les honoraires des professionnels qui planchent depuis décembre 2006 sur une nouvelle version du projet. Selon les informations obtenues par des sources proches du dossier, il s'agirait d'environ 800 000 $. Au bureau de M. Gignac, qui est responsable du budget de la modernisation des trois hôpitaux universitaires de Montréal, on refuse de donner de tels détails. On se borne à expliquer que les honoraires professionnels pour le CHUM représentaient 3,2 millions de dollars au 31 mars 2007 et qu'en date de février dernier ils s'élevaient à 9,6 millions.

 

À la Ville de Montréal, le conseiller municipal André Lavallée, répondant politique du dossier du CHUM au sein du comité exécutif, rejette toute responsabilité quant à une quelconque erreur stratégique bien que la proposition d'empiéter sur la place Chénier émane de la Ville.

 

«Tout le monde était d'accord. C'est une proposition faite de bonne foi», s'est défendu M. Lavallée, qui insiste pour dire que les retards ne peuvent être imputés à Montréal, qui «a agi bien plus rapidement que le gouvernement du Québec dans ce dossier».

 

Or ce dernier reconnaît que l'option d'étendre la construction du centre de recherche sur la place Chénier aurait obligé la reprise de tout le processus d'approbation de projet puisqu'il s'agissait d'un nouveau projet. Il semble que les fonctionnaires qui accompagnent le CHUM dans ses différentes étapes réglementaires municipales avaient omis d'expliquer l'impact de ce choix.

 

«C'était une obligation légale. Il fallait retourner en audience devant l'Office de consultation publique de Montréal pour changer la désignation de la place publique, a expliqué André Lavallée. Dans le meilleur des cas, il ne pouvait y avoir de décision au conseil municipal avant septembre ou octobre.»

 

Le directeur du CHUM 2010, Sylvain Villiard, soutenait encore la semaine dernière qu'il avait depuis l'été dernier une entente de principe avec Montréal par laquelle le CHUM se portait acquéreur de la place publique pour la construction du centre de recherche. Pour tenter de contourner le problème de la disparition de la place publique, le CHUM avait proposé d'intégrer une cour intérieure avec la statue de Chénier.

 

Tout allait pour le mieux, mais c'était sans compter sur le mécontentement des descendants de Papineau, qui sont montés aux barricades. Le don de leur ancêtre à la Ville de Montréal en 1818 doit être respecté, arguaient-ils. Lundi, la famille a rencontré la direction du CHUM.

 

André Lavallée a fait valoir qu'il n'y avait rien d'étonnant à ce que Montréal propose de changer la vocation de la place publique. «Personne n'a pris ces questions à la légère, a-t-il assuré. La statue de Chénier s'est promenée trois ou quatre fois. La place publique a surtout servi de stationnement pendant des décennies, dont personne ne se souciait. Il y a le passé et il y a l'avenir. Et là-dessus, tout le monde s'entend pour dire qu'il faut refaire le square Viger, qui est une erreur dans l'histoire de Montréal. C'est une place bétonnée et clôturée», a affirmé M. Lavallée.

 

Le centre de recherche constitue la première étape du vaste projet du CHUM. Il doit être construit selon la formule de partenariat public-privé (PPP), ce qui implique que le CHUM devra obtenir une révision architecturale de son projet lorsque le partenaire privé sera choisi.

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Je crois que la frustration de Hercule viens du fait que ça fais 2 ans qu'ils niaisent avec ce projet. Ils gaspillent NOTRE argent, et personne semble s'indigner. C'est une vrai farce et les personnes en charge de ce projet devraient tous être virer!

 

Crisse, je serais capable de faire une meilleur job! C'est honteux la façon dont ce projet a été mené!

 

Haha :D

 

Ça fait juste 2 ans? me semble que ça fait bien plus longtemps que ça, depuis qu'ils ont laissé faire la gare de triage d'Outremont?

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