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Économie de Montréal


Normand Hamel

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il y a 38 minutes, Ousb a dit :

On devrait vraiment s’attaquer à ce phénomène là. Les jeunes célibataires se font taper par les impôts de manière vraiment disproportionnée au Québec. Et le talent qu’on s’arrache pour faire vivre nos industries du futur, ce sont souvent des jeunes célibataires.

Je demeure confiant que le problème se résorbera graduellement dans les prochaines années car la situation financière du gouvernement québécois est sur une trajectoire qui lui permettra à terme de baisser les impôts, surtout pour les célibataires de la classe moyenne. Il faudra cependant être plus patiant que prévu à cause de la pandémie qui aura pour effet de retarder le processus.

Et pour ceux qui ne le savent pas les finances du Québec se sont considérablement améliorées depuis 2015 environ. D'ailleurs les membres de MTLURB ont pu observer sur le terrain une remarquable vigueur de l'immobilier à partir de la même période. L'un étant le reflet de l'autre.

La dette du gouvernement était jusqu'à récemment relativement élevée mais a beaucoup diminué ces dernières années. Tant et si bien que pour la première fois de son histoire, et ce depuis environ trois ans, la cote de crédit du Québec est supérieure à celle de l'Ontario qui va plutôt en s'empirant. Même qu'à son arrivée en fonction Éric Girard a rencontré les agences de crédit et a réussi à faire devancer de 9 mois le rehaussement de la cote de crédit du Québec qui était déjà à l'agenda des agences.

J'en profite pour rappeler aux sceptiques que le PIB du Québec progresse plus rapidement que celui de l'Ontario, et ce depuis de nombreuses années. Et grâce à nos impôts, qui pour l'instant demeurent trop élevés, particulièrement pour la classe moyenne, le gouvernement en profite pour diminuer sa dette le plus rapidement possible, alors qu'en Ontario elle progresse de façon alarmante.

https://mtlurb.com/topic/17409-economie-du-quebec/?do=findComment&comment=441893&_rid=4327

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CTI Life Sciences Fund Successfully Raises $100 Million As A First Tranche of its Third Venture Capital Fund

 

https://www.newswire.ca/news-releases/cti-life-sciences-fund-successfully-raises-100-million-as-a-first-tranche-of-its-third-venture-capital-fund-842605160.html

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Montréal chauffe Toronto

Longtemps considéré comme la capitale incontestée des start-up au Canada, Toronto pourrait se faire ravir sa couronne par Montréal, du moins en matière de financement. Selon un récent rapport, les entreprises montréalaises en technologie ont obtenu un financement total de 1,15 milliard en 2020, loin devant d’autres pôles canadiens comme Calgary, Vancouver et la région de Waterloo.

Karim Benessaieh - La Presse

Toronto mène toujours à ce chapitre, selon le rapport 2020 Montréal de BDO-Hockeystick, mais son avance sur la métropole québécoise n’a été que de 4 %, ou 46 millions de dollars. « Quoi qu’il en soit, certaines transactions montréalaises récentes, comme la série F de Hopper totalisant 213 millions, pourraient permettre d’égaler voire dépasser l’activité à Toronto en 2021 », précise-t-on. 

Les start-up de la grande région de Montréal ont été impliquées dans 110 opérations de financement en 2020, avec 84 investisseurs au total.

Ce qui a propulsé Montréal en 2020 ? D’abord, deux importantes levées de fonds, celles d’AppDirect (250,7 millions) et de Sonder (230,4 millions). Précisons que ces deux entreprises, fondées à Montréal, ont toutefois déménagé leur siège social à San Francisco. Elles sont tout de même considérées comme faisant partie de l’écosystème montréalais, leur financement provenant notamment de sources québécoises comme Inovia Capital et la Caisse de dépôt et placement du Québec. 

En cette période de pandémie, ce sont les jeunes pousses spécialisées en commerce électronique qui ont attiré le plus d’investisseurs, avec 281 millions. Selon un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), le nombre de PME québécoises vendant en ligne a plus que doublé depuis mars 2020, passant de 20 % à 46 %.

Pour Matt Harrison, responsable national des technologies émergentes chez BDO Canada, il y a une autre donnée très motivante pour Montréal : près de 52 % du financement obtenu en 2020 concernait de très jeunes entreprises, en phase de démarrage ou lors de rondes de série A, généralement inférieures à 5 millions. 

« Ça, c’est mon bac à sable, dit M. Harrison. Ce sont des entreprises qui ont eu leur premier coup de pouce des investisseurs, c’est très important. Elles embauchent, elles grossissent, elles représentent le sang neuf. » Si la moitié seulement de ces entreprises réussit à passer à l’étape supérieure, soit une ronde de financement de série B qui se chiffre en dizaines de millions de dollars, « ce serait déjà énorme », estime-t-il. 

Récolter ce qu’on sème

Au fonds de capital-risque montréalais Real Ventures, un des premiers et des plus importants investisseurs en technologie, on estime que la belle performance de Montréal en 2020 montre la maturité de son écosystème. « On n’est pas étonnés, mais on est très contents », lance Katy Yam, directrice générale de FounderFuel, un incubateur lié à Real Ventures. « Ça fait presque 15 ans que tout le monde dans le secteur rame. À Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, on commence à voir un écosystème bien nourri, avec une deuxième génération après les fondateurs. »

Dans la grande région de Montréal, résume-t-elle, « beaucoup d’entreprises commencent à récolter ce qu’elles ont semé ». 

Comme tous les observateurs, elle relève que l’année 2020 s’est déroulée en deux temps : d’abord un ralentissement considérable dû au confinement, suivi d’une reprise spectaculaire, surtout en technologie. « Avec Zoom et Google Meet, on n’a plus besoin de se déplacer à travers le monde. Les entrepreneurs pouvaient avoir six, sept ou huit rencontres par jour. Les rondes de financement qui visaient 500 000 $ récoltaient 1 million. » 

Le rapport BDO-Hockeystick dresse par ailleurs un portrait flatteur du système d’éducation, soulignant le nombre élevé de collèges et d’universités à Montréal qui comptent quelque 248 000 étudiants. « Le bassin de talents est l’un des facteurs permettant aux sociétés comme Sonder de prendre de l’expansion », donne-t-on comme exemple. Sur LinkedIn, peut-on lire, plus de 14 000 postes sont affichés dans le secteur des technologies à Montréal. 

Première analyse

Selon Matt Harrison, il y a un aspect en particulier sur lequel la métropole québécoise pourrait mieux faire : s’assurer que les entreprises aient accès aux talents. « Il faut trouver des façons pour qu’elles embauchent les talents dont elles ont besoin pour réussir, pas seulement en technologie, en marketing, dans les opérations, dans les finances, partout. Ça ne les aidera pas si elles lèvent 10 millions mais qu’elles ne peuvent trouver les talents pour croître. » 

Il s’agit de la première analyse spécifiquement axée sur Montréal rédigée par Hockeystick, une firme torontoise d’analyse spécialisée dans le financement de jeunes entreprises technologiques, qui s’est associée pour l’occasion au cabinet comptable BDO. Les données ne peuvent donc être comparées à celles de l’année précédente. L’autre analyse sur le capital-risque qui fait autorité au Canada, celle de Canadian Venture Capital & Private Equity Association (CVCA), utilise une méthodologie différente. Dans son rapport 2020, Toronto y consolide sa première position au Canada avec 1,3 milliard en capital-risque, devant Montréal, en deuxième position avec 856 millions.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-05-12/financement-en-technologie/montreal-chauffe-toronto.php

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  • 2 semaines plus tard...
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  • Administrateur

Je suis vraiment désolé, je n'arrive pas à garder le fil entre ma vie personnelle et ce qui se passe dans les discussions ici, surtout ce sujet qui est très important pour moi perso.

Je ne suis pas un Quebec basher, je ne serais plus ici depuis longtemps si c'était le cas.

La question des jeunes qui partent, j'en connais beaucoup "à distance de bras" qui sont partis (surtout aux USA), plusieurs aussi durant la pandémie,... peu sont revenus. Quand t'as un profil recherché, tu pars et tu regardes pas en arrière. Oui ça coute cher là bas, mais leur revenus et leur qualité de vie est sur un autre niveau et ça compense largement. Il faut un certain niveau d'auto-responsabilisation pour en mettre de côté pour les différentes éventualités. C'est une autre mentalité vivre aux USA, c'est pas faits pour tout le monde qui veulent tout cuit dans le bec comme ici par le gouvernement.

Pour les autres énoncés, avoir un peu plus de temps, je mettrais des stats, mais vous êtes des lecteurs avertis, vous savez faire vos propres recherches. Ce ne sont pas des énoncés si folles.

Bref, Montréal et le Québec ont faits des progrès, mais notre élan actuel n'est pas suffisant.

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  • Administrateur

Juste l'aspect du revenu disponible après impôt, dans l'ensemble canadien, le Québec n'arrête pas de reculer depuis 20 ans.

J'imagine même pas dans l'ensemble nord américain.

Donc oui, il semble y avoir du progrès, mais quand on se compare, on se désole ;)

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Voici le états américains en dollars américains:

On serait loin derrière le Mississipi, l'État le plus pauvre des USA.

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image.png.f14dcce7fe22e19aa92214521676a813.png

https://www.statista.com/statistics/303534/us-per-capita-disposable-personal-income/

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Le Québec arrête pas de reculer depuis 20 ans, mais dans ton graphique ça démontre que le Québec est passé du 10e et dernier au rang, au 6e rang en 2 ans. 🤔

_______________________________________________

Citation

 

En 2019, donc, les Québécois avaient un revenu moyen disponible après impôt de 30 721 $, en hausse de 3,9 % sur l’année précédente, selon les données de Statistique Canada. Et au cours des cinq années 2014-2019, la hausse a été de 15,6 %, la plus forte des provinces canadiennes après la Colombie-Britannique (15,7 %). Hors Québec, le revenu disponible est de 34 775 $ par habitant et l’augmentation a été de 9,7 % depuis cinq ans.


 

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-11-26/revenu-disponible-apres-impot/l-ecart-quebec-ontario-le-plus-mince-en-40-ans.php#:~:text=En 2019%2C donc%2C les Québécois,Britannique (15%2C7 %).

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