Économie du Québec ​​

[andre md]

il y a une heure, Rocco a dit :

Le Canada est un drôle de pays. Quand l'Est va bien, l'Ouest va mal, et quand l'Ouest va bien, l'Est va mal. Bref, forever les deux solitudes, et pas seulement dans la langue.

Tout ce qui monte redescend. L'alberta va tres difficilement retrouver ces niveau de richesse qu'elle a atteint. Pour ce qui est de l est il ne faut pas oublier que malgré une croissance plus élevée on a beaucoup de chemin a parcourir pour rattraper les autres.

[mtlurb]

Notre dollar est malheureusement un petro dollar.

[ToxiK]

Il y a 3 heures, LindbergMTL a dit :

Bon point en effet, et le dollar canadien est si bas grâce à son adossement avec la valeur du baril de pétrole.  En d'autres mots, c'est en fait grâce à l'Alberta que les produits québécois peuvent s'exporter aussi bien!  On va se faire une petite gêne et on ne va pas leur dire.

En fait, c'est le contraire.  Quand le pétrole va trop bien et que ça propulse l'économie de l'Alberta vers le haut, ça gonfle artificiellement la valeur du dollar canadien ce qui nuit à l'économie du Québec (et ça gonfle aussi l’ego de certaines personnes dans l'ouest, surtout envers le Québec).

[LindbergMTL]

Il y a 1 heure, ToxiK a dit :

En fait, c'est le contraire.  Quand le pétrole va trop bien et que ça propulse l'économie de l'Alberta vers le haut, ça gonfle artificiellement la valeur du dollar canadien ce qui nuit à l'économie du Québec (et ça gonfle aussi l’ego de certaines personnes dans l'ouest, surtout envers le Québec).

C'est exactement ce que je disais, mais tu le regarde dans le contexte d'un dollar élevé.  La prémisse est la mème. 

[Wave Arts]

Au moins on a une économie beaucoup plus diversifiée qui nous permet de ne pas souffrir autant des up and down

 

[MtlMan]

Il y a 19 heures, ToxiK a dit :

En fait, c'est le contraire.  Quand le pétrole va trop bien et que ça propulse l'économie de l'Alberta vers le haut, ça gonfle artificiellement la valeur du dollar canadien ce qui nuit à l'économie du Québec (et ça gonfle aussi l’ego de certaines personnes dans l'ouest, surtout envers le Québec).

La fameuse "maladie hollandaise"

[MtlMan]

Cela dit, il semble indéniable que la période dorée du pétrole au Canada est finie. Même en cas de remontée du prix, les sables bitumineux sont notoirement les plus coûteux à exploiter, un désavantage qui ne disparaîtra pas. En plus, plusieurs grands investisseurs internationaux se retirent de ces investissements, et l'effet semble faire boule de neige, ce qui, n'en déplaise aux Albertains, n'a rien à voir avec le Québec ou la méchante Colombie-britannique. Même l'Arabie saoudite pense à l'après-pétrole. On dirait qu'il n'y a que notre Alberta et notre Saskatchewan qui rêvent encore au golden days des années 2000-2010.

Heureusement que l'économie beaucoup plus diversifiée du Qc, de l'Ont. et du Pacifique est là. Le Canada s,en sort ainsi. 

Et heureusement que la bulle pétrole n'a été que ça, une bulle.

[vivreenrégion]

Provigo ferme son entrepôt de Laval. 550 emplois de perdus.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/202001/07/01-5255946-provigo-fermera-son-entrepot-de-laval-550-travailleurs-touches.php

[Rocco]

Si vous avez la chance, évitez Provigo. Autrefois un fleuron québécois avec des propriétaires du Québec, il est passé aux mains de l'Ontarienne Loblaws en 1997 avec l'approbation du gouvernement d'alors, le Parti Québecois (!). Depuis, Loblaws a tout fait pour détruire cet ancien fleuron Québécois, tout d'abord en inondant le marché avec ses propres supermarchés Loblaws et en investissant presque plus dans les vieux Provigo. Ensuite, il y a quelques années, n'ayant jamais reconnu la vraie valeur de la marque Provigo, ils ont décidé de faire marche arrière et de fermer tous leurs Loblaws, pour investir (sur le tard) dans la marque Provigo. Ils ont alors lancé des giga Provigo Le Marché pour repositionner la marwqe dans le créneau de luxe, mais ça n'a pas fonctionné, et plusieurs ont été fermés depuis. Depuis le début de l'acquisition, l'Ontarienne n'a fait que des erreurs. La marque Provigo est maintenant édulcorée, plus personne ne se souvient qu'avant c'était la llus grosse bannière de supermarchés québécoise. Je soupçonne Loblaws de vouloir définitivement tuer la marque pour investir à 100% dans les Maxi, la marque bon-marché de Provigo, qui elle fonctionne à merveille puisque les gens veulent magasiner là où ça coûte pas cher. Triste destin, le tout géré par des gens qui ne connaissaient rien à la spécificité québécoise en alimentation, et qui ont eu la bénédiction du fameux PQ pour acheter (et éventuellement) détruire une marque d'ici. 

[Né entre les rapides]

Re: Provigo (Loblaws)  --fermeture de son entrepôt de Laval.

Je soumets l'angle d'analyse suivant: c'est le cas le plus récent (mais pas le premier) d'entreprises qui choisissent un site à Cornwall (Ontario) pour établir leur centre de distribution desservant le Québec.  Ce pourrait être (donc une hypothèse) une conséquence non désirée (mais que j'appréhendais un peu) du prolongement de l'A-30 jusqu'à Vaudreuil-Dorion, donc dans l'axe de la 401/A-20.    Cornwall est pratiquement dans la grande région de Montréal; à partir de ce point, il est possible de rejoindre simultanément, sans devoir franchir les ponts encombrés montréalais enjambant le Saint-Laurent, 1) l'Île de Montréal, Laval et Laurentides-Lanaudière, et 2) la Rive-Sud de Montréal et toutes les régions à l'est des deux côtés du fleuve.  (Pont Laviolette pour rejoindre la Mauricie, pont Pierre-Laporte pour Québec, le Saguenay et la Côte-Nord).  Certes, Vaudreuil-Soulanges au Québec jouit des mêmes avantages, tout en étant un peu plus rapproché de Montréal, mais ça ne compense pas toujours d'autres avantages qui appartiennent à Cornwall, dont vraisemblablement des coûts plus bas de main-d'oeuvre.  Les produits qui ont le plus de "chance" d'être entreposés à Cornwall sont de nature non périssable et proviennent majoritairement de la région de Toronto où ils sont manufacturés ou encore, de plus en plus, importés à partir des USA en passant par Toronto.  Par contre, les produits en provenance d'outre-mer et qui sont débarqués dans le port de Montréal devraient logiquement suivre un parcours différent.

Le grand centre de distribution de Canadian Tire à Coteau-du-Lac, desservant leurs magasins du Québec, de l'Ontario et de l'Atlantique est une sorte de contre-exemple de celui de Provigo/Loblaws.  Je me demande si ce sont des différences dans le mix des produits vendus (quant à leur provenance principale) qui l'explique.   

Il serait aussi intéressant de comprendre pourquoi Sobeys, un rival de Loblaws, a choisi Terrebonne pour établir un centre de distribution automatisé du même type que celui projeté par Loblaws à Cornwall.   Une question de logistique liée à la répartition spatiale des magasins en aval?