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Économie de Montréal


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a 44 minutes, Malek a dit :

les impôts et prélèvements faits sur la masse salariale sont vraiment beaucoup plus élevés qu'ailleurs au Canada (comparons le comparable)...

Je suis bien d'accord. On peut certainement réduire le fardeau fiscal des Québécois et j'ai l'impression que cela arrivera vers la troisième ou quatrième année du mandat du présent gouvernement. À moins bien sûr qu'il y ait une récession majeure d'ici-là. Ce qui malheureusement est de plus en plus inévitable. Et ce n'est pas moi qui le dit mais une majorité d'économistes (70%) qui prévoient une récession en 2020 ou 2021.

En attendant les finances du gouvernement se portent plutôt bien et comme j'en ai discuté ici à plusieurs reprises ceux qui ont des familles à charge sont avantagés par rapport aux autres provinces et même dans l'ensemble des pays de l'OCDE. Même pour un célibataire qui aurait le choix entre aller travailler à Toronto ou Montréal il sera de plus en plus tenté de choisir Montréal, non seulement pour la qualité de vie mais aussi pour le logement et l'habitation.

Si l'économie de l'Ontario se porte bien il en va tout autrement des finances du gouvernement. La raison est simple: autant les impôts sont trop hauts au Québec autant ils sont trop bas en Ontario qui souffre présentement d'un déficit structurel qui pourrait s'aggraver en cas de récession. Il y a certes la possibilité de réduire davantage les dépenses mais il y a des limites à cet exercice.

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il y a 54 minutes, rufus96 a dit :

It should be pointed out that wage growth in Quebec has been the highest in Canada over the last year by quite a wide margin and has been trending above the Canadian average for some years.

Thanks for mentioning this. I had totally forgotten this fact and I could have used this argument in my replies.

il y a 55 minutes, rufus96 a dit :

We certainly still have work to do, but I'm not under the impression that we're falling further behind - I think we're in the midst of making up ground.

That's the point I have been trying to make for sometime now. People expect results at the click of a mouse but that's not the way real life works. Personally I like to look at trends and I am quite happy with what I see about Montréal since 2015 when I (we) started to notice a remarkable turnaround in construction and economic activities.

What can I say, some people like to rain on the parade while others are marching with it. As for myself I am just happy watching it.

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  • 2 semaines plus tard...

Montréal International: bond de 34 % des projets d'investissements étrangers

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201909/02/01-5239569-montreal-international-bond-de-34-des-projets-dinvestissements-etrangers.php

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier.

Montréal International a réalisé un des objectifs importants du gouvernement de François Legault, soit la création d’emplois payants dans la province de Québec. Depuis janvier, le salaire moyen des emplois que l’agence de promotion économique du Grand Montréal a contribué à créer est de 90 000 $. Montréal International a dévoilé à La Presse ses résultats des six derniers mois.

Publié à 10h00

 

Isabelle Dubé
La Presse

L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier. Il s’agit d’une hausse de 34 %, car l’an dernier, à la même période, on en comptait 29. Toutefois, la valeur des projets des six premiers mois de cette année est moins élevée. En 2018, un investissement majeur avait fait grimper les investissements à 1,355 milliard de dollars contre 1,252 milliard de dollars pour 2019.

Secteurs les plus attractifs

Sans surprise, le secteur qui arrive au premier rang est celui des technologies. Les entreprises étrangères investissent dans les jeux vidéo, les effets visuels, les centres de données et l’intelligence artificielle. Viennent ensuite l’aérospatiale, puis l’agroalimentaire et les sciences de la vie.

La société internationale d’effets spéciaux Pixomondo, le consultant américain en commerce électronique Gorilla Group ainsi que la firme japonaise en intelligence artificielle Denso ne sont que quelques exemples d’entreprises qui ont choisi d’investir dans la région métropolitaine.

« Denso n’était pas convaincue que Montréal était le bon endroit, soutient Stéphane Paquet, vice-président, Investissements étrangers, en entrevue téléphonique. On était en concurrence avec l’Ontario et les États-Unis. C’est après plusieurs rencontres qu’on les a convaincus d’ouvrir leur centre en intelligence artificielle ici. »

Progression surprenante de l'Asie-Pacifique

Même si le Canada a connu des tensions avec la Chine, les démarcheurs de Montréal International ne se sont pas laissés démonter. Ils sont allés sur le terrain pour courtiser d’autres pays d’Asie. L’an dernier à pareille date, il n’y avait que deux projets conclus dans cette région du monde valant moins de 100 millions de dollars, alors que cette année, on en compte neuf de 300 millions de dollars.

Je suis assez content. On a mis des efforts et on voit des résultats. On a pu être présents au Japon, en Corée et en Australie. Ça donne des chiffres qu’on n’a jamais vus sur une année.

Stéphane Paquet

« Il ne faut pas se le cacher, poursuit-il. Quand une entreprise de l’Asie songe à investir, elle ne pense pas à Montréal. Il faut prendre l’avion et aller expliquer aux gens sur place pourquoi ils doivent investir chez nous. »

Depuis janvier, la majorité des investissements, soit 48 %, viennent des Amériques, 29 % proviennent de l’Europe et 22 % de l’Asie-Pacifique.

Montréal International se réjouit d’avoir contribué à créer des emplois payants, dont la moyenne des salaires est de 90 000 $ par année.

« C’est deux fois le salaire moyen des Québécois », souligne Stéphane Paquet.

D’ici à la fin de l’année, Montréal International estime qu’elle devrait franchir la barre des 2 milliards de dollars en investissements étrangers. Le nombre de projets devrait dépasser les 63 obtenus en 2018.

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Le 2019-09-03 à 12:33, acpnc a dit :

Montréal International: bond de 34 % des projets d'investissements étrangers

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201909/02/01-5239569-montreal-international-bond-de-34-des-projets-dinvestissements-etrangers.php

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier.

Montréal International a réalisé un des objectifs importants du gouvernement de François Legault, soit la création d’emplois payants dans la province de Québec. Depuis janvier, le salaire moyen des emplois que l’agence de promotion économique du Grand Montréal a contribué à créer est de 90 000 $. Montréal International a dévoilé à La Presse ses résultats des six derniers mois.

Publié à 10h00

 

Isabelle Dubé
La Presse

L’équipe de démarcheurs de Montréal International a réussi à conclure 39 projets d’investissements d’entreprises étrangères depuis janvier. Il s’agit d’une hausse de 34 %, car l’an dernier, à la même période, on en comptait 29. Toutefois, la valeur des projets des six premiers mois de cette année est moins élevée. En 2018, un investissement majeur avait fait grimper les investissements à 1,355 milliard de dollars contre 1,252 milliard de dollars pour 2019.

Secteurs les plus attractifs

Sans surprise, le secteur qui arrive au premier rang est celui des technologies. Les entreprises étrangères investissent dans les jeux vidéo, les effets visuels, les centres de données et l’intelligence artificielle. Viennent ensuite l’aérospatiale, puis l’agroalimentaire et les sciences de la vie.

La société internationale d’effets spéciaux Pixomondo, le consultant américain en commerce électronique Gorilla Group ainsi que la firme japonaise en intelligence artificielle Denso ne sont que quelques exemples d’entreprises qui ont choisi d’investir dans la région métropolitaine.

« Denso n’était pas convaincue que Montréal était le bon endroit, soutient Stéphane Paquet, vice-président, Investissements étrangers, en entrevue téléphonique. On était en concurrence avec l’Ontario et les États-Unis. C’est après plusieurs rencontres qu’on les a convaincus d’ouvrir leur centre en intelligence artificielle ici. »

Progression surprenante de l'Asie-Pacifique

Même si le Canada a connu des tensions avec la Chine, les démarcheurs de Montréal International ne se sont pas laissés démonter. Ils sont allés sur le terrain pour courtiser d’autres pays d’Asie. L’an dernier à pareille date, il n’y avait que deux projets conclus dans cette région du monde valant moins de 100 millions de dollars, alors que cette année, on en compte neuf de 300 millions de dollars.

Je suis assez content. On a mis des efforts et on voit des résultats. On a pu être présents au Japon, en Corée et en Australie. Ça donne des chiffres qu’on n’a jamais vus sur une année.

Stéphane Paquet

« Il ne faut pas se le cacher, poursuit-il. Quand une entreprise de l’Asie songe à investir, elle ne pense pas à Montréal. Il faut prendre l’avion et aller expliquer aux gens sur place pourquoi ils doivent investir chez nous. »

Depuis janvier, la majorité des investissements, soit 48 %, viennent des Amériques, 29 % proviennent de l’Europe et 22 % de l’Asie-Pacifique.

Montréal International se réjouit d’avoir contribué à créer des emplois payants, dont la moyenne des salaires est de 90 000 $ par année.

« C’est deux fois le salaire moyen des Québécois », souligne Stéphane Paquet.

D’ici à la fin de l’année, Montréal International estime qu’elle devrait franchir la barre des 2 milliards de dollars en investissements étrangers. Le nombre de projets devrait dépasser les 63 obtenus en 2018.

C'est une super bonne nouvelle. Montréal s'est refait un nom et à maintenant la cote à l'internationale. On parle même d'entreprises qui migrent du ROC vers Montréal, un phénomène que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps.

Cependant, il y a un très gros bémole qui arrive et qui me rend très nerveux. C'est le débat sur la langue. Un renforcement de la Loi 101 pourrait faire très mal à tous ces efforts. Les entreprises en intelligence artificielle se battent pour attirer du talent international. Tout ce monde là ne parle pas nécessairement français et donner de nouveaux pouvoirs à l'OQLF pourrait venir démolir ces efforts. Je trouve abbérant que d'un côté on invite tout ce monde à venir à Montréal et que d'un autre, l'on se plaigne que l'on entend de l'anglais au centre-ville et qu'il n'y ait aucune concertation, aucune communication à l'échelle de la province sur ce qui se passe et sur les prochaines étapes à suivre.

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Il y a 8 heures, ConcordiaSalus a dit :

C'est une super bonne nouvelle. Montréal s'est refait un nom et à maintenant la cote à l'internationale. On parle même d'entreprises qui migrent du ROC vers Montréal, un phénomène que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps.

Cependant, il y a un très gros bémole qui arrive et qui me rend très nerveux. C'est le débat sur la langue. Un renforcement de la Loi 101 pourrait faire très mal à tous ces efforts. Les entreprises en intelligence artificielle se battent pour attirer du talent international. Tout ce monde là ne parle pas nécessairement français et donner de nouveaux pouvoirs à l'OQLF pourrait venir démolir ces efforts. Je trouve abbérant que d'un côté on invite tout ce monde à venir à Montréal et que d'un autre, l'on se plaigne que l'on entend de l'anglais au centre-ville et qu'il n'y ait aucune concertation, aucune communication à l'échelle de la province sur ce qui se passe et sur les prochaines étapes à suivre.

C'est sûr que la vigilance est nécessaire pour protéger nos acquis. Cependant il est possible d'adapter la réglementation pour qu'elle s'ajuste aux besoins d'aujourd'hui. Aucun doute que le bilinguisme est un atout majeur de Montréal qu'il faut promouvoir, mais en même temps nous devons préserver notre capacité à attirer ici les meilleurs talents.

Nous devons donc faire en sorte que le fait français demeure un avantage et non un inconvénient, en lui accordant toute la place nécessaire autant dans l'espace public, que culturel et économique, afin qu'il continue à rayonner autant dans la métropole, qu'ailleurs au Québec. 

Cela passe notamment par des entreprises québécoises qui prennent toute la place qui leur revient dans notre économie, soit par des partenariats, par des maillages, aussi dans la protection de nos sièges sociaux, par plus de recherche et développement, un système d'éducation fort, de plus grands incitatifs à la francisation des entreprises et tout autre moyen à notre disposition afin de mieux faire concurrence aux meilleurs dans chaque domaine.

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Il faut arrêter de voir la défense de la langue comme un problème. On n'est plus en 1970. L'argument est pas mal intégré dans le système des nouveaux arrivants. Ils se garrochent pour apprendre le français.

 

Citation

Francisation des immigrants : des organismes peinent à répondre à la demande

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1287214/francisation-immigrants-organismes-peinent-repondre-demande

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Il y a 11 heures, ConcordiaSalus a dit :

C'est une super bonne nouvelle. Montréal s'est refait un nom et à maintenant la cote à l'internationale. On parle même d'entreprises qui migrent du ROC vers Montréal, un phénomène que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps.

Cependant, il y a un très gros bémole qui arrive et qui me rend très nerveux. C'est le débat sur la langue. Un renforcement de la Loi 101 pourrait faire très mal à tous ces efforts. Les entreprises en intelligence artificielle se battent pour attirer du talent international. Tout ce monde là ne parle pas nécessairement français et donner de nouveaux pouvoirs à l'OQLF pourrait venir démolir ces efforts. Je trouve abbérant que d'un côté on invite tout ce monde à venir à Montréal et que d'un autre, l'on se plaigne que l'on entend de l'anglais au centre-ville et qu'il n'y ait aucune concertation, aucune communication à l'échelle de la province sur ce qui se passe et sur les prochaines étapes à suivre.

C'est toujours très vague quand on avance un éventuel "renforcement" de la loi 101. Les différentes dispositions législatives ne sont pas respectées la plupart du temps (j'habite à NDG, je peux vous le confirmer). Je ne crois pas vraiment que l'on viendrait soumettre de nouvelles exigences à la population (civile ou commerciale) québécoise, mais plutôt qu'on chercherait à faire respecter celles qui ont été mises en place. 

Je trouve aussi aberrant que l'on ait encore peur de la CQLF. C'est à travers celle-ci qu'est venu s'instaurer une balance acceptable entre le maintient du fait français au Québec et des droits individuels des anglo-québécois (même si de part et d'autre on entend quelque fois un peu de chialage). À ce que je sache, l'économie québécoise connait présentement sa meilleure période, et ce, côte à côte avec la CQLF. De grâce, arrêtons de tant paranoïer.  

C'est davantage la peur provenant de l'instabilité politique qui a joué en notre défaveur, et non les exigences de la CQLF. 

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On 2019-08-21 at 12:37 PM, Normand Hamel said:

That's the point I have been trying to make for sometime now. People expect results at the click of a mouse but that's not the way real life works.

And that's why I keep saying that the current trend MUST continue for another 5, 6 even 10 years if possible. It's the only way it'll allow us to catch up the ground we've lost over the years!

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21 hours ago, ConcordiaSalus said:

On parle même d'entreprises qui migrent du ROC vers Montréal, un phénomène que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps.

Pas que je te crois pas, mais as tu des exemples de compagnies canadiennes importantes qui ont déménagés leur siège social à Montréal?

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