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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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il y a 45 minutes, Normand Hamel a dit :

Postes vacants: une autre hausse au Québec au 3e trimestre

Le nombre de postes vacants demeure un problème important au Québec.

Statistique Canada rapporte mardi qu’au troisième trimestre de l’année en cours, le nombre de postes vacants a augmenté dans trois provinces, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, de même que dans l’un des trois territoires, le Yukon. 

Au Québec, le nombre de postes vacants a progressé de 16,2 % comparativement au troisième trimestre de 2018, ou de 19 100. 

Près de la moitié de la hausse des postes vacants au Québec a été observée dans le commerce de détail, ainsi que dans les soins de santé et l’assistance sociale. Les augmentations du nombre de postes vacants ont été de plus de 30 % dans la région de Québec, d’un peu plus de 18 % en Montérégie et de 12,5 % dans la région de Montréal. 

Le taux de postes vacants au Québec atteint 3,6 %

À l’échelle du Canada, le nombre de postes vacants a atteint 562 900 au troisième trimestre, soit une hausse de 12 200, ou 2,2 % par rapport au troisième trimestre de 2018. En revanche, le nombre de postes vacants a été inférieur par rapport au second trimestre de 2019.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201912/17/01-5254042-postes-vacants-une-autre-hausse-au-quebec-au-3e-trimestre.php

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Postes vacants en hausse, mais on a quand même perdu 40 000 emplois?

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il y a 48 minutes, Faitlemou a dit :

Postes vacants en hausse, mais on a quand même perdu 40 000 emplois?

Je me suis posé la même question.  Je suppose que les postes vacants sont plus spécialisés que les emplois abolis et qu'ils sont plus difficiles à combler.  

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il y a une heure, Faitlemou a dit :

Postes vacants en hausse, mais on a quand même perdu 40 000 emplois?

Il faudra attendre les prochains résultats pour voir s'il s'agit d'un perte réelle et identifiable ou d'une simple aberration statistique comme on en voit régulièrement dans le domaine de l'emploi.

Par exemple les statistiques officielles de l'emploi (NFP) aux États-Unis nous montrent qu'il y a eu 266 000 emplois créés le mois dernier, dont 254 000 dans le secteur privé, alors que les statistiques fournies par le secteur privé (ADP) indiquent qu'il y a plutôt eu création de 63 000 emplois seulement.

Quel chiffre est le bon, 254 000 ou 63 000? Nous le saurons à la fin de l'année lorsque que l'on fera le bilan total pour l'ensemble de l'année. Et ce sera  la même chose pour le Québec. 

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Il y a 3 heures, Normand Hamel a dit :

Il faudra attendre les prochains résultats pour voir s'il s'agit d'un perte réelle et identifiable ou d'une simple aberration statistique comme on en voit régulièrement dans le domaine de l'emploi.

Par exemple les statistiques officielles de l'emploi (NFP) aux États-Unis nous montrent qu'il y a eu 266 000 emplois créés le mois dernier, dont 254 000 dans le secteur privé, alors que les statistiques fournies par le secteur privé (ADP) indiquent qu'il y a plutôt eu création de 63 000 emplois seulement.

Quel chiffre est le bon, 254 000 ou 63 000? Nous le saurons à la fin de l'année lorsque que l'on fera le bilan total pour l'ensemble de l'année. Et ce sera  la même chose pour le Québec. 

Je suis d'accord avec toi.

Mais je noterai aussi que les statistiques (provisoires) concernant le Québec et qui indiquent simultanément une perte globale d'emplois et une hausse du nombre de postes vacants ne sont pas incompatibles.

@ToxiK suggère une explication qui contient probablement une part de vraisemblance.  Ce qui est certain, c'est que tous les emplois et tous les travailleurs ne sont pas interchangeables.  C'est une question de disparités des compétences, de localisation (puisque la mobilité géographique n'est pas automatique ni jamais totale), ainsi que de temps d'ajustement.

Il y a 3 heures, ToxiK a dit :

Je me suis posé la même question.  Je suppose que les postes vacants sont plus spécialisés que les emplois abolis et qu'ils sont plus difficiles à combler.  

 

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Le 2019-12-17 à 11:48, Faitlemou a dit :

Postes vacants en hausse, mais on a quand même perdu 40 000 emplois?

Également à considérer c'est l'emplacement des postes vacants vs. les pertes d'emplois, dans l'article ils mentionnent hausse de 30% des postes à Québec, 18% en montérégie... si les postes perdus sont en outaouais ou au saguenay ca ne s'équivaut pas tant que la main d'oeuvre ne bouge pas.

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Re (hausse du salaire minimum à 13,10$, une nouvelle de TVA citée par @Normand Hamel)

- Certains trouvent que ce n'est pas suffisant: je pourrais répondre qu'il existe d'autres moyens (complémentaires) pour soutenir le niveau de vie des travailleurs à bas revenus.

- Certains employeurs trouvent que c'est trop: je pense qu'il leur faudrait établir une distinction entre les cas suivants avant de trop s'alarmer:. A) Si leurs concurrents oeuvrent dans le même marché local/provincial, ils sont tous dans le même bateau, et pourront hausser leurs prix sans subir de perte de part de marché. B) Si leur marché est national (Canada), il faudrait comparer avec les hausses (du salaire minimum) consenties dans les autres provinces.  C) Si leurs concurrents sont "étrangers", il leur faudrait de même observer les pressions (sur les coûts) subies par ces concurrents.  Dans tous les cas (A, B et C), il ne faut pas supposer que les conditions extérieures restent inchangées.

- A 50%, le rapport du salaire minimum au salaire moyen ne semble pas exagéré, surtout dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre.  

- Si malgré tout il devait y avoir quelques pertes d'emplois dans les secteurs payant le salaire minimum, il est vraisemblable que les employés "affectés" pourraient se "replacer" ailleurs sur le marché du travail.  Sinon, ce sera l'occasion (pour un certain nombre d'entre eux) d'acquérir une formation leur permettant d'accéder à des postes mieux rémunérés.

- Je connais les arguments avancés pour s'opposer à l'imposition d'un salaire minimum, quel que soit son niveau.  Je fais partie de ceux qui ne sont pas d'accord avec ces arguments (i.e., pour plus de clarté: je suis en faveur du salaire minimum).  Je considère qu'il faut accepter de voir la "réalité" en face, soit que la science économique est teintée d'idéologie, ce n'est pas une "science pure".  Les conclusions auxquelles on arrive par toutes sortes de chemins peuvent être "biaisées" en fonction de nos valeurs --qui sont forcément subjectives.

- Deux expressions-clef  qui sous-tendent ma pensée  1) La recherche d'équilibre entre des considérations opposées. 2) Réfléchir en mode dynamique, pas statique.

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L’économie du Québec encore plus forte que prévu

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

La construction neuve, les dépenses de rénovation et les dépenses relatives aux ventes de propriétés ont participé à la croissance de l’économie québécoise.

La croissance économique au Québec s’est encore accélérée au-delà des attentes durant le 3ème trimestre terminé en septembre, constatent les économistes du Mouvement Desjardins et de la Banque Nationale à partir du bilan trimestriel publié jeudi par l’Institut de la statistique du Québec.

Publié le 19 décembre 2019 à 15h42 Mis à jour à 15h51

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201912/19/01-5254368-leconomie-du-quebec-encore-plus-forte-que-prevu.php

Martin Vallières
La Presse

Selon ces données, le PIB réel de l’économie québécoise a progressé de 3,6% en rythme annualisé au 3ème trimestre, soit «une cadence plus rapide que celle de 2,9% mesurée au 2ème trimestre et celle de 3% mesurée lors du 1er trimestre».

Aussi, cette croissance au Québec a encore «dépassé largement celle du Canada, qui a connu une croissance économique de 1,3% au troisième trimestre», constatent les économistes de Desjardins.

«Décidément, l’économie du Québec continue à se démarquer positivement dans un contexte où la plupart des pays industrialisés enregistrent un ralentissement de la croissance. Ce tempo plus rapide au Québec, qui s’appuie sur un bilan solide de toutes les composantes du PIB, reflète un parcours sans faute au 3ème trimestre», souligne Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.

«L’économie québécoise a fait flèche de tout bois au 3ème trimestre», indique pour sa part Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.

«Au vu de cette performance de l’économie québécoise, qui est bien supérieure à la croissance du PIB potentiel, nous révisons la croissance prévue pour toute l’année 2019 de 2,6% à 2,9%», ajoute-il.

Chez Desjardins, Hélène Bégin s’attend aussi à un rehaussement «à près de 3%» du taux de croissance de l’économie québécoise pour toute l’année 2019.

«L’essor de l’économie du Québec repose sur de nombreux facteurs qui prolongent sa période de résilience. Un rythme (de croissance) moins rapide est attendu à compter de l’an prochain, mais les signes de ralentissement tardent à se manifester», selon Mme Bégin.

Entre temps, parmi les principaux points forts de l’économie québécoise au 3è trimestre, elle note :

- la progression des revenus après impôts des ménages s’est accélérée avec une variation annualisée d’environ 6%... pendant que leur taux d’épargne a grimpé à 9,1%, un sommet depuis 1995

- les investissements des entreprises ont affiché une hausse annualisée de 4,5%, ce qui constituait un troisième gain trimestriel consécutif

- les investissements dans le secteur résidentiel ont cru au rythme annualisé de 5,3% au 3ème trimestre. La construction neuve, les dépenses de rénovation et les dépenses relatives aux ventes de propriétés ont participé à la hausse

- les dépenses publiques ont augmenté rapidement au rythme annualisé de 5,2% au 3ème trimestre

En contrepartie à peine négative dans ce contexte, l’économiste Hélène Bégin signale que «les dépenses de consommation des ménages québécois ont continué à ralentir, passant d’un rythme de croissance annualisé de 2,2% au 2ème trimestre à 1,5 % au 3ème trimestre.»

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il y a 5 minutes, Faitlemou a dit :

Mesemble que ça fait 4 ans de suite qu'on dit ça

Hélène Bégin disait dans l'entrevue qu'elle a accordée à Radio-Canada en lien avec son rapport que c'était la troisième année consécutive que le Québec faisait mieux que le ROC.

 

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