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REM - Matériel Roulant


jerry

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On 2021-08-28 at 1:02 AM, Internist said:

That’s too bad, but somewhat better than the Azur or the buses. I smashed my head in the metro the other day, always make me feel kind of dumb… 

On a side note, are the handles ridiculously high (like the handle bar in the Azur), or is the woman in the picture (with her completely outstretched arm) fairly small? I feel like their height might be perfect for me, at 198cm… They could always ask the STM to design handles on their handles, spend way too much time and energy on the design and testing phase, and then… nothing. 

That's a design choice you have to make with handles. If you use single handles and make them low enough for shorter people they also become low enough to smack people in the head when they sit down/get up. When I use to take the bus more often I'd smack my head on the dangling handles all the time, thankfully they're made of soft rubber and I'm an average height guy.

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  • 1 mois plus tard...

Défauts, risques de blessures : les trains du REM ne sont « pas au niveau attendu »

Des correctifs sont nécessaires sur des dizaines de voitures fabriquées en Inde afin de garantir la sécurité.

Les premières voitures du constructeur Alstom ont été livrées en octobre 2020.

Photo : Radio-Canada

Thomas Gerbet (accéder à la page de l'auteur)Thomas Gerbet

Mathiew Leiser

Alexis Gacon (accéder à la page de l'auteur)Alexis Gacon

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1839176/trains-voitures-rem-caisse-defaut-securite-inde-alstom

à 4 h 00

Les premières voitures du Réseau express métropolitain (REM) livrées au Québec, en provenance de l'Inde, présentent des défauts et des « enjeux de qualité évidents », faisant craindre un « risque potentiel de blessures » pour les passagers, a appris Radio-Canada. Dans une lettre adressée au consortium formé par Alstom et SNC-Lavalin, le PDG de CDPQ Infra, promoteur du REM, s’inquiète et dénonce une multitude de non-conformités sur les wagons déjà fabriqués.

De l'habillage à la finition, en passant par l'assemblage et le câblage électrique des wagons, le PDG Jean-Marc Arbaud déplore dans le document daté du 7 septembre un manquement aux principes et aux bonnes pratiques de fabrication des trains. Le produit livré n’est tout simplement pas du niveau attendu.

La lettre a été adressée à Éric Appert, directeur du consortium baptisé Groupe des partenaires pour la Mobilité des Montréalais, à la suite d’inspections sommaires menées à Brossard.

Les défauts constatés pourraient engager la qualité du service qui sera offert aux passagers du REM en termes de fiabilité, de confort, de qualité et, dans certains cas, présenter un risque potentiel de blessures aux passagers.

Une citation de :Jean-Marc Arbaud, PDG de CDPQ Infra, responsable de la réalisation du REM dans une lettre adressée au consortium.

Dans les photos jointes à la lettre, on découvre des problèmes de soudure sur les barres que tiennent les passagers. Une porte d’accès au train est mal ajustée et cabossée. Des fils électriques sont mal protégés, voire endommagés.

Ce wagon, qui a été inspecté le 20 juillet 2021, a un fini de surface non conforme. Des dommages ont été constatés à la suite d'un mauvais ajustement d'une porte d'accès.

Des problèmes soulevés depuis des mois

Le PDG se questionne sur la qualité générale de la fabrication et de l'assemblage des trains sur le site de Sri City, en Inde. Il ajoute que 30 % des voitures sont déjà fabriquées, et qu'il existe donc un risque croissant d'accumulation importante de correctifs.

La situation le préoccupe d’autant plus que les problèmes avaient déjà été rapportés à Alstom, il y a plusieurs mois. Or, les correctifs n’ont pas été apportés dans l’usine indienne et les défauts sont encore détectés, écrit Jean-Marc Arbaud.

Il ajoute être préoccupé par ces conclusions qui démontrent clairement un manquement ne respectant ni le contrat ni les bonnes pratiques dans le domaine, selon lui.

Il semblerait que les critères qualité de Sri City ne soient pas du niveau de ceux attendus par REM.

Une citation de :Jean-Marc Arbaud, PDG de CDPQ Infra, responsable de la réalisation du REM dans une lettre adressée au consortium.

C’est une tuile de plus qui s’abat sur le projet du REM alors que celui-ci a déjà été plusieurs fois retardé. Le coût du projet a aussi grimpé, notamment à cause de la pandémie et de l’augmentation du coût des matériaux. La première phase coûtera au moins sept milliards de dollars.

Alstom avait été préférée à Bombardier dans l’attribution du contrat. Mais rien n’assure que le constructeur québécois – qui a depuis été avalé par Alstom – aurait fait fabriquer les trains à son usine de La Pocatière, puisqu’il possède également des installations en Asie.

CPDQ Infra a reçu les toutes premières voitures en octobre 2020. L'usine d’Alstom à Sri City doit en produire 212. Chaque train sera formé de deux voitures autopropulsées. Les pièces proviennent de fournisseurs indiens.

Des ouvriers payés 2 $ de l’heure

En 2018, Radio-Canada avait révélé que les ouvriers d’Alstom à Sri City gagnaient 2 $ de l’heure avec un rythme de production plus intense qu’au Québec, où un soudeur gagne un salaire horaire d'environ 30 $.

Un cadre de l’entreprise avait alors assuré que quand on fait un transfert de technologie d’un pays à un autre, on transfère aussi la culture qualité et la culture du produit.

Le REM est persuadé de renverser la vapeur

Il y a une tendance qui est en train de se prendre sur certains éléments de la chaîne de production et on aimerait que ce soit corrigé, confirme le directeur des communications de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix.

Les responsables du projet sont toutefois très confiants que les rectifications soient faites par Alstom et le porte-parole assure qu’en ce moment, on n'a rien détecté de majeur qui pourrait nous inquiéter pour la suite, pour la mise en service.

Dans les pourcentages de voitures qu’on a reçues, tout ce qui a été annoté peut être corrigé et ça va être corrigé. On est confiant également sur le reste du matériel roulant.

Une citation de :Jean-Vincent Lacroix, porte-parole du REM

Le fait qu’on ait des alertes comme ça, plusieurs mois avant la mise en service, ça montre qu’on est extrêmement rigoureux tant dans nos attentes que dans nos inspections, explique-t-il.

Même discours rassurant du côté d’Alstom, qui assure avoir mis en place un plan d’actions détaillé et planifié en réponse à cette lettre.

Le constructeur, qui prend en charge le coût des correctifs, fait valoir que c’est justement le but des essais de modifier ou corriger des éléments.

Les équipes d’Alstom sont soucieuses d’offrir un réseau performant et de grande qualité, et tout est en place pour y arriver, répond Adrien Vernhes, porte-parole de la compagnie pour les Amériques.

Le constructeur et le promoteur assurent que l’échéancier du projet sera respecté. Les premiers départs sont prévus à l’été 2022 sur l’antenne Rive-Sud.

Thomas Gerbet (accéder à la page de l'auteur)

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