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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Le 2019-12-21 à 17:57, andre md a dit :

La feuille d erable devrait etre l'embleme du Québec nous sommes le plus gros producteur mondial de sirop d'érable. 

Meme le mot Canadien nous appartient ca date du régime francais. Avant meme l'arrivée des British.

Encore une fois le conference board c'est trompé on dépasse tout le monde. 

Les infrastructure aide pas mal dans la croissance économique comme on constate dans le rapport. Raison de plus pour continuer. Prolonger la ligne orange jusqu a bois francs par exemple.

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Le 2019-12-23 à 18:59, andre md a dit :

Les infrastructure aide pas mal dans la croissance économique comme on constate dans le rapport. Raison de plus pour continuer.

Il est exact que les investissements en infrastructures ont contribué "pas mal" à la croissance économique du Québec au cours des dernières années.

Toutefois, ce principe n'est pas invariablement vrai.  Sinon, on investirait toujours plus dans les infrastructures (en pensant s'assurer ainsi une prospérité éternelle!).

Il est nécessaire:

1) Que les infrastructures projetées apportent une contribution suffisante à l'efficacité de l'économie (ce qui serait le cas avec ton exemple d'un prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois Franc);

2)  Que l'endettement (entraîné par l'investissement) soit soutenable (ce qui est présentement le cas, parce que a) les taux d'intérêt sont très bas, et b) parce que le poids de la dette par rapport au p.i.b. va en diminuant);

3) Que l'intensification des activités liées à la construction n'entraînent pas (trop) de distorsions dans le reste de l'économie -- amenant une diminution trop marquée des autres activités avec le risque qu'elles disparaissent à cause de la pression sur les coûts et/ou du déplacement de la main-d'oeuvre.  On peut alors se trouver dans une situation où l'économie a acquis une trop forte dépendance envers le secteur de la construction, ce qui devient intenable quand la demande pour ses "produits" (infrastructures) est comblée et/ou qu'il est impossible de trouver le financement (endettement) nécessaire pour poursuivre au même rythme.  La situation devient périlleuse: baisse des activités de construction, combinée avec un affaiblissement marqué des autres secteurs d'activités, notamment ceux qui étaient orientés vers l'exportation et/ou de la satisfaction des besoins de base de la population  --ce sont des entreprises étrangères qui ont occupé le terrain.  

Et il est préférable , en sus des considérations ci-dessus, que les investissements en infrastructure soient accrus/accélérés quand l'économie est "faible" (chômage élevé, faible taux d'utilisation des capacités de production), et à l'inverse, qu'ils soient modérés/ralentis quand l'économie est en surchauffe.  En pratique, il n'est pas si facile pour les gouvernements d'utiliser ce levier (investissements dans les infrastructures) pour mener une politique anticyclique (ou contra-cyclique), à cause des délais souvent longs entre le moment où une décision d'investir est prise et le moment où les travaux battent leur plein;  pour minimiser cette difficulté, il est très utile de disposer d'un "carnet" de projets bien ficellés (techniquement et socialement) qui n'attendent qu'un signal pour être amorcés.

 

 

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50 bonnes nouvelles: le Québec fait des progrès dans plusieurs domaines

Un long article du Journal de Montréal rapportant 50 bonnes nouvelles concernant le Québec. Même si dans l'ensemble elles touchent de près ou de loin à l'économie du Québec, et peuvent dans une certaine mesure expliquer la croissance actuelle, j'en ai sélectionné six qui concernent plus directement le secteur économique et financier.

Voici le lien pour prendre connaissance des 44 autres bonnes nouvelles:

https://www.journaldemontreal.com/2020/01/04/le-quebec-fait-des-progres-dans-plusieurs-domaines

2. PÔLE D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE MONDIAL

Avec ses papes de l’intelligence artificielle, comme Yoshua Bengio, récipiendaire du prix Turing 2018 (aussi appelé le « Nobel de l’informatique »), le Québec attire les meilleurs chercheurs au monde dans une vingtaine de chaires et de laboratoires. Les multinationales viennent s’installer ici pour avoir accès aux cerveaux de l’Institut québécois de l’intelligence artificielle en pleine guerre mondiale de talents. Le média britannique Tortoise a dit que le Canada est le quatrième pays plus avancé au monde en intelligence artificielle. Des jeunes entreprises de l’intelligence artificielle au Québec nagent dans l’argent grâce au capital de risque plus abondant que jamais. Cette année encore, la montréalaise d’intelligence artificielle Element AI a récolté des centaines de millions $ pour faire exploser leur croissance.

6. UN AVION À LA CONQUÊTE DU MONDE 

Entièrement conçus au Québec, les avions C Series ont longtemps fait parler d’eux parce qu’ils ont failli faire couler Bombardier. Mais depuis qu’Airbus en a pris le contrôle pour 1 $, à l’été 2018, le programme, rebaptisé A220, reprend de la vigueur. Air France et le transporteur au rabais américain JetBlue en ont commandé des dizaines. À l’usine de l’A220 à Mirabel, le nombre de salariés est passé de 2000 à 2700. Près d’une centaine d’appareils A220 sont actuellement en service en Suisse, en Lettonie, aux États-Unis, en Corée et en Tanzanie. L’A220 fera sa grande entrée chez Air Canada ce mois-ci. AirBaltic commande jusqu’à 60 avions Bombardier CS300. Cette commande porte à plus de 400 le nombre d’avions C Series en commande ferme.

12. L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC ROULE À FOND DE TRAIN 

L’économie du Québec a roulé à fond de train en 2019 alors que le taux de chômage de la province a atteint un plancher historique.  

« On peut parler d’une très bonne année économique pour le Québec », soutient l’économiste du Mouvement Desjardins, Joëlle Noreau.       

À plusieurs reprises en 2019, le Québec a affiché le taux de chômage le plus bas au pays. En août dernier, le taux de sans-emploi a même atteint la barre des 4,7 % au Québec, du jamais-vu depuis 1976.       

Chemin faisant, les économistes de Desjardins s’attendent à ce que l’économie du Québec enregistre une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 2,6 % pour l’année 2019 avec un taux de chômage annualisé près des 5 %.       

Il faut dire que tout semble avoir baigné dans l’huile pour l’économie québécoise en 2019.       

Autant le secteur privé que le secteur public ont contribué aux efforts avec des investissements totalisant plus de 41 milliards $.       

La forte pénurie de travailleurs force d’ailleurs les entreprises à se moderniser et à investir dans la machinerie, l’outillage et les immobilisations afin d’augmenter leur productivité.       

Dans le secteur de la construction, la bonne tenue du marché immobilier un peu partout au Québec stimule l’embauche de travailleurs et de sous-traitants alors que la confiance des ménages demeure très bonne.       

Les grands travaux poussés par des investissements du secteur public notamment dans le Réseau express métropolitain (REM) à Montréal et dans la réfection des routes, des écoles et des hôpitaux ont aussi leurs effets.

Pas d’austérité  

Car le Québec, contrairement à d’autres provinces canadiennes, a également fait le ménage au sein de ses finances publiques.       

Résultat : le gouvernement a de l’argent pour réinvestir dans des programmes sociaux, en santé, en éducation tout en poussant les projets d’infrastructures à un niveau supérieur.       

« La marge de manœuvre fiscale et budgétaire du gouvernement du Québec permet ainsi de stimuler l’économie », rappelle Mme Noreau.       

Ralentissement en 2020  

Qu’à cela ne tienne, l’économie québécoise devrait toutefois revenir sur terre en 2020.       

Tous les économistes des grandes banques s’attendent à une croissance moins forte du PIB du Québec, davantage autour de 1,7 %.       

Les exportations internationales du Québec continueront d’être affectées par les difficultés de l’économie mondiale, prévient-on.       

Parmi les scénarios à surveiller qui pourraient mettre des bâtons dans les roues, on note le processus de destitution du président des États-Unis, Donald Trump, qui prendra de l’ampleur tout comme les tensions commerciales avec la Chine.       

Les inquiétudes associées à l’endettement élevé des ménages se sont intensifiées récemment avec le retour d’une tendance haussière au sein du marché de l’habitation dans certaines villes comme Montréal.

25. UN POIDS LOURD DE LA FINANCE MONDIALE 

Le Québec arrive au 44e rang des plus importantes économies du monde, mais il a la chance d’abriter l’un des 20 plus gros fonds étatiques de la planète : la Caisse de dépôt et placement. Sous le leadership de Michael Sabia, l’institution a fait oublier la fameuse perte de 40 milliards $ enregistrée en 2008 et retrouvé ses lettres de noblesse. Plus des deux tiers de ses 325 milliards $ d’actifs sont désormais investis à l’étranger. Pas de doute : la bonne tenue de la Caisse a contribué à faire grimper Montréal de la 30e à la 20e place dans le palmarès mondial des plus importants centres financiers, ces dernières années.

34. FINI, LE QUÉBEC DANS LE ROUGE

« Le Québec est passé de dernier de classe à premier de classe en gestion des finances publiques » — Eric Girard, ministre des Finances du Québec   

En 2015, le Québec se remet à peine de la crise financière de 2008 et les déficits s’additionnent. Plusieurs se demandent si la province parviendra à atteindre ses objectifs de réduction de la dette.      

 Et pourtant, cinq années plus tard, le poids de sa dette brute a chuté de 10 points de pourcentage, passant de 54,3 % à 44,6 % du PIB. Les surplus se sont multipliés. L’objectif fixé dans la loi est atteint six ans plus tôt que prévu. Le Journal peut maintenant ranger sur une tablette son fameux logo Le Québec dans le rouge.       

 En 2020, le poids de sa dette sera moins important qu’en Ontario. Les agences de crédit Standard & Poor’s et Moody’s lui donnent également une meilleure cote de crédit que l’adversaire ontarien. S&P place même le Québec (AA — ) devant l’Alberta. « Ils reconnaissent nos progrès », explique le ministre des Finances Eric Girard.

Mais comment le Québec y est-il arrivé ? M. Girard décortique avec Le Journal ce grand bond en trois points.      

 L’économie va bien : « Au cours des trois dernières années — et je suis neutre, j’inclus l’année complète libérale en 2017, l’année 2018 où le PLQ et la CAQ ont gouverné, et l’année 2019 —, les revenus sont meilleurs. L’économie est plus forte. Les recettes fiscales sont plus élevées. L’économie du Québec croît à plus de 2 % par année, alors que la moyenne des 10 précédentes était de 1,4 % ».      

Le Québec dépense moins qu’il budgète : « L’argent ne sort pas », dit M. Girard. Il souligne qu’au cours des cinq dernières années, les dépenses réalisées sont inférieures aux dépenses budgétées. Comment l’expliquer ? La pénurie de main-d’œuvre ralentit les embauches du gouvernement, les dépenses sociales sont moins élevées parce que l’économie est florissante et les investissements en infrastructures sont en retard en raison de la surchauffe.       

« Prenez le cas des écoles. La période pour les rénover est courte : du 24 juin au 5 septembre. Même si on met des milliards $ et qu’on dit : rénovez toutes les écoles, on a un enjeu de capacité », explique-t-il      

Des transferts fédéraux très généreux : les transferts fédéraux ont augmenté plus rapidement que les revenus fiscaux du Québec. « Le gouvernement conservateur de M. Harper contrôlait les dépenses de façon très serrée. Le gouvernement Trudeau, qui se dit progressiste, dépense plus. On est passé d’un budget à l’équilibre à un déficit de 25 milliards $ par année. Une partie de ces sommes est allée aux provinces », explique M. Girard. Ce ne sera plus le cas à l’avenir, car « le lent déclin de notre dépendance à la péréquation est amorcé ».      

 Des deux objectifs fixés par la loi sur la dette de 2006, il en reste un, la réduction à 17 % du PIB de la dette qui ne correspond à aucun actif. Cet objectif sera atteint en 2024.      

 Quel est l’avenir du Fonds des générations ? Le ministre Girard est optimiste et se demande maintenant quoi faire avec le Fonds des générations, créé par la loi sur la réduction de la dette. « Il est légitime de se demander quel sera le rôle du fonds lorsque nous aurons atteint les cibles.       

On y met environ 3 milliards $ par année. Que fera-t-on avec cette somme ? », s’est-il demandé. Il a soumis plusieurs hypothèses : continuer de réduire la dette ; baisser les impôts ; lutter contre les changements climatiques ; accélérer la croissance des dépenses en santé et en éducation et investir davantage dans les infrastructures.      

- Charles Lecavalier      

La loi sur la réduction de la dette de 2006 a fixé deux objectifs pour 2026 :   

Réduire la dette brute à 45 % du PIB      

Réduire la dette représentant les déficits cumulés à 17 % du PIB            

Le premier sera officiellement atteint en 2020 (6 ans à l’avance)
Le deuxième sera atteint en 2024 (2 ans à l’avance)      

Dette brute en % du PIB  

2015 : 54,3 %  

2020 : 44,6 %

47. DES ENTREPRISES DU QUÉBEC BIEN POSITIONNÉES DANS LES ÉNERGIES VERTES

Plusieurs entreprises québécoises dont Boralex et Innergex sont bien positionnées pour tirer leur épingle du jeu dans le secteur des énergies vertes. Le producteur québécois d’énergie renouvelable Boralex mise sur le secteur solaire en forte expansion aux États-Unis pour garantir sa croissance au cours des prochaines années.Actuellement, seulement 1 % du parc de production de Boralex carbure aux panneaux photovoltaïques. Boralex dit avoir pour 630 méga-watts (MW) de projets dans le secteur solaire. De son côté, le producteur Innergex dit avoir pour 1 milliard $ de projets dans ses plans.      

Aux États-Unis, le secteur des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien et le stockage à partir de batteries sera appelé à connaître une forte expansion au cours des prochaines années ouvrant la porte à des opportunités historiques.

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Ce vendredi 10 janvier, Statistique Canada dévoilera les données de l’Enquête sur la population active pour décembre 2019. Ça va être intéressant de voir si le taux de chômage redescendra aux alentours de 5 % ou se maintiendra à près de cinq et demie pour cent . . . 

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Le taux de chômage est un indice important, mais ce n'est pas le seul qu'il faut considérer pour évaluer la santé économique d'un État.  J'accorde autant d'importance à la progression du p.i.b., de la rémunération et des investissements. La balance des comptes courants mérite aussi notre attention. L'excellente performance budgétaire de la province est clairement un facteur positif, non seulement parce qu'elle accroît la marge de manoeuvre du gouvernement, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu'elle renforce la confiance des investisseurs locaux et étrangers.  

Autre chose: plusieurs analyses qui tentent d'expliquer les causes du redressement spectaculaire de l'économie québécoise au cours des dernières années font peu  de cas d'un autre facteur majeur --l'évolution du taux de change CAD/USD.  La cassure ne s'est pas produite d'un seul coup, mais il est clair que le niveau moyen au cours des cinq dernières années (2015-19)* a été nettement plus bas que dans les cinq années précédentes (2010-14)*.  Les effets positifs d'une dévaluation sur la compétivité ne sont pas apparents immédiatement, mais ils viennent à se manifester graduellement, surtout quand il devient évident que la nouvelle donne est là pour durer.  Fort bien dirait-on, mais comment cela explique-t-il que les autres provinces canadiennes n'en ont pas profité autant?  -- Une raison est que d'autres facteurs (négatifs ceux-là) ont touché plus durement les économies de provinces importantes, surtout l'Alberta  (i.e. s'il n'y avait pas eu de dévaluation du CAD, leurs économies auraient performé encore moins bien).

Pour l'avenir, on ne saurait trop insister sur l'importance de l'évolution de l'économie américaine pour celle du Québec et de tout le Canada.  Il ne faudrait pas oublier non plus que le surplus budgétaire au niveau provincial pour le Québec s'accompagne d'un déficit fédéral croissant dont une part nous revient: quand on fait l'agrégation des deux, la performance n'est pas aussi spectaculaire.

* tableau sommaire montrant l'évolution de CAD/USD (chiffres arrondis) sur les dix dernières années:

2010 (16 jan)   0,97          (1 juil)    0,94

2011 (6 jan)    1,00           (3 juil)    1,04

2012 (3 jan)    0,98           (4 juil)    0,99     

2013 (4 jan)    1,01           (7 juil)    0,95

2014 (6 jan)    0,94           (3 juil)    0,94

2015 (3 jan)    0,85           (5 juil)    0,80                                                                         

2016 (5 jan)    0,71           (1 juil)    0,77

2017 (6 jan)    0,76           (3 juil)    0,77

2018 (2 jan)    0,80           (5 juil)    0,76

2019 (5 jan)    0,75           (1juil)    0,76

2020 (1 jan)    0,77           ????????????

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Bon point concernant le taux de change et merci pour les chiffres, par contre,  la moindre valeur de CAD vs le USD rend certains voyages à l’étranger beaucoup plus dispendieux . . . mais on ne pas tout avoir ☹️

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Il y a 11 heures, Né entre les rapides a dit :

Le taux de chômage est un indice important, mais ce n'est pas le seul qu'il faut considérer pour évaluer la santé économique d'un État.  J'accorde autant d'importance à la progression du p.i.b., de la rémunération et des investissements. La balance des comptes courants mérite aussi notre attention. L'excellente performance budgétaire de la province est clairement un facteur positif, non seulement parce qu'elle accroît la marge de manoeuvre du gouvernement, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu'elle renforce la confiance des investisseurs locaux et étrangers.  

Autre chose: plusieurs analyses qui tentent d'expliquer les causes du redressement spectaculaire de l'économie québécoise au cours des dernières années font peu  de cas d'un autre facteur majeur --l'évolution du taux de change CAD/USD.  La cassure ne s'est pas produite d'un seul coup, mais il est clair que le niveau moyen au cours des cinq dernières années (2015-19)* a été nettement plus bas que dans les cinq années précédentes (2010-14)*.  Les effets positifs d'une dévaluation sur la compétivité ne sont pas apparents immédiatement, mais ils viennent à se manifester graduellement, surtout quand il devient évident que la nouvelle donne est là pour durer.  Fort bien dirait-on, mais comment cela explique-t-il que les autres provinces canadiennes n'en ont pas profité autant?  -- Une raison est que d'autres facteurs (négatifs ceux-là) ont touché plus durement les économies de provinces importantes, surtout l'Alberta  (i.e. s'il n'y avait pas eu de dévaluation du CAD, leurs économies auraient performé encore moins bien).

Pour l'avenir, on ne saurait trop insister sur l'importance de l'évolution de l'économie américaine pour celle du Québec et de tout le Canada.  Il ne faudrait pas oublier non plus que le surplus budgétaire au niveau provincial pour le Québec s'accompagne d'un déficit fédéral croissant dont une part nous revient: quand on fait l'agrégation des deux, la performance n'est pas aussi spectaculaire.

* tableau sommaire montrant l'évolution de CAD/USD (chiffres arrondis) sur les dix dernières années:

2010 (16 jan)   0,97          (1 juil)    0,94

2011 (6 jan)    1,00           (3 juil)    1,04

2012 (3 jan)    0,98           (4 juil)    0,99     

2013 (4 jan)    1,01           (7 juil)    0,95

2014 (6 jan)    0,94           (3 juil)    0,94

2015 (3 jan)    0,85           (5 juil)    0,80                                                                         

2016 (5 jan)    0,71           (1 juil)    0,77

2017 (6 jan)    0,76           (3 juil)    0,77

2018 (2 jan)    0,80           (5 juil)    0,76

2019 (5 jan)    0,75           (1juil)    0,76

2020 (1 jan)    0,77           ????????????

Bon point en effet, et le dollar canadien est si bas grâce à son adossement avec la valeur du baril de pétrole.  En d'autres mots, c'est en fait grâce à l'Alberta que les produits québécois peuvent s'exporter aussi bien!  On va se faire une petite gêne et on ne va pas leur dire.

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